Janine a frappé à la porte et est entrée dans la chambre, souriant : « Mamie, je suis venue te voir. »« Janine, tu te lèves si tôt, tu as déjà pris le petit-déjeuner ? », a demandé Madame NadineJanine a dit : « T'inquiète, Mamie, j'ai déjà fini, et comment te sens-tu aujourd'hui ? »Elle a remarqué que l'état d'esprit de la vieille dame était plutôt bon, donc la vieille dame devrait être en bonne forme.La vieille dame l'a prise par la main avec un sourire : « Je me sens très bien. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter autant, j'attends impatiemment la naissance de ton enfant. Quand j'étais jeune, j'ai vécu des tempêtes plus violentes, cette petite difficulté ne peut pas m'arrêter. »En entendant la vieille dame mentionner l'enfant, Janine s'est sentie un peu coupable, car tout le monde pensait que cela n'était qu'un mensonge. Mais en réalité, Janine était vraiment enceinte.Après un instant de réflexion, Janine a glissé la main de la vieille dame sur son ventre légèrement bombé : « Mam
Janine a été sidérée lorsqu'elle a vu le contrat que la vieille dame lui tendait. Elle était déjà étonnée d'avoir entendu la grand-mère désigner son bébé comme héritier, mais elle pensait que cela n'était qu'une promesse.Tant qu'elle parviendrait à calmer la vieille dame pour une bonne chirurgie, tout pourrait changer par la suite.Cependant, Janine ne s'attendait pas à voir la vieille dame préparer un contrat et demander à Paulin de le signer immédiatement. Une fois signé, ce document aurait force juridique.Janine ne souhaitait pas que son bébé devienne l'héritier de la famille Cordier. Lorsque Madame Pascaline a vu le contrat, ses paupières ont tremblé et elle l'a rapidement saisi. À la lecture des clauses, elle a été si en colère qu'elle a failli perdre l'équilibre : « Maman, pourquoi demander à Paulin de le signer maintenant ? Tu n'as pas de confiance en lui ? »La vieille dame a dit : « Ce n'est pas une question de confiance en lui, mais plutôt de défiance envers les autres.
Voyant que la vieille dame commençait à s'énerver, Janine s'est précipitée pour la consoler et, se retournant, elle a saisi les papiers et les a tendus à Paulin : « Signe. » Elle a levé les yeux vers l'homme devant elle, ses yeux fins se sont légèrement plissés, ses regards profonds semblaient sans fond.Leurs regards se sont rencontrés, elle a déposé les documents dans sa main : « Pour calmer ta grand-mère, il vaut mieux signer. Sinon, si tu ne le fais pas, elle ne consentira pas à l'opération. »La vieille dame Nadine a haussé le sourcil : « C'est vrai, je n'accepterai pas l'opération tant que tu n'auras pas signé. Même s'ils commencent à m’opérer, je ne l'accepterai pas. »Janine est restée seule, sentant le regard malveillant de Madame Pascaline. Si les regards pouvaient décrire la haine de Madame Pascaline, Janine serait maintenant avalée.Finalement, Paulin a pris les papiers et y a apposé sa signature. Janine a vu son nom, écrit avec vigueur et autorité. Elle a placé les doc
Janine a remarqué que son frère avait brusquement rétorqué à la mère de Paulin, et elle s'est sentie soudainement satisfaite. Pourquoi cela lui procurait-il tant de plaisir ? En l'entendant, le sourire de Madame Pascaline s'est figé sur son visage, elle n'avait probablement pas anticipé que Cyril la traiterait ainsi. Était-ce en raison du désaveu de l'engagement de Carole par son fils, qui l'avait laissé avec un ressentiment envers la famille Cordier ? Comment se débarrasser de cette situation maintenant alors ? Accepteraient-ils vraiment que Carole épouse un membre de la famille Cordier ? Cyril a jeté un regard glacial à Paulin avant de se tourner vers Janine : « L'opération d'aujourd'hui durera longtemps, je recommande aux membres de la famille Cordier d'attendre dehors et de bien organiser leur temps. Ils peuvent se relayer pour surveiller. »Janine savait que ces mots étaient destinés à Paulin, son frère avait peur qu'elle ne soit fatiguée.En effet, elle avait déjà pris congé
Paulin ne craindrait-il pas de l'offenser ainsi et d'affecter l'intervention chirurgicale d'aujourd'hui ?Madame Pascaline a rapidement intervenu : « Fils, la jeune mademoiselle Carole est venue rendre visite à ta grand-mère. Est-ce vraiment adéquat de lui demander de partir ? »L'homme a répondu avec froideur : « Les personnes déplaisantes pour ma grand-mère ne devraient pas être présentes devant elle, afin de ne pas compromettre le résultat de son opération. »Écoutant cela, Janine a retenu un sourire. Elle ne s'attendait pas à voir Paulin si acerbe avec ses mots.N'ignorait-t-il pas que Carole était sur le point de pleurer de rage à cause de cette remarque ? Aussitôt, Carole a pleuré : « Paulin, pourquoi me traites-tu de cette manière ? Après tout, c'est grâce à moi que l'opération peut avoir lieu aujourd'hui ! »L'homme l'a intensément fixé avec un regard glacial : « Est-ce que tu es sûre que c'est grâce à toi ? Carole, as-tu l'habitude de mentir à ce point que tu crois ces menso
Janine a jeté le document devant Carole avec intention, voulant ainsi qu'elle, cette petite putain de Carole, le voie.Quoi qu'il en soit, Janine était maintenant la femme de Paulin, alors pourquoi elle devait faire des concessions devant Carole ?Maintenant que la vieille dame était allée se faire opérer, pourquoi devrait-elle encore tolérer Carole et Madame Pascaline ?Voyant les papiers par terre, le visage de Madame Pascaline s'est assombri instantanément : « Janine, pourquoi jeter des choses par terre comme ça ? Ramasse ça tout de suite. »Comment pourrait-elle permettre à Carole de les voir ? Janine a répondu : « Oh, bien sûr. »Puis, elle les a lentement ramassés, montrant clairement la page recto à Carole, puis lui a fait un sourire triomphant. Immédiatement, le visage de Carole a changé : « Madame Pascaline, que signifie ce document ? »Janine a répondu avec un sourire moqueur : « Oh, dois-je vraiment te l'expliquer ? As-tu raté l'école maternelle et ne sais-tu pas lire ? Ce
À ces mots, l'homme a tourné les talons et s'est dirigé vers la salle d'opération, laissant tomber cette phrase. Janine a été surprise : Pourquoi Paulin n'avait rien dit, ce qui était plutôt inhabituel !Si c'était à la période passée, il aurait défendu cette pute de Carole et blâmé Janine. Cette dernière était prête à affronter une dispute, mais cet homme est resté silencieux, ce qui l'avait surprise. Ce n'était pas seulement Janine qui était étonnée, mais aussi la mère de Paulin Madame Pascaline et Carole qui étaient également choquées par la réaction de Paulin face à l'attitude arrogante de Janine.Quant à Janine, elle-même ne voulait pas perdre de temps avec ces deux personnes et a donc suivi l'homme vers la salle de l'opération. Carole s'est aussi décidée à avancer, avant d'être stoppée par un garde du corps : « Madame, le directeur m'a ordonné de ne pas laisser entrer toute personne non concernée près de la salle d'opération. »Cette dernière a été irritée, mais elle a maîtri
Janine a trouvé ces paroles de l'homme un peu étranges.Tout simplement, elle n'avait pas envie d'être trop proche de lui.Qu'avait-elle à craindre ? Ils n'avaient pas de raison de faire des reproches à Janine. Et pourtant, Madame Pascaline et Carole étaient présentes, ne serait-il pas inquiet que la damoiselle Carole les voie et se méprenne ? Puis, Janine s'est mise à parler sans y réfléchir : « D'ailleurs, pourquoi as-tu annulé ton engagement avec Carole au début ? »Cette question la taraudait depuis longtemps, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de la poser. Maintenant que l'opération de la vieille dame était en cours, cela signifiait que le compte à rebours était lancé dans leur relation.Soudain, la curiosité a pris Janine. Paulin a légèrement fixé ses yeux : « Et toi, qu'en dis-tu ? »Est-ce que cette femme jouait vraiment à feindre l'ignorance sur quelque chose dont elle était déjà au courant ? C'était elle qui avait persuadé Cyril d'opérer sa grand-mère, mais n'avait
Après avoir mangé ce morceau de pâtisserie, Janine a bu une gorgée d’eau. Elle a alors remarqué que Paulin la fixait sans détour.Ses yeux, longs et profonds, étaient rivés sur elle.Il ne disait rien, mais sous la lumière tamisée, ses traits ciselés paraissaient encore plus marqués.Son regard la mettait mal à l’aise. Elle a baissé les yeux et a murmuré : « Il se fait tard, tu devrais rentrer. »Elle l’a littéralement chassé de chez elle, sans même lui accorder un dernier regard.Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait être aimable avec lui. Après tout, ils étaient divorcés maintenant. Peu importe ce qu’il faisait, elle s’en fichait complètement.Paulin a fini par se lever du canapé. Sa silhouette imposante s’est dressée sous la lumière, projetant une ombre longue sur le sol.L’espace, déjà exigu, paraissait encore plus étroit à cause de sa présence, son corps obstruant la lumière devant elle.Son ombre l’enveloppait, et son regard était à la fois sombre et insondable.Elle a senti s
Sérieux ? Il choisissait ce moment pour venir la perturber ?Peu de temps après, elle a cru entendre la sonnerie de la porte d’entrée.Janine s’est redressée d’un coup dans son lit.Il n’aurait quand même pas osé monter, si ?Elle a réfléchi un instant. Elle devait sûrement avoir mal entendu. Paulin ne viendrait pas jusqu’ici pour la voir !Mais elle a ensuite entendu qu’on frappait à la porte.Sans perdre une seconde, elle a ouvert la porte de sa chambre, juste à temps pour voir sa tante se diriger vers l’entrée.« Il est tard... C’est qui ? »« Tante Solène... »Elle a voulu l’arrêter, mais c’était trop tard.La porte s’est ouverte, révélant Paulin sur le seuil. Il portait un ensemble sportif gris, bien loin de son allure stricte et impénétrable en costume. Il avait l’air... plus accessible, plus ancré dans la vie quotidienne.Janine a esquissé un sourire gêné, mais poli. Ce salaud était vraiment monté jusqu’ici !Solène, en reconnaissant Paulin, a ouvert de grands yeux, stupéfaite.
Deux hommes se sont croisés dans le couloir. L’un affichait une maturité froide et impitoyable, tandis que l’autre dégageait une distance glaciale et détachée.L’atmosphère semblait d’un calme absolu.Alors qu’ils allaient se croiser, Paulin n’a pas pu s’empêcher de prendre la parole : « Elle et toi, ça ne marchera pas. »Un léger sourire a effleuré les lèvres d’André : « En tant qu’ex-mari, tu te mêles un peu trop de ce qui ne te regarde pas. »« Arrête ! »Paulin a pivoté légèrement, son regard perçant et glacial : « C’est un avertissement. De toute façon, ta famille n’acceptera jamais les enfants qu’elle porte. Elle est têtue, elle ira jusqu’au bout pour les garder. »« Non. Ma famille sera ravie d’accepter les enfants qu’elle porte. Parce que moi, je suis stérile. Je n’aurai jamais d’enfant. Si je l’épouse, j’aurai à la fois une femme et des enfants. Et en plus, ce sont des jumeaux. Ma mère ne va pas en revenir de joie. »D’un ton léger, André a lâché ces mots avant de tourner les
Si les autres frères l'apprenaient, elle ne pourrait probablement pas les retenir.Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, elle a soudain remarqué le reflet sur la bouteille de vin rouge derrière elle – l'homme debout à la porte n'était autre que Paulin.Quelle coïncidence, sa salle privée était juste à côté ?Depuis combien de temps cet homme odieux se tenait-il là ?Janine a hésité un instant, puis a regardé André en face d'elle : « Parce que l'enfant n'est pas de lui. »En entendant cette réponse, une lueur de surprise a traversé le regard d'André, comme s'il ne croyait pas tout à fait ses paroles.Après avoir parlé, Janine a continué à surveiller du coin de l'œil le reflet sur la bouteille de vin.Peu de temps après, la silhouette s'est éloignée et est retournée à l'intérieur.Janine a poussé un léger soupir de soulagement. Pour l'instant, elle ne voulait pas que Paulin sache que l'enfant était de lui, car elle était déterminée à emmener l'enfant avec elle.Le repas était à moitié te
Quand Janine a vu Paulin, elle a soudain réalisé à quel point le monde était petit. Comment pouvait-elle le croiser ici, de toutes les places ?Paulin se tenait au milieu d'un groupe, sa haute stature et sa démarche assurée le rendant particulièrement remarquable.Mais quand il a aperçu Janine en compagnie d'un homme, son pas s'est légèrement décalé, et son regard s'est fixé intensément sur elle.En tant que grand patron, quand Paulin regardait quelque part, les autres suivaient naturellement son regard.Ses lèvres minces se sont serrées en une ligne froide. Pour être honnête, il était surpris de la voir ici.Mais ce qui l'a encore plus surpris, c'était de la voir dîner avec un homme inconnu.Son regard s'est immédiatement assombri. Chaque fois qu'il voyait un homme à ses côtés, son humeur devenait exécrable.L'atmosphère dans le hall est devenue étrangement tendue.Janine ne s'attendait pas à croiser Cet homme odieux ici. Elle a ignoré Paulin et s'est tournée vers André : « Allons-y.
« Parler dans le dos des gens, ce n’est pas très bien non plus, n’est-ce pas ? » a déclaré André.Janine a immédiatement senti un frisson lui parcourir le dos. Elle s’est retournée et a vu le beau médecin debout à l’entrée, appuyé contre le cadre de la porte, le regard pénétrant fixé sur elle.Elle ne s’attendait pas à se faire prendre sur le fait.Elle a forcé un sourire : « Euh... ce n’est pas ce que je voulais dire. En général, plus un médecin est strict, meilleur il est. »« Janine, ne le prends pas trop à cœur, il est toujours comme ça », a dit son frèreCyril a tapoté son épaule : « À propos, Janine, on sort dîner ce soir ? C’est rare que certains viennent en mission à Paris pour une semaine. Il a fait le déplacement pour me voir, alors je dois au moins l’inviter à manger. »« Tu n’es pas si important que ça. J’ai entendu dire que tu avais retrouvé ta sœur, alors je suis venu spécialement pour voir à quoi elle ressemble », a ajouté André.Janine a cligné des yeux. Il était venu s
Janine a réfléchi attentivement avant de répondre : « Il ne devrait pas y avoir de problème, Mamie. Y a-t-il quelque chose que tu aimerais que je fasse pour toi ? »« Cette opération était une question de vie ou de mort, et après avoir finalement quitté l'hôpital et commencé à récupérer, j'ai décidé d'organiser une petite fête pour célébrer cela. Je voudrais t'inviter, ainsi que tes frères, à y participer. Penses-tu qu'ils auront du temps ? » a demandé la vieille dame NadineJanine ne s'attendait pas à ce que la grand-mère de Paulin invite également ses frères à la fête.Cette image était si indescriptible qu'elle osait à peine y croire !Elle a hésité un moment : « Euh, Mamie, je devrais en parler à mes frères d'abord. Je te répondrai plus tard. »Après avoir raccroché, Janine était distraite pendant son petit-déjeuner.Comment allait-elle aborder ce sujet avec ses frères ?À midi, Janine a commencé à sentir un certain inconfort dans son ventre, comme si quelque chose le frappait.Inq
Josiane s’est empressée de parler : « Janine, en tant qu’anciennes camarades de classe, je t’en prie, pardonne-moi cette fois. Je n’oserai plus jamais. L’entreprise de ma famille a fait faillite, mon père a été emmené par des hommes, et si cela continue, nous n’aurons vraiment plus aucun recours. »« Et quand tu harcelais les autres, quand tu répandais des rumeurs malveillantes pour nuire aux autres, tu n’as jamais pensé que tu en arriverais là un jour ? »En voyant Josiane rester sans voix, Janine lui a lancé un regard froid : « Je te le répète, je ne te pardonnerai pas. »Elle allait partir, mais Josiane s’est agenouillée soudainement : « Janine, pardonne-moi cette fois, je m’excuserai publiquement dans le groupe des anciens élèves et je publierai un message épinglé sur mon réseau social. Je n’oserai plus jamais ! »« Lâche-moi ! Pourquoi est-ce que tu penses que tu peux harceler les autres quand tu veux, et maintenant que tu t’excuses, les autres doivent forcément te pardonner ? Le
Janine se tenait au bord de la route animée, le regardant attentivement.Autour d’eux, les passants allaient et venaient, nombreux à se retourner pour admirer l’apparence exceptionnelle de Paulin.La lumière des réverbères n’était pas très vive, et le regard de Paulin est devenu légèrement mal à l’aise. Il a répondu instinctivement : « Janine, tu es si narcissique ? »Après avoir prononcé ces mots, Paulin a serré immédiatement ses lèvres minces, éprouvant un certain regret.Janine a hoché la tête : « Puisque tu ne m’aimes pas, alors ne te montre pas si souvent à mes côtés et ne faites pas toutes ces choses gentilles pour moi. Ça me donne l’impression que tu es tombé amoureux de moi. »Paulin a avalé difficilement : « Je fais tout cela parce que ... parce que je veux te compenser. Ces trois dernières années, je t’ai vraiment négligée. »Janine n’était pas le genre de fille visant l’argent qu’il avait imaginée.Les yeux de Janine ont picoté, et un goût amer lui est venu à la bouche. Elle