Chapitre 311

Yolaine a conduit jusqu'à l'entrée de la villa. Avant de sortir de la voiture, elle a vu l’intendant Joe debout à l'extérieur de la clôture, puis Hugo à côté de lui.

Ses lèvres fines et écarlates se sont pincées alors qu'elle poussait la porte de la voiture et descendait.

« Tante Yolaine... »

Hugo est resté sur place, hésitant, ses grands yeux larmoyants qui avait de la prudence.

Avant, chaque fois qu'ils se rencontraient, ce gosse se précipitait vers elle. Mais cette fois, il n'a même pas osé bouger, comme s'il avait peur qu'elle se mette en colère...

Le cœur de Yolaine se sentait comme s'il avait été piqué par un petit insecte, une douleur aigre et astringente se dispersait lentement.

« Hugo, comment fais-tu... »

Lorsqu’elle venait d'ouvrir la bouche, elle a été interrompue par Hugo : « Ma tante, tu m'appelles mon chéri ? »

Sa voix, avec une pointe de soif.

Le cœur de Yolaine n'était pas fait de pierre après tout, elle a soupiré et a dit : « Mon chéri, que fais-tu ici si tard ? »

«