Chapitre 41LE POINT DE VUE D'ELODIEJe marchais dans le couloir, concentrée sur mes pensées, lorsque je l’ai aperçue. Clara. Elle venait dans ma direction, droite et fière, le regard dur comme à son habitude. Je n’avais aucune intention de faire d'histoire. Je voulais juste passer mon chemin, faire mon travail, ne pas lui accorder l’importance qu’elle cherchait tant à avoir dans ma vie.Alors, je suis restée professionnelle.J’ai maintenu mon regard droit devant moi, sans lui prêter attention, et j’ai continué à marcher. Mais au moment où nous nous sommes croisées, je l’ai entendue murmurer.Un juron, à peine audible, mais chargé de mépris. Puis, ce regard. Ce regard noir, venimeux, haineux. Celui qu’elle me lançait depuis le début. Et c’est à cet instant que j’ai compris.Je ne pouvais pas laisser passer ça. J’ai soudainement stoppé net ma marche, mon cœur battant plus fort dans ma poitrine sous l’effet d’une colère sourde qui montait.Assez.Je me suis retournée brusquement et, d’u
CHAPITRE 42 LE POINT DE VUE DE VICTOR Je fixe la porte par laquelle Élodie vient de sortir, mes poings se serrant involontairement. Non, je ne peux pas la laisser partir comme ça.Sans perdre une seconde, je me lève précipitamment et sors de mon bureau. Je la repère à quelques mètres de là, marchant d’un pas rapide vers son propre bureau.— Élodie, attends !Elle ne ralentit pas, comme si elle refusait d’entendre ma voix. Une boule d’angoisse naît dans ma poitrine. Je presse le pas et, avant qu’elle ne puisse entrer, je me place devant la porte, lui barrant le passage.— Laisse-moi passer, Victor, dit-elle froidement, les bras croisés.Je secoue la tête.— Pas avant qu’on ait parlé.Elle pousse un soupir exaspéré, mais ne tente pas de me contourner. Elle me fixe, son regard brûlant d’une colère contenue.— Il n’y a rien à dire. J’ai pris ma décision.— Tu prends une décision sous l’effet de la colère, Élodie, et tu sais que c’est une erreur.— Une erreur ? Elle laisse échapper un ri
Chapitre 43LE POINT DE VUE DE CLARAJe marche d'un pas déterminé vers le bureau de mon père. Mon cœur bat fort, non pas par peur, mais par anticipation. C'est le moment idéal pour renverser la situation en ma faveur. Élodie pense pouvoir me menacer impunément ? Elle va apprendre que je ne suis pas une femme qu'on écrase aussi facilement.J'entre sans frapper, et mon père, installé derrière son imposant bureau en acajou, lève les yeux de ses dossiers. Il arque un sourcil en me voyant, mais je sais qu'il n'ignore pas que si je viens ainsi, c'est que j'ai quelque chose d'important à dire.— Clara ? Qu'est-ce qui t'amène ?Je me laisse tomber dans le fauteuil en face de lui, feignant une détresse maîtrisée. Mon visage est grave, mes yeux légèrement rougis comme si j’avais contenu des larmes.— Papa, il faut qu'on parle d'Élodie.Il fronce les sourcils, déjà agacé par le simple fait que je prononce son nom.— Qu'a-t-elle fait encore ?Je prends une profonde inspiration et baisse légèremen
CHAPITRE 44LE POINT DE VUE DE VICTOR Victor s’assoit dans son bureau, le regard perdu sur le paysage extérieur. La journée avait été longue, remplie de discussions, de tensions, mais aussi de nouvelles révélations. Clara... l’agitation qu’elle avait causée, les tensions entre Élodie et moi. Pourtant, à travers tout ça, ce que je savais au fond de moi, c’était qu’Élodie, elle, ne méritait rien de tout cela. Elle n’avait pas à subir cette injustice, pas de la part de Clara, et encore moins de la part de quelqu’un qu’elle pensait pouvoir respecter, moi.Je me rappelle de ce moment, ce moment où je l’ai vue, la première fois, la gorge serrée, ses yeux pleins de colère, mais aussi de douleur. Elle m’avait dit qu’elle allait démissionner, qu’elle en avait assez. Et moi, dans cette pièce, j’avais compris quelque chose : je ne pouvais pas la laisser partir. Non. Pas comme ça.J’avais essayé de la convaincre, de lui faire comprendre que je la soutiendrais toujours. Mais je l’ai vue, elle ava
Chapitre 45LE POINT DE VUE D'ELODIE———QUELQUES MOIS PLUS TARD———Le soleil brille à travers les fenêtres de la voiture, et je ne peux m’empêcher de sourire. Chaque seconde qui passe m'apporte une nouvelle vague d'excitation. Je n'ai pas arrêté de regarder ma main depuis ce matin, de peur que ce moment ne soit qu'un rêve, mais chaque fois que je vois cette bague scintiller, je sais que c'est réel. La bague de fiançailles. Celle que Victor m’a offerte, symbole de notre engagement, de notre avenir.Je serre le volant entre mes mains, mon cœur battant à tout rompre. L’idée de pouvoir montrer cette bague à ma sœur Isabelle me rend folle de joie. Elle va être tellement heureuse pour moi ! En plus, je suis impatiente de lui raconter tout ce qui s’est passé. Tout ce que Victor et moi avons traversé pour arriver à ce moment. Tout ce que nous avons construit ensemble.Je souris en pensant à tout ce chemin parcouru depuis notre première rencontre. Je n'aurais jamais cru, à ce moment-là, que no
CHAPITRE 46LE POINT DE VUE D'ELODIEJe suis blottie contre Victor, ma tête sur son épaule, nos mains entrelacées. La lueur de la lumière tamisée s'infiltre à travers les rideaux et illumine doucement la pièce. Mon regard est fixé sur la bague, qui brille toujours intensément, un symbole de notre amour et de l'engagement que nous avons pris l'un envers l'autre.Victor tourne lentement la tête vers moi, son regard doux et empli d'attention. « Et maintenant, ma chère, quel pays voudrais-tu pour notre lune de miel ? » Il me sourit, amusé, comme si cela n’était qu’un détail à régler, alors que pour moi, c’est une question qui représente une nouvelle aventure à partager ensemble.Je ris légèrement, secouant la tête. « Attends, Victor... Ne sois pas pressé ! On n'est même pas encore mariés ! Notre mariage est dans quelques jours, alors pourquoi se précipiter sur la lune de miel avant l’heure ? »Je sens son regard se poser sur moi avec une tendresse infinie. Il soupire, amusé, mais il est a
Chapitre 47LE POINT DE VUE DE ÉLODIEAujourd’hui, c’est le plus beau jour de ma vie. Mon cœur bat à une vitesse folle alors que je me tiens devant les grandes portes de l’église, attendant le signal pour faire mon entrée. L’air est chargé d’émotion, un doux mélange d’excitation et d’appréhension. Je vais devenir Madame Aldrich… Rien que d’y penser, un sourire ému s’étire sur mes lèvres.Je baisse les yeux vers ma robe. Elle est encore plus magnifique que dans mes souvenirs. Une création exquise en dentelle et satin, ajustée à ma silhouette, avec un décolleté subtil et des manches délicates qui caressent ma peau. La traîne glisse sur le sol, légère et fluide, comme un rêve. Mon voile finement brodé recouvre légèrement mon visage, apportant une touche de mystère et de grâce. Isabelle, ma sœur et demoiselle d’honneur, ajuste une dernière fois un pli de ma robe et me lance un regard émerveillé.— Tu es resplendissante, Elodie… Victor va être fou en te voyant.J’éclate d’un rire nerveux e
Chapitre 48 : UN NID D'AMOUR LE POINT DE VUE D'ELODIEDès que Victor pousse la porte de notre suite, je reste figée sur place, le souffle coupé.L’atmosphère est baignée d’une lumière tamisée, diffusée par des bougies délicatement posées sur des meubles en bois noble. Une douce fragrance de roses flotte dans l’air, et je réalise alors que des pétales rouge vif sont éparpillés sur le sol, formant un chemin jusqu’au lit king-size recouvert d’un drap blanc immaculé.Sur la table en marbre près de la baie vitrée, une bouteille de champagne repose dans un seau de glace, accompagnée de deux coupes finement ciselées. Plus loin, dans un coin de la pièce, un jacuzzi privé, rempli d’eau tiède et de mousse parfumée, trône sous une lumière tamisée.Émerveillée, je me tourne vers Victor, les yeux pétillants.— Tu as fait tout ça… pour moi ?Il me sourit, cet air tendre et séducteur que j’aime tant sur son visage.— Pour nous. Je voulais que cette nuit soit parfaite.Une vague de chaleur m’envahit
CHAPITRE 51LE POINT DE VUE D'ELODIE La soirée était paisible. Victor et moi étions installés dans le salon, blottis l’un contre l’autre sur le canapé. Il faisait frais dehors, et la douce lueur des lampes tamisées donnait à notre intérieur une ambiance chaleureuse et réconfortante. Je savourais cet instant de tranquillité avec mon mari, discutant de tout et de rien, profitant simplement du bonheur d’être ensemble.Mais soudain, le bruit d’une clé tournant dans la serrure nous fit sursauter. Je me redressai, intriguée. Qui pouvait bien arriver chez nous à une heure pareille, sans prévenir ?La porte s’ouvrit, et à ma grande surprise, Isabelle fit son entrée. Sa silhouette mince et élancée se dessinait dans l’encadrement de la porte, une valise à la main. Elle semblait hésitante, presque mal à l’aise. Son regard fuyant me fit immédiatement comprendre que quelque chose n’allait pas.— Isabelle ? dis-je, surprise, en me levant pour aller vers elle. Que fais-tu ici à cette heure ? Tu ne
Chapitre 50: Une Proposition InattendueLa journée à Grand-Popo s'était déjà déroulée comme un rêve éveillé. Après notre dîner aux chandelles sur la plage et le feu d'artifice sous les étoiles, je pensais que rien ne pourrait surpasser ce moment magique. Pourtant, Victor avait une autre surprise en réserve, une surprise qui allait me marquer à jamais.Ce matin-là, après un délicieux petit-déjeuner face à la mer, Victor me prit par la main. Il avait un sourire en coin, comme s'il dissimulait quelque chose de spécial.— Tu veux me dire quelque chose ? demandai-je, intriguée, en observant son visage.Il me regarda tendrement, ses yeux pétillants de complicité.— Oui, il y a quelque chose d'important que je veux partager avec toi.Je savais que lorsqu'il disait cela, il préparait toujours quelque chose de surprenant. Il m'emmena alors vers l'extérieur de notre villa. Là, un groupe d’hommes et de femmes vêtus de tenues traditionnelles m’attendait, réunis autour d'un cercle. L’air était rem
Chapitre 49LE POINT DE VUE D'ELODIELe soleil béninois baignait la ville d’une douce lumière dorée lorsque Victor et moi avons quitté notre hôtel pour notre première journée d’exploration. J’avais hâte de découvrir ce pays fascinant, et mon cœur battait d’excitation en pensant à tout ce que nous allions voir et expérimenter.Installés à l’arrière d’un véhicule climatisé, je regardais défiler les rues animées de Cotonou à travers la vitre. Tout semblait si vivant, si vibrant. Les klaxons des motos-taxis appelés « zemidjans » résonnaient dans l’air, les marchés regorgeaient de couleurs, et les habitants marchaient d’un pas décidé, habillés de magnifiques tenues en pagne aux motifs éclatants.Victor, assis à mes côtés, observait tout cela avec curiosité. Il n’était pas aussi démonstratif que moi, mais je pouvais voir à son regard qu’il était impressionné par l’énergie de cette ville.Notre première étape fut la place de l’Amazone. Dès que nous sommes descendus de la voiture, j’ai levé l
Chapitre 48 : UN NID D'AMOUR LE POINT DE VUE D'ELODIEDès que Victor pousse la porte de notre suite, je reste figée sur place, le souffle coupé.L’atmosphère est baignée d’une lumière tamisée, diffusée par des bougies délicatement posées sur des meubles en bois noble. Une douce fragrance de roses flotte dans l’air, et je réalise alors que des pétales rouge vif sont éparpillés sur le sol, formant un chemin jusqu’au lit king-size recouvert d’un drap blanc immaculé.Sur la table en marbre près de la baie vitrée, une bouteille de champagne repose dans un seau de glace, accompagnée de deux coupes finement ciselées. Plus loin, dans un coin de la pièce, un jacuzzi privé, rempli d’eau tiède et de mousse parfumée, trône sous une lumière tamisée.Émerveillée, je me tourne vers Victor, les yeux pétillants.— Tu as fait tout ça… pour moi ?Il me sourit, cet air tendre et séducteur que j’aime tant sur son visage.— Pour nous. Je voulais que cette nuit soit parfaite.Une vague de chaleur m’envahit
Chapitre 47LE POINT DE VUE DE ÉLODIEAujourd’hui, c’est le plus beau jour de ma vie. Mon cœur bat à une vitesse folle alors que je me tiens devant les grandes portes de l’église, attendant le signal pour faire mon entrée. L’air est chargé d’émotion, un doux mélange d’excitation et d’appréhension. Je vais devenir Madame Aldrich… Rien que d’y penser, un sourire ému s’étire sur mes lèvres.Je baisse les yeux vers ma robe. Elle est encore plus magnifique que dans mes souvenirs. Une création exquise en dentelle et satin, ajustée à ma silhouette, avec un décolleté subtil et des manches délicates qui caressent ma peau. La traîne glisse sur le sol, légère et fluide, comme un rêve. Mon voile finement brodé recouvre légèrement mon visage, apportant une touche de mystère et de grâce. Isabelle, ma sœur et demoiselle d’honneur, ajuste une dernière fois un pli de ma robe et me lance un regard émerveillé.— Tu es resplendissante, Elodie… Victor va être fou en te voyant.J’éclate d’un rire nerveux e
CHAPITRE 46LE POINT DE VUE D'ELODIEJe suis blottie contre Victor, ma tête sur son épaule, nos mains entrelacées. La lueur de la lumière tamisée s'infiltre à travers les rideaux et illumine doucement la pièce. Mon regard est fixé sur la bague, qui brille toujours intensément, un symbole de notre amour et de l'engagement que nous avons pris l'un envers l'autre.Victor tourne lentement la tête vers moi, son regard doux et empli d'attention. « Et maintenant, ma chère, quel pays voudrais-tu pour notre lune de miel ? » Il me sourit, amusé, comme si cela n’était qu’un détail à régler, alors que pour moi, c’est une question qui représente une nouvelle aventure à partager ensemble.Je ris légèrement, secouant la tête. « Attends, Victor... Ne sois pas pressé ! On n'est même pas encore mariés ! Notre mariage est dans quelques jours, alors pourquoi se précipiter sur la lune de miel avant l’heure ? »Je sens son regard se poser sur moi avec une tendresse infinie. Il soupire, amusé, mais il est a
Chapitre 45LE POINT DE VUE D'ELODIE———QUELQUES MOIS PLUS TARD———Le soleil brille à travers les fenêtres de la voiture, et je ne peux m’empêcher de sourire. Chaque seconde qui passe m'apporte une nouvelle vague d'excitation. Je n'ai pas arrêté de regarder ma main depuis ce matin, de peur que ce moment ne soit qu'un rêve, mais chaque fois que je vois cette bague scintiller, je sais que c'est réel. La bague de fiançailles. Celle que Victor m’a offerte, symbole de notre engagement, de notre avenir.Je serre le volant entre mes mains, mon cœur battant à tout rompre. L’idée de pouvoir montrer cette bague à ma sœur Isabelle me rend folle de joie. Elle va être tellement heureuse pour moi ! En plus, je suis impatiente de lui raconter tout ce qui s’est passé. Tout ce que Victor et moi avons traversé pour arriver à ce moment. Tout ce que nous avons construit ensemble.Je souris en pensant à tout ce chemin parcouru depuis notre première rencontre. Je n'aurais jamais cru, à ce moment-là, que no
CHAPITRE 44LE POINT DE VUE DE VICTOR Victor s’assoit dans son bureau, le regard perdu sur le paysage extérieur. La journée avait été longue, remplie de discussions, de tensions, mais aussi de nouvelles révélations. Clara... l’agitation qu’elle avait causée, les tensions entre Élodie et moi. Pourtant, à travers tout ça, ce que je savais au fond de moi, c’était qu’Élodie, elle, ne méritait rien de tout cela. Elle n’avait pas à subir cette injustice, pas de la part de Clara, et encore moins de la part de quelqu’un qu’elle pensait pouvoir respecter, moi.Je me rappelle de ce moment, ce moment où je l’ai vue, la première fois, la gorge serrée, ses yeux pleins de colère, mais aussi de douleur. Elle m’avait dit qu’elle allait démissionner, qu’elle en avait assez. Et moi, dans cette pièce, j’avais compris quelque chose : je ne pouvais pas la laisser partir. Non. Pas comme ça.J’avais essayé de la convaincre, de lui faire comprendre que je la soutiendrais toujours. Mais je l’ai vue, elle ava
Chapitre 43LE POINT DE VUE DE CLARAJe marche d'un pas déterminé vers le bureau de mon père. Mon cœur bat fort, non pas par peur, mais par anticipation. C'est le moment idéal pour renverser la situation en ma faveur. Élodie pense pouvoir me menacer impunément ? Elle va apprendre que je ne suis pas une femme qu'on écrase aussi facilement.J'entre sans frapper, et mon père, installé derrière son imposant bureau en acajou, lève les yeux de ses dossiers. Il arque un sourcil en me voyant, mais je sais qu'il n'ignore pas que si je viens ainsi, c'est que j'ai quelque chose d'important à dire.— Clara ? Qu'est-ce qui t'amène ?Je me laisse tomber dans le fauteuil en face de lui, feignant une détresse maîtrisée. Mon visage est grave, mes yeux légèrement rougis comme si j’avais contenu des larmes.— Papa, il faut qu'on parle d'Élodie.Il fronce les sourcils, déjà agacé par le simple fait que je prononce son nom.— Qu'a-t-elle fait encore ?Je prends une profonde inspiration et baisse légèremen