Giada et Isabelle ont quitté le coiffeur. Quand Isabelle l’a vue marcher à pas désinvoltes, elle lui a frappé le dos et a dit : « Tiens-toi bien, aie confiance en toi ! »Giada a dit d’un ton impuissant : « Tout cela pour un entretien d’embauche ? Pourquoi cette peine ? »Isabelle a dit d’un ton sérieux : « Bien sûr que ça vaut la peine. Pense-y, les professeurs du Conservatoire sont tous jeunes et beaux, ils accordent beaucoup d’importance à leur apparence, veux-tu y aller avec tes pas désinvoltes et ton habit nonchalant ? »Giada se disait dans son cœur : « Il semble qu’elle a raison. »Elle l’a donc approuvée en hochant la tête : « Tu as raison, je vais bien tenir mon dos. »Elle a tenu son dos et a levé la tête.« Sois plus naturelle », a dit Isabelle. Elle a éclaté de rire et a gratté sa taille.Giada s’est instinctivement esquivée, puis, elle s’est lancée sur Isabelle pour gratter sa taille.Elles riaient joyeusement en ignorant les regards des passagers.À l’hôpital.Aubéron est
La troisième fois qu’il rencontrait Isabelle, il était allé à son entreprise la chercher en prétendant vouloir louer des bijoux. En voyant qu’Albert était agité, il savait qu’il avait atteint son but.C’était quand son cousin, Yves, l’a appelé pour lui dire qu’Isabelle a été blessée par une vipère et pour lui demander de faire venir le vieux monsieur Robert qu’il a confirmé qu’Albert aimait Isabelle du fond de son cœur, parce qu’il était extrêmement inquiet pour Isabelle.Quand Albert a réclamé un divorce après qu’il a attrapé le virus, Aubéron savait qu’Albert ne faisait pas ça parce qu’il n’aimait plus Isabelle. Au contraire, il savait qu’Albert a fait ça parce qu’il aimait sa femme.Albert prenait toujours ses décisions au sérieux, s’il insistait à divorcer avec Isabelle, il avait certainement ses raisons.Quand Isabelle avait fait l’accident, Albert avait le cœur brisé.Pendant trois ans, Albert n’était jamais apparu, mais il cherchait secrètement les traces d’Isabelle.Giada savai
Personne ne portait de costume, chacun avait pris soin ses vêtements et de son maquillage.Giada portait la qipao azurée faite sur mesure qu’Isabella avait choisi pour elle. La jupe était décorée de broderies à jasmin, le col était décoré de perles.Ses cheveux tordus en chignon a mis en évidence son beau visage. Elle portait un maquillage léger, ses sourcils étaient peints en forme de feuille de tilleul.Elle faisait profil bas, mais avait l’air élégant et gracieux.Les candidats qui attendaient dehors ont tous regardé Giada, elle se sentait mal à l’aise d’avoir les yeux du monde rivés sur elle, elle a donc baissé la tête et a demandé à Isabelle : « Isabelle, est-ce que j’ai l’air étrange ? »Isabelle a dit en lui tapotant l’épaule : « Sois plus confiante ! »En attendant son tour, Giada est devenue encore plus nerveuse en voyant les autres candidats sortir de la salle.Isabelle a vu ses poings serrés, elle a pensé à quelque chose et lui a dit : « Giada, je me souviens que tu m’avais
Philippe la regardait. Son visage était impassible, mais des émotions intenses se cachaient dans ses yeux.Il n’a pas prononcé un mot.Giada est allée directement devant Isabelle.Isabelle lui a demandé : « Comment ça va ? »« Je ne sais pas », a répondu Giada avec un sourire gêné, « il faut attendre qu’ils me contactent. »Isabelle s’apprêtait à dire quelque chose quand elle a reçu un appel d’Yves. Elle s’est dirigée sur le côté pour répondre à son appel.Giada et Philippe se tenaient immobilement sur place, l’ambiance était un peu gênante.Elle a levé la tête mais a accidentellement croisé son regard, elle a précipitamment détourné son regard : « Pourquoi me regardes-tu ainsi ? »Elle se sentait mal à l’aise.Les bras croisés, Philippe la regardait et a dit : « Cette robe te va bien. »L’atmosphère tendue s’est soudainement détendue après qu’il a lancé ces mots, Giada était immédiatement soulagée, elle a dit : « Es-tu en train de dire que mes autres vêtements ne me vont pas ? »Il a
Yves a proposé : « Maman, as-tu besoin d’une femme de ménage ? Je crains ne pas pouvoir venir te voir souvent et je me soucie de toi. »Julia a dit en le regardant : « Je n’en ai pas besoin, je me débrouillerai très bien seule. »Isabelle baissait la tête.Julia avait vécu des années dans la grande villa de la famille Gendron entourée des femmes de ménages qui s’occupaient de sa vie. Pourtant, après le divorce, elle s’est rapidement adaptée à sa nouvelle vie modeste.Toutes les femmes n’étaient pas comme elle. La plupart d’entre elles ne pouvaient plus s’adapter à une vie modeste après avoir mené une vie abondante luxueuse.Julia avait invité Isabelle chez elle pour un déjeuner, c’était en fait un remboursement pour le repas perturbé par la présence de son ex-mari la dernière fois.« Je suis désolée, on aurait pu profiter joyeusement les mets copieux, mais ça a été perturbé à cause de moi. »Isabelle a dit en la regardant : « Non pas du tout, Victor et moi ne pensons pas que c’était de
Dans son rêve. Albert a ouvert les yeux. Elle se sentait tout à coup plus assurée et s’est sombrée dans son rêve en prenant inconsciemment la main qui effleurait son visage.Le lendemain, jusqu’à ce qu’il commence à faire jour, Isabelle s’est réveillée.Elle a sauté en voyant le lit vide devant elle.« Albert ? » a-t-elle crié son nom, mais personne ne lui a répondu.Isabelle s’est précipitée dans le couloir et a demandé à une infirmière qui passait devant elle : « Excusez-moi, avez-vous vu le patient de ce service ? »L’infirmière s’est figée, elle a répondu : « N’est-il pas… »Elle a jeté un coup d’œil sur le lit et s’est exclamée : « Mais où est-il ? »L’infirmière est précipitamment allée informer les médecins.Isabelle avait son cœur sur les lèvres en regardant le lit vide. Puis, elle s’est rappelée de quelque chose et est allée à l’ascenseur.Les vents de l’automnes étaient frais, les rues et les pelouses étaient couvertes de feuilles mortes.Isabelle regardait autour d’elle à la
Dans le service.Isabelle s’appuyait sur le mur, elle regardait Albert qui lisait un livre avec les deux enfants.Poema a dit qu’Aubéron était venu le voir il y a quelques jours, Albert a affiché un sourire léger.Selon la réaction d’Albert quand il entendait parler du nom d’Aubéron, Isabelle a compris qu’Albert avait retrouvé ses souvenirs.Puisque les enfants devaient aller à l’école, le père d’Albert est venu pour conduire les deux enfants à l’école. Avant qu’ils ne partent, il a dit à Albert de se reposer. Les deux enfants ont dit au revoir à Albert et sont partis avec leur grand-père.Isabelle s’apprêtait à sortir quand Albert l’a arrêtée.Elle a arrêté ses pas devant la porte.En sentant le rapprochement d’Albert, elle ne s’est pas retournée mais a retiré sa main sur le poignet.Albert l’a prise dans les bras derrière elle et a demandé en posant le menton au creux de son épaule : « Es-tu toujours en colère contre moi ? »Isabelle n’a pas prononcé un mot.Il a chuchoté à son orei
Elle est descendue de la voiture. Les mauvaises herbes proliféraient dans le jardin où avait été couvert de fleurs.Elle a sorti la clé, a ouvert la porte, et est entrée dans le salon. Tous les meubles étaient couverts des tissus pour les préserver de la poussière, les murs et le lustre étaient toujours en état parfais.À ce moment-là, elle a reçu un appel d’Albert. Elle a répondu à son appel : « Albert, n’as-tu pas des affaires plus importantes à gérer ? »« Où es-tu ? »Isabelle a répondu en ouvrant une fenêtre : « Devine où suis-je ? »Albert a éclaté de rire, il est entré dans la cour par le portail.« Tu en es sûre ? »Isabelle se tenait dans la cour arrière, elle a dit en appréciant la mer qui se trouvait au loin : « Tu es un homme intelligent, je crois que tu devineras très vite. »Il a répondu d’un ton léger : « Tu as raison. »Isabelle a entendu les sons de pas dans le portable, en plus, elle pouvait les entendre clairement. Elle s’est figée.À ce moment-là, un homme s’est app