Chapitre 12: LE POINT DE VUE D'Allysa La table était joliment dressée, avec des assiettes bien garnies et des odeurs appétissantes qui embaumaient la pièce. Je m’étais assise en face de Paolo, tandis que Sofia, comme la maîtresse de maison parfaite, avait pris place à côté de lui. Tout semblait normal, presque banal. Mais pour moi, rien n’était banal à cet instant. Je piquai un morceau de viande avec ma fourchette, essayant de ne pas montrer à quel point mes pensées étaient ailleurs. Paolo. Il était là, en face de moi, ses yeux plantés dans les miens chaque fois que Sofia détournait son attention. Son regard me brûlait presque. Je relevai timidement les yeux vers lui, et je le vis sourire légèrement, un sourire discret, mais tellement parlant. Mon cœur battait un peu plus vite. "Allysa, ça va ?"me demanda Sofia en souriant, son ton courtois mais distrait. Elle semblait concentrée sur son assiette, ignorant complètement les regards que son mari et moi échangions. Je pris un
Chapitre 13. Ma journée en tant que servanteLE POINT DE VUE D'AllysaJe m’étais réveillée tôt, bien avant que quiconque dans la maison ne se lève. Le soleil commençait tout juste à caresser les rideaux de ma chambre, et la douce lueur de l’aube me rappela que je devais me remettre à ma place. Pas question de laisser quiconque deviner ce qui s’était passé cette nuit. Je me levai d’un bond, une légère douleur me rappelant les événements intenses de la veille. Je secouai la tête pour chasser ces pensées et me dirigeai vers la salle de bain. Sous la douche, l’eau chaude coulait sur ma peau, emportant la fatigue et les souvenirs qui brûlaient encore dans mon esprit. Je passai mes doigts dans mes cheveux mouillés, les démêlant avec soin tout en réfléchissant à la journée qui m’attendait. Une fois lavée et fraîche, je sortis de la douche, m’enroulant dans une serviette moelleuse. J’ouvris ma petite armoire, récemment remplie de vêtements achetés avec Paolo. Mon regard s’arrêta sur une t
Chapitre 14: la vivacité d'AllysaLE POINT DE VUE DE Sofia Je m'éveillai doucement, les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux de la chambre. Il devait être autour de 10 heures. Une habitude, ce réveil tardif, mais il me permettait de profiter de la tranquillité de la matinée. Je m’étirai longuement, sentant mes muscles encore engourdis par le sommeil. Pourtant, quelque chose me parut étrange : le lit à côté de moi était vide. Paolo n’était pas là. Je passai ma main sur le côté où il dormait d’habitude, le drap était froid. Combien de temps était-il parti ? Une pointe d’agacement s’éveilla en moi, mais je la chassai rapidement. Ce n’était pas rare qu’il disparaisse tôt le matin, mais il aurait pu me prévenir. Tout en me levant, je laissai mes pensées dériver. Paolo était un homme discret, parfois mystérieux. Il avait cette habitude de me surprendre, mais depuis quelque temps, j’avais l’impression qu’il était... différent. Moins présent, plus distrait. J’ignorais si cela
15: tu me manquesLE POINT DE VUE DE Sofia Ce matin-là, alors que je venais de terminer mon petit déjeuner, mon téléphone a vibré sur la table. Je l’ai attrapé et, en voyant le nom de Julien s’afficher, un sourire m’a échappé. Chaque appel de lui était comme une bouffée d’air frais, une échappatoire à ma vie monotone. Je me suis levée doucement pour m’éloigner un peu, ne voulant pas que Paolo ou Allysa entendent notre conversation. "Tu me manques," murmura sa voix douce et chaude dès que j’ai décroché. Mon cœur s’est réchauffé à ces mots. Julien avait ce don de me faire sentir importante, désirée, comme si j’étais la seule femme au monde. "Toi aussi, tu me manques," ai-je répondu en baissant le ton, mon regard fixant la porte du salon pour m’assurer que personne ne m’écoutait. "Tu pourrais passer cet après-midi ? Juste un moment, pour moi." J’ai souri. Comment aurais-je pu lui dire non ? "Oui, je passerai. Mais seulement une petite heure, d’accord ? Je ne veux pas éveille
Chapitre 16 : merci d'être venueLE POINT DE VUE DE Sofia J’étais impatiente de retrouver Julien. Mon cœur battait plus vite à mesure que je m’approchais de son appartement. Après tout, c’était un endroit où je pouvais enfin respirer, loin des contraintes et des obligations de mon quotidien avec Paolo. Quand il a ouvert la porte, son sourire m’a instantanément réchauffé. "Tu es là," a-t-il dit en me prenant dans ses bras, et j’ai senti son étreinte réconfortante. Il m’a embrassée doucement sur le front avant de murmurer : "Tu m’as manqué, Sofia." Son ton était sincère, et je ne pouvais m’empêcher de sourire. "Toi aussi, Julien. Toujours," ai-je répondu doucement. Il m’a conduit à l’intérieur, son appartement sentait la fraîcheur, avec une petite touche de son parfum que j’aimais tant. Tout en fermant la porte derrière moi, il a ajouté : "J’espère que tu n’es pas trop fatiguée. J’ai pensé qu’on pourrait passer un moment tranquille ensemble aujourd’hui." "Ça me va parfaitement,
CHAPITRE 17: tu es spéciale LE POINT DE D'ALLYSALa maison semblait plus grande, plus vide, et plus silencieuse quand Sofia n’était pas là. Pourtant, entre Paolo et moi, il n’y avait pas de place pour le silence. Nous avions cette étrange dynamique, un mélange de complicité enfantine et de désir adulte qui rendait chaque instant aussi léger qu’intense. Ce matin-là, après le départ de Sofia, Paolo avait changé d’humeur. Il était comme un gamin en vacances, délesté de toute responsabilité. J’étais assise sur le canapé du salon, feignant de lire un magazine, lorsque je l’ai vu revenir du couloir. Un coussin à la main, un sourire espiègle sur les lèvres. — « Tu sais, tu ne devrais pas avoir l’air si concentrée. Ça te rend encore plus jolie, et moi encore plus distrait. » J’ai ri doucement, mais avant que je ne puisse répondre, il m’a lancé le coussin. Sur le coup, j’étais surprise, mais rapidement, une vague d’amusement a pris le dessus. — « Ah, tu veux jouer à ça ? Très bien, Pa
CHAPITRE 1:L'annonce du Web site Alyssa Moreau fixait le vieux propriétaire de son appartement, un homme au visage renfrogné et aux yeux plissés de mépris. Ses mains tremblaient alors qu'elle tendait une enveloppe vide, espérant qu'il accepterait un délai supplémentaire. — Je vous ai donné assez de temps, mademoiselle Moreau, grogna-t-il en croisant les bras. Ça fait trois mois que vous promettez de payer. Je ne suis pas une œuvre de charité. Le ton sec et tranchant de ses paroles la frappa comme un coup de poing. Elle sentit ses joues rougir de honte et de colère mêlées. — Je… Je vais trouver l’argent, monsieur Gauthier, supplia-t-elle, la voix tremblante. Donnez-moi encore une semaine, je vous en prie. Il éclata d’un rire sarcastique. — Une semaine ? Non, jeune fille. Vous sortez maintenant. Je garde vos affaires jusqu’à ce que vous payiez ce que vous me devez. Avant qu’elle ne puisse protester, il claqua la porte de l’appartement, la laissant debout dans le couloir fro
Chapitre 2 : mille eurosL’homme indiqua un lit minimaliste installé nonchalamment à l’autre bout de la cave._Si vous voulez bien vous installer là…Allyssa hésita un instant, puis elle lui obéit. Elle se dirigea vers le lit dont le matelas semblait être un peu sale, mais elle fit en sorte d’oublier son dégoûten pensant à l’argent dont elle avait tant besoin pour survivre._Vous… vous avez bien dit que vous me payeriez 1000 euros pour une heure, c’est ça ? Demanda-t-elle_Oui Lisa, je confirme que c’est bien ce que j’ai dit, répondit-il avec un grand sourire.Lisa s’allongea sur le matelas, et le deuxième homme s’approcha d’elle. Elle se dit qu’elle devrait se méfier, mais étrangement, le bel inconnu lui inspirait confiance._ Maintenant, il va falloir vous déshabiller, dit-il de sa voix douce et chaude.L’adolescente de 18 ans savait qu’elle était venue pour cela, mais elle hésita tout de même un instant. Elle ne s’était jamais déshabillée devant deshommes auparavant ; en vérité,
CHAPITRE 17: tu es spéciale LE POINT DE D'ALLYSALa maison semblait plus grande, plus vide, et plus silencieuse quand Sofia n’était pas là. Pourtant, entre Paolo et moi, il n’y avait pas de place pour le silence. Nous avions cette étrange dynamique, un mélange de complicité enfantine et de désir adulte qui rendait chaque instant aussi léger qu’intense. Ce matin-là, après le départ de Sofia, Paolo avait changé d’humeur. Il était comme un gamin en vacances, délesté de toute responsabilité. J’étais assise sur le canapé du salon, feignant de lire un magazine, lorsque je l’ai vu revenir du couloir. Un coussin à la main, un sourire espiègle sur les lèvres. — « Tu sais, tu ne devrais pas avoir l’air si concentrée. Ça te rend encore plus jolie, et moi encore plus distrait. » J’ai ri doucement, mais avant que je ne puisse répondre, il m’a lancé le coussin. Sur le coup, j’étais surprise, mais rapidement, une vague d’amusement a pris le dessus. — « Ah, tu veux jouer à ça ? Très bien, Pa
Chapitre 16 : merci d'être venueLE POINT DE VUE DE Sofia J’étais impatiente de retrouver Julien. Mon cœur battait plus vite à mesure que je m’approchais de son appartement. Après tout, c’était un endroit où je pouvais enfin respirer, loin des contraintes et des obligations de mon quotidien avec Paolo. Quand il a ouvert la porte, son sourire m’a instantanément réchauffé. "Tu es là," a-t-il dit en me prenant dans ses bras, et j’ai senti son étreinte réconfortante. Il m’a embrassée doucement sur le front avant de murmurer : "Tu m’as manqué, Sofia." Son ton était sincère, et je ne pouvais m’empêcher de sourire. "Toi aussi, Julien. Toujours," ai-je répondu doucement. Il m’a conduit à l’intérieur, son appartement sentait la fraîcheur, avec une petite touche de son parfum que j’aimais tant. Tout en fermant la porte derrière moi, il a ajouté : "J’espère que tu n’es pas trop fatiguée. J’ai pensé qu’on pourrait passer un moment tranquille ensemble aujourd’hui." "Ça me va parfaitement,
15: tu me manquesLE POINT DE VUE DE Sofia Ce matin-là, alors que je venais de terminer mon petit déjeuner, mon téléphone a vibré sur la table. Je l’ai attrapé et, en voyant le nom de Julien s’afficher, un sourire m’a échappé. Chaque appel de lui était comme une bouffée d’air frais, une échappatoire à ma vie monotone. Je me suis levée doucement pour m’éloigner un peu, ne voulant pas que Paolo ou Allysa entendent notre conversation. "Tu me manques," murmura sa voix douce et chaude dès que j’ai décroché. Mon cœur s’est réchauffé à ces mots. Julien avait ce don de me faire sentir importante, désirée, comme si j’étais la seule femme au monde. "Toi aussi, tu me manques," ai-je répondu en baissant le ton, mon regard fixant la porte du salon pour m’assurer que personne ne m’écoutait. "Tu pourrais passer cet après-midi ? Juste un moment, pour moi." J’ai souri. Comment aurais-je pu lui dire non ? "Oui, je passerai. Mais seulement une petite heure, d’accord ? Je ne veux pas éveille
Chapitre 14: la vivacité d'AllysaLE POINT DE VUE DE Sofia Je m'éveillai doucement, les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux de la chambre. Il devait être autour de 10 heures. Une habitude, ce réveil tardif, mais il me permettait de profiter de la tranquillité de la matinée. Je m’étirai longuement, sentant mes muscles encore engourdis par le sommeil. Pourtant, quelque chose me parut étrange : le lit à côté de moi était vide. Paolo n’était pas là. Je passai ma main sur le côté où il dormait d’habitude, le drap était froid. Combien de temps était-il parti ? Une pointe d’agacement s’éveilla en moi, mais je la chassai rapidement. Ce n’était pas rare qu’il disparaisse tôt le matin, mais il aurait pu me prévenir. Tout en me levant, je laissai mes pensées dériver. Paolo était un homme discret, parfois mystérieux. Il avait cette habitude de me surprendre, mais depuis quelque temps, j’avais l’impression qu’il était... différent. Moins présent, plus distrait. J’ignorais si cela
Chapitre 13. Ma journée en tant que servanteLE POINT DE VUE D'AllysaJe m’étais réveillée tôt, bien avant que quiconque dans la maison ne se lève. Le soleil commençait tout juste à caresser les rideaux de ma chambre, et la douce lueur de l’aube me rappela que je devais me remettre à ma place. Pas question de laisser quiconque deviner ce qui s’était passé cette nuit. Je me levai d’un bond, une légère douleur me rappelant les événements intenses de la veille. Je secouai la tête pour chasser ces pensées et me dirigeai vers la salle de bain. Sous la douche, l’eau chaude coulait sur ma peau, emportant la fatigue et les souvenirs qui brûlaient encore dans mon esprit. Je passai mes doigts dans mes cheveux mouillés, les démêlant avec soin tout en réfléchissant à la journée qui m’attendait. Une fois lavée et fraîche, je sortis de la douche, m’enroulant dans une serviette moelleuse. J’ouvris ma petite armoire, récemment remplie de vêtements achetés avec Paolo. Mon regard s’arrêta sur une t
Chapitre 12: LE POINT DE VUE D'Allysa La table était joliment dressée, avec des assiettes bien garnies et des odeurs appétissantes qui embaumaient la pièce. Je m’étais assise en face de Paolo, tandis que Sofia, comme la maîtresse de maison parfaite, avait pris place à côté de lui. Tout semblait normal, presque banal. Mais pour moi, rien n’était banal à cet instant. Je piquai un morceau de viande avec ma fourchette, essayant de ne pas montrer à quel point mes pensées étaient ailleurs. Paolo. Il était là, en face de moi, ses yeux plantés dans les miens chaque fois que Sofia détournait son attention. Son regard me brûlait presque. Je relevai timidement les yeux vers lui, et je le vis sourire légèrement, un sourire discret, mais tellement parlant. Mon cœur battait un peu plus vite. "Allysa, ça va ?"me demanda Sofia en souriant, son ton courtois mais distrait. Elle semblait concentrée sur son assiette, ignorant complètement les regards que son mari et moi échangions. Je pris un
Chapitre 11 LE POINT DE de vue de Sofia Je venais de franchir le seuil de la maison, les bras encore chargés des sacs du marché. Une odeur de fraîcheur et de bois ciré flottait dans l’air, mêlée à celle de quelques fleurs que Paolo avait récemment ajoutées dans un vase près de l’entrée. Je déposai les sacs sur la table de la cuisine, heureuse de retrouver un semblant de calme après une matinée mouvementée. Tout semblait normal, paisible, mais dans ma tête, c’était un autre univers qui s’agitait. Chaque pas que je faisais dans cette maison me ramenait en arrière, quelques heures plus tôt, dans les bras de Julien. Je souris en y repensant. Ses lèvres sur les miennes, son rire grave qui vibrait encore dans mes oreilles… Il avait cette manière de me faire sentir unique, désirée. Ce que Paolo ne faisait plus, ou ne faisait pas assez. Julien avait su combler ce vide, cette solitude que je ressentais souvent malgré tout le confort de cette maison. Je secouai la tête pour chasser ces
Chapitre 10 :LE POINT DE VUE D'Allysa Lorsque Paolo m'annonça qu'il allait m'emmener faire des achats, je fus à la fois surprise et un peu nerveuse. Sofia n'était pas encore revenue, et il prenait un risque en décidant de m'exposer ainsi. Pourtant, l'idée de choisir mes propres vêtements, des tenues neuves et élégantes, me faisait presque oublier mes doutes. Nous montâmes dans sa voiture, une berline noire luxueuse. Je me sentais si déplacée, avec ma serviette que j’avais dû troquer contre une robe usée trouvée au fond d’un placard. Pendant tout le trajet, je fixais mes mains posées sur mes genoux, essayant d’ignorer les battements rapides de mon cœur. "Tu es silencieuse," remarqua Paolo en jetant un coup d'œil dans ma direction. "Je ne veux pas causer de problèmes," murmurai-je. Il sourit, ce sourire en coin qui semblait me désarmer à chaque fois. "Ne t’inquiète pas. Sofia ne saura rien, et tu mérites d’avoir des vêtements décents." Ses mots me rassurèrent un peu, mais l'
Chapitre 9:-LE POINT DE VUE DE SOFIA J'étais encore dans ma voiture lorsque je jetai un coup d'œil au rétroviseur pour m'assurer que ma coiffure était impeccable. Le marché m'avait épuisée, mais je savais que je retrouverais mon énergie dès que je poserais les yeux sur lui. Je sortis un petit paquet soigneusement emballé de mon sac à main. Un cadeau, un geste pour lui montrer que je pensais à lui. Je descendis de la voiture, tenant le paquet fermement dans ma main. L'immeuble était discret, comme toujours. Parfait pour nos rendez-vous clandestins. Je gravis les escaliers rapidement, mon cœur battant un peu plus vite à chaque marche. Arrivée devant la porte, je pris une profonde inspiration avant de toquer doucement. La porte s’ouvrit presque immédiatement, révélant Julien. Il portait une chemise blanche légèrement ouverte, laissant entrevoir son torse bronzé. Son sourire était chaleureux, presque désarmant. "Sofia," dit-il doucement, en se penchant pour m’embrasser sur la joue