Chapitre 247

Un soupçon de lourde tristesse errait sur le beau visage de Maurice, « C’est elle. »

Après un long silence, Valentine a obtenu la réponse affirmative.

C'était elle.

C'était Mélissa. Il l'avait toujours aimée.

Les doigts de Valentine tenant le gobelet se sont resserrés un par un. Le feu de la haine dans son cœur brûlait à ce moment-là, mais il était difficile de brûler le ressentiment et l'amertume dans son cœur.

« Lina, je serai toujours avec toi, je te protégerai toujours et je t’épouserai un jour... » La promesse du garçon à côté de ses oreilles cette année-là soufflait comme la brise d'automne qui balayait la fenêtre, puis disparaissait au lointain.

Valentine a saisi son verre de vin et a vidé d'un seul trait le liquide qu'il contenait. Elle avait l'impression que son cœur avait été transpercé par une aiguille, si léger et pourtant si douloureux.

Elle avait mal au cœur pour ce qu’elle avait été autrefois, qui avait si naïvement tenu la promesse et qui avait obstinément attendu leurs