Louis lui a répondu à la suite d’une réflexion : « Je rentrerai un peu plus tard peut-être... »« T’as quelque chose ? », a demandé Christina curieusement. Son époux matrilocal n’était pas sorti dans le vrai sens depuis trois ans. Qu’est-ce qu’il aurait ?Louis a dit en raisonnant : « Je vais au boulot, sinon pourquoi sortir ? »« Quel boulot ? » Christina ressentait un peu de réconfort. Depuis trois ans déjà, son mari propre à rien faisait enfin quelque progrès !Louis a répondu en haussant les épaules : « Comme assistant d’un copain d’école, lequel m’a prêté de l’argent. Il est rentré récemment à N pour se développer. Je viens de lui aider à acheter une voiture. »Christina avait l’air compris tout de suite. Elle l’a interrogé avec curiosité : « Il travaille dans quel domaine ? S’il s’agit de la construction, c’est possible de mener une coopération avec notre famille ? »Au sujet de ça, Christina était en proie à une petite inquiétude. Elle avait peur que le copain travaille effectiv
« Vé... vélo électromoteur ? » A dit Vincent de manière presque inconsciente. Il ressentait une crispation aux coins des yeux. Un mauvais pressentiment surgissait dans son esprit.« Oui, en vélo électromoteur. J’ai voulu le conduire mais il a refusé. » A repris Natalie : « Soyez assez courtois quand vous voyez monsieur le président Boucher. Cette fois-ci, j’ai dit pas mal de bien de vous, grâce à quoi, il consentit à financier votre Cité automobile de nouveau. Je ne peux plus vous aider si vous le traitez sans égards. » Ayant achevé ces mots, Natalie a raccroché. Il lui faut ranger des dossiers. Elle était bien chargéeÀ mesure qu’une tonalité d’occupation soit entendue, Vincent avait la tête bourdonnante.Président Boucher, discret, vélo électromoteur...Merde ! Ce ne serait pas lui ?À cette idée, Vincent avait tant de panique qu’il manque de mouiller ses culottes. Un instant plus tard, il s’est rué dans le hall et a tiré à lui l’adminstratrice inférieure, laquelle a reçu Louis au
Louis a observé Vincent de la tête aux pieds, ce dernier était presque à genoux en ce moment. Il a repris avec un sourire vague : « Monsieur Roux, pourquoi vous faites un salut si humble pour rien ? Moi, un propre-à-rien, je n’oserais pas le recevoir. »Vincent ne se hasardait pas à se mettre debout. Il a fait un sourire flatteur, disant : « Que vous plaisantiez, monsieur Boucher ! Je n’ai pas dit tout à l’heure ? Si je vous priait de rentrer, je vous appellerais papa... »« Vous le méritez ? Vous ne mériteriez même pas d’être mon petit-fils. » A dit Louis froidement.« Non, non, non. Je ne le mérite pas, je ne le mérite pas. Je n’ai pas reconnu un personnage comme vous ! Mais veuillez me montrer l’indulgence, comme vous êtes une si grande personne ! » A répondu Vincent d’un air rigide.Vincent restait indifférent. Il parcourait les magazines sur le bureau à son gré.À la vue de cette attitude de Louis, Vincent a serré les dent et s’est mis tout de suite à frapper la terre du front à
« Non, non, ça ne vaut pas le coût. » A dit Vincent difficilement : « Si tu appelais la police, il serait possible qu’on sache tout ! Ils croiraient que quelque chose de mauvais se passait ici. C’est pas facile d’expliquer et ça va nuire à mes affaires... À mon avis, il suffit de lui donner quelques centaines d’euros pour apaiser la dispute. Ça ne vaut pas la peine d’appeler la police... »En prononçant ces mots, Vincent trouvait que sa chemise était quasiment mouillée de sueur froide. Ma cousine néfaste, toi qui es l’amie intime de Christina, tu n’es pas au courant du statut de son époux ! En outre, tu m’as encouragé à la poursuivre ! Tu veux que je sois tué rapidement, n’est-ce pas ?« Vincent, pourquoi t’es tout ruisselant ? T’as chaud ? » A demandé Virginie avec curiosité, qui n’avait rien aperçu.« Il fait un peu chaud, un peu chaud... », a répondu Vincent avec embarras.« D’accord, très bien. D’ailleurs, ça ne vaut pas la peine de lui en donner trop, deux cents suffit... Et à pr
« Oui, oui ! » Vincent a hoché la tête en hâte. Comment il osait penser à la collaboration à cette heure-là ? Un moment plus tard, il a accompagné Louis à l’extérieur de la salle d’exposition de la Cité automobile. Apercevant Louis qui sest parti et qui a conduit la Panamera à toute vitesse, il a avisé que toute sa personne était déjà mouillée comme une soupe.« Monsieur Roux, je ne comprends pas, pourquoi vous... » L’administratrice était confuse. Elle y avait réfléchi cent fois mais elle ignorait encore pourquoi. Paf ! Vincent lui a donné un coup de gifle : « Je n’aurais jamais à vous expliquer ce que je fais ! Vous vous souvenez ? Qui ose divulguer ce qui s’est passé aujourd’hui, je le tuerai ! »...Louis, ayant quitté la Cité automobile, trouvait qu’il était un peu tard. Ainsi, au lieu de rentrer à la société, il a envoyé un texto à Christina. Puis il a fait un détour vers le magasin pour faire quelques achats qu’il apporterait à la maison.Quant à Christina, elle se sentait un
Marie aurait connu cet homme, même s’il avait réduit à néant, parce qu’il s’agissait de son beau-fils propre à rien, Louis !La Porsche n’était pas étrangère pour Marie, bien sûr, sa fille en avait une. Mais celle-ci était d’édition démarreur. Elle ne coûtait qu’à peu près sept cent mille d’euros.Mais la Panamera que Louis conduisait coûtait approximativement deux millions huit cent mille. Celle que Christina possédait ne comptait qu’une fraction dérisoire par rapport à celle-là.Quoique la famille Royal soit riche, il ne s’agissait que d’une famille de deuxième ordre. Normalement on avait de la peine à dépenser tant d’argent d’un seul coup pour acheter une voiture comme ça.Cette voiture était censée être la voiture de rêve de Marie. C’est pourquoi l’esprit ne lui est pas revenu tout de suite, même si c’était son beau-fils bon à rien qui y est descendu.Louis n’a pas pris ça à coeur. Il portait des achats à la main et est entré directement dans la maison. Il a salué Christina : « Je
Parallèlement, le portable de Louis, qui faisait la queue à la boutique de thé au lait, a sonné. La voix de Natalie en est sortie de l’autre bout : « Monsieur le président, la vidéo dans laquelle Jacques Royer a été chassé par la société est publiée sur internet. Des internautes nous interrogent pourquoi nous agissions si dur. Vous pensez qu’il faut organiser une conférence de presse pour l’expliquer ? »Louis a rapidement réfléchi, disant : « On garde l’enregistrement électronique de la vidéo surveillante qu’on a installée dans la salle de conférence ? Il suffit de le faire publier sur internet, au condition que le visage de la réceptionniste est masqué. »« D’accord ! » Natalie avait les yeux légèrement illuminés. Le président était le président ! Il arrivait à résoudre un problème tellement grave en deux mots. Pourquoi je n’y avais pas pensé ?Louis a raccroché avant que Natalie exprime son admiration. Il a pris ses verres de thé au lait et s’est apprêté à rentrer.Il avait abordé à
« Oui, c’est toi qui es le plus brillant. Tu viens de trouver un emploi et tu touches un salaire de cinq cent mille par an. Un gendre matrilocal comme lui ne comprendrait jamais ce que ça veut dire ! » La femme trop maquillée triomphait, avec un air disant qu’elle s’attachait à un compagnon très riche.Louis a jeté un coup d’oeil sur Simon avec curiosité. Il semblait que ce mec jouisse de certaines compétences.Simon a pris le regard de Louis pour la jalousie. Il a dit d’un air humble : « Tu n’irrites pas mon vieux copain. J’ai seulement un peu de chance. Mon cousin Luc Dubois est cadre supérieur de la Société d’investissement Boucher. Il y a déposé mon CV. La société m’a trouvé très bien et m’a recruté. Ça ne dit rien ! »En parlant de la Société Boucher, Simon s’est senti très fier. A N, on savait de toute façon, que la Société Boucher était sous la protection de la famille Boucher. Ce qui s’attachait à une famille puissante telle que ça, aurait un avenir promettant.C’était Louis q