Silence, calme. Au bout d'un moment, Enzo a parlé d'une voix grave : « J'ai été impatient, désolé ... » Désolé ?Haha, quelle ironie. Après trois ans de mariage, tout ce qu'il lui a laissé c'était un simple désolé. L'homme a continué : « C'est de ma faute, je te compenserai pour tout ce que tu veux, mais cela n'a rien à voir avec Zoé, elle ne sait rien de mon mariage, tu n'as pas besoin de te fâcher contret'en prendre à elle. » Un sourire amer s'est dessiné sur son visage. C'était Enzo, son bon mari !Il s'excusait d'un côté tout en la menaçant.Épuisée, Léa n'avait plus l'énergie de se débattre avec lui. Elle a répondu : « Comme tu veux. »Puis, elle a quitté le bureau du PDG d'un pas décidé. Sa silhouette était mince, frêle, et débordait de tristesse. En regardant le dos de la femme, Enzo a légèrement plissé les yeux, ses pupilles d'un noir profond. Soudain, son téléphone portable a sonné. Enzo a regardé l'écran, puis a décroché. La voix de Zoé s'est faite entendre à traver
Une fois arrivés chez leur Mamie, une domestique les a accueillis en disant : « Madame Ronnie est occupée en cuisine, installez-vous d'abord. »À ces mots, elle est allée leur apporter du cafthé et des fruits. La vieille dame de la famille Faure était d'origine modeste et malgré dles années de prospérité, elle était restée une personne ordinaire, aimant s'occuper des enfants, cuisiner et parfois tricoter une écharpe pour les plus jeunes.Même si des tensions existaient parmi les jeunes de la famille Faure, ils respectaient tous profondément cette vieille dame. Pendant que Léa changeait ses chaussures, elle a demandé à la domestique : « Et Papy ? Il va bien ? »La domestique a pointé l'étage du doigt : « Il se repose dans la chambre, ces derniers temps, son état de santé se détériore de plus en plus. »En entendant cela, Léa et Enzo ont affiché une expression inquiète.La fortune familiale des Faure avait été transmise par la génération précédente de leur grand-père, mais c'était leur
Léa s'est dépêchée de prendre la paroleparler pour apaiser la situation, en prenant des fourchettes pour servir de la nourriture au vieux Monsieur Manuel. « Papy, goûtez cette aubergine, je l'ai faite de mes propres mains. Je me souviens que c'est votre plat préféré », a dit LéaLa vieille dame a fait écho en disant : « Regarde, Léa se souvient toujours de ton plat préféré, je suis simême jalouse. » « Hhha, Léa est vraiment gentille avec moi », a-t-il poursuiviLe vieux Monsieur Manuel a pris la fourchette et a hoché la tête en souriant.« Pas comme certain, qui ne fait que me rendre en colère. Je me doute qu'il soit vraiment mon petit-fils ! », a ajouté le vieil Monsieur ManuelEnzo est resté silencieux à côté.« Papy, ne dites pas ça, vous devriez être joyeux tous les jours ! », l'a consolé LéaLes parents de Léa ont divorcé quand elle était très petite, sa mère ne voulant pas d'elle.Au cours de ces nombreuses années, sa mère ne l'a jamais vue. Son père étant occupé par son travai
Jusqu’àLl'après-midi, les deux personnes s'en sont allées.Alors qu'ils sont montésétaient dans la voiture, Léa a dit : « Tu devrais pouvoir voir l'attitude de Papy, il est totalement opposé à notre divorce. Que prévois-tu de faire ensuite ? »Enzo a regardé par la fenêtre et a soupiré : « On peut d'abord obtenir le certificat de divorce et le cacher à Papy. Plus tard, il l'acceptera peu à peu. »Et effectivement, Enzo a encore choisi de divorcer d’ellefaire cela, sans aucune intention de changer d'avis. Même si grand-père lui avait dit des mots durs, même s'il cachait la vérité à grand-père, allant à l'encontre de ses désirs. Léa a pris une lourde respiration et s'est efforcée de retenir ses larmes. Elle a baissé les yeux, a hoché la tête et a dit à voix basse : « D'accord, quand irons-nous chercher le certificat de divorce ? »Après avoir consulté son emploi du temps sur son téléphone, Enzo a répondu : « Je suis assez occupé ces jours-ci, pourquoi pas la semaine prochaine, lundi ?
La publicité de promotion allait bientôt être tournée et Léa est arrivée tôt aAu studio de photographie pour superviser le travail de son équipe. En peu de temps, le photographe et le maquilleur sont également arrivés. C'étaient tous des partenaires de longue date de Léa, ils avaient une compréhension mutuelle et savaient ce que Léa voulait.Tout a été presque prêt, Léa a jeté un coup d'œil à sa montre, il était presque à 9 heures et cela faisait déjà une demi-heure de retard par rapport à l'heure convenue, mais Zoé et son équipe ne sont toujours pas arrivés.Son assistante les avait déjà rappelés plusieurs reprises. Le photographe Julien, en manipulant sa caméra, a soupiré : « Zoé a vraiment beaucoup de prétentions. »La maquilleuse Sophie s'est moquée en souriant : « C'est comme ça, elle est revenue de l'étranger, que pouvons-nous faire si elle veut se comporter de manière autoritaire ? Même Léa, en tant que directrice de la marque MQ, n'a pas le pouvoir de la remplacer. »Tout le
La réunion a été terminée. Enzo s'est frotté le front en s'appuyant sur le dossier de sa chaise. C'était à ce moment-là que son téléphone a sonné. L'homme a pris son portabletéléphone et a regardé l'écran avant de répondre : « Allô ? »« Enzo, es-tu au bureau ? Je vais te voir maintenant », a dit ZoéEnzo a jeté un coup d'œil sur sa montre et a dit : « T'as fini le travail si tôt aujourd'hui ? »Elle a hésité avant de parler : « Aujourd'hui ... on n'a pas tourné. »« T'as pas tourné ? Pourquoi ? », a demandé Enzo.Quand il était allé aux toilettes plus tôt, il avait remarqué que le bureau de Léa était verrouillé, ce qui signifiait qu'elle était partie en mission. À chaque fois qu'ils tournaient une publicité, Léa était toujours sur place. Si elle était allée au studio aujourd'hui, pourquoi n'auraient-ils pas tourné ?« Quand on est arrivés au studio, Léa nous a dit soudainement qu'il y avait une urgence et qu'on ne tournait pas. Après avoir dit ça, elle est directement partie et o
Il s'avère qu'Enzo a déjà donné son accord. Soudainement, Léa a trouvé cela très ridicule. À cause de Zoé, encore et encore, Enzo s'immisçait dans les affaires de la marque MQ. Encore et encore, cet hommeil perturbait ses arrangements et la laissait régler les problèmes. Le plan marketing qu'elle avait préparé depuis longtemps était prêt à être mis en œuvre, mais il était devenu inutile en raison du changement de porte-parole.Enzo ne voyait pas combien d'efforts elle avait déployés pour maintenir la situation actuelle. Tout ce qu'il avait à faire était de plaire à cette femme nommée Zoé.Quant à savoir si les choses allaient devenir compliquées, il s'en fichait ...Comment pourrait-il s'en soucier ?Sophie a aussi trouvé cela ridicule : « Monsieur Enzo a déjà donné son accord ? Comment se fait-il qu'il se préoccupe de ces petites détailles ? »Zoé a souri : « Mademoiselle Sophie, vous savez aussi que c'est une petite détailleaffaire, c'est pourquoi Enzo a dit que je pouvais décid
Elle a fixé intensémentregardé fixement son téléphone par terre, restant debout sans bouger d'un pouce pendant un moment, avant de se pencher lentement pour le ramasser. Elle se disait : « Léa, arrête de t'humilier ainsi. Depuis le début, Enzo est partial, il ne soutient que Zoé. »S'il voulait connaître la vérité sur ce qui s'est passé hier, il lui aurait suffi de faire une enquête, mais il préférait croire les paroles de Zoé ...Cette femme était son premier amour, est-ce le plus inoubliable pour hommes ?... « Madame Léa, Mademoiselle Sophie et Monsieur Julien vous attendent dans la salle de repos », a dit l'assistante en voyant Léa rester là à rêvasser, s'approchant avec prudence pour le lui rappeler.« D'accord, je le sais », a-t-elle répondu en reprenant immédiatement ses esprits, se dirigeant rapidement vers la salle de repos. « Comment ça s'est passé ? Que vous a dit Monsieur Enzo ? », a demandé immédiatement Sophie en voyant Léa entrer.Julien s'est aussi penché en avant, a