Louis a hoché la tête en riant. « Oui, j’ai entendu parler de votre retour chez Buccellati, du coup, je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée de travailler en collaboration avec vous. »Vivian lui a ri au nez, Louis avait à peu près cinquante ans et avait un fils de dix-huit ans avec son ex-femme. On disait que son ex-femme avait divorcé de lui parce qu’il avait couché avec trop de femmes et qu’il n’arrêtait pas de chercher de nouvelles copines.Depuis que Louis avait rencontré Isabelle à la fête d’anniversaire de Sébastien, il y a plusieurs années, il l’avait toujours désirée. Louis avait même demandé des nouvelles d’Isabelle auprès de Vivian. Du coup, Vivian avait saisi cette occasion pour droguer le verre d’Isabelle et donner une chance à M. Faubert, mais il l’avait laissée échapper.« Vous avez eu cette idée après mon retour ? » a demandé Isabelle en souriant, « M. Faubert, vous me flattez. »« Isabelle, c’est ton talent que M. Faubert admire », a dit Vivian en versan
Il ne raterait pas les deux filles de la famille Leroy. Quand l’autre serait revenue, il pourrait s’amuser avec toutes les deux.Vivian a essayé de se débarrasser de lui pendant un moment, mais la potion a commencé à faire effet, elle était tellement faible qu’elle ne pouvait que s’appuyer sur Louis.Louis l’a pressée contre le canapé. « Approche-toi, ma chérie. »…Dans les toilettes. Isabelle s’est agenouillée devant la cuvette, elle a mis un doigt dans sa gorge et a vomi le jus, puis, elle s’est levée lentement en s’appuyant le mur.« Mince, il a versé la potion dans les deux verres. »Il semblait que Louis s’intéressait non seulement à elle, mais aussi à Vivian.Vivian a voulu lui faire du mal, mais elle ne se laisserait pas prendre au piège, la malfaitrice pourrait goûter les fruits amers qu’elle avait cultivés elle-même. Isabelle s’est lavé le visage et s’est empressée de sortir de ce club dangereux pendant qu’elle avait encore son esprit lucide. Isabelle était au bord de la ru
Il ne lui était jamais venu dans l’esprit que cette femme pourrait être si douce et tranquille uniquement dans le coma.Il a jeté un regard à sa blessure au doigt, a-t-elle fait ça pour tenir son esprit lucide ? Une femme intelligente comme elle aurait-elle pu se laisser abuser par d’autres ? Si elle ne l’avait pas rencontré, ou si elle n’avait pas réussi à s’enfuir, elle serait…Isabelle a froncé les sourcils, ses cils vacillaient légèrement, comme si elle a fait un cauchemar. « Non… »Albert a entendu son murmure, il s’est baissé pour l’approcher. « Isabelle ? »Dans son rêve, Isabelle a vu l’homme qui l’avait violée il y a six ans, mais elle n’a pas vu clairement son visage. Isabelle a ouvert les yeux, mais elle a été effrayée par la main devant elle. Instinctivement, elle a levé la main en criant : « Ah ! »« Paf ! » « M. Brunerie, qu’est-ce qu’il y… » Maléo a ouvert la porte en entendant le bruit, mais il l’a refermée précipitamment quand il a remarqué la trace d’une gifle sur l
L’ambiance de la réunion était sérieuse, c’était une demi-heure difficile pour les personnes présentes dans la salle de conférence.La personne assise sur le siège principal donnait une impression froide et sombre, les cadres dirigeants de part et d’autre étaient tous très nerveux.Albert avait l’air distrait, il n’arrêtait pas de penser à la femme qu’il avait rencontrée la veille. Dans son rêve, il a fait des choses intimes avec elle. Il lui était nécessaire de retrouver sa raison.La réunion s’est terminée, Albert est rentré à son bureau avec un air indifférent. Ensuite, Maléo est entré c un document entre ses mains. « M. Brunerie, la réunion s’est terminée ? »« Oui », a répondu Albert en s’asseyant, il se sentait agité, « accompagne-moi à la piscine ce soir, je veux nager. »Maléo a arrêté de lire le document et a levé la tête pour demander : « Nager ? Mais pourquoi… »Albert a hésité pendant un instant avant de répondre avec un air sérieux : « Pour me calmer. »Maléo s’est tout à
Elle a fermé directement la porte du bureau. Isabelle a éclaté de rire en regardant la signature de Vivian, ce n’était pas du tout intéressant de jouer avec des imbéciles.À ce moment-là, elle a reçu un appel de Giada, elle a marché en direction des escaliers et a décroché.« Isabelle, peux-tu m’accompagner à la fête d’anniversaire de M. Gendron ce soir ? J’ai dit à mon père que j’y assisterais avec Zora, la célèbre designer. Mon père a toujours voulu te rencontrer. »En entendant sa voix réjouissante, Isabelle a dit d’un ton impuissant : « Je ne connais pas bien la famille Gendron… »« Mais je les connais bien ! Tu peux rencontrer plus de gens maintenant que tu es revenue, peut-être tu vas trouver l’amour de ta vie ce soir ! »« Je suis la mère de trois enfants. L’amour de ma vie ? Tu rigoles ! » Isabelle a poussé un soupir.« Oh là là, Isabelle, je t’en prie. »Elle n’a pas pu résister à la demande Giada, elle a donc dû accepter de l’accompagner à la fête.La fête d’anniversaire avai
À ce moment-là, deux hommes se tenaient debout à l’étage. L’homme assis sur la rampe avait un verre de vin dans la main, son regard était fixé sur la silhouette attirante dans la foule.Il s’est retourné pour voir Albert et a levé le bras pour regarder l’heure, ça faisait dix minutes qu’il regardait cette femme.« Cette femme est belle. »« Oui », a répondu Albert d’un ton léger.Il l’a remarquée dès qu’elle est entrée dans la salle. Elle marchait autour de la salle, en attirant les regards enflammés des hommes autour d’elle. Elle n’avait pas besoin de faire des gestes séduisants ni d’adopter des postures élégantes, même immobile, les gens ne pouvaient s’empêcher de la regarder.Aubéron la regardait avec un air surpris et a dit : « C’est rare que tu fasses des compliments sur la beauté d’une femme. »Il connaissait Albert depuis plusieurs d’années, il n’avait jamais fait de compliments à une femme, même à Vivian qui était toujours à ses côtés.Albert a détourné le regard et a bu son v
« Aubéron ! »Giada lui a fait un coucou.Isabelle était calme car elle savait que la tante de Giada était la femme du vieux Monsieur Gendron, la mère d’Aubéron.« Ça fait un bail que je ne t’ai pas vue, Giada, cette dame est ton amie ? »Giada a tenu la main d’Isabelle et a répondu : « Oui, c’est ma meilleure amie ! »« Pourquoi tu es venu ici ? » Albert a regardé Aubéron avec impatience. Mais à sa grande surprise, cet homme lui a répondu directement avec un sourire sur visage : « Pour faire la connaissance de cette charmante mademoiselle ! » Cette mademoiselle n’était nulle autre qu’Isabelle.L’héroïne était un peu étonnée, « Pourquoi le grand acteur souhaite-t-il me connaître ? »Le regard d’Albert, calme en apparence, est devenu plus sombre.Aubéron ignorait Albert, il s’est approché d’Isabelle et l’a invitée à danser avec courtoisie.« Me feriez-vous l’honneur de m’accorder la première danse ? »Giada, observant la geste d’Aubéron, était un peu excitée.« C’est un très bon choi
« La beauté qui danse avec Aubéron, tu vois, elle a une silhouette parfaite ! Si je pouvais passer une nuit avec une telle femme, j’aurais des orgasmes ! » Un homme à côté restait à regarder fixement les formes « délicieuses » d’Isabelle.Quand les hommes admiraient une femme, ils commentaient son corps avant de commenter son visage. Qui n’aimait pas une femme avec un corps merveilleux et un joli visage ?Cependant, alors que cet homme venait de s’exprimer, il a immédiatement senti quelqu’un le fixer et il ne pouvait s’empêcher de frissonner. Il s’est retourné et a découvert que… c’était Albert Brunerie qui le regardait d’un air menaçant.La danse terminée, des applaudissements ont éclaté.Isabelle est sortie de la foule en hâte pour régler son compte à Giada. Soudain, quelqu’un l’a tirée et elle s’est retrouvée devant Albert.« Tu… »Dès qu’elle a ouvert la bouche, une veste a recouvert sa tête.Isabelle a enlevé la veste et a demandé, « Tu fais quoi ? »« Habille-toi. »Albert ne lui