Chapitre 20 LE POINT DE VUE DE SamuelMerde.Qu’est-ce qu’elle me fait, cette fille ? Je fixais l’écran de mon téléphone, le souffle légèrement saccadé. La vidéo d’Isabelle tournait en boucle sous mes yeux, et bordel… elle savait ce qu’elle faisait. Son corps s’enveloppait dans une lumière tamisée, sa peau luisante d’une sensualité indécente. Chaque mouvement semblait calculé pour me faire perdre la tête. Elle passait une main le long de sa hanche, effleurant sa peau comme une caresse interdite, et moi, je sentais cette chaleur monter dans mon ventre, se diffuser dans tout mon être.— Putain… Isabelle, tu veux me rendre fou ou quoi ? murmurai-je dans le silence de ma chambre.J’avais envie d’éteindre mon téléphone, d’oublier cette vidéo, d’ignorer l’envie viscérale qui me brûlait.Mais non.Au lieu de ça, je la regardais encore, mes yeux dévorant chaque courbe, chaque frémissement de son corps. Je pouvais presque sentir son parfum, entendre le murmure de sa respiration, comme ce jour
Chapitre 21 LE POINT DE VUE DE SAMUEL Allongé sur le dos, le souffle encore saccadé, je laissai mes doigts tracer distraitement des cercles sur la peau douce d’Isabelle. Son corps était encore brûlant contre le mien, et l’air autour de nous était chargé de cette tension électrique qui ne disparaissait jamais complètement, même après l’acte.Je tournai légèrement la tête pour la regarder. Ses lèvres étaient gonflées, son regard voilé de plaisir. Elle avait ce sourire satisfait qui me fit sourire à mon tour.— Alors, satisfaite ? demandai-je d’une voix rauque, encore imprégnée de l’intensité du moment.Elle rit doucement, un rire bas et sensuel qui me fit frissonner.— Tu crois ? souffla-t-elle en caressant mon torse du bout des doigts.Son regard était provocant, mais je voyais dans ses yeux la réponse avant même qu’elle ne la donne. Bien sûr qu’elle l’était.Je laissai ma main glisser lentement le long de sa hanche avant de serrer légèrement sa taille.— Moi, j’ai encore faim de toi
Chapitre 22LE POINT DE VUE DE D'ELODIE Assise à mon bureau, les doigts effleurant doucement le clavier de mon ordinateur, je relisais une énième fois mon CV. Chaque ligne, chaque mot, devait refléter les années de travail acharné qui m’avaient menée jusqu’ici. Un doctorat en gestion des entreprises, un parcours d’excellence, des nuits blanches passées à analyser des stratégies, des modèles économiques, des études de marché... et pourtant, tout cela ne servirait à rien sans une opportunité concrète.Je voulais un emploi digne de mon diplôme, un poste qui me permettrait d’exploiter tout mon potentiel, toute ma passion. Depuis toute petite, j’avais toujours été fascinée par la gestion, l’organisation, la prise de décision. J’observais mon père, qui avait une petite entreprise, prendre des risques, négocier, motiver ses employés. Je me disais qu’un jour, moi aussi, je serais à la tête d’un projet ambitieux, que j’aurais la responsabilité de faire prospérer une entreprise, de créer des o
Chapitre 23 LE POINT DE VUE D'ELODIE L’ascenseur s’arrêta dans un "ding" cristallin", et les portes s’ouvrirent sur un immense bureau baigné de lumière. Un frisson me parcourut l’échine. L’endroit respirait le prestige et la richesse : des meubles en bois noble, des fauteuils en cuir noir, une immense baie vitrée offrant une vue imprenable sur la ville.Mes doigts se crispèrent légèrement sur mon dossier. Ce n’était pas la première fois que je mettais les pieds dans une grande entreprise, mais celle-ci… c’était un autre niveau.Un homme, assis derrière un bureau en marbre noir, leva les yeux vers moi. Il était jeune, incroyablement séduisant, avec une aura d’assurance qui imposait immédiatement le respect.— Prenez place, dit-il d’une voix grave et posée.J’hochai la tête timidement et m’installai en face de lui.— Je m’appelle Élodie Mensah, déclarai-je en serrant les mains sur mes genoux. J’ai appris que votre entreprise recherchait quelqu’un de qualifié en gestion des entreprises
Chapitre 24 : conflit intérieurLE POINT DE VUE DE SAMUEL Je suis allongé sur le lit, le corps encore chaud de ce que nous venons de partager. Le parfum d'Isabelle flotte dans l'air, une sensation enivrante qui reste collée à ma peau, qui me suit jusque dans mes pensées. Elle est allongée contre moi, endormie presque paisiblement, son visage calme et détendu. Je pourrais me perdre dans ce moment, me laisser emporter par cette chaleur, cette proximité charnelle qui m'attire. Mais...Mais il y a quelque chose qui me ronge, un malaise que je n’arrive pas à ignorer.Je ferme les yeux et me laisse aller à penser à Élodie. Sa voix douce, ses gestes pleins de cette élégance tranquille qu’elle a toujours eue, sa façon de sourire, et la tendresse qu’elle dégage. Je me souviens de la dernière fois qu’on a passé du temps ensemble. Ses yeux brillaient quand elle m’a parlé de ses projets, de ses ambitions. Elle était si sincère, si pleine de vie. Et quand elle m’a pris par la main, m’a regardé av
Chapitre 25 LE POINT DE VUE DE d'elodie Blottie dans les bras de Samuel, je sens enfin un peu de réconfort après avoir vidé mon cœur. Il a toujours su trouver les mots pour m’apaiser, et pour une fois, je décide de me laisser porter par cette douceur. Je ferme les yeux quelques instants, appréciant sa chaleur contre moi, puis mon téléphone vibre dans ma main.Je sursaute légèrement avant de me redresser et de voir le nom inconnu qui s'affiche à l’écran. Curieuse, je décroche rapidement.« Allô ? »Une voix féminine et professionnelle répond de l’autre côté :« Bonjour, mademoiselle Diallo ? Je suis l’assistante de monsieur Aldrich. Il m’a demandé de vous contacter pour vous informer qu’il souhaite vous voir aujourd’hui à son bureau. Seriez-vous disponible ? »Mon cœur rate un battement. Je me redresse encore plus, mon excitation montant d’un cran.« Oui, bien sûr ! Je suis disponible ! »« Parfait. Il vous attend dans une heure. À tout à l’heure, mademoiselle. »L’appel se termine e
Chapitre 26LE POINT DE VUE D'elodie Lorsque l’assistante de Victor m’appelle pour me dire qu’il m’attend à l’étage, je ressens une pointe d’excitation mêlée à un soupçon d’appréhension. Cette opportunité pourrait être un véritable tournant dans ma carrière, et je compte bien mettre toutes les chances de mon côté.Je prends une profonde inspiration avant d’entrer dans son bureau. L’endroit est encore plus impressionnant que dans mes souvenirs. Un décor sobre mais luxueux : des murs aux teintes profondes, un immense bureau en bois d’ébène trônant au centre, et une large baie vitrée offrant une vue panoramique sur la ville.Puis, mes yeux se posent sur lui.Victor est là, assis derrière son bureau, vêtu d’un costume trois pièces parfaitement taillé. Il est encore plus séduisant que la dernière fois, et je ne peux m’empêcher de remarquer la façon dont sa mâchoire se contracte légèrement avant qu’il ne m’offre un sourire éclatant.— Je suis désolé de ne pas t’avoir rappelée plus tôt, dit
CHAPITRE 27 LE POINT DE VUE DE D'ISA « Ahhh ouiiiii ahhhh » gémis-je « Ça va, tu aimes » « Oui plus vite Samuel. Oui comme ça » . « Plus vite ahhhh ouiiiii » « Tu est tellement douce Isabelle. Ouii ashhh ousggh » Je laissai échapper un soupir d’extase en sentant les mains expertes de Samuel parcourir mon corps avec une intensité brûlante. Mon cœur battait fort, partagé entre l’excitation et cette délicieuse sensation d’interdit qui rendait chaque instant encore plus enivrant.— Samuel… soufflai-je en m’accrochant à lui, sentant mes jambes s’emmêler aux siennes sous les draps.Il répondit par un baiser avide, ses lèvres brûlantes explorant mon cou, descendant lentement jusqu’à me faire frissonner de désir. Chaque toucher, chaque caresse était une promesse d’un plaisir qu’on ne devrait pas partager, mais dont on ne pouvait se priver.Je savais que c’était mal.Je savais que je ne devrais pas me laisser aller ainsi, surtout avec Samuel, le petit ami de ma propre sœur. Mais l’
Chapitre 48 : UN NID D'AMOUR LE POINT DE VUE D'ELODIEDès que Victor pousse la porte de notre suite, je reste figée sur place, le souffle coupé.L’atmosphère est baignée d’une lumière tamisée, diffusée par des bougies délicatement posées sur des meubles en bois noble. Une douce fragrance de roses flotte dans l’air, et je réalise alors que des pétales rouge vif sont éparpillés sur le sol, formant un chemin jusqu’au lit king-size recouvert d’un drap blanc immaculé.Sur la table en marbre près de la baie vitrée, une bouteille de champagne repose dans un seau de glace, accompagnée de deux coupes finement ciselées. Plus loin, dans un coin de la pièce, un jacuzzi privé, rempli d’eau tiède et de mousse parfumée, trône sous une lumière tamisée.Émerveillée, je me tourne vers Victor, les yeux pétillants.— Tu as fait tout ça… pour moi ?Il me sourit, cet air tendre et séducteur que j’aime tant sur son visage.— Pour nous. Je voulais que cette nuit soit parfaite.Une vague de chaleur m’envahit
Chapitre 47LE POINT DE VUE DE ÉLODIEAujourd’hui, c’est le plus beau jour de ma vie. Mon cœur bat à une vitesse folle alors que je me tiens devant les grandes portes de l’église, attendant le signal pour faire mon entrée. L’air est chargé d’émotion, un doux mélange d’excitation et d’appréhension. Je vais devenir Madame Aldrich… Rien que d’y penser, un sourire ému s’étire sur mes lèvres.Je baisse les yeux vers ma robe. Elle est encore plus magnifique que dans mes souvenirs. Une création exquise en dentelle et satin, ajustée à ma silhouette, avec un décolleté subtil et des manches délicates qui caressent ma peau. La traîne glisse sur le sol, légère et fluide, comme un rêve. Mon voile finement brodé recouvre légèrement mon visage, apportant une touche de mystère et de grâce. Isabelle, ma sœur et demoiselle d’honneur, ajuste une dernière fois un pli de ma robe et me lance un regard émerveillé.— Tu es resplendissante, Elodie… Victor va être fou en te voyant.J’éclate d’un rire nerveux e
CHAPITRE 46LE POINT DE VUE D'ELODIEJe suis blottie contre Victor, ma tête sur son épaule, nos mains entrelacées. La lueur de la lumière tamisée s'infiltre à travers les rideaux et illumine doucement la pièce. Mon regard est fixé sur la bague, qui brille toujours intensément, un symbole de notre amour et de l'engagement que nous avons pris l'un envers l'autre.Victor tourne lentement la tête vers moi, son regard doux et empli d'attention. « Et maintenant, ma chère, quel pays voudrais-tu pour notre lune de miel ? » Il me sourit, amusé, comme si cela n’était qu’un détail à régler, alors que pour moi, c’est une question qui représente une nouvelle aventure à partager ensemble.Je ris légèrement, secouant la tête. « Attends, Victor... Ne sois pas pressé ! On n'est même pas encore mariés ! Notre mariage est dans quelques jours, alors pourquoi se précipiter sur la lune de miel avant l’heure ? »Je sens son regard se poser sur moi avec une tendresse infinie. Il soupire, amusé, mais il est a
Chapitre 45LE POINT DE VUE D'ELODIE———QUELQUES MOIS PLUS TARD———Le soleil brille à travers les fenêtres de la voiture, et je ne peux m’empêcher de sourire. Chaque seconde qui passe m'apporte une nouvelle vague d'excitation. Je n'ai pas arrêté de regarder ma main depuis ce matin, de peur que ce moment ne soit qu'un rêve, mais chaque fois que je vois cette bague scintiller, je sais que c'est réel. La bague de fiançailles. Celle que Victor m’a offerte, symbole de notre engagement, de notre avenir.Je serre le volant entre mes mains, mon cœur battant à tout rompre. L’idée de pouvoir montrer cette bague à ma sœur Isabelle me rend folle de joie. Elle va être tellement heureuse pour moi ! En plus, je suis impatiente de lui raconter tout ce qui s’est passé. Tout ce que Victor et moi avons traversé pour arriver à ce moment. Tout ce que nous avons construit ensemble.Je souris en pensant à tout ce chemin parcouru depuis notre première rencontre. Je n'aurais jamais cru, à ce moment-là, que no
CHAPITRE 44LE POINT DE VUE DE VICTOR Victor s’assoit dans son bureau, le regard perdu sur le paysage extérieur. La journée avait été longue, remplie de discussions, de tensions, mais aussi de nouvelles révélations. Clara... l’agitation qu’elle avait causée, les tensions entre Élodie et moi. Pourtant, à travers tout ça, ce que je savais au fond de moi, c’était qu’Élodie, elle, ne méritait rien de tout cela. Elle n’avait pas à subir cette injustice, pas de la part de Clara, et encore moins de la part de quelqu’un qu’elle pensait pouvoir respecter, moi.Je me rappelle de ce moment, ce moment où je l’ai vue, la première fois, la gorge serrée, ses yeux pleins de colère, mais aussi de douleur. Elle m’avait dit qu’elle allait démissionner, qu’elle en avait assez. Et moi, dans cette pièce, j’avais compris quelque chose : je ne pouvais pas la laisser partir. Non. Pas comme ça.J’avais essayé de la convaincre, de lui faire comprendre que je la soutiendrais toujours. Mais je l’ai vue, elle ava
Chapitre 43LE POINT DE VUE DE CLARAJe marche d'un pas déterminé vers le bureau de mon père. Mon cœur bat fort, non pas par peur, mais par anticipation. C'est le moment idéal pour renverser la situation en ma faveur. Élodie pense pouvoir me menacer impunément ? Elle va apprendre que je ne suis pas une femme qu'on écrase aussi facilement.J'entre sans frapper, et mon père, installé derrière son imposant bureau en acajou, lève les yeux de ses dossiers. Il arque un sourcil en me voyant, mais je sais qu'il n'ignore pas que si je viens ainsi, c'est que j'ai quelque chose d'important à dire.— Clara ? Qu'est-ce qui t'amène ?Je me laisse tomber dans le fauteuil en face de lui, feignant une détresse maîtrisée. Mon visage est grave, mes yeux légèrement rougis comme si j’avais contenu des larmes.— Papa, il faut qu'on parle d'Élodie.Il fronce les sourcils, déjà agacé par le simple fait que je prononce son nom.— Qu'a-t-elle fait encore ?Je prends une profonde inspiration et baisse légèremen
CHAPITRE 42 LE POINT DE VUE DE VICTOR Je fixe la porte par laquelle Élodie vient de sortir, mes poings se serrant involontairement. Non, je ne peux pas la laisser partir comme ça.Sans perdre une seconde, je me lève précipitamment et sors de mon bureau. Je la repère à quelques mètres de là, marchant d’un pas rapide vers son propre bureau.— Élodie, attends !Elle ne ralentit pas, comme si elle refusait d’entendre ma voix. Une boule d’angoisse naît dans ma poitrine. Je presse le pas et, avant qu’elle ne puisse entrer, je me place devant la porte, lui barrant le passage.— Laisse-moi passer, Victor, dit-elle froidement, les bras croisés.Je secoue la tête.— Pas avant qu’on ait parlé.Elle pousse un soupir exaspéré, mais ne tente pas de me contourner. Elle me fixe, son regard brûlant d’une colère contenue.— Il n’y a rien à dire. J’ai pris ma décision.— Tu prends une décision sous l’effet de la colère, Élodie, et tu sais que c’est une erreur.— Une erreur ? Elle laisse échapper un ri
Chapitre 41LE POINT DE VUE D'ELODIEJe marchais dans le couloir, concentrée sur mes pensées, lorsque je l’ai aperçue. Clara. Elle venait dans ma direction, droite et fière, le regard dur comme à son habitude. Je n’avais aucune intention de faire d'histoire. Je voulais juste passer mon chemin, faire mon travail, ne pas lui accorder l’importance qu’elle cherchait tant à avoir dans ma vie.Alors, je suis restée professionnelle.J’ai maintenu mon regard droit devant moi, sans lui prêter attention, et j’ai continué à marcher. Mais au moment où nous nous sommes croisées, je l’ai entendue murmurer.Un juron, à peine audible, mais chargé de mépris. Puis, ce regard. Ce regard noir, venimeux, haineux. Celui qu’elle me lançait depuis le début. Et c’est à cet instant que j’ai compris.Je ne pouvais pas laisser passer ça. J’ai soudainement stoppé net ma marche, mon cœur battant plus fort dans ma poitrine sous l’effet d’une colère sourde qui montait.Assez.Je me suis retournée brusquement et, d’u
Chapitre 40 LE POINT DE VUE D'Élodie – Je n’aurais jamais dû entrer sans FRAPPER. Quand j’ai poussé la porte du bureau de Clara, je m’attendais à tout… sauf à ça. Victor et Clara. Ensemble.Son ton menaçant. L’expression figée de Clara.Et puis… ses mots. "Entre toi et moi, c’est fini. Il n’y aura plus jamais rien entre nous." Mon cœur se serre brutalement.J’ai le souffle coupé. Un frisson me parcourt l’échine. J’ai surpris quelque chose que je n’aurais jamais dû entendre.Le regard de Victor croise le mien. Il panique. Il bégaye mon prénom :— Élodie…Je n’attends pas la suite.— Désolé.Je referme aussitôt la porte et m’éloigne. Ma gorge est nouée. Mes jambes me semblent soudainement plus lourdes.Pourquoi… Pourquoi a-t-il gardé ça pour lui ? Pourquoi ne m’a-t-il jamais dit que Clara était son ex ? Je repasse la scène en boucle dans ma tête. Victor l’a dit clairement : "Il n’y aura plus jamais rien entre nous.""Plus jamais"…Ce qui signifie qu’il y a déjà eu quelque chose. Un go