Carole pensait aussi être la demoiselle de la famille Leclerc, après tout, elle a passé toutes ces années à prendre soin de cette vieille dame excentrique de la famille Leclerc.Même si elle n'a pas fait grand-chose, elle a quand même enduré beaucoup. Ou ses trois frères souhaitaient-ils toujours que leur sœur biologique revienne ? Putain, quelle chimère, cela ne se produirait jamais de toute leur vie ! Carole s'est assise et a couvert son visage de ses mains, puis a esquissé un sourire froid en pensant : Il semble qu'elle doive faire des concessions pour l'instant, laisser son grand frère, sa belle-sœur, ainsi que ses deuxième et troisième frères participer à son mariage d'abord. Quant aux biens de la vieille dame, elle aurait bien sûr ses propres moyens.Même si Carole ne pouvait pas le lui demander, si la vieille dame persistait à lui offrir elle-même, ça ne violerait pas son accord avec son grand frère Bruno.Et leur sœur biologique, soit la véritable héritière ne pourrait jama
Janine trouvait la situation très compliquée, elle se demandait qui elle avait offensé.Si elle avait offensé quelqu'un, ce ne serait que ces deux femmes, peut-être encore Louise et Carole ? C'était une grande possibilité.Janine a ouvert la bouche : « Je ne sais pas encore. »À ce moment-là, une voiture s'est arrêtée brusquement sur le bord de la route, Bruno en est descendu, le visage fermé : « Janine, tu vas bien ? Où sont tes parents adoptifs, laisse-moi discuter avec eux. »Janine a secoué la tête : « Ils sont déjà partis. »Il semblait qu'ils étaient rapidement partis pour éviter une confrontation avec son grand frère, ayant peur de voir Bruno.Richard a pris la parole à ce moment-là : « Janine, puisqu'ils sont déjà partis, je vous conduis à la maison. »C'était alors que Bruno a aperçu Richard et a légèrement froncé les sourcils, son ton était un peu hostile : « Qui êtes-vous ? » Janine s'est présentée rapidement : « Grand frère, c'est le patron de mon studio, aussi mon camara
En quelques secondes, Bruno avait déjà imaginé de nombreuses scènes le mettant très en colère.Son assistant a dit : « Les raisons spécifiques n'ont pas été découvertes, mais il était clair que la famille Cordier a contacté le patron de la société de construction pour cibler Mademoiselle Janine. »Après tout, la famille Cordier était puissante et noble dans la ville du Nord, et une petite entreprise de construction n'oserait pas l'offenser.Putain, Paulin a vraiment du culot. Comment il a osé agir de cette manière ?Bruno était tellement ragé qu'il était sur le point d'exploser. Ce type de Paulin voulait même épouser sa sœur adoptive Carole, et il avait même demandé à son frère Cyril de pratiquer une opération chirurgicale sur la vieille madame Nadine, quelle chimère ! Puis, l'homme a raccroché et a appelé immédiatement son frère Cyril.Il avait quelque chose d'important à discuter avec lui.Si Paulin complotait réellement contre Janine, voire utilisait des moyens aussi vils, alors
Janine est restée figée un instant, puis elle a jeté un coup d'œil à son téléphone. L'appel était de Paulin.Elle a levé les yeux et a répondu d'un ton calme : « Hmm, c'est un appel de harcèlement, pas besoin de décrocher. »Bruno a froncé les sourcils : « Qui t'ennuie ? »Est-ce le vieil homme divorcé Paulin Cordier ? Janine s'est mordue les lèvres : « J'ai acheté une maison il n'y a pas longtemps, donc je reçois constamment des appels de la société de rénovation. »Bruno a hoché la tête.Il a regardé sa sœur : « Janine, si quelqu'un te harcèle, tu dois m'en parler. »Janine a répondu : « Je comprends. »Puis, elle a mis son téléphone en mode silencieux, s'est levée pour faire la cuisine, sans regarder son téléphone.De l'autre côté du téléphone, Paulin fixait l'écran de son portable, incrédule que la femme ne prenne pas son appel. Elle était si arrogante lorsqu'elle lui avait envoyé ce message tout à l'heure, non ? Paulin a regardé le contenu du message, puis s'est massé les tempe
Elle avait déjà vu la famille retourner leur veste et renier les gens, alors elle avait gardé un as dans sa manche, pour éviter d'être calomniée à l'avenir et se retrouver dans une situation délicate. Et voilà que maintenant, elle pouvait enfin s'en servir ?Après avoir tout fait, Janine a supprimé ce compte, retiré la clé USB, tout fait sans que personne ne se doute de rien.La clé USB qu'elle venait d'utiliser venait de son deuxième frère, Benjamin. Après que Janine a été calomniée deux fois en ligne, c'était son frère Benjamin qui avait retrouvé les adresses IP des auteurs à chaque fois. Et Janine lui avait demandé comment faire pour que personne ne puisse retrouver son adresse IP. Ensuite, comme son frère pensait qu'elle avait quelqu'un à affronter, il lui avait spécialement donné cette clé USB, disant qu'elle contenait un programme spécial qui faisait apparaître une adresse de publication virtuelle.Janine ne pensait pas que ça serait utile si vite, mais elle était émue à l'idé
Janine tenait son téléphone, son regard était très froid. Après un moment, la voix en colère de Louise s'est faite entendre à l'autre bout du fil : « Janine, je ne peux pas croire que tu es si machiavélique, je t'ai demandé plusieurs fois si tu avais supprimé toutes les vidéos. Et tu as quand même gardé un atout secret ! »Elle a répondu : « Oui, j'ai effectivement gardé un atout secret. Si seulement toi et ta mère m'aviez montré un peu de respect à l'époque, et ne m'aviez pas traitée comme une domestique, je n'aurais peut-être pas gardé ces vidéos. Après tout, ces images sont plutôt sales et insoutenables. »Louise a crié : « Janine, tu es vraiment une salope, de qui parles-tu quand tu dis que c'est sale ? » Janine a dit : « Je parle de toi, Louise ! Après t'être amusée dans la vidéo, tu t'es déshabillée comme une pute et tu as été violée par ces hommes, tu as oublié ces images ? »Janine l'a dit avec intention, elle a provoqué des hurlements de malédictions et des brisements d'obje
Janine a pincé les lèvres : « Eh bien, si tu en es capable, va le faire, et reviens me parler quand tu auras trouvé des traces. »À ce moment-là, la voix de Cyril, le frère de Carole, s'est faite entendre à l'extérieur de la porte : « Janine- »« J'arrive », a répondu Janine avant de raccrocher.De son côté, Paulin a entendu la voix masculine provenant de l'autre bout du téléphone, elle semblait familière, comme si c'était celle de Cyril, le frère de Carole. Les lèvres minces de l'homme se sont froidement crispées en une ligne droite.Cyril était donc avec Janine si tôt le matin, ou bien est-ce qu'ils étaient ensemble toute la nuit dernière ? En pensant à cela, Paulin a senti comme si quelque chose le serrait au fond du cœur. Paulin a regardé son assistant d'un air froid : « Comment avance l'enquête sur la démolition de l'ancien quartier résidentiel où habitait Janine ? »Lucien, débordée, a répondu en se frottant le front : « Quel vieux quartier résidentiel ? Oh, vous parlez du proj
Franchement, Janine était un peu impressionnée par l'audace de Solange.À ces mots, elle a remarqué l'expression de Solange, comme si cette dernière ne le savait vraiment pas. Solange, serrant les dents, a dit : « C'est à cause de toi que j'ai tout perdu. »Son argent était épuisé depuis longtemps, elle avait des poursuites judiciaires contre elle et allait bientôt être inscrite comme une personne non fiable. Ce matin, son téléphone avait été coupé pour non-paiement, elle ne pouvait même pas passer d'appels, encore moins se connecter à Internet.Et tout cela était la faute de Janine, cette pute.Solange a ricané : « Janine, je suis venue aujourd'hui spécialement pour te voir faire honte. »Son grand frère, Bruno, après avoir entendu cette phrase, son visage s'est assombri instantanément : « D'où sort cette femme laide, sa bouche pue autant. »Son deuxième frère, Benjamin, a dit : « C'est la femme qui a diffamé Janine la dernière fois. »En l'entendant, Bruno est devenu fâché et a jeté
C’est ça, cette explication était la seule logique !Carole s'est sentie comme plongée dans un bain de glace. Elle a tourné la tête pour regarder Janine, puis Madame Pascaline : « Qu’est-ce que vous voulez dire, la famille de Janine ? »« Tu n’arrêtais pas de demander qui avait accompagné Janine au centre commercial pour lui acheter une robe, n’est-ce pas ? Eh bien, c’était ta belle-sœur ! »Ces mots de Madame Pascaline ont éteint complètement la flamme de colère et de jalousie au fond du cœur de Carole.Elle a vacillé, incapable de rester debout : « Ce n’est pas possible, comment cela pourrait-il être vrai ? »Depuis quand la famille Leclerc avait-elle retrouvé Janine ? Pourquoi n’en avait-elle absolument rien su ?Et même que sa belle-sœur, Donatienne, a accompagné Janine faire du shopping, cela lui était complètement inconnu !À cet instant, Carole s’est avancé vers Janine avec un sourire : « Madame Pascaline, il n’y a jamais eu deux jeunes filles de grande lignée dans la famille
Carole a eu soudain un mauvais pressentiment.Madame Pascaline a été visiblement surprise en disant : « Tu n’es pas au courant ? Janine a retrouvé sa famille. Ce jour-là, elle était au centre commercial avec eux pour acheter une robe. Sa famille possède même une carte VIP suprême de Dior, avec laquelle ils peuvent choisir n’importe quelle pièce en édition limitée. »En disant cela, Madame Pascaline a jeté un regard perplexe à Janine : « Pourquoi as-tu seulement acheté une robe, sans prendre un sac ? C’est un ensemble pourtant ! »Le visage de Janine s’est assombri légèrement. Elle a senti le regard de Paulin posé sur elle, mais a répondu calmement : « Parce que je n’aime pas. »Les sourcils de l'homme se sont froncés.Était-ce parce qu’elle n’aimait pas le sac ou parce qu’elle n’aimait pas ce qu’il lui avait offert ?À côté, Carole a poussé soudain un cri strident : « C’est impossible ! Ce n’est pas possible ! Janine, comment as-tu pu retrouver ta famille ? C’est forcément faux ! »Si
« Pourquoi serai-je en colère ? », a-t-elle demandé« La robe de Janine … » a marmonné CaroleMadame Pascaline, légèrement impatiente, a interrompu : « Une robe, encore une robe. Mademoiselle Carole, tout ce qui vous intéresse, c’est de comparer ces choses ? »Carole ne s’attendait absolument pas à ce que Madame Pascaline dise une telle chose.Janine a esquissé un léger sourire : « Carole, sais-tu pourquoi ton coup n’a pas marché aujourd’hui ? Parce que le jour où j’ai acheté cette robe, Madame Pascaline était justement présente. »« Quoi ? »Le visage de Carole a changé plusieurs fois de couleur, comme si elle avait quelque chose de coincé dans la gorge qu’elle ne pouvait ni cracher ni avaler.Cela signifiait que la robe de Janine était bel et bien authentique !Janine a jeté un coup d’œil à Madame Pascaline, visiblement contrariée, et a poursuivi : « J’ai raison, n’est-ce pas, Madame Pascaline ? »Cette dernière, le visage sombre, a répondu : « Oui, et maintenant, tu es fière de toi,
Janine a regardé Carole calmement et a dit :« Puisque cette robe a été achetée par un membre de ma famille, je ne peux pas te laisser dire n’importe quoi et salir son authenticité. »Carole a éclaté de rire sarcastiquement : « Ta famille ? Tu penses vraiment que ta famille a les moyens d’acheter cette robe ? »Carole ne croyait pas un mot de ce que Janine disait. Elle avait déjà enquêté sur son passé et savait que la famille adoptive de Janine était pauvre, incapable de se permettre de tels articles de luxe.« Crois ce que tu veux. Mais ce qui m’étonne, Carole, c’est que toi, tu oses porter une contrefaçon ? Et ton sac, il est aussi faux ? », a ajouté JanineLe mot contrefaçon a piqué Carole au vif.Elle s’est écriée d’une voix aiguë : « C’est toi qui portes du faux ! Mon sac est absolument authentique ! »Madeleine est intervenue en riant : « Peut-être, mais ta robe, elle, est bien une contrefaçon. »Le visage de Carole s'est déformé de colère.« Janine ! Arrête de jouer la sainte. J
La meilleure amie de Janine, Madeleine, s’est avancée et a lancé un regard méprisant à Carole : « Tout le monde à l’école parle maintenant de la relation entre Janine et Paulin. La dernière fois, lorsque Janine a été faussement accusée et insultée anonymement, Paulin s’est rendu personnellement au bureau du directeur pour clarifier publiquement leur statut de couple. »Carole a serré les dents de rage. Elle avait effectivement entendu parler de cet incident, mais heureusement, les rumeurs n’avaient pas encore été largement diffusées, restant confinées à un cercle restreint à l’école.La petite acolyte de Carole a rétorqué immédiatement : « Tout le monde sait que les grandes familles aiment faire semblant. Janine sera bientôt mise à la porte. Ce n’est qu’une femme déchue, alors pourquoi se donne-t-elle autant d’importance ? »Madeleine a explosé de colère en entendant cela : « Tu racontes n’importe quoi ! Tu es en train d’insulter qui, là ? »« Est-ce que je mens ? Si Janine était vraim
Janine a aperçu Carole entrer avec une fille qu’elle a reconnu immédiatement : c’était celle qui était très proche de Carole au conservatoire de musique.Son regard se posait sur Carole, et elle a remarqué que leurs robes n’étaient pas simplement similaires, mais identiques !N’avait-on pas dit que cette robe était unique dans toute la ville de Paris ?Mais Janine était certaine d’avoir acheté l’originale. Alors, la robe que portait Carole, serait-ce une contrefaçon ?À ce moment-là, Carole a remarqué aussi la robe de soirée de Janine.La coupe impeccable, le tissu de haute qualité … Tout cela respirait le luxe. Les yeux de Carole se sont emplis aussitôt de jalousie.Se pourrait-il que cette robe unique ait été achetée par Janine ?Impossible ! Comment une personne comme Janine aurait-elle les moyens d’acquérir une telle pièce ?Dès l’entrée de Carole, tous les regards ont convergé vers elles, ou plus précisément, vers leurs robes.Une voix basse s’est élevée dans la salle : « Mais
Carole a affiché une expression un peu gênée : « J’avais un peu de travail à faire tout à l’heure, alors je n’ai pas vu le message que mon grand frère m’a envoyé sur Whatsapp. »Louise s’est avancée avec enthousiasme et a pris son bras : « Carole, allons-y ensemble. Tu ne sais pas, mais la scène où tes cousins et tes frères sont descendus de la voiture tout à l’heure était incroyable ! Je te garantis que toutes les filles présentes ont été séduites sur le champ. »Elle avait les yeux pétillants d’admiration, ne sachant pas lequel choisir comme potentiel petit ami, car ils étaient tous incroyablement beaux.Carole a affiché un sourire fier, jetant un coup d’œil à Louise, et a retiré doucement son bras :« Louise, j’aimerais discuter seule avec ma famille. Plus tard, je te présenterai mes frères, d’accord ? »Le sourire de Louise a disparu instantanément, remplacé par une expression embarrassée. Elle a hoché la tête :« Carole, qu’est-ce que tu veux dire ? Tu m’avais promis que je pourrai
Carole, voyant l’expression arrogante de Lucienne, a levé à nouveau la main et lui a asséné une gifle : « Pour qui te prends-tu, pour oser me remettre en question ? »Après avoir reçu deux gifles, Lucienne a levé les yeux et fixait Carole : « Quoi, j’ai touché un point sensible ? Il s’est passé quelque chose quand tu as rencontré Janine, pas vrai ? J’ai entendu dire que la fille de la famille Leclerc s’était perdue et avait été retrouvée plus tard dans un orphelinat. Tu as rencontré Janine à cette époque, dans le même orphelinat, non ? »Le visage de Carole a changé immédiatement de couleur à ces mots :« Comment tu … Lucienne, tu crois vraiment que quelqu’un va croire tes suppositions absurdes ? »Cette dernière a esquissé un sourire :« Mademoiselle Carole, ou devrais-je dire autre chose ? Tu veux savoir comment je le sais, n’est-ce pas ? C’est simple : j’ai pris ta photo et je l’ai montrée à l’ancien directeur de l’orphelinat. Elle se souvient encore de toi, surtout parce que tu res
Carole a montré un peu d’impatience :« Je te l’ai déjà dit très clairement. Si tu fais ce que je te demande, tu n’auras jamais à te soucier d’argent. L’université, pour nous qui avons de l’argent, ça ne représente rien du tout. »Tant que Lucienne prenait l’identité de Janine pour devenir la fille de la famille Leclerc, comment pourrait-elle manquer d’argent ? Aller à l’université ou non ne faisait aucune différence. Bien sûr, Carole préférait que Lucienne n’y aille pas ; ce serait plus facile de la contrôler ainsi.Lucienne a protesté avec un peu de rancune : « Mais pour quelqu’un comme moi, aller à l’université, c’est très important. »Voyant que Lucienne refusait d’accepter, Carole a fait immédiatement une grimace et a répondu d’un ton glacial : « Très bien, puisque tu refuses, je vais appeler le directeur pour lui dire que tu es encore à l’école ! »« Non, je vous en supplie, mademoiselle Carole ! », a-t-elle dit.Affolée, Lucienne a attrapé Carole par le bras. Par accident, se