Janine avait vu une connaissance, elle s’est retournée et a fait un signe de la main à Cyril. « Je vais aller m’occuper de mon travail. Au revoir. »Cyril a naturellement vu cet homme-là. C’était Richard.Il a regardé à nouveau autour de lui, puis a sorti son téléphone portable et a cliqué sur l’image que Carole avait envoyée dans le groupe. Elle avait même envoyé ce message : [Voici les scènes que j’ai conçues pour la cérémonie de fiançailles. Vous pouvez me donner des précieux conseils. Et n’oubliez pas d’être à l’heure demain à midi.]Cyril a regardé de plus près cette photo. N’était-ce pas l’endroit où il se trouvait maintenant ?Il s’est avéré que Janine devait faire des heures supplémentaires ici. Quelle coïncidence !Cyril a réfléchi un moment et a décidé d’en parler à son grand frère.…Janine marchait lentement sur le site décoré en suivant Richard.Toutes ses idées étaient mises en place. Janine a affiché un sourire satisfait. « C’est magnifique. »« Janine, tu es talentue
« Eh bien, je vous souhaite une vie malheureuse. »Le ton de Janine était froid. « Carole, arrête de jouer des tours. »Après avoir dit cela, Janine s’est retournée pour partir, n’ayant pas l’intention de parler avec Carole.« Janine, vas-tu t’enfuir ainsi ? Ce n’est pas grave, je sais que la réalité est vraiment cruelle pour toi. L’argent que j’ai dépensé pour toutes ces fleurs représentent plus que ton salaire pour une année. C’est le fossé qui nous sépare ! »Janine s’est retournée. Elle a pris la parole d’un ton froid : « Je suis la designer. N’as-tu pas peur que j’organise un complot pour te tuer ? » Sur ces mots, Carole avait l’air troublé. Elle s’est calmée et a répondu : « Janine, tu n’oserais pas faire ça ! Tu as organisé un complot contre Louise, mais je ne suis pas aussi stupide que Louise. »Janine a souri. « Puisque tu ne me laisses tranquille, je ne te laisserai pas tranquille non plus. » Carole a claqué des dents. « Si tu fais ça, ton studio en assumera aussi les
Après avoir entendu la voix de Carole. Janine s’est retournée. Effectivement, elle a vu Carole, qui essayait probablement de venir lui créer des ennuis. Pourtant, Janine n’était pas stupide. Elle a accéléré ses pas tout en courant à grandes enjambées vers son troisième frère. Heureusement, son troisième frère était là.Cyril a également vu Carole, et son rythme cardiaque s’est accéléré instantanément. Il ne s’attendait pas à la rencontrer. Cyril devait protéger Janine ! Ce n’était pas encore le bon moment de révéler toutes les vérités. En un clin d’œil, Janine est montée dans la voiture. Elle a dit : « Dépêche-toi de démarrer la voiture ! »« D’accord. »Cyril n’a pas posé plus de questions et a quitté les lieux d’un coup d’accélérateur.Carole regardait avec incrédulité la voiture qui partait. Elle est demeurée bouche bée pendant un long moment. Il semblait que l’homme qui conduisait la voiture était son troisième frère. Ou bien elle s’était trompée ? Carole se souvenait de la
Janine a hoché la tête. Les deux personnes ont cessé de parler du sujet qu’ils avaient abordé. Elle regardait le paysage à travers la vitre. En se souvenant des plans de décoration qu’elle avait conçus, elle avait le cœur serré.Demain, Carole et Paulin se fianceraient.Janine a baissé la tête pour cacher sa tristesse. Elle avait prévu l’arrivé de ce jour, mais elle était quand même triste quand il est enfin arrivé. La voiture s’est garée devant l’entrée de l’hôpital. Cyril a dit : « Janine, attends-moi ici un moment. Je finirai mon travail à l’avance et on rentrera ensemble. »« Ce n’est pas la peine. Je dois encore retourner au studio. Rentrons tous tôt à la maison pour dîner ce soir. »Cyril l’a regardée en lui disant : « Ne te fatigue pas trop au travail. »Janine a hoché la tête. Après le départ de Cyril, elle a directement pris un taxi pour se rendre à l’hôpital privé. Sans savoir pourquoi, elle avait soudain envie de rendre visite à Nadine.Cette semaine, Paulin se fiancerait
Janine avait l’impression que la paume de l’homme était sèche. Son expression est devenue gênée. Elle avait envie de retirer sa main, mais Nadine a pressé sa main contre celle de Paulin. Nadine a dit, l’air sérieux : « Si mon opération ne se passe pas bien, vous devriez mener une vie heureuse. Maintenant, Janine est enceinte et vous aurez bientôt votre enfant, vous ne pouvez pas vous séparer. »Quand Janine a entendu les paroles de Nadine, elle a dit d’une voix cassée : « Grand-mère, ça va aller. Tu seras saine et sauve. Tu assisteras à la naissance de notre enfant. »Nadine a éclaté de rire. « Oui, je verrai cet enfant naître de mes propres yeux. »Janine a avalé sa salive. Tout le monde pensait qu’elle simulait sa grossesse pour tromper sa grand-mère et l’obliger à se faire opérer, elle était la seule à savoir qu’elle était réellement enceinte. L’homme à côté d’elle a parlé à voix basse : « Grand-mère, je vais m’occuper d’elle et de l’enfant, tu n’as pas à t’inquiéter autant. »
Paulin était tellement en colère qu’il a défait sa cravate. « Pour être honnête, mes fiançailles avec Carole sont... »« Arrête ! Tu n’as pas besoin de me l’expliquer. Moi, je viens d’un milieu ordinaire, je n’ai pas le droit de me mêler de tes affaires personnelles. »Janine, après avoir dit cela, s’est retournée et est partie. Elle a levé la tête pour empêcher ses larmes de couler.Paulin la regardait de dos lorsqu’elle partait. Il a levé la main pour frapper violemment le mur. Même s’il a ressenti une grande douleur, il n’a pas laissé échapper un cri de douleur.Lucien, voyant le sang couler sur le bras de Paulin, a demandé à une infirmière de venir panser la plaie. Il n’osait pas dire un mot en voyant l’expression de son patron. Paulin, qui avait toujours été calme, avait une expression triste en ce moment. Lucien a soupiré légèrement. Depuis que Monsieur Paulin et Madame Janine ont demandé le divorce, la vie était devenue de plus en plus difficile.En ce moment, le téléphone de
Au moment où elle a lu ces mots, Carole avait le cœur brisé. Qu’est-ce que cela signifiait ? Carole avait soudainement l’impression de ne pas comprendre le sens de ces mots. Pourquoi l’adoption devait-elle être dissolue ?Pascaline a pris la parole. « Carole, qu’est-ce qui ne va pas ? Tu n’as pas l’air bien. » Carole a posé immédiatement son téléphone portable à l’envers sur la table à manger alors qu’elle parvenait à peine à esquisser un sourire. « Ne t’inquiète pas, j’ai justement un peu mal à l’estomac. J’ai peut-être mangé quelque chose de mauvais dans l’après-midi. »« Je pensais que ton grand frère t’avait dit quelque chose de malheureux. Puisque tu as mal au ventre, laisse le médecin de famille t’examiner. »« Non, mon grand frère a dit qu’il était trop occupé pour venir dîner. Il m’a demandé si j’avais déjà mangé, et m’a dit de me reposer tôt pour me préparer aux fiançailles de demain. »Carole a retenu la colère qui l’habitait, tout en inventant un beau mensonge.Après avo
Carole avait bien réfléchi. Il semblait qu’elle n’avait rien fait qui puisse contrarier Bruno. Pourquoi voulait-il soudainement mettre fin à la relation d’adoption ? Elle n’arriverait jamais à le comprendre. Si elle était chassée par la famille Leclerc, comment pourrait-elle se marier avec Paulin alors qu’elle n’était qu’une orpheline ? La raison pour laquelle Pascaline était si gentille avec elle était qu’elle faisait partie de la famille Leclerc. Carole ne pouvait pas imaginer la situation dans laquelle elle se trouverait si elle perdait cette identité. Ainsi, quoi qu’il arrive, elle ne pouvait pas la perdre. Le ton de Bruno était calme alors qu’il a dit : « Oui. Tu te marieras, tu n’auras plus à rester à la maison avec ta grand-mère tout le temps, et tu n’auras plus à plaire aux autres membres. Ta vie devrait prendre un nouveau départ. »Carole a éclaté instantanément en sanglots. « Grand frère, je ne veux pas partir vraiment ! »« Je sais que cette réalité est cruelle pour toi
En croisant ses yeux longs et profonds, Janine a détourné instinctivement la tête, ne voulant pas le regarder dans les yeux sans vraiment savoir pourquoi.Cependant, une lueur de doute a traversé son regard : pourquoi Paulin était-il venu à l'école ? Cet homme était toujours discret et n'apparaissait jamais ainsi en public.Alors que Janine se perdait en conjectures, des cris stridents ont retenti autour d'elle, et le bras de Lucienne l'a pincée si fort qu'elle a ressenti une douleur légère : « Mon Dieu, Janine, il vient vers nous ! Pour qui est-il là ? Quelle chanceuse ! »Bien que Lucienne pose la question, une lueur de convoitise est passée dans ses yeux. Après tout, elle avait lu tellement de romans, mais jamais elle n'aurait imaginé vivre une scène semblable dans la réalité.Se pourrait-il qu'elle soit réellement l’héroïne d’un roman et qu’elle rencontre enfin son prince charmant ?Est-ce que l’histoire du prince et de Cendrillon allait vraiment se réaliser ?Mais en voyant cet h
Le regard de Carole est devenu sombre et cruel : « J'ai vraiment sous-estimé Janine. Elle a réussi à jouer un coup de maître avec son stratagème de "peau de banane" ! Tout le monde pensait qu'elle simulait une grossesse pour tromper la Madame Nadine, mais qui aurait pu imaginer qu'elle était réellement enceinte ? Elle a dupé tout le monde ! »Alors, Janine avait l'intention d'aller secrètement dans la ville du Sud pour donner naissance à l'enfant de Paulin, et ensuite utiliser cet enfant pour sécuriser définitivement sa place en tant que Madame Cordier. Pas de doute, c'est exactement son plan.Et maintenant, si on ajoutait à cela que Janine pourrait bien être la véritable héritière de la famille Leclerc, rien ne semblerait pouvoir l’arrêter.Au final, est-ce que cela signifierait que Carole allait tout perdre ?Non, absolument pas !Une lueur de malveillance a traversé les yeux de Carole. Elle a regardé sa secrétaire et a déclaré : « Nous devons rapidement nous débarrasser de Janine e
En entendant cette phrase, le visage de Cyril a légèrement changé : « Carole aurait-elle découvert la véritable identité de Janine ? »Non, si elle savait qui était vraiment Janine, elle n’aurait pas eu une telle réaction.Cyril a retrouvé rapidement son calme : « Vraiment ? Tu aurais retrouvé des indices que tu n’avais pas remarqués à l’époque de l’orphelinat ? »Carole a affiché une expression légèrement mal à l’aise : « Oui, récemment, j’ai soudain repensé à certaines choses. Et justement, je l’ai croisée à l’université. Comme c’était une amie d’enfance, dès notre première rencontre, elle m’a semblé très familière. Ce n’est qu’hier que j’ai réalisé qu’elle pourrait être la personne que vous cherchez. »« Et pourquoi ne pas nous en avoir parlé dès hier ? », a demandé CyrilLe regard de l'homme est devenu perçant, mais Carole a répondu avec un calme feint : « Parce que, au fil des années, il y a eu tellement de fausses pistes. Je ne voulais pas que vous reviviez une déception. J’ai do
Janine s'est retournée et a vu les paquets soigneusement emballés. Il s’agissait probablement de vêtements, tandis que le berceau et la poussette avaient sûrement été envoyés directement.Elle a hésité un instant : « Et si on rendait tout ça ? Après tout, Madame Marie est déjà partie, elle ne saura pas. »L’homme a froncé les sourcils : « Tu crois que je ne peux pas assumer ces quelques affaires ? Prends-les. Tu ne voulais pas partir ? Considère cela comme un cadeau pour ton enfant. »Janine est restée figée. Un cadeau pour l’enfant ?N’était-il pas censé ne pas aimer les enfants ?Pendant un instant, elle ne comprenait plus ce que cet homme voulait vraiment. Baissant les yeux, elle a murmuré : « Mais il reste encore longtemps avant que l’enfant ne naisse, et personne autour de moi ne sait encore que je suis enceinte. Je ne veux pas ramener tout ça chez moi si tôt. »Les yeux de Paulin se sont plissés légèrement. Cela signifiait-il que Cyril non plus n’était pas au courant de sa gro
Janine a regardé Paulin déchirer le contrat prénuptial sous ses yeux, ses pupilles se sont légèrement rétractés : « Mais qu’est-ce que tu fais ? »Il venait de détruire le contrat.Paulin, tenant les morceaux déchirés, a répondu d’un ton sérieux : « Parce que ce document est inutile. »Janine a cru percevoir une certaine signification dans sa voix. Se souvenant de ce qu’il avait dit à l’hôpital, elle a rapidement baissé la tête : « Même sans ce contrat, je ne te demanderai pas un centime. De toute façon, trouvons un moment cette semaine pour aller au bureau des affaires civiles. »Elle voulait partir après ces mots, mais une main brûlante a attrapé son poignet.Le rythme de son cœur s’est emballé, et elle a demandé maladroitement : « Qu’est-ce que tu fais ? »D’une voix grave, l’homme a répondu : « Janine, c’est vrai que je t’ai mal jugée par le passé. Je ne savais même pas que ce contrat prénuptial existait. Alors, je pense que nous n’avons aucune raison de divorcer. »Ces mots ont l
Après avoir acheté les lits pour bébés, ils se sont rendus au rayon des poussettes.Pour éviter que Paulin ne répète son fameux « Emballez tout », Janine a pris l’initiative de choisir elle-même deux modèles. En voyant ces articles pour bébés, elle a ressenti pour la première fois l’émotion de devenir mère.Une heure plus tard, Ils ont terminé tous leurs achats.Grâce à la manière ultra-efficace de faire du shopping de Paulin.Une fois sortis du magasin, l’atmosphère entre eux est devenu légèrement étrange.Janine n’avait encore jamais fait de shopping avec Paulin auparavant.Ils sont arrivés devant un pavillon dont la fonction n’était pas évidente au premier regard.C’est alors qu’une employée s’est approchée avec un sourire : « Monsieur Paulin, Madame Janine, au vu du montant de vos achats dans notre centre commercial, nous vous offrons un cours gratuit pour nouveaux parents. Si vous êtes disponibles, vous pouvez entrer pour écouter. »Janine, intéressée, a senti une pointe d’excita
Paulin tenait dans sa main une petite paire de chaussettes, et sa gorge s’est légèrement serrée. Une sensation inexplicable est montée en lui.Il n’avait jamais eu de contact rapproché avec un nourrisson auparavant, encore moins avec des vêtements ou des accessoires pour bébé.Cet homme habituellement dur a soudain trouvé que le tissu de ces petites chaussettes était d’une douceur incroyable.Mal à l’aise, il a reposé précipitamment les chaussettes sur l’étagère, l’air un peu gêné, comme si ces petites chaussettes étaient une menace redoutable.Janine a remarqué son geste, et une lueur de tristesse a traversé son regard : il n’aimait vraiment pas les enfants.Mais ce n’était pas grave, elle élèverait l’enfant toute seule, sans jamais le déranger.Janine s'est tournée vers la vendeuse à côté d’elle : « Aidez-moi à choisir quelques ensembles. »Après tout, puisqu’elle était là, elle ne pouvait pas partir les mains vides.À peine avait-elle fini sa phrase que Paulin, à côté d’elle, a déc
C'est justement le plus gros problème !Janine était un peu paniquée et s'apprêtait à dire quelque chose, mais l'homme l'entourait soudainement de son bras, sa grande main serrant fermement son épaule, presque comme s'il la tenait dans ses bras.Sa joue a touché son torse, et la veste en costume de l'homme était un peu rigide, légèrement inconfortable.Sa voix grave a résonné près de son oreille : « Ne bouge pas, Madame Marie nous observe discrètement. »Hein ?Du coin de l'œil, Janine a jeté un regard furtif et, effectivement, elle a aperçu Madame Marie dans un coin, en train de les regarder en cachette.Elle a détourné rapidement les yeux : « Que fait Madame Marie ? »« C'est probablement une consigne de grand-mère. Ton attitude tout à l'heure lui a peut-être semblé étrange, alors elle a demandé à Madame Marie de nous suivre pour voir ce qu'il se passe. Avance, ne te retourne pas, sinon elle risque de se rendre compte qu'on l'a vue », a répondu PaulinJanine a obéi alors sagement et
Janine se souvenait qu’elle lui avait déjà demandé à plusieurs reprises, mais il refusait toujours de garder l’enfant. C’est pour cette raison qu’elle était si pressée de quitter Paris, de s’éloigner de lui.Paulin a froncé légèrement les sourcils, ne comprenant pas vraiment le sens de ses paroles.Voulait-elle dire qu’il aurait peut-être un enfant biologique à l’avenir ?L’homme a répondu avec une assurance sérieuse : « Je n’aurai jamais d’enfant biologique, tu peux en être certaine. »Les deux enfants qu’elle portait lui suffisaient amplement.La respiration de Janine s'est bloqué un instant. Elle s’apprêtait à poser une autre question, mais madame est arrivée à ce moment-là : « Jeune maître, jeune maîtresse, vous n’êtes pas encore partis ? »Janine a lâché immédiatement le bras de Paulin.Elle a levé les yeux vers lui.Son visage était impeccablement beau, mais ses yeux profonds étaient insondables.Elle le regardait, et il a répondu en tapotant doucement son front : « Allons-y. »