Les yeux d’Isabelle se sont baissés : « Même si c'est l'arrière-grand-père d’Albert qui a failli mourir dans les mains de votre père, la mère d’Albert n'est-elle pas aussi tombée entre vos mains ? L'affaire a déjà été éclaircie, alors pourquoi voulez-vous encore haïr ? » La haine entre les deux familles, pourquoi leurs descendants devraient-ils la supporter ? Les yeux d’Hector étaient sinistres : « Clair ? » Son visage était sinistre et il a dit calmement : « Il est impossible pour moi et la famille Brunerie d'effacer le score, sans parler de ce que la famille Brunerie a fait à la famille Besson à l'époque, tu sais ? » Isabelle n'a rien dit. Seules les mains sur ses genoux étaient crispées. À ce moment-là, Hector s'est soudainement retourné, il a remonté la jambe de son pantalon, et ce qui a attiré son regard n'était pas une jambe saine, mais une prothèse mécanique. Un éclair de surprise a traversé les yeux d’Isabelle. « Tu vois, à l'époque, c'était le chef-d'œuvre de B
Que ses paroles soient une menace ou un avertissement, elles n'étaient pas suffisantes pour qu’Isabelle en ait peur. Elle a souri et dit : « Ne vous inquiétez pas monsieur Besson. Même si le monde entier est l'ennemi d’Albert, au moins, je ne le serai pas. » Isabelle n'avait pas l'intention de rester pour le dîner, et après avoir fait ses adieux aux deux hommes du salon privé, elle est sortie du restaurant et a croisé Béatrice et le vieux monsieur Brunerie. Béatrice ne semblait pas se soucier de ce qui s'était passé hier soir, et a croisé le regard d’Isabelle avec un sourire qui couvrait son visage de froideur : « Quelle coïncidence que je croise Mlle Leroy ici, Mlle Leroy avait-elle un rendez-vous pour le dîner ? » Isabelle a pincé les lèvres et a souri : « Oui, le repas est fini, je vais partir en premier alors. » Le vieux monsieur était ici, et lorsque Philippe et Hector apparaîtrons plus tard, avec Béatrice qui attisait le feu, (elle ne pouvait pas avoir une image claire
« Bon », le vieux monsieur a levé la main et a interrompu impatiemment l'explication d’Isabelle, le regard ombrageux : « Rappelle-toi juste ce que tu as dit. » Le vieux monsieur s’est retourné et entré dans la salle à manger. Après que Béatrice ait vu la morosité et la résignation dans les yeux d’Isabelle, elle s'est approchée d'elle avec un regard froid : « Isabelle, après tout, Grand-père est toujours partial envers moi. Alors, ne gaspille pas tes efforts. » Isabelle l’a regardée et a reniflé froidement : « Oui, Mlle Véran compte sur sa capacité à semer la discorde pour que le grand-père l'aime autant. Tu veux tellement rester dans la famille Brunerie, alors, pourquoi ne pas changer ton nom en Béatrice Brunerie, pour que tu puisses être sœur avec Albert, afin d'avoir un nom approprié. » Le visage de Béatrice a changé et elle a serré les dents : « Isabelle, ne sois pas complaisante. » Lui cognant l'épaule, elle a suivi rapidement les pas du vieux monsieur Brunerie. Isabell
Elle savait que s’il continuait ainsi, l'étoile sous ses yeux devrait allumer un feu. Bien que l'entreprise soit déserte à cette heure-ci, elle ne savait pas si l'oncle Victor apparaîtrait soudainement. Donc, elle a changé rapidement de sujet : « Dis, as-tu découvert qui cet homme essaie de protéger ? » Il a levé ses yeux lourds, perdant une teinte brillante alors qu'il répondait en retour : « C'était quelqu'un du camp d'entraînement. » « Quelqu'un du camp d'entraînement, c'est... » « Tu le connais. » Il a embrassé son cou enneigé. Isabelle a posé ses mains sur ses épaules et n'a pas pu s'empêcher de serrer le bout de ses doigts, « C'est le même rang avec Cécile... » « Hm ? » Le mouvement d’Albert s'est arrêté, comme si c'était exprès, regardant de façon taquine son visage qui était comme un coucher de soleil de fin de soirée sentimentale. Isabelle s’est mordue la lèvre, a détourné maladroitement les yeux et a dit d'une voix chevrotante : « Peux-tu me répondre sérieusement
Ce n'est que lorsque les lumières se sont allumées à l'intérieur de la maison qu'il a louché avec difficulté sur Maléo qui est entré en portant son ordinateur portable. « J... Je ne vais pas en parler. » Même s'il était affamé et qu'il avait atteint le point où il n'en pouvait plus, il s'est accroché jusqu'au bout. Maléo a dit : « Je ne suis pas venu ici avec l'intention de te le demander. » L'homme s'est figé, trop faible pour en dire plus. Il a tiré une chaise et s'est assis, plaçant la bouteille d'eau minérale qu'il avait apportée à ses pieds, « peu importe que tu dises quelque chose ou non. Après tout, si tu ne parles pas, quelqu'un d'autre le fera. » L'homme a fixé la bouteille d'eau, son visage déjà pâle était complètement exsangue, comme un poisson avec un fort désir d'eau mourant de soif dans le désert. Même avaler des salives rendait sa gorge sèche et douloureuse. Maléo a ouvert son ordinateur portable et a tourné l'écran vers lui : « Je me demande si cet homme a
Camp d'entraînement. « Yves, ta petite fée est partie depuis si longtemps, tu penses encore à elle, n'est-ce pas ? » Yves venait de finir de jouer au ballon avec quelques amis, encore tout trempé de sueur. Il s'est assis sur le banc pour boire de l'eau. Face au flirt de son ami qui est venu se poser sur son épaule, il a fait un signe de la main : « Va-t’en, ne viens pas me taquiner. » L'homme a traversé le banc et s'est assis à côté de lui, il a ramassé la bouteille d'eau à ses pieds et l'a dévissé, « Depuis que ta petite fée a quitté le camp, tu es tellement distrait que tu as arrêté de jouer sérieusement. » Il a pris une gorgée et a ajouté sournoisement : « Est-ce que ton âme a été enlevée par quelqu'un d'autre ? » Yves a bavardé : « Ne plaisante pas, je veux juste être sérieux et rentrer tôt chez moi. » Son ami ne l'a pas cru : « Tu peux toujours être le roi quand tu rentres chez toi ? Tes parents doivent encore te contrôler, tu es heureux au camp d'entraînement. » « O
Il a décroché. « Qu’est-ce qu’il y a ? »« Monsieur Brunerie, Thibaud a poignardé l’instructeur M. Devin dans le camp d’entraînement. Heureusement que M. Gendron s’est présenté à temps, le blessé a pu survivre, mais… »« Mais quoi ? » a demandé Albert d’un air profond.« On voulait capturer Thibaud au carrefour, mais sa voiture a explosé, il est mort dans l’explosion. »Albert s’est figé en entendant ses mots.Il a écrasé dans un grésillement son mégot dans le coca-cola à côté de sa main et il a demandé d’un ton froid : « Une explosion ? Quelqu’un a planifié un meurtre ? »Quantin a répondu : « Il me semble que oui, c’est un complot planifié. »Il avait un sourire en coin et était resté silencieux.Il semblait que Béatrice ferait tout pour atteindre son but. Il était évident qu’elle a cru que Thibaud l’avait trahi. Pour lui, elle avait planifié une fin mortelle après sa derrière tâche : tuer Harvey.« Qu’est-ce qui s’est passé ? »La voix d’Isabelle a interrompu ses pensées.Il a raccr
Albert a envoyé un message à Maléo. Peu après, il a reçu la réponse qu’il avait demandée.Il a montré la photo affichée sur l’écran de son portable à l’homme. « C’est elle ? »L’homme y a jeté un coup d’œil et a hoché la tête.Isabelle y a aussi jeté un coup d’œil. C’était une employée du département de l’administration : Margot Robain. Elle a offensé Béatrice ?Elle regardait Albert. « Comment savais-tu que c’est elle qui a été assassinée ? »Il a répondu d’un ton léger : « Elle n’est pas venue au travail depuis quelques jours, ce n’est pas difficile de trouver ses informations. »Margot était absente depuis plusieurs jours, ses collègues ne savaient pas où elle était et n’étaient toujours pas arrivés à la joindre sur son portable. Ses affaires étaient restées au bureau. Le directeur du département d’administration avait auparavant signalé l’absence inhabituelle de cette employée à Maléo. Du coup, les mots de l’homme lui ont évoqué quelque chose.L’homme a enchaîné : « Thibaud l’a tué