« ... » August est tombé dans le silence. Il savait bien que son visage était encore un peu enflé. Comment pourrait-il arranger cette salle ?Cependant, devant lui se trouvait Christina, la déesse du collège. Comme Christina le prenait comme ça, il ne l'a pas expliqué et a pris tout cela comme un beau malentendu.« Allez-y. Cette fois, nous allons arranger pour vous la plus grande boîte VIP de notre Pays du Nord. Un certain gendre matrilocal ne devrait pas entrer. J'ai peur que vous ne puissiez pas vous permettre le prix de ces plats. » August a souri. Louis a jeté un coup d'œil à August et a dit froidement : « M. Riviere, êtes-vous sûr d'avoir réservé cette boîte ? » « Si ce n'est pas moi, ça pourrait être vous ? » a ricané August.« Louis ! » a déclaré Christina sérieusement sur le côté : « Il nous a gentiment aidés à obtenir une boîte, alors ne dis pas de bêtises ... Aussi, August, bien que nous soyons des anciens camarades de classe, je te remercie pour avoir organisé cette boîte
August avait fini à peine que monsieur Forest s’est approché de l’entrée du compartiment. Il en a subitement poussé la porte et une seconde plus tard, il a posé ses yeux sur Christina, laquelle l’a fait venir l’eau à la bouche. Il a fourragé dans ses cheveux en faisant une pose qu’il se croyait très chic. Puis il a jeté un coup d’oeil sur son valet qui était à côté de lui.Le valet n’était pas bête. Il a frappé à la porte avec plein de façons et s’est dirigé vers Christina. Il a doucement toussé, disant : « Bonjour, mademoiselle... »« Bonjour, qu’est-ce que vous avez ? » Christina était toute confuse. Elle se réjouissait de son repas. Pourquoi un inconnu était-il entré singulièrement dans le compartiment ?La beauté rare de Christina a fait baver le valet. Il se disait que son patron avait de la chance. Si le patron mangeait de la viande, il lui resterait un peu de soupe ?Cette idée lui a rendu les regards obscènes irrésistiblement. Pourtant, il n’a pas oublié sa mission. Il a dit en
Max manquait plus ou moins de style, mais il avait un peu d’allure. De plus, on découvrait chez lui un air déterminé.À cet instant, beaucoup de personnes ont remarqué ce spectacle dans le restaurant. Ils se sont approchés et on a reconnu Max.« C’est Max Forest ! Ça se voit que monsieur Forest court la femme encore. Il joue toujours le président autoritaire chaque fois ! »« Hé, hé ! Vous ne savez pas. Monsieur Forest préfère courir les femmes au centre commercial. Selon ses mots, il n’y a pas de femme qui peut résister à l’argent ! »« La petite influenceuse n’était pas très fière autrefois? Monsieur Forest lui avait jeté à peine un million d’euros et elle s’est agenouillée en l’appelant papa ! »« À mon avis, son valet a le plus de chance. Chaque fois, Monsieur Forest prend de la viande, il jouit d’une bouchée de soupe ! C’est quand même admirable bien que les restes ! »« On va admirer un autre spectacle aujourd’hui ! »« Mais comme la fille d’aujourd’hui est jolie ! Elle est cens
Paf !À ce moment-là, on a vu une main, tendue par le côté, qui a frappé brusquement celle de Max. Louis, qui prenait son repas, s’est soudain mis debout et a caché Christina derrière lui, en se tournant vers Max et le regardant froidement.Christina réjouissait faiblement du geste de Louis. Mais apercevant que celui-ci se contentait seulement de frapper la main de Max, elle était légèrement désappointée.« Alors ? L’époux bon à rien aurait un mauvais caractère ? » Max, en secouant la main, a laissé échapper un sourire vague : « Quel malheur d’être frappé par un misérable ! Qu’on ne touche pas à la mauvaise fortune ! »Le valet à côté de lui a hurlé avec colère : « Tu retournes à l’endroit d’où tu viens, mec ! Je te mutilerai si tu cherches des ennuis à monsieur Forest, que tu le croies ou pas ! »« Hélas, nous sommes des civilisés. N’agissez pas comme ça. Vous êtes de la bande ? » Max a lancé un regard dur sur le valet. Puis il a tapoté deux fois le visage de Louis par la main droite
« La Conséquence ? Vous êtes taré, mec ? Je voudrais savoir quelle conséquence... » a ricané Max d’un air tordu. Il a avancé la main pour attraper Christina, qui se cachait derrière Louis.Paf !Cette fois-ci, à peine avait-il tendu la main, que Louis l’a saisi au collet par la main droite. Ensuite ce dernier lui a cogné la tête contre la table.Avec un bruit infernal, la tête de Max a été violemment heurtée contre la table. Du sang rejaillissait en éclaboussant, de son nez ainsi que de sa bouche. Néanmoins, Louis n’avait pas l’intention de cesser. Par contre, il a pris Max par la tête en faisant rudement plusieurs frappements de nouveau.Pan! Pan ! Pan !Le verre trempé dont la table était couverte s’est écrasé à l’heure du dernier frappement. Max était tout sanglant à la tête et avait le teint féroce.« Hélas ! »En dehors du compartiment, on entendait des cris de femme.Les hommes ont aussi changé de visage brutalement.Christina observait ce spectacle avec surprise. Elle n’était pa
Ce Max avait l’air voyou. On voyait bien qu’il avait appartenu au milieu illégal et venait d’entrer dans le milieu légal. On n’aurait pas envie de provoquer un gars tel que lui, même si on avait des ressources. Comment Louis, un type d’une apparence pauvre et misérable, osait le faire ?« Fils de putain ! Tu oserais me frapper ! T’es fichu, je te dis ! » Max s’est levé en se frottant le visage. Il avait le teint hideux : « Tu es perdu ! »Le valet a composé rapidement un numéro. Quelques instants plus tard, plusieurs gardiens robustes au service du centre commercial sont arrivés. Max avait démarré sa carrière par la création d’une société de sécurité. C’est-à-dire, il avait été actif parmi les bandes et avait collecté les « contributions ». La sécurité de ce centre commercial était à sa charge. Ainsi il ne lui fallait que quelques minutes pour faire venir plusieurs gardiens.Louis n’a même pas jeté un coup d’oeil sur ces gardiens. En revanche, il a claqué des mains, disant froidement
En ce moment, beaucoup de femmes vénales regardaient Max, les yeux illuminés. Il leur paraissait le prince charmant même s’il avait tant de vices. Louis, par contre, n’était qu’un campagnard à leur yeux. Il ne se rendait pas compte qu’il avait provoqué une catastrophe. Et il se vantait ici ! Il n’aurait pas la chance d’implorer le merci plus tard.Max remettait d'ordre dans sa tenue sans hâte. Il jouissait des regards obséquieux qu’on lui accordait. Il avait l’habitude de se comporter comme un tyran à N, en raison de sa position sociale.À cet instant, en se frottant le visage et le ventre, il s’est dirigé vers Louis avec ses hommes. Il a pointé son index approximativement vers le nez de Louis, disant : « Salopard ! Fils de Putain ! Tu oses me battre ! Quelle audace ! Moi, je n’ai pas rencontré un audacieux comme toi depuis longtemps ! »« Dès le jour où je me suis développé à N, tout le monde me traite avec prudence, tant qu’il se trouve à l’intérieur de cet endroit ! »« Et toi, auj
August se réjouissait de ces mots. La famille Riviere n’était qu’une famille de troisième ordre. Il n’a pas imaginé que Max lui attribuerait cette grâce.Mais très vite, la parole de Max ne le faisait plus rire : « Vous pouvez vous retirer avec cette fille-ci et j’épargne votre resto. Mais je vais mutiler ce gars d’une main. Quant à la cette fille-là, elle doit me tenir compagnie toute la nuit ! »« Monsieur Forest ! » August a senti le sang glacé : « Si vous pouviez détenir ce gars seul ! Les deux filles sont mes copines d’école. Veuillez ne pas les embarrasser... » Quelle blague ! C’était la fille de la famille Royer. Elle constituait sa sylphide à laquelle il pensait depuis longtemps.« Comment ? Fils de la famille Riviere, je vous accordez trop de grâce ? » Max a saisi August par le cou, en lui disant d’un ton cruel : « Vous n’avez pas compris ce que j’ai dit ? »« Compris, j’ai compris ! » August, effrayé, a hoché la tête à la hâte.« Alors, fichez le camp tout de suite, autremen
Dans la boîte en bois, il y avait une montre de curiosité en acier. C’était la Rolex d’un grand renom.Cette montre avait défié le temps. Son cadran légèrement jauni portait une « couleur tropicale » agréable, tandis que son boîtier, malgré les vestiges des années, semblait tout neuf. Draco qui avait l’air fier, s’est mis à identifier la montre dans la hâte. Il a sorti une loupe pour l’examiner avec soin.Tandis que Louis, qui ne faisait que jeter quelques coups d’oeil à cette montre, avait l’air impassible. Évidemment, c’était Louis qui ressemblait plus à un professionnel.François ne cessait pas de hocher la tête et Florence avait les yeux illuminés. En général, la conduite de Louis était beaucoup plus élégante que celle de Draco, lequel ressemblait à un réparateur de montre.Cependant, Julien a poussé un ricanement à ce spectacle. « Ah, les jeunes d’aujourd’hui, vous ne savez que prendre de grands airs ! »Dans l’identification des antiquités, il fallait de la patience et de la min
Sur ces mots, Louis avait une faible contraction pupillaire. Il semblait que ce Draco ait une hostilité grave contre Louis.Comment by Service communication: Dilatation pupillaire ?Plutôt le contraire... Je ne connais pas la médecine et j’ignore scientifiquement si les pupilles se contractent ou se dilatent dans ce cas-là, mais c’est écrit comme ça.À cette idée, il a lancé un regard sur Florence. Cette femme était un désastre ! Elle ne faisait que lui apporter des ennuis.Florence, voyant que Louis l’a regardée, avait esquissé un sourire sur son visage de glace. Elle a fait un clin d’oeil à Louis, disant : « vous le méritez bien ».Louis a adressé un sourire amer. Il ne trouvait pas de mot.Néanmoins, à ce spectacle, Draco a serré spontanément les poings. Cet inconnu osait faire de l’oeil à sa sylphide en sa présence ? C’était vraiment insupportable !Julien observait du coin de l’oeil les gestes des jeunes. Il a poussé un soupir dans son coeur. Sur ce plan, son disciple ne concurre
Ce vieil homme s’appelait Julien Garcia, président de l’association des antiquités de la ville de N. La jeune fille était Florence, tandis que le jeune garçon s’appelait Draco Garcia, son disciple.À la vue de Julien, Louis n’était pas trop surpris. Julien jouissait d’une grande renommée dans le monde des antiquaires de N. Il était naturel qu’il vienne à cette exposition d’antiquités. D’ailleurs, il était un vieil ami de François, évidemment.Quant à son disciple Draco, il était amoureux de Florence à coup sûr. Il n’a pas pu détourner ses yeux de Florence depuis qu’ils étaient entrés.Quand Florence a vu Louis, elle a légèrement changé de couleur, ce qui a étonné Draco. Il avait le regard plein de vigilance en posant ses yeux sur Louis.Florence était une véritable beauté de glace. Elle restait impassible devant toute personne. Néanmoins, elle avait le regard beaucoup plus tendre en face de cet inconnu !Avant que Louis et Draco ne fassent connaissance, Draco avait déjà pris Louis pour
« Christy, il est ton époux en tout cas. Il faut que tu le rappelles à sa parole. Il doit s’agenouiller devant Jacques comme il a promis ! Sinon, vous serez tous les deux chassés dehors. Ce sera vraiment dommage », Zoé a fait la remarque à Christina avec « gentillesse ».Christina a dit d’un air froid : « Ça me regarde ? Il vient et s’agenouille comme il veut ! »« Mon Dieu, tu t’es déjà débarrassée de lui ? Christina, avant que tu ne sois la maudite vice-directrice, tu n’étais pas comme ça ! Maintenant, étant donné ta position sociale, tu as peur de perdre la face ? Ou tu n’es pas encore habituée à ton mari propre-à-rien depuis trois ans ? » Jacques s’est moqué d’elle : « Pourtant, tu ne penses pas à divorcer avec lui ! Ce mariage a été rangé par notre grand-mère ! Si on viole la dernière volonté de la défunte grand-mère, on offensera toute la famille Royer ! »Jacques avait bien réfléchi ces deux derniers jours. Il ne fallait pas que Louis, le bon à rien, divorce avec Christina ! L’e
Le lendemain, à l’Hôtel de N.C’était un jour de fête à N où aurait lieu une manifestation importante pour le grand monde. Aujourd’hui, la famille de Nolan, une famille de premier ordre de la capitale, organiserait une exposition d’antiquités.L’exposition présidée par la famille de Nolan ne se tenait pas facilement. On y verrait toujours des objets rares.L’essentiel était que l’exposition soit haute de gamme et que les gens ordinaires ne puissent pas y assister.Cette fois-ci, l’Hôtel de N avait suspendu toutes les activités commerciales depuis trois jours, de manière à bien préparer l’exposition. Aujourd’hui, à l’exception des familles et des sociétés invitées, l'accès à l'Hôtel N était interdit aux étrangers.Même les serveurs de l’hôtel avaient été soigneusement sélectionnés. Cela démontrait l’influence exercée par cette exposition sur N.Des voitures de luxe se garaient successivement sur le parking de l’Hôtel de N. Les personnes qui en descendaient étaient tous les VIP des mili
Grâce à la collaboration avec la Société d’investissement Boucher ? Au projet de centre commercial ?Ces aspects comptaient beaucoup aux yeux de la famille Royer, mais pour les de Nolan, ça ne servait à rien !Si la famille de Nolan accordait cette faveur à la famille Royer de ce fait, on la sous-estimerait !La raison pour laquelle la famille de Nolan prenait la famille Royer en considération, en lui apportant une lettre d’invitation, était très simple. C’était grâce à Louis ! Louis avait dit qu’il n’avait pas besoin de lettre d’invitation, mais une grande famille telle que de Nolan, ne négligeait pas les manières !Si ce n’avait pas été pour ça, la famille de Nolan aurait ignoré la famille Royer, qui ce soient les personnes envoyées chez cette première par cette dernière. La famille Royer, à titre de famille de deuxième ordre régionale, n’aurait pas eu le droit d’être un chien élevé par la famille de Nolan.Comment by Service communication: Comprends pas, que voulez-vous dire ? A ref
La main de M. Royer, laquelle tenait la lettre d’invitation, ne cessait pas de trembler. En apercevant l’homme qui s’éloignait, il n’arrivait pas à se calmer.Auparavant, la famille de Nolan avait organisé une exposition semblable à N. La famille Royer s’était servi des milliers de moyens pour y assister. Mais elle avait été méprisée comme un chien galeux par la famille de Nolan.C’était une douleur pour M. Royer et c’était pour cette raison qu’il souhaitait assister à cette exposition d’antiquités.Aujourd’hui, contre toute attente, la famille de Nolan lui avait apporté une lettre d’invitation. C’était vraiment un progrès considérable pour la famille Royer !Parmi toutes les familles de deuxième ordre à N, la famille Royer était la seule qui avait cet honneur.« La famille Royer aura un bel avenir ! Elle deviendra une famille de premier ordre ! Nous sommes appréciés par la famille de Nolan ! » a dit M. Royer avec excitation.« Papi, si nous lisions les conditions ? Il faut respecter s
Louis a hoché légèrement la tête, sans dire un mot. Il s’est installé de nouveau à son siège.Il a regardé Christina du coin de l’œil et a soupiré dans son cœur. Si tu pouvais, si tu pouvais parler en ma faveur, ils changeraient d’attitude envers moi, n’est-ce pas ?Tu ne comprends pas pourquoi je me suis levé tout à l’heure ?Louis était troublé au fond du cœur, tandis que Christina ne comprenait pas ses propres idées non plus ! Elle avait surveillé en cachette Roxanne ces deux jours-là. La femme qui avait l’air pur et innocent, rappelant aux hommes leur premier amour, recevait chaque patient avec bienveillance. Elle avait le cœur brisé à cette vue !Dans ce cas-là, elle n’était pas capable de regarder Louis dans les yeux, ni de prendre son parti !On dit qu’une femme amoureuse n’a aucune raison. Mais quand elle était jalouse, c’était encore pire !Bien entendu, c’était aussi parce que Christina avait l’habitude de considérer Louis comme son propre bien depuis trois ans. Comment pourr
Il semblait que Christina s’apprête à abandonner ce gendre matrilocal, afin d’épouser un autre homme qui l’aiderait !À ce moment-là, Jacques avait l’œil extrêmement vigilant sur Christina.« Papi, tu vas laisser Louis faire n’importe quoi comme ça ? Sans doute, quelqu’un l’a incité à troubler notre plan ! Ainsi, la position de celle-ci ne sera pas affectée chez nous ! » a dit Jacques d’un ton implicite.M. Royer a lancé un regard froid à Jacques. Celui-ci s’est attaqué à Christina à ce moment crucial ! Il n’avait pas d’ambition !Néanmoins, Jacques avait peut-être raison. C’était éventuellement Christina qui avait poussé Louis en avant !À cet instant, M. Royer a pris garde de Christina au fond de son cœur. Il a jeté un coup d’œil à Louis spontanément, en disant froidement : « Louis, nous discutons d’une affaire sérieuse ici. Va-t’en si tu veux faire ton cinéma ! »« M. Royer, vous pensez que je plaisante ? Eh bien, je vous ai dit la vérité ! » a répondu Louis d’un ton distrait.« J’e