Léna Mon cœur rate un battement.— Pardon ?Il passe une main dans ses cheveux, visiblement agacé.— Vasquez n’a pas posé cette question au hasard en réunion. Il t’a déjà ciblée.Je secoue la tête.— C’est ridicule.Il serre les dents.— Non, ça ne l’est pas. Il ne regarde pas une femme comme il t’a regardée s’il n’a pas déjà décidé qu’elle lui appartiendrait.Mon estomac se noue.Adrian n’est pas du genre à exagérer.— Et qu’est-ce qu’on fait ?Il se redresse, son regard brûlant planté dans le mien.— On ? Non, moi, je vais régler ça. Toi, tu restes en dehors de ça.Je croise les bras, outrée.— Si ce type me veut vraiment, je suis directement concernée.Il s’approche, son regard dur.— Justement.Sa main serre ma nuque avec possessivité.— Tu es à moi, Léna. Je ne laisserai personne te toucher.Je frémis, mais je refuse d’être mise de côté.— Adrian…— Non.Sa voix est tranchante.— Je gère. Fin de la discussion.---12h30 – Déjeuner dans un restaurant privéL’ambiance est feutrée,
LénaL’air est chargé d’électricité quand j’entre dans le bureau d’Adrian .Il est assis derrière son immense bureau en acajou, les coudes appuyés sur le bois verni, les doigts croisés sous son menton.Son regard sombre capte immédiatement le mien.— Ferme la porte.Sa voix est un ordre.Je la claque derrière moi, les battements de mon cœur s’accélérant.Alejandro Vasquez.Son ombre plane toujours sur nous.Adrian est resté silencieux toute la journée, mais je le connais trop bien.Ce silence n’est qu’un prélude à la tempête.— Il t’a envoyé un message.Je fronce les sourcils.— Quoi ?Il pivote l’écran de son ordinateur vers moi.Un e-mail brille sur la page.De : Alejandro VasquezObjet : Je joue toujours pour gagner"Léna, je ne suis pas homme à renoncer. Ce que je veux, je l’obtiens.Rien ne me plaît plus qu’un défi. Blackwood n’a aucune idée de ce qui l’attend."Mon sang se glace.Je serre les poings.— Ce salaud…Adrian se lève lentement.Son regard est noir.— Il te voit comme
---LénaL’air est chargé d’une tension palpable.Alejandro Vasquez s’installe à la table de réunion comme s’il était chez lui.Il croise les doigts devant lui, son sourire indéchiffrable braqué sur Adrian.— J’ai pris une décision, Blackwood.Je me raidis.Adrian ne dit rien. Il l’observe avec cet air impénétrable, celui qui fait trembler ses concurrents.Mais Alejandro n’est pas un concurrent ordinaire.— Je veux que Léna soit mon point de contact sur ce projet.Un silence s’abat dans la salle.Mon cœur cogne dans ma poitrine.Je sens le regard brûlant d’Adrian sur moi.Alejandro sourit, sûr de lui.— Elle connaît le dossier mieux que personne. Qui de mieux qu’elle pour gérer nos échanges ?Adrian laisse passer un instant avant de répondre, d’une voix calme mais tranchante :— Non.Alejandro hausse un sourcil.— Pardon ?— J’ai dit non.Sa voix claque comme un coup de fouet.Je retiens mon souffle.Alejandro ricane doucement, secouant la tête.— Allons, Adrian. Ce n’est pas une déci
Alejandro VasquezLéna est assise en face de moi.Sa posture est raide, tendue.Elle veut garder le contrôle.Elle veut croire qu’elle peut s’en aller à tout moment.Mais elle est déjà piégée.Je bois une gorgée de vin sans la quitter des yeux.Elle refuse de soutenir mon regard trop longtemps.Une seconde de plus, et elle vacillerait.— Pourquoi suis-je ici, Vasquez ?Sa voix est ferme. Mais son souffle est court.Je repose mon verre et m’appuie contre le dossier de ma chaise.— Parce que tu veux savoir.Elle arque un sourcil.— Savoir quoi ?Je souris lentement.— Jusqu’où je suis prêt à aller pour toi.Elle serre les mâchoires.Sa main frôle le pied de son verre, hésitante.Elle a peur de la réponse.Elle a raison.Parce qu’il n’y a aucune limite.J’obtiens toujours ce que je veux.Et je la veux, elle.---Léna Chaque mot qu’il prononce est un poison.Lent.Insidieux.Et terriblement addictif.Je devrais me lever. Partir.Mais je reste assise.— Si tu penses pouvoir m’impressionne
---Alejandro VasquezLéna Morel.Ce nom tourne dans mon esprit comme un poison délicieux.Je la veux.Et je suis un homme qui obtient toujours ce qu’il désire.Installé dans mon bureau, un verre de whisky à la main, je fixe l’écran où défile la vidéo de notre rencontre au restaurant.Elle ne sait pas encore dans quel jeu elle vient d’entrer.Adrian Blackwood croit pouvoir la protéger.Il croit avoir une emprise sur elle.Mais je vois clair dans leur petit jeu.Léna lutte contre quelque chose. Une attraction, une peur.Et moi, je vais briser toutes ses résistances.Je repose mon verre et compose un numéro.— Trouve-moi tout sur elle. Son passé, son présent, ses failles.Je veux savoir ce qui la fait vibrer.Ce qui la brise.Et ce qui la consume.---Léna MorelJe n’aurais jamais dû croiser la route d’Alejandro Vasquez.Et pourtant, une invitation m’attend ce matin.Une enveloppe noire sur mon bureau.Mon estomac se tord.Je l’ouvre du bout des doigts.Un carton sobre. Un lieu. Une heu
Léna MorelL’air est devenu électrique.Adrian est là, debout derrière moi, une main sur mon épaule. Son emprise n’est pas brutale, mais ferme. Un avertissement silencieux.Alejandro Vasquez, lui, reste assis, son sourire amusé trahissant son plaisir de le voir perdre son calme.— Toujours aussi territorial, Blackwood.Adrian ne répond pas tout de suite. Son pouce effleure ma peau nue, un geste subtil, mais chargé de sens.— Et toi, toujours aussi intrusif, Vasquez.Le ton est tranchant, menaçant.Je sens les battements de mon cœur s’accélérer. Entre eux, la tension est palpable, brute, presque animale.Alejandro se redresse lentement, ajustant sa veste d’un geste détendu.— Je crois que nous allons nous revoir bientôt, Léna.Il m’adresse un dernier regard, perçant, avant de s’éloigner.Adrian ne bouge pas.Sa main quitte mon épaule et, d’un geste rapide, il me saisit le poignet.— Viens.Il ne me laisse pas le choix.Il m’entraîne hors du restaurant, son pas rapide, son emprise posse
Léna MorelL’appartement d’Adrian est exactement comme lui. Froid, imposant, parfaitement maîtrisé.Les grandes baies vitrées laissent apparaître un panorama hypnotisant sur la ville illuminée. Des meubles modernes, des lignes épurées, des teintes sombres dominent l’espace. Tout est ordonné, chaque chose à sa place.Tout, sauf l’intensité qui vibre entre nous.Il referme la porte derrière moi, et l’air semble devenir plus épais, saturé d’une tension électrique.Il se tient là, juste devant moi, les bras croisés sur son torse puissant. Son regard me transperce, brûlant, inébranlable.— Tu es venue de ton plein gré, Léna.Il s’approche lentement, chaque pas résonnant sur le parquet avec une précision calculée.— Et maintenant ?Mon cœur cogne contre mes côtes.Je devrais dire quelque chose.Je devrais fuir.Mais à quoi bon se mentir ?Je suis ici parce que je le veux.Lui.Ce qu’il déclenche en moi.Sans un mot, je défais lentement les boutons de ma veste.Le regard d’Adrian s’assombrit
Adrian BlackwoodJe la veux.Putain, je la veux plus que l’air que je respire.Chaque regard qu’elle me lance, chaque frisson qui traverse son corps me pousse un peu plus vers la folie.Je n’ai jamais ressenti ça avant.Cette soif incontrôlable, cette obsession qui me ronge de l’intérieur.Je veux la marquer.Lui faire comprendre qu’elle est à moi.Qu’elle n’appartiendra jamais à un autre homme.Mes doigts glissent le long de son dos, découvrant chaque parcelle de sa peau avec une lenteur torturante.Léna bascule légèrement la tête en arrière, s’abandonnant à mon toucher.Je descends mes lèvres jusqu’à la naissance de son cou, déposant une morsure légère, juste assez forte pour qu’elle frissonne.Elle s’agrippe à moi, ses ongles s’enfonçant dans ma chemise, cherchant un ancrage.— Adrian…Sa voix tremble, un murmure de supplication qui me rend dingue.J’attrape son visage entre mes mains, forçant son regard à rester rivé au mien.— Tu es à moi, Léna.Son souffle s’accélère.— Dis-le.
Alejandro VasquezAdrian Blackwood pense qu’il a gagné.C’est adorable.Léna Morel est à moi.Elle ne le sait pas encore.Mais elle comprendra bientôt.Je laisse mon regard glisser sur les écrans de surveillance, capturant chaque image, chaque mouvement. Le club privé de Blackwood est un nid de tentations où il règne en maître. Pourtant, il est aveugle.Aveugle à la menace qui se rapproche.Aveugle à moi.Je me penche en avant, observant l’écran central où elle apparaît.Léna.Sa robe épouse ses courbes avec une perfection agaçante. Ses longs cheveux tombent en cascade sur ses épaules, et son regard…Elle n’a pas l’air heureuse.Blackwood la serre contre lui, possessif, jaloux.Il sait.Il sait que je rôde.Un sourire lent étire mes lèvres.Que c’est délicieux.Je me redresse et attrape mon téléphone.Un message.« Elle est magnifique. J’ai hâte de la revoir. »J’appuie sur « envoyer » et repose le téléphone.Maintenant, j’attends.Blackwood va tomber dans le piège.Et Léna va compren
Adrian BlackwoodElle est là, sous mes mains, offerte et pourtant insaisissable.Léna est une fièvre, une brûlure qui me consume de l’intérieur.J’ai cru pouvoir la posséder.Mais c’est elle qui m’enchaîne.Sa respiration est erratique, ses lèvres gonflées par mes baisers. Ses yeux s’ancrent aux miens, sombres, indéchiffrables.Elle me défie, encore, toujours.Et je perds patience.— Tu me rends fou, Léna.Je plaque mes mains de chaque côté de son visage, mes pouces effleurant sa mâchoire.Elle ne répond pas, mais son regard me hurle ce qu’elle refuse d’admettre.Elle est à moi.— Tu veux que je te dise ce que je vois quand je te regarde ? demandé-je, ma voix plus rauque que je ne l’aurais voulu.Elle avale sa salive, imperceptiblement.— Je vois une femme qui lutte, qui veut résister, mais qui brûle tout autant que moi.Je la sens frissonner sous mes mots.Ma main glisse dans ses cheveux, la tirant légèrement en arrière, exposant la ligne délicate de sa gorge.Elle gémit, et ce son m
Adrian BlackwoodJe la veux.Putain, je la veux plus que l’air que je respire.Chaque regard qu’elle me lance, chaque frisson qui traverse son corps me pousse un peu plus vers la folie.Je n’ai jamais ressenti ça avant.Cette soif incontrôlable, cette obsession qui me ronge de l’intérieur.Je veux la marquer.Lui faire comprendre qu’elle est à moi.Qu’elle n’appartiendra jamais à un autre homme.Mes doigts glissent le long de son dos, découvrant chaque parcelle de sa peau avec une lenteur torturante.Léna bascule légèrement la tête en arrière, s’abandonnant à mon toucher.Je descends mes lèvres jusqu’à la naissance de son cou, déposant une morsure légère, juste assez forte pour qu’elle frissonne.Elle s’agrippe à moi, ses ongles s’enfonçant dans ma chemise, cherchant un ancrage.— Adrian…Sa voix tremble, un murmure de supplication qui me rend dingue.J’attrape son visage entre mes mains, forçant son regard à rester rivé au mien.— Tu es à moi, Léna.Son souffle s’accélère.— Dis-le.
Léna MorelL’appartement d’Adrian est exactement comme lui. Froid, imposant, parfaitement maîtrisé.Les grandes baies vitrées laissent apparaître un panorama hypnotisant sur la ville illuminée. Des meubles modernes, des lignes épurées, des teintes sombres dominent l’espace. Tout est ordonné, chaque chose à sa place.Tout, sauf l’intensité qui vibre entre nous.Il referme la porte derrière moi, et l’air semble devenir plus épais, saturé d’une tension électrique.Il se tient là, juste devant moi, les bras croisés sur son torse puissant. Son regard me transperce, brûlant, inébranlable.— Tu es venue de ton plein gré, Léna.Il s’approche lentement, chaque pas résonnant sur le parquet avec une précision calculée.— Et maintenant ?Mon cœur cogne contre mes côtes.Je devrais dire quelque chose.Je devrais fuir.Mais à quoi bon se mentir ?Je suis ici parce que je le veux.Lui.Ce qu’il déclenche en moi.Sans un mot, je défais lentement les boutons de ma veste.Le regard d’Adrian s’assombrit
Léna MorelL’air est devenu électrique.Adrian est là, debout derrière moi, une main sur mon épaule. Son emprise n’est pas brutale, mais ferme. Un avertissement silencieux.Alejandro Vasquez, lui, reste assis, son sourire amusé trahissant son plaisir de le voir perdre son calme.— Toujours aussi territorial, Blackwood.Adrian ne répond pas tout de suite. Son pouce effleure ma peau nue, un geste subtil, mais chargé de sens.— Et toi, toujours aussi intrusif, Vasquez.Le ton est tranchant, menaçant.Je sens les battements de mon cœur s’accélérer. Entre eux, la tension est palpable, brute, presque animale.Alejandro se redresse lentement, ajustant sa veste d’un geste détendu.— Je crois que nous allons nous revoir bientôt, Léna.Il m’adresse un dernier regard, perçant, avant de s’éloigner.Adrian ne bouge pas.Sa main quitte mon épaule et, d’un geste rapide, il me saisit le poignet.— Viens.Il ne me laisse pas le choix.Il m’entraîne hors du restaurant, son pas rapide, son emprise posse
---Alejandro VasquezLéna Morel.Ce nom tourne dans mon esprit comme un poison délicieux.Je la veux.Et je suis un homme qui obtient toujours ce qu’il désire.Installé dans mon bureau, un verre de whisky à la main, je fixe l’écran où défile la vidéo de notre rencontre au restaurant.Elle ne sait pas encore dans quel jeu elle vient d’entrer.Adrian Blackwood croit pouvoir la protéger.Il croit avoir une emprise sur elle.Mais je vois clair dans leur petit jeu.Léna lutte contre quelque chose. Une attraction, une peur.Et moi, je vais briser toutes ses résistances.Je repose mon verre et compose un numéro.— Trouve-moi tout sur elle. Son passé, son présent, ses failles.Je veux savoir ce qui la fait vibrer.Ce qui la brise.Et ce qui la consume.---Léna MorelJe n’aurais jamais dû croiser la route d’Alejandro Vasquez.Et pourtant, une invitation m’attend ce matin.Une enveloppe noire sur mon bureau.Mon estomac se tord.Je l’ouvre du bout des doigts.Un carton sobre. Un lieu. Une heu
Alejandro VasquezLéna est assise en face de moi.Sa posture est raide, tendue.Elle veut garder le contrôle.Elle veut croire qu’elle peut s’en aller à tout moment.Mais elle est déjà piégée.Je bois une gorgée de vin sans la quitter des yeux.Elle refuse de soutenir mon regard trop longtemps.Une seconde de plus, et elle vacillerait.— Pourquoi suis-je ici, Vasquez ?Sa voix est ferme. Mais son souffle est court.Je repose mon verre et m’appuie contre le dossier de ma chaise.— Parce que tu veux savoir.Elle arque un sourcil.— Savoir quoi ?Je souris lentement.— Jusqu’où je suis prêt à aller pour toi.Elle serre les mâchoires.Sa main frôle le pied de son verre, hésitante.Elle a peur de la réponse.Elle a raison.Parce qu’il n’y a aucune limite.J’obtiens toujours ce que je veux.Et je la veux, elle.---Léna Chaque mot qu’il prononce est un poison.Lent.Insidieux.Et terriblement addictif.Je devrais me lever. Partir.Mais je reste assise.— Si tu penses pouvoir m’impressionne
---LénaL’air est chargé d’une tension palpable.Alejandro Vasquez s’installe à la table de réunion comme s’il était chez lui.Il croise les doigts devant lui, son sourire indéchiffrable braqué sur Adrian.— J’ai pris une décision, Blackwood.Je me raidis.Adrian ne dit rien. Il l’observe avec cet air impénétrable, celui qui fait trembler ses concurrents.Mais Alejandro n’est pas un concurrent ordinaire.— Je veux que Léna soit mon point de contact sur ce projet.Un silence s’abat dans la salle.Mon cœur cogne dans ma poitrine.Je sens le regard brûlant d’Adrian sur moi.Alejandro sourit, sûr de lui.— Elle connaît le dossier mieux que personne. Qui de mieux qu’elle pour gérer nos échanges ?Adrian laisse passer un instant avant de répondre, d’une voix calme mais tranchante :— Non.Alejandro hausse un sourcil.— Pardon ?— J’ai dit non.Sa voix claque comme un coup de fouet.Je retiens mon souffle.Alejandro ricane doucement, secouant la tête.— Allons, Adrian. Ce n’est pas une déci
LénaL’air est chargé d’électricité quand j’entre dans le bureau d’Adrian .Il est assis derrière son immense bureau en acajou, les coudes appuyés sur le bois verni, les doigts croisés sous son menton.Son regard sombre capte immédiatement le mien.— Ferme la porte.Sa voix est un ordre.Je la claque derrière moi, les battements de mon cœur s’accélérant.Alejandro Vasquez.Son ombre plane toujours sur nous.Adrian est resté silencieux toute la journée, mais je le connais trop bien.Ce silence n’est qu’un prélude à la tempête.— Il t’a envoyé un message.Je fronce les sourcils.— Quoi ?Il pivote l’écran de son ordinateur vers moi.Un e-mail brille sur la page.De : Alejandro VasquezObjet : Je joue toujours pour gagner"Léna, je ne suis pas homme à renoncer. Ce que je veux, je l’obtiens.Rien ne me plaît plus qu’un défi. Blackwood n’a aucune idée de ce qui l’attend."Mon sang se glace.Je serre les poings.— Ce salaud…Adrian se lève lentement.Son regard est noir.— Il te voit comme