Albert a souri, c’était un sourire amer qui portait une déception. Il a fait baisser sa voix : « J’avais peur de ne pas pouvoir me contrôler quand je te verrais, comme la nuit dernière quand je t’ai vue. »Il s’est rapproché d’elle, ne lui laissant aucune espace de reculer. « Isabelle, si tu n’étais pas apparue, je pouvais me contrôler pour ne pas penser à toi, mais tu es apparue quand même. »Il a passé trois années avec toute sa patience et toute sa retenue et à se forcer à oublier cette femme. Il avait trompé tout le monde, mais pas lui-même.Les poings d’Isabelle se sont desserrés progressivement. Une paire de yeux plein d’émotion était cachée sous de longs cils. Longtemps après, elle a retiré sa main, et a dit : « Parlons-nous en premier de notre coopération. »Albert a baissé la tête en riant. Puis il s’est dirigé vers son bureau et a pris document.« C’est la liste des candidats que David m’a donnée. »Isabelle était stupéfaite : « Pourquoi t’a donné-il cela ? »Peut-être seulem
Pourquoi était-il si sûr ? Mais bon, il a gagné. Isabelle ne voulait pas voir Isaure le blesser.Le harcèlement d’Albert était indigne, son attitude hésitante l’était aussi, n’est-ce pas ? Elle voulait toujours l’oublier, mais elle n’y est pas parvenue. Elle pensait donc qu’elle était aussi indigne que lui.Cependant, l’homme derrière elle a ri d’une manière impuissante. « Non, je ne suis pas confiant, je crois juste en toi. »Il a tendu la main avec sa paume vers le haut, puis a serré la main d’Isabelle. Ils étaient proche l’un de l’autre et les doigts confondus.Il a dit d’une voix basse et rocailleuse : « Je suis désolé, Isabelle. »Son ton contenait d’excuses, de remords et de la prudence.Il y a trois ans, s’il n’avait pas insisté pour divorcer d’elle, peut-être que cet accident n’aurait pas eu lieu.« Est-il utile de t’excuser maintenant ? »Les yeux d’Isabelle n’avaient aucune lumière. Elle a éclaté de rire, se moquant d’elle-même. Elle a dégagé sa main, est sortie des bras de
Albert le regardait longuement. Il a lancé un sourire amer et a dit avec des moqueries : « Tu m’as suivi pendant si longtemps, je ne m’attendais pas à ce que tu prennes le parti de mon grand-père et à ce que tu l’aides pour me le cacher. »À cette époque-là, il avait été dans le cama. C’était le grand-père qui avait annoncé au public son divorce avec Isabelle. Ce vieux avait demandé également à Maléo de chercher Isabelle pour la forcer à signer l’accord de divorce. Il avait pensé que Maléo était loyal et qu’il n’avait pas osé faire les choses sans ses instructions. Mais à sa grande surprise, il avait choisi d’aider encore son grand-père à le tromper !« Monsieur Brunerie, le vieux maître le fait pour votre bien… »« Pour mon bien ? » Albert n’a pas pu s’empêcher de ricaner, il ne pouvait plus contrôler sa colère. « Mais tu sais combien Isabelle a souffert ? Je lui ai même fait perdre son enfant ! Je lui dois beaucoup, je lui dois un enfant ! Je vais vivre le reste de ma vie dans le
« Si vous êtes prête à l’accepter, notre duc ne vous traitera pas mal, et pourra même vous apporter de plus grands avantages. » Chauvin avait parlé des intérêts et de l’amitié entre les deux familles royales, mais sa véritable intention était d’indiquer que la Métropole n’était pas qualifiée pour se mêler dans les affaires du Royaume de Seres.Voulait-elle des terrains juste pour le profit ?Elle a ri : « La Métropole n’aurait pas dû intervenir, mais ce n’est pas une question liée seulement au profit. Je les fais pour la famille Besson. »Voyant qu’elle n’a pas reculé, Chauvin était visiblement mécontent. « Si vous insistez pour s’y mêler, notre duc ne restera pas les bras croisés. Faites bien votre choix, je ne veux pas que vous le regrettiez. »Chauvin s’est levé, boutonnant son costume et s’apprêtant à partir lorsqu’il a entendu la voix calme d’Isabelle : « La famille Besson et moi, nous avons quelques relations. »L’homme s’est arrêté dans sa marche mais ne s’est pas retourné. Is
« Tu es encore éveillée. » Sa voix était un peu rauque, mais toujours charmante.Isabelle a marqué une pause et lui a répondu en serrant les dents : « Non, je dors. »Il restait silencieux pendant quelques secondes puis a dit doucement : « Tu n’éteins pas ta lumière ? »Ayant entendu cela, Isabelle s’est levée brusquement et s’est dirigée vers la fenêtre. Elle a vu en bas une voiture noire se garer devant la porte d’entrée.Quant à Albert, il se tenait devant la voiture. Il portait aujourd’hui un long trench-coat gris-brun qui montrait plus sa taille grande et droite. Mais sous la lumière orange de la rue, il avait l’air un peu seul. Isabelle s’est frottée le front et avait un peu mal à la tête. « Albert, qu’est-ce que tu fais ici ? »« Rien. » Il a levé les yeux vers la fenêtre. « Juste pour te jeter un coup d’œil. Je suis juste de passage ici. »Isabelle a ri : « Cet endroit n’est pas proche de ta résidence. Comment peux-tu passer par ici ? M. Brunerie, votre excuse est trop stupide
« Vraiment ? Mais je ne me souviens pas d’avoir rencontré M. Leroux. » En disant, elle a pris sa tasse de thé calmement. « C’est Richard qui vous a demandé de venir me voir ? »Vincent la regardait sans répondre, tandis qu’Isabelle a levé les yeux et a dit en souriant : « Monsieur Chauvin n’a pas réussi à me faire fléchir, et maintenant c’est vous qui essayeriez de me faire céder ? » « Non, ce n’est pas mon but d’aujourd’hui. » Vincent s’est servi d’abord une tasse de thé, puis il a continué à dire avec un sourire significatif : « Je veux juste faire connaissance avec vous, Mlle Alice. »Isabelle a ri légèrement et a effleuré la tasse du bout des doigts. « M. Leroux, vous pourriez tout aussi bien me dire directement votre réelle intention. »Puisqu’elle avait déjà dit cela, Vincent ne l’a pas laissée deviner : « Je veux faire un marché avec vous Mlle Leroy. »« Qu’est-ce que vous voulez dire ? » Isabelle n’a pas pu s’empêcher de froncer les sourcils.« Je vous ai dit déjà, faire un m
Elle a jeté un coup d’œil sur l’écran de son téléphone portable, d’hier à aujourd’hui, Albert n’avait jamais pris l’initiative de lui envoyer un message pour lui expliquer son absence.La femme s’est décidée dans son cœur : À partir de maintenant, elle ne croire jamais plus aux conneries de cet homme !Elle a sorti la carte de visite et a demandé à Isaure : « Aide-moi à contacter Vincent ! »À midi, Isabelle et Isaure sont arrivées chez Vincent. Après être entrée, la servante lui a versé du thé. Bientôt, elle a vu Vincent descendre de l’étage.Vincent, souriant, s’est dirigé directement vers le canapé et s’est assis. « Je savais que vous viendriez me voir. »Isabelle l’a regardé calmement. « M. Leroux, vous êtes venu au restaurant des Quatre Saisons hier avec vos amis de paparazzis ? »« Vous soupçonnez que ce soit moi qui ai diffusé l’information de notre rencontre ? »Les longues jambes de Vincent étaient repliées, il a continué à dire d’un ton indifférent : « C’est vraiment un male
Vincent a commencé à rire, il s’agissait d’un rire significatif : « Pas vraiment, la personne qui l’a attaqué n’était pas mes hommes, nous n’y avons pas participé. »Isabelle était stupéfaite. Alors qui était le malfaiteur dans le parc d’attraction il y a trois ans ?Elle a levé la tête et a vu quelques hommes en noir se tenir à l’étage. Elle a trouvé le dos de leurs mains placées devant eux portant tous le même tatouage.Vincent n’a pas menti. Le gang qui les avait frappés à cette époque-là n’avait pas de tatouage sur le dos de ses mains. Alors il existait une autre forces ? Et celle de Vincent était innocente ?« Ce sont les hommes de Richard ? »« Mlle Leroy, vous êtes très intelligente. » Vincent a même commencé à l’admirer. « Sinon, comment auriez-vous pu piéger Béatrice cette femme stupide il y a trois ans ? »En mentionnant Béatrice, Isabelle n’a pas pu s’empêcher de serrer ses mains. Il n’était pas difficile de voir qu’une lumière sombre a traversé ses yeux. Elle lui a demandé