Peut-être que les trois petits avaient divulgué l’information concernant le séjour d’Albert à Giada, cette dernière a alors envoyé un message à Isabelle.Pour répondre à l’étonnement de Giada, Isabelle a déclaré : « À quoi penses-tu ? Un homme perfide comme Albert n’est autorisé qu’à dormir sur le canapé. » Une fois son téléphone portable éteint, Isabelle se plaisait à ne pas devoir passer une nouvelle nuit avec Albert. À minuit, une silhouette élancée s’est approchée du bord du lit. En s’asseyant lentement, il a regardé la femme endormie profondément et paisiblement sur le lit. Accoudé sur le lit, il s’est penché pour l’embrasser sur leslèvres.Les cils d’Isabelle ont légèrement bougé. Elle a agité la main en marmonnant : « Eh... arrête. » Ses sourcils étaient froncés, comme si son doux rêve avait été interrompu. Albert, avec de la tendresse, a fixé le visage de la femme qui était dans les bras de Morphée. Dans la seconde qui suivait, il n’a pas pu s’empêcher de tendre la main pou
Isabelle avait initialement voulu s’asseoir devant, mais le siège avait été occupé par Orphée, alors elle est allée ouvrir la portière arrière.Dès qu’elle s’est assise sur la banquette arrière, Maloé, avec un sourire, s’est tourné pour la saluer : « Bonjour, Mme Brunerie. » Isabelle a serré les dents : « Tu .. conduis ! » Sans la présence d’Orphée, elle n’aurait pas mâché ses mots.Maloé a pincé les lèvres. Le tempérament fougueux de mademoiselle Isabelle mettrait monsieur Albert à l’épreuve. Albert a jeté un coup d’œil à Isabelle. Ayant un bon goût en matière de vêtements, elle portait une tenue professionnelle, ce qui la rendait particulièrement charmante.Habillée d’un costume noir et de chaussures rouges à talons hauts, elle était chic et à la mode. Les boucles d’oreilles de la même couleur que les chaussures ont neutralisé la monotonie du noir.Alors qu’Albert la déshabillait du regard, Isabelle se sentait mal à l’aise.La Maybach haut de gamme a attiré l’attention de nombreus
Agacé, Albert a desserré sa cravate.Pour montrer sa faiblesse ? Bof ! Elle n’avait clairement pas envie de se rapprocher de lui.Bon, ce n’était pas grave. Le lendemain, quand les enfants et elle emménageraient demain dans le Manoir Brunerie, il la laisserait peu à peu s’habituer à être « proche » de lui.…Puisque Vivian était hospitalisée après s’être ouvert les veines, elle s’est enfin débarrassée de la condamnation de son père. Malgré cela, elle avait quand même reçu deux gifles, ce qui a accentué sa haine contre Isabelle. « Vivian, Vivian ! » Cérise est entrée d’un pas pressé dans la chambre et a dit avec un sourire excité : « Ça fait sensation ! » « Qu’est-ce qui a fait sensation ? » Elle s’est mordu l’ongle du pouce, se sentant très agitée.« Les bijoux conçus par le créateur Fred pour Buccellati se sont fait un nom sur Internet ! » Vivian était surprise : « Quoi ? C’est vrai ? »« Ouais. À présent, de nombreuses entreprises souhaitent travailler avec nous, ton père a reçu p
« Maman, Vivian a fait tout cela pour le développement de notre famille », a dit Cérise avec un sourire flatteur. Elle cherchait toujours à faire plaisir à Madame Leroy.Personne n’ignorait que Madame Leroy appréciait davantage son petit-fils. Si Sébastien avait un fils, Madame Leroy aurait pu montrer plus de bienveillance à Cérise et à Vivian.Madame Leroy avait deux fils : Sébastien et Luc Leroy.Luc, frère aîné de Sébastien, habitait dans la ville natale de Madame Leroy. Comme il avait donné naissance à un fils, Madame Leroy lui attachait une plus grande importance. Si les affaires de Buccellati n’avaient pas redémarré, elle ne serait certainement pas venue à Aegean.« Il est bon qu’elle contribue à notre famille, mais c’est dommage qu’elle ne soit pas un homme. Sébastien, notre entreprise familiale doit revenir à un homme. La fille, une fois mariée, n’appartiendra plus à notre famille. » En entendant ces mots, Sébastien et Cérise avaient tous les deux l’air embarrassé.« Il vaut m
« Mibijou a le monopole du marché de l’opale noire et de la zoïsite, du coup on n’a qu’à recourir à Mibijou, mais ils les vendent très chers. »« Ce n’est pas grave, le patron de notre entreprise est très riche. »Isabelle lui a passé la liste d’ingrédients dont elle avait besoin.Gian s’est figé, « C’est M. Brunerie qui va payer ? »Même s’ils travaillaient au Groupe TG, leur studio était seulement une filiale indépendante du groupe.Isabelle l’a regardé : « Je n’ai pas d’argent. »Gian a passé la liste à Maléo. Il y a jeté un coup d’œil, « Il n’y est listé que deux types de pierre, mais vous avez besoin de M. Brunerie… »Quand il a vu le prix des pierres proposé de Mibijou, il s’est tu de stupeur. Le prix était le double du prix normal, mais c’était un prix raisonnable en tenant compte du fait que ces pierres étaient très précieuses. L’opale noire était la meilleure variété de l’opale, et c’était plus cher que l’opale blanche et l’opale rouge. La zoïsite se faisait différencier du s
Dès qu’elle est entrée dans la maison, elle a entendu les rires réjouissants. Vivian était à côté de sa grand-mère. Elle s’est figée en voyant Isabelle, et s’est levée en riant : « Tu es rentrée ? »La grand-mère d’Isabelle la regardait attentivement, « Ça fait tant années qu’on ne s’est pas vues, tu ressembles à ta mère. »Cérise a servi les plats avec quelques serveurs, « Maman, le dîner est prêt. » La grand-mère s’est levée avec l’aide de Vivian, et elle a dit à Isabelle quand elle passait près d’elle : « Reste pour un dîner familial. »Un dîner familial ?Il y avait Cérise, sa fille et sa grand-mère autour de la table, elle ne voyait pas son père.Isabelle s’est assise, et a demandé en regardait la chaise vide : « Pourquoi papa n’est pas venu ? »« Il n’a pas faim, on va dîner sans lui. » La grand-mère d’Isabelle lui a versé un verre de jus, « Isabelle, tu es trop maigre, il faut que tu prennes un peu de poids. »Elle a ri en baissant la tête, « Merci, mamie. »Isabelle a plissé l
« Est-ce que c’est vrai ? A-t-il pris un repas chez nous ? » a demandé Angelina d’un ton réjouissant. Tout le monde connaissait le nom Albert Brunerie. S’il pouvait avoir un mariage entre la famille Brunerie et la leur, ce serait une promesse de richesse et de statut pour leur famille.Cérise a dit en forçant un sourire : « Maman, c’était il y a longtemps. Il est très occupé maintenant, il n’aura pas de temps pour manger chez nous. »« On saura sa réponse si tu le lui demandes. » a dit Isabelle en riant.Cérise lui a jeté un regard de reproche, « Isabelle, arrête de dire des bêtises. »Elle ne laisserait pas Isabelle s’impliquer dans leurs affaires de peur qu’elle ne cause des troubles.En tenant compte de l’expression nerveuse de Cérise et de Vivian, il semblait qu’elles avaient vraiment peur d’avoir Albert dans la maison, puisque sa présence exposerait leur mensonge, elles seraient humiliées. Lorsqu’Isabelle a voulu dire quelque chose, elle a reçu un message d’Albert.« J’ai quelqu
« Maman ! »Poema a sauté sur la poitrine d’Isabelle et a levé la tête avec un sourire sur le visage, « Maman, à partir d’aujourd’hui, on va habiter avec notre père, c’est ça ? »Isabelle a jeté un coup d’œil à l’homme à côté d’elle et n’a pas prononcé un seul mot. C’était contre sa volonté !Albert a pris Poema dans les bras, « Oui, vous allez habiter avec moi à partir de maintenant. »Les trois enfants se sont mis à hurler de joie. En voyant cette image, Isabelle a froncé les sourcils et a détourné son visage avec les bras croisés. Cependant, les enfants n’étaient jamais aussi contents.Le gestionnaire se tenait debout à côté de Maléo. Il n’avait jamais pensé qu’Albert avait trois enfants et qu’il allait ramener leur mère. Il pensait que ce serait Vivian sa femme, du coup, il était stupéfait.Il s’est tourné vers Maléo et lui a demandé : « Est-ce qu’elle sera Mme. Brunerie ? »Maléo lui a répondu : « La fille aînée de la famille Leroy a déjà des enfants de M. Brunerie, donc bien sûr.