Il a sorti un document de sa table de chevet et l'a donné à Léo.Ce dernier l’a pris avec méfiance, l'a ouvert et l’a regardé. Puis il a été stupéfait : « Tu m'as donné une entreprise ? »« Comme je l'ai dit, tu auras tout ce que Lucas et Hugo ont. » Enzo a dit légèrement, « Je vais te trouver un assistant, et tu pourras lui demander tout ce que tu voudras. »Les yeux d'Hugo se sont agrandis.Il demandait depuis si longtemps une compagnie de papa, mais ce dernier l'a donnée à Léo comme ça ?« Mon dieu ! Il n’y avait plus d'amour entre papa et moi !Il s'avérait que l'amour ne pouvait pas disparaître, mais il pourrait être transféré ! »Hugo avait un énorme sentiment de danger...Yolaine se tenait à la porte, mais lorsqu'elle a entendu les paroles d'Enzo, elle n'a pas pu s'empêcher de marcher vers le lit.Elle a jeté un coup d'œil aux documents. L'entreprise était une société sur Internet spécialisée dans la technologie logicielle. Ce type de société ne convenait pas à un enfant.De plu
Yolaine a fait un peu d’ordre dans ses cheveux ébouriffés avant de décrocher l’appel vidéo.« Oh là là, tes cheveux sont une catastrophe ! Tu viens de te réveiller ? »La voix d’André s’est fait entendre de l’autre bout du fil.Une fois avoir entendu cette voix, Enzo qui était allongé dans le lit a froncé les sourcils, cette voix lui était familière.Elle se tenait debout à la porte et a répondu d’un ton léger : « Je n’ai pas autant que chance que toi, je n’ai pas le temps de rester au lit. Je suis à l’hôpital avec les enfants pour rendre visite à un malade, est-ce que tu as quelque chose à faire ? Sinon je te laisse. »« Non, attends, je veux jeter un coup d’œil à Vivian, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue ! »Elle a crispé la bouche, il semblait qu’il se prenne comme le parrain de sa fille.Elle l’a fait venir par un signe de la main. La fille a éclaté de rire devant la caméra.« Oh là là, que ton sourire est beau ! Tu me manques beaucoup, je te rendrai visite quand je me rendr
« Comment les quatre petits sont nés il y a quatre ans ? » a-t-il demandé d’un ton léger.Il a lu des nouvelles d’il y a quatre ans, les journalistes ont publié des articles mêlés de vrai et de faux.Ce qui était sûr, c’est qu’au lieu d’aller à l’hôpital, elle a accouché dans l’entrepôt de la maison des Bernard. Tout le monde savait que l’accouchement des femmes était un enfer, il n’arrivait pas à imaginer comment elle avait pu tenir jusqu’au bout… En plus, un incendie s’est produit dans la maison des Bernard le soir de son accouchement.Elle a plissé les lèvres et a répondu d’un air indifférent : « Lucas et Hugo étaient les premiers à sortir, ils n’avaient plus de souffle alors, je les ai crus morts. »Sa voix était un peu tremblante, mais elle a enchaîné : « Zoé les a pris, je ne savais pas où ils étaient, je les ai toujours cru morts… »Elle a baissé les yeux pour cacher les larmes.Il avait l’impression qu’il a déchiré sa blessure nouvellement guérie d’un geste cruel et violent.
Dans le couloir de l’hôpital.Viviane chevauchait sur un cheval de bois, les trois garçons étaient autour d’elle.Hugo s’est baissé devant elle en riant : « Viviane, peux-tu prononcer mon nom ? »Viviane a dit d’une voix mignonne en inclinant la tête : « Hugo. »Lucas s’est approché d’elle et a dit : « Je suis ton grand frère, peux-tu m’appeler grand frère ? »« Grand-frère. »Viviane était très obéissante, elle a fait tout ce que ses frères lui ont demandé.Léo était en dépression, on lui a volé le temps et l’attention de sa mère et de sa petite sœur, il était triste.« Il est ton frère cadet. » a dit Hugo en le pointant. Son visage s’est tout à coup rembruni, il a dit en plissant les lèvres : « Je suis plus âgé que toi, pourquoi c’est moi son frère cadet ? »« Papa a dit que je suis plus âgé que toi ! » a répliqué Hugo d’un air satisfait, « Du coup, je suis ton grand frère et tu es mon petit frère ! »Après tant d’années d’être le petit frère d’un autre, il était finalement le grand
Léo a sorti son portable et a pris une photo de sa vue de dos…« Pourquoi Shura ? » a demandé Hugo d’un air confus après qu’il reprenne son esprit lucide.Lucas a roulé les yeux au ciel, « Qu’est-ce que fait ton professeur anglais en cours ? Raconter des blagues ? »Il s’est gratté la tête d’un air embarrassé, « Tu me connais, je ne suis pas doué pour les langues étrangères, les cours anglais me donnent envie de dormir ! Ce n’est pas ma faute, es-tu d’accord avec moi, Viviane ? »Elle a dit d’une voix adorable : « Shura est le nom d’un personnage d’un manga. »Hugo s’est glissé en dépression, même sa petite sœur le connaissait… Il se demandait : « Est-ce que papa ne me confie pas de tâche de l’entreprise parce que je suis bête ? »Lucas a jeté un coup d’œil à Léo et lui a demandé d’un ton léger : « Connais-tu l’homme au masque ? »Il a remis son portable dans sa poche en secouant la tête, « Non. »C’était vrai qu’il ne le connaissait pas, il ne l’a jamais vu, il a seulement entendu par
L’ambiance de la chambre d’hôpital était glaciale.Ignorant le fait qu’il n’était pas le bienvenu, il a tiré une chaise et s’est assis, son regard était froid, « Pourquoi ? La loi m’interdit de rentrer à Paris ? »« Il vaut mieux que tu t’évapores dans trois jours ! » a articulé Enzo, son regard était tranchant comme un rasoir.« Je n’ai pas encore rendu visite à notre mère, pourquoi cet empressement ? » a dit l’homme au masque, « Enzo, n’oublie pas que je suis ton grand-frère biologique, ça me rend triste que tu me prennes pour un ennemi. »Il a répondu en grinçant les dents : « Tu n’es pas qualifié pour être mon grand frère. »Le regard de l’homme au masque s’est refroidi, il a dit en jouant avec ses doigts : « Enzo, je ne te dois rien, ne me parle pas sur ce ton. Si quelqu’un a eu tort, ce serait vous. Si ce n’était pas vous, je ne serais pas pris comme un monstre. Vous êtes responsables, vous êtes tous des coupables ! »Le ton de l’homme au masque est devenu plus intense.Enzo le r
A 14 h 30, Juliette Seydoux est venue frapper à la porte et les deux étaient prêts à se rendre au bureau du groupe Hielitos à Paris avec leurs dossiers.Au moment où elles s’approchaient de la porte de l’ascenseur, elles ont rencontré le directeur Félix et la secrétaire de l’entreprise voisine.Yolaine a souri et l’a salué d’un signe de tête, « Bonjour directeur Félix, où allez-vous avec une telle hâte ? »Monsieur Félix allait prendre la parole quand sa secrétaire a toussé et a parlé : « Nous allons rencontrer un client. »Ils se sont adressés au groupe Hielitos pour faire un appel d’offres cette fois-ci, le taux de réussite n’était pas très élevé et il n’était pas opportun de faire une grande annonce, il valait mieux attendre jusqu’à ce qu’ils gagnent l’appel d’offres avant de ne plus le cacher.Yolaine a acquiescé : « Il se trouve que j’ai aussi des affaires à régler, à plus tard. »Deux groupes de personnes sont montés dans deux voitures différentes devant le même immeuble de burea
Le groupe Hielitos venait de s’installer à Paris, ses bureaux sont loués et son équipe pour ce projet n’était pas encore constituée.En ce jour de grand soumissionnaire, il fallait non seulement recruter le concepteur principal de la programmation, mais aussi le cabinet de contrôle du processus, l’opérateur du produit, l’équipe complète de planification du processus, le consultant technique… Il faudrait que tous soient recrutés.La salle d’appel d’offres Numéro 1 ne faisait que quelques centaines de mètres carrés, mais elle était remplie de personnes venues pour la soumission.Yolaine était assise au dernier rang, avec un regard clair et un visage calme.Juliette Seydoux a eu un peu d’inquiétude, mais s’est peu à peu calmée quand elle a vu que Yolaine n’était pas fiévreuse.« Bonjour, je suis le directeur général de la société Phénix, je suis ici pour faire une offre pour le contrôleur principal du site, et vous ? »Un homme assis sur le côté est venu la saluer et lui a remis d’abord u