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  *Jordanie*

Cela fait une semaine que nous essayons de surmonter les difficultés au sein de notre foyer. Mon mari et moi sommes toujours opposés à l'idée de la soit disante yasmine, malgré que mon beau père insiste. J'ai dû même me faire pardonner auprès de lui et le supplier d'oublier yasmine mais il ne veut pas. Son désir demeure celui que yasmine devienne ma coépouse. Il veut tout gâcher alors que nous vivons en paix. Je ne comprend pas pourquoi Dieu m'a laissé tomber sur cette famille que je dirai maudite. Je le déteste maintenant de tout mon cœur et je sous-estime que je n'ai aucun respect envers lui actuellement. Je le hais de tout mon cœur. C'est un diable. On verra alors si yasmine viendra vivre avec moi. C'est ce qu'on verra.

Je finis de me rendre propre et me dirige vers mon miroir. J'arrange ma chevelure et rajoute mon maquillage. Je dois être belle avant d'y aller

— Waouh Jordanie, tu es très belle vraiment. Me fait savoir Estelle

— Merci ma chérie. Dis-je en affichant un sourire léger

Nous sortons de la maison pour croiser yannick. Nous cheminons dans un silence total jusqu'à rencontrer un taxi qui nous dépose chez eux. Je descend pour croiser le regard de celui-là, je ne le nomme plus depuis qu'il insiste sur son affaire de coépouse. Je le salue sans décrire ma colère et il accepte avec joie comme si on partageait la même humeur. Je me dirige au salon pour trouver plusieurs membres de ma belle famille. Je prend place à côté de mon mari, et Estelle fait de même.

— Bonjour tout le monde! Commence mon beau-père, Merci d'avoir répondu à cette petite réunion. Je tiens à vous informer que mon unique fils ici présent, yannick, est marié depuis quatre ans et n'a toujours pas d'enfants. Moi, étant un père qui ne dort pas pendant la journée, j'ai bon jugé de lui trouver une deuxième femme. Je parle de yasmine NGOZI, la fille qui vient de bandundu. Je l'ai trouvée une bonne fille et je pense qu'elle sera et une bonne épouse et une bonne mère pour les enfants de mon fils.

J'ai fais tout cela pas parce que je veux des petits enfants, mais parce que Jordanie ALUNA, la présente femme de mon fils, n'est qu'une bonne femme pour Yannick et non pas une bonne mère, y compris son insolence. Elle n'a aucun respect envers qui que ce soit, moi en particulier. Et je parie qu'elle m'en veut déjà. Elle nuit à la vie de mon fils et je veux qu'elle s'en aille! Les femmes congolaises n'ont pas des tatouages sur les pieds, les mains, les bras, et même au cou comme elle. C'est vraiment dingue et je ne veux pas entrer dans les détails. Finit-il en croisant mon regard plein de haine

Un silence se fait dans la pièce. J'observe yannick qui plie du front, tout confus. Je soupire trois fois avant de le faire signe de mon pieds. Il relève sa tête et se met debout. Je le vois prendre un air serein, avant de  s'adresser à tout le monde

— Papa, je ne crois pas à tout ceux dont vous accusez ma femme. Je veux dire, peu importe ses défauts, essayez quand même de la pardonner! Je l'aime tel qu'elle est papa! Insiste t-il. Et aussi pour les enfants, nous les aurons bientôt car toute chose se fait selon la volonté de Dieu. Papa!, j'aime ma femme et je n'aimerai pas la perdre. Je ne veux non plus épouser une autre femme. Je tiens à mes décisions. S'impose t-il pendant que je me sens à l'aise

— Cette femme te fera vivre l'enfer,... réagi mon beau père d'un air rempli des regrets

— Lis bien les yeux de ta femme quand elle est en colère contre toi... Murmure son frère

              *Yannick*

Je n'écoute plus leurs impositions. Je prend ma femme par la main et nous sortons de la maison. J'arrive pas à croire que papa nous avait tous réunis comme des idiots, uniquement pour nous répéter l'affaire de coepouse et autres. Et étaler les défauts de ma femme. J'enrage. 

— Tu ne devrais pas agir de la sorte chéri, tu ne sais pas dans quel état tu as laissé ton père... Hurle Jordanie dans mon dos

Je me tourne vers elle avec un air désespéré

— Comment ne pas le laisser dans un état pareil s'il veut que je quitte la femme que j'aime? Non mais tu ne comprends pas de quoi parle mon père Jordanie. Tu ne comprends pas! Je ne peux pas épouser une autre femme parce que tu es celle qui me suffit... Parce que je t'aime!!! Crié-je

— Je sais mais, il faut quelque chose. Il faut que nous fassions quelque chose yannick... Permets-moi

— Quelque chose? Dis-je en me tournant

— Oui, il faut que je fasse quelque chose. Néanmoins avec ta permission

— Tu peux le faire. Je veux être en paix et hors cette histoire de coepouse et autres.

— Merci chériiii... Bisous

Je la vois sourire un genre avant de braver sess mains en l'air. Ce que je ne tente pas de comprendre et me remets dans mes réflexions. Mon téléphone sonne et c'est l'appel de mon patron. J'hésite une fois avant de décrocher

— Bonsoir patron

— Bonsoir yannick, mais je t'ai cherché toute la journée d'aujourd'hui sans succès. Qu'est ce qu'il y a?

— Désolé patron, j'étais à une réunion de famille. Je serai au boulot demain

— D'accord, j'espère bien ton arrivée. Ne me déçois pas.

— C'est compris mon patron.

Je raccroche et au même moment mon ami Alain fait son entrée.

— Ah mon gars, comment tu as l'air fatigué de la sorte? Ne me dis pas que tu as encore des problèmes conjugaux... Commence t-il

— Si ce n'est pas des problèmes conjugaux qui m'engueulent, c'est quoi alors? Imagine que mon père insiste toujours sur le fait que je dois épouser une autre femme, tout simplement parce que Jordanie est stérile et insolente envers lui. Et comme si cela ne suffisait pas, il continue en disant que Jordanie ne sera qu'une bonne femme pour moi et non pas une bonne mère pour nos enfants. Finis-je au bout d'une colère

Il m'écoute sans rien dire et finis par laisser un sourire moqueur...

— Écoute yannick, Peut être que ton père à raison. Parce qu'a ce que je sache, les parents ont rarement tort et c'est sûr qu'ils ont vu quelque chose de mal dans ton foyer. Tu ferais mieux d'ouvrir tes yeux afin de voir si ce que ton père a dit est vrai ou pas. Tu ne dois non plus croire à tout ce que ta femme te dit. Pendant que tu penses l'aimer, sache que y a déjà une guerre entre ta femme et ta famille. En particulier ton père. Non yannick, ne soit pas bête s'il te plaît. C'est de ta vie que ta famille parle! S'indigne t-il

Il me met hors de moi avec ses réponses. Je ne crois pas, c'est parce qu'il est ivre qu'il me le dit

— Tu as tort Alain, voilà le résultat quand on est ivre à chaque fois. Tu aimes trop boire jusqu'à t'enivrer. Voilà que tu me parles on dirait un perroquet. Tout cela parce que tu es ivre. Évite l'alcool

— Tu ferais mieux de m'écouter yannick... C'est le corps qui est ivre, pas l'esprit. L'alcool me rend sage

— Épargne moi de tes bêtises là Alain. Oh l'alcool me rend sage, depuis quand? Je dis hein, depuis quand l'alcool rend sage? Non mais tu deviens fou! Tu deviens fou Alain!

— Fou du corps, et non de l'âme. Malgré tout je te souhaite toutes les chances du monde et tire attention avec ta femme. Finit-il en prenant la porte de sortie

— Mais Alain, c'est tout ce que tu avais à me dire?

— N'oublie pas de venir à temps au boulot. Y a des partenaires qui t'attendent. Me fait-il savoir d'un ton alcoolique avant de s'éclipser derrière la porte.

Le lendemain,

Je me réveille seul sur le lit, Jordanie n'est plus là, elle doit être alors chez elle comme elle me l'a dit la veille. Je prend une douche rapide pour ne pas être en retard au boulot. Je m'habille rapidement et descend au salon. Par ma grande surprise, je trouve Estelle, l'amie de ma femme. Mais elle est aussi rayonnante cette fille.

— Bonjour yannick, me salue t-elle

— Bonjour! Comment vas-tu ?  

— Je vais bien. Où est Jordanie?

— Elle est allée voir ses parents et je ne sais quand elle va revenir

— Oh désolé, dans ce cas je compte m'en aller. Me dit-elle en tournant ses yeux

— D'accord! Dis-je en me dirigeant vers la cuisine pour prendre mon thé et quitter la maison.

J'arrive au boulot pour trouver Daniella devant la porte de mon bureau un peu pensive. Elle soupire en m'apercevant

— Enfin tu es là! Bonjour yannick, Me salue t-elle avec joie

— Bonjour Daniella, tu attends quelqu'un? 

— C'était toi. En fait, où étais-tu passé toute la journée d'hier?

— En réunion avec ma famille.

            *Daniella*

Sa réponse me soulage et je rentre dans mon bureau continuer mon travail. Je me place devant l'ordinateur pendant des minutes mais je ne parviens à rien faire. Je passe désespérément ma main sur mon visage maintes fois avant de fermer l'ordinateur. Qu'est ce qui m'arrive seigneur?! Je sors de mon bureau pour aller dans celui de Yannick. Je toque et il vient m'ouvrir en me fixant étrangement.

— Qu'est ce qui t'amène ici? Me questionne t-il un peu surpris de ma présence

— Je n'ai pas la force de travailler et je ne sais pas pourquoi cela m'arrive.

— Tu as besoin de repos

— Je compte me reposer ici avec toi

— Sans problème, dit-il en souriant

Avant que je ne fasse quoi que ce soit, quelqu'un toque à la porte et me dit que le patron me cherche. Je regarde Yannick qui me regarde aussi sans rien comprendre. Je me lève avec difficulté pour suivre le messager. Nous arrivons devant le bureau du patron et il rentre après avoir toqué. Il vient m'ouvrir

— Oh la belle Daniella, tu es toujours rayonnante... se bidonne t-il

— Puis-je savoir pourquoi je suis ici? Répliqué-je à tue tête

— Oh calme toi beauté, du calme! Écoute, j'aimerai qu'on prenne un bon dîner ensemble, et dans un restaurant très chic

— Je ne suis pas intéressée, elvis. Pourquoi cherches-tu toujours à m'harceler à tout moment? Tu penses que je suis ce genre des filles qui se laissent manipuler tout juste à cause de leur travail? Je n'ai pas envie de dîner même si c'est au ciel. Et sache que je suis une fille responsable, pas une matérialiste. Je veux gagner ma vie dignement. C'est quoi cette bêtise, tchipp!

— Ce n'est pas ce que tu penses Daniella, c'est juste un dîner et c'est tout! Oh seigneur! s'exclame t-il en passant ses deux mains sur son visage

— Ce n'est pas aussi ce que tu penses elvis!

Je l'entend soupirer une dernière fois avant de se mettre. Je n'hésite pas à lui tourner dos. Il se lève et tente de me rattraper mais je me retire de ses bras avec ma dernière énergie. Je rentre dans mon bureau avec une colère incontrôlable. Pour qui me prend-il?

Pour une pute? Je ne serai jamais ce genre des filles jusqu'à mon mariage. A peine je prend place que Yannick fait son entrée

— Daniella, il t'a énervé? Ou bien c'est quelque chose de bizarre qui s'est passée entre vous? Me questionne t-il en me fixant droit dans les yeux

— Rien ne s'est passé entre nous, et je ne suis pas en colère. Dis-je fermement

Je le vois faire un tour dehors pour revenir et me faire face 

 

— Je connais très bien elvis plus que toi. C'est sûr qu'il t'a demandé quelque chose que tu n'as pas voulu céder. Monobstant tout, je te prie d'etre assez maligne. Si non, je me contenterai de rire de la suite... S'esclaffe t-il

— Tu me considères comment? Dis-je en le fixant pendant que son regard croise le mien

— Hum... Il se contente de sourire sans rien dire. Bon, comme une fille responsable et assez mature, finit-il par dire pendant que je souris de sa réponse. En outre, je suis contente qu'il me voit tel que je suis

— Tu es sérieux de ta réponse ou bien tu me flattes?

— Te flatter? Oh mais, de quoi parles-tu? Bien sûr que je suis sérieux!

— Je suis contente, lâché-je

— Je suis dans mon bureau, me dit-il en sortant.

Cet homme est très sexy, très beau, et très attentionné. il est mon genre. Je ne sais pas ce qui m'arrive mais, je crois que j'ai craqué...

 

             *Elvis*

Je ne crois pas que cette fille aie complètement refusé mon invitation pour le dîner. Elle m'a dit qu'elle n'a pas un petit ami mais je ne comprend pas pourquoi elle a refusé ce dîner alors que j'avais déjà tout prévu. Je passe ma main sur mon visage plusieurs fois sans savoir quoi faire de plus. Il me faut cette fille dans tous les cas. En seulement peu des jours qu'elle est ici, nous avons déjà gagné plusieurs contrats et projets, elle est belle, sexy et très intelligente. Comment faire pour conquérir son coeur?

Je quitte mon bureau après quelques minutes de réflexions. J'ai décidé de la parler, peut-être qu'elle pourra me comprendre de nouveau.  Je m'arrange  dans l'espoir de la convaincre cette fois-ci. A peine je franchis les portes de son bureau que je croise yannick en train de boutonner sa chemise.

Nos regards se croisent, mon coeur bat si vite,  la colère monte petit à petit en moi. Que ça ne soit pas ce que je pense. Non, mais cette fille me joue un jeu ou quoi? Yannick me parle alors que je suis occupé à me poser mille et une question sur son geste.

— Euh monsieur, vous avez quelque chose? Me questionne t-il alors que je suis prêt à lui dévorer sa gueule

— Tu n'es pas concerné, lui dis-je sèchement pendant qu'il me tourne dos après avoir souri un genre.

Je ne m'arrête pas avant d'ouvrir brusquement la porte de Daniella, et par surprise, je la trouve en train de boutonner également sa chemise. Je place mes mains sur ma hanche pendant qu'elle ne semble pas surpris de ma présence, et me fixe étrangement.

— Dis-moi que ce n'est pas ce que je pense?! L'attaqué-je

— Tu penses donc à quoi? M'affronte t-elle 

— N'y a pas une minute, j'ai croisé yannick en sortant d'ici en train de boutonner sa chemise, voilà que j'entre et te trouves entrain de faire la même chose. A quoi tu joues Daniella? Dis-je en étant vexé

— Tu peux penser à tout sauf à cela entre lui et moi. Je ne suis pas dans cette entreprise pour tomber amoureuse ou entretenir une quelconque relation avec qui que ce soit, mais plutôt pour travailler. Et si tu as bien remarqué, je travaille comme il faut et je n'ai encore rien perdu. Je t'informe que je ne suis pas aussi facile que ce que tu penses,... Essaye t-elle de m'affronter à nouveau

Je soupire sans savoir quoi avancer comme raison. Cette fille est vraiment dure et je ne sais pas pourquoi elle me dit tout ceci. Je m'avance vers elle

— Même si tu es comme cela Daniella, accepte au moins ce rendez-vous s'il te plaît. Dis-je en la suppliant 

— Je peux accepter mais, je serai mal vue. Mes parents savent quand je quitte le boulot et même certains membres de ma famille. Je t'informe que je suis née dans une famille purement intellectuelle et faire une telle chose serait une mauvaise interprétation de ma part. Malgré tout, je ne peux pas. Me dit-elle catégoriquement

— C'est seulement yannick que tu aimes?

— Je ne l'aime pas et je n'ai rien à foutre avec lui. Comment peux-tu imaginer tout cela? Me crie t-elle dessus

— Mais je sais que tu finiras par céder, tu accepteras cette invitation et je parie que c'est toi même qui la cherchera.

— Detrompe toi. S'agace t-elle  

— C'est bien que je me detrompe, mais je serai vraiment mauvais envers yannick si je le vois en une quelconque relation avec toi. Dis-je au bout des nerfs

— Tu ne pourras rien, aussi longtemps que je serai la même Daniella. M'affronte t-elle pendant que je me dirige vers la porte de sortie en la fixant méchamment, avec mon regard plein d'incertitude.