« Mon cœur ne sait pas comment se rendre à la raison, il suit toujours le vent de l'amour » — Jaelly LaRose
Curtis.
Le jour qui suit, mes heures de travail s'achèvent. Je rentre dans mon appartement, tout en soufflant de soulagement, heureux d'être le vendredi soir. Je dépose mon sac de travail au pied de la table à manger confectionné par mes soins.
Je prends ensuite, dans le frigo, une boisson rafraichissante. En quelques secondes, elle est presque vide. Cependant, lorsque j'ingurgite la dernière goutte, mon esprit refait le film de la journée.
— Désolée...Elle souffle et se met à me faire la morale, comme d'habitude. Après cinq longues minutes, elle finit par se calmer.— Écoute, Jaliah... le truc ce n'est pas de perdre son temps à foutre en taule le plus méchant, mais c'est de gagner du temps celui qui fait battre ton cœur. Sullivan va finir par payer ses crimes de salopard, mais tu t'occupes maintenant de pêcher ce gros poisson, Curtis !Un déclic me ramène à Denver, mon âme est submergée de remords que je pensais effacés.— Je ne peux pas... en fait... en fait, je pense à Denver il-— Oh
"ℕ𝕠𝕤 𝕔𝕠𝕖𝕦𝕣𝕤 𝕛𝕠𝕦𝕖𝕟𝕥 𝕥𝕣𝕠𝕚𝕤 𝕟𝕠𝕥𝕖𝕤 𝕕𝕖 𝕞𝕦𝕤𝕚𝕢𝕦𝕖 à 𝕝𝕒 𝕗𝕠𝕚𝕤 𝕗𝕠𝕣𝕞𝕒𝕟𝕥 𝕟𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕒𝕔𝕔𝕠𝕣𝕕 𝕡𝕒𝕣𝕗𝕒𝕚𝕥" — Jaelly LaRoseBANDE-SON — Dans le média pour une immersion optimale.Je serre mes jambes jusqu'au tremblement sous la table. J'ai l'impression de respirer irrégulièrement, que ce n'est pas du tout naturel ! J'ai Curtis en face de moi, en train de chercher mon regard.— Je rêve... murmure-t-il.Je lève les yeux vers lui, en arquant un sourcil.— Le chemisier, conclut-il.Je jette un c
— Dites-moi, avance-t-il en ignorant la question, comment avez-vous connu monsieur King ?Je sens une partie de mon coeur se fissurer. Pourquoi parle-t-il de lui là maintenant ? Mes sourcils se haussent et mes lèvres se pincent pour ne pas penser aux atrocités causées dans le passé.— Je ne pense pas que ce soit ni le moment ni l'endroit pour en parler. — S'il vous plaît, si je dois vous aider dans la suite des temps, je dois savoir tout ça... si vous permettez.Je soupire. Franchement je n'aurai pas imaginé en parler en début de dîner quoi...— Eh bien c'est... assez euh... bon je pourrais dire qu'on s'est rencontrés dans un resta
"𝕁'𝕒𝕦𝕣𝕒𝕚 𝕒𝕚𝕞é 𝕦𝕟𝕖 𝕧𝕚𝕖 𝕤𝕒𝕟𝕤 𝕗𝕒𝕦𝕥𝕖𝕤, 𝕞𝕒𝕚𝕤 𝕥𝕦 𝕖𝕤 𝕧𝕖𝕟𝕦 𝕥𝕠𝕦𝕥𝕖𝕤 𝕝𝕖𝕤 𝕖𝕗𝕗𝕒𝕔𝕖𝕣"— Jaelly LaRose.Personne ne m'avait regardé comme ça depuis des années.— Vous vous êtes tout rouge, remarqué-je en calant un mèche derrière mon oreille. — Il fait juste légèrement chaud ici.Nous nous mettons à manger dans une bonne humeur, même si Curtis garde toujours un caractère qui lui est propre. Je lui demande s'il a une sœur ou un frère.
— Que faisait... Denver dans la vie ? demande-t-il d'une voix flageolante.Je le remarque pas du tout tranquille sur sa chaise. Qu'est-ce qu'il a encore ? Pourquoi il veut savoir ce que mon ex faisait ? Très chelou...— Il était directeur général de Modern Lounge, principalement fournisseur de textiles.Je le vois serrer sa fourchette.— Je vois... vous... vous n'avez pas à vous soucier du passé, laissez l'eau couler sous les ponts et ne regardez que devant vous.J'arque un sourcil. Il est de plus en plus bizarre le Miller.— Et vous ? &mdas
"𝕁𝕖 𝕟𝕖 𝕞â𝕔𝕙𝕖𝕣𝕒𝕚 𝕡𝕒𝕤 𝕞𝕖𝕤 𝕞𝕠𝕥𝕤, 𝕛𝕖 𝕥𝕖 𝕕𝕚𝕣𝕒𝕚 𝕔𝕖 𝕢𝕦𝕖 𝕞𝕠𝕟 â𝕞𝕖 𝕡𝕖𝕟𝕤𝕖 𝕖𝕥 𝕔𝕖 𝕢𝕦𝕖 𝕞𝕠𝕟 𝕔𝕠𝕖𝕦𝕣 𝕣𝕖𝕤𝕤𝕖𝕟𝕥" — Jaelly LaRoseIl est temps pour de se séparer, mais je dois avouer que je n'ai pas envie de m'en aller. — Désolée de vous avoir appelé par votre prénom, j'étais trop à l'aise... me reproché-je, en se passant nerveusement ma main dans mes cheveux. — Vous avez déjà fait bien pire, et je vous préfère largement à l'aise en dehors du travail que coincée.Et voilà le retour de la tronche de cheval. J'ai bien compris son allusion au mot &
Je me rends compte de la bêtise que je viens de dire. Mes poings se serrent et mes bras tremblent. Je cale ma lèvre inférieure sous ma dent pour m'empêcher de pleurer de frustration. Je suis une enfant ou quoi ? Pourquoi je ressens ce genre d'émotion ?! C'est si déstabilisant.— Putain...La seule chose à faire c'est de m'enfuir, tant pis. Je m'éloigne de lui comme le jour d'entretien. Sauf qu'il me retient et me ramène contre lui. Je le vois froncer les sourcils. — Arrêtez deux secondes ! me crie-t-il.— Quoi ? — Assumez ce que vous pensez, sinon c'est avec des regrets que vous avancerez. — Vous n'y connaissez rien, je-— De ce que j'ai entend
« Même si mon cœur est perforé par des balles de haine, j'arrive à ressentir de l'amour pour toi » — Jaelly LaRoseBANDE-SON — Dans le média pour une immersion optimale.Le froid se balade dans mes manches, titillant les pores de ma peau.J'essaie tant bien que mal de me réchauffer à la traditionnelle : frottement de mains.Je commence à regretter mon gros coup de fierté... mais je remarque enfin le sigle du métro au loin.— Bah voilà, je peux y aller seule !
**Je sens la chaleur ambiante que mon radiateur me procure. C’est un plaisir immense de ressentir cette source chauffante se propager sur mon corps. Je crois que c’est ce qui me manquais : me reposer, et prendre du recul. Ça ne fait qu’un jour entier que je suis là, recroquevillée sur moi-même. Cependant, cette solitude m’a permis de ressasser tous les deux évènements clés de cette semaine : le départ de Charlotte de l’appartement dès hier soir, et la grosse dispute entre Sullivan et… Curtis.Plus rien ne sera jamais plus pareil, c’est une réalité.Plus j’avance, et plus je sens mon cœur se rétrécir : j’ai de moins en moins de place pour accueillir des personnes. Je ne sais même plus comment faire pour passer ces é
« Mensonges Dorés, » Jaelly LaRose Je me jette dans les bras de Curtis, retrouvant son odeur chaleureuse et boisée. J'enfouis mes doigts dans ses cheveux épais et plonge mon nez dans son cou. Il en profite pour me serrer à son tour, me tenant tendrement les pointes. — Curtis... murmuré-je, j'ai eu peur. Je ne pensais pas que tu serais là. — Désolée... tout va bien maintenant, il faut que l'on s'en aille. — Curtis ! interpelle Sullivan, tu peux me rendre ce qui m'appartient ? — Reste ici, m'ordonne-t-il.— Et en plus tu t'introduis chez moi ? Tu aimes bien vanter ton éducation parfaite mais tu démontre le contraire ! s'esclaffe son rival.Il se
* * *Nous sommes sortis par une porte que je connais pas. Dans sa voiture, il m'a attaché les mains et m'a mise à l'arrière. Je n'ai fait que crier, le supplier de me laisser partir. J'en suis venue à demander pardon alors que je ne suis pas en tort. Ma tête tourne tant j'ai pleuré, et le hoquet a signé la fin de mon monologue.Arrivés chez lui, Sullivan me balance à l'intérieur de son penthouse.— Mais pourquoi tu fais ça ? Je suis censée bosser et pas être ici ! Laisse-moi m'en aller, m'écrié-je, le coeur brisé.— Tu es la pire des femmes.Je crois mal entendre.— Pardon...?Il s'avance vers moi et son regard devient amer.— Tu
"On ne peut plus espérer que les choses changeront ; les sentiments se sont évaporés et le temps a tout emporté" Jaelly LaRoseBANDE-ANNONCE : https://youtu.be/i79M4nKW1MsQuelques minutes plus tard, nous nous retrouvons au niveau -2. J'ai les mains tremblantes, donc j'essaie de serrer les poings mais je ne les sens plus. Mes jambes me font le même coup. Alors, en mettant un pas hors de l'ascenseur, je prends appui sur mes genoux pour récupérer.— Tu es sûre de le vouloir maintenant, là ? — Oui... je... je suis juste un peu mal.Je tiens mon ventre qui commence à me faire de mauvais tours. Ma vue se brouille légèrement, et une sensation de mal-être commence à prendre l'emprise sur moi.— Ça se voit. Prends ton temps, m'intime-t-il en posant une main sur mon dos.
« Danse avec moi dans les airs de folie et de sagesse » Jaelly LaRoseMusique du chapitre : https://youtu.be/qeoAwY1qVV4Il écarquille les yeux, puis étire ses lèvres en un sourire radieux. Il caresse ma joue et descend jusqu'à mes cheveux.— Ça veut dire qu'on... commence-t-il.— Curtis, attends. J'aimerais d'abord te dire un truc vraiment important.— Dis-moi. — J'ai très mal au dos, je veux le même siège que toi.Il se met à rire et croise les bras, comme à sa bonne vieille habitude
« Même si c'était douloureux, passer par toi était nécessaire. » Jaelly LaRoseMusique du chapitre : https://youtu.be/c9WtgvWoLpEPlus rien n'est plus pareil.À chaque claquement de talons, raisonne cette phrase de plus en plus fort.Clac, clac.Plus rien n'est plus pareil.Avant de se rendre sur son lieu de travail, je me suis rendue chez le coiffeur et a teint ses cheveux en blonds. Le ras-le-bol de ma conversation avec Charlotte, je le traduis par un changement : je ne suis plus ce que les gens pensaient de
Musique du chapitre : la même que la précédenteJe soupire un « OK », avant de me lever pour faire les cent pas. Mes mains glissent sur mon visage, l'air désemparée. J'en tremble...— C'est mon oncle... ajoute-t-elle.— Et pourquoi... pourquoi s'en est-il pris à moi ?Elle ne répond plus. Je me retourne vivement pour lui faire face, et je constate des larmes qui viennent s'écraser sur ses lèvres.— Il... en fait, je... bredouille-t-elle. Mon père travaillait avec Richard il y a longtemps. Ayant vécu dans la pauvreté
« Même si ton aide m'a été précieuse, je ne serai pas éternellement à ta merci »Jaelly LaRoseMusique du chapitre : https://youtu.be/eD0XEH3qVCkAprès avoir été raccompagnée chez moi par Curtis, je me suis endormie pour retrouver le jour.Le monde n'a pas changé mais mes intentions, si. Je sais pertinemment maintenant à qui offrir mon cœur. L'erreur me fait tellement peur, certes, j'ai vécu ça avec Denver, durant ma scolarité à Monty-Philly qui était l'une des pires.Car je n'en ai presq
« J'aspire à te consumer sans t'abîmer et continuer à t'aimer. » — Jaelly LaRose. Jaliah. Le reste de la journée coule jusqu'à la soirée. Je me suis enfermée avec Mélanie pour travailler intensément. Mon regard est, depuis tout à l'heure, dans le vide. Je me repasse ce qui s'est passé ce matin même, et mon cœur ne sait plus où se positionner. Mon attention tombe sur mon assistante qui, à première vue, être de bon conseil. Non, elle est trop bavarde... c'est sûr qu'elle finira par en parler tout autour d'elle. Oh mais dans quelle merde je suis ?! Pourquoi il a fallu que ce soit lui ? Je n'ai jamais sucé les doigts de personne, et je le fais là, devant mon