Tout le monde s’est réunis chez les Moreau. Charles et Christine étaient immédiatement devenus le centre d'attention dès qu’ils étaient entrés. Hélène s’est approchée en grondant : « Charles, qu'est-ce que tu as fait ? Tu as passé la nuit dehors avec ma fille ? » Christine a immédiatement expliqué : « Maman, ce n’est pas la faute de Charles. J'ai trop bu la nuit dernière et c’est pour ça que j’ai réservé une chambre dans un hôtel. » Martin a pris la parole : « Tante Hélène, hier soir, c'est moi qui ai invité Christine à dîner, ne la blâmez pas pour cela. » À ce moment-là, une voiture de police s'est arrêtée devant la porte. « C'est Armand qui est arrivé ! » Les gens se sont relevés les uns après les autres pour aller l’accueillir. « Papa, Maman, Grand-père, Grand-mère... » Un homme de vingt-cinq ou vingt-six ans, portant un uniforme, est sorti de la voiture et a salué tout le monde. Christine se tenait à côté de Charles et a chuchoté : « C'est Armand Moreau, le fils de m
Qui aurait cru que le Dragon Noir, dont tout le monde parlait, serait ici présent ? Mais Céline n'a pas osé révéler l'identité de Charles, parce que Charles avait toujours gardé un profil bas et n'avait jamais fait étalage de son identité. Pendant ce temps, chez les Herve, Ruben a tourné comme un ours en cage avec anxiété. Il avait appris la nuit dernière après son retour que les autorités avaient l'intention de réprimer la famille Herve. La famille Herve était la famille numéro un de Nord-Fleuve et avait des membres qui travaillaient dans l'armée, la police et le monde politique. Celui qui avait informé Ruben était une figure importante de l'armée. Il avait dit que c'était parce qu'hier matin, à la Pharmacie Lafayette, Rémi avait fait du chantage à un client d’une origine très puissante. Ruben s’était renseigné, il était tellement en colère qu'il a failli s'évanouir après avoir appris que Rémi avait fait du chantage à Charles et à Christine. Il n’avait pas dormi de toute la nuit
Avant de se rendre chez les Moreau, Bill s’était déjà renseigné sur la famille Moreau. Le chef de la famille Moreau avait d'innombrables disciples dont le meilleur était le préfet. De plus, pas mal de membres de la famille Moreau travaillaient dans l’armée, la police et le monde politique, mais aucun d'entre eux n’occupait une position dominante. Par contre, le patron de Bill était le numéro deux de la région militaire de Nord-Fleuve, qui avait un grand pouvoir.Chez les Moreau, tout le monde était presque arrivé. Henri et Adeline se sont assis dans la salle. Le banquet n’avait pas encore commencé. Selon la coutume de la famille Moreau, le banquet aurait lieu après que les visiteurs aient envoyé leurs cadeaux d'anniversaire.Martin était le premier à sortir les cadeaux qu'il avait préparés à l'avance : « Grand-mère, vous vous êtes concentrée sur votre santé ces dernières années, alors je suis spécialement allée à Centre-Fleuve et j'ai rencontré Monsieur André, le Médecin Divin. J'ai
Charles n’a pas expliqué, alors les Moreau étaient encore plus certains que le ginseng millénaire était un faux. Les aînés de la famille Moreau ont blâmé Christine en disant des mots désagréables. Hélène s’est sentie aussi très honteuse. Selon elle, Christine avait offert un faux ginseng parce que Charles l'avait encouragée à le faire. Elle s'est levée et a crié : « Charles, pourquoi as-tu encouragé Christine à offrir un faux ginseng ? » Ceci dit, elle a tendu sa main pour gifler Charles. Charles l’a instinctivement esquivée en disant : « Hélène, de quoi tu parles ? Les autres ne croient pas Christine, même toi, tu ne la crois pas ? » « Maman, arrête ! » a dit Christine en retenant Hélène à temps. Martin a pris la parole : « Grand-mère, je pense que le ginseng n’est pas un faux. » Il avait vu de ses propres yeux la nuit dernière le chef de la famille Herve s'agenouiller devant Christine. Comment une personne aussi puissante comme Christine pourrait-elle offrir un faux ginseng
Une femme en robe blanche qui avait une allure distinguée s’est approchée. Tout le monde s’est figé pendant un instant en se demandant qui était-elle. Henri, le chef de la famille Moreau, s'est personnellement levé pour la saluer et lui a demandé : « Vous êtes ? » C’était Madeleine qui est venue, elle a jeté un coup d’oeil sur le ginseng millénaire qui avait été jeté par terre, puis elle l'a ramassé en disant : « Je suis Madeleine Calmette, la petite-fille d’André Calmette, et le responsable de la Pharmacie de phytothérapie. Ce ginseng est bien le roi du ginseng que j'ai donné à Christine. Ce ginseng coûte au moins cent cinquante millions d’euros et vous dites que c'est un faux ? » Il régnait un silence absolu, tout le monde se demandait pourquoi la responsable de la Pharmacie de phytothérapie était venue chez les Moreau. Charles était aussi légèrement stupéfait, il venait d'appeler André et sa petite-fille était déjà arrivée. C’était vraiment trop vite, se pourrait-il qu'elle pu
Le vieil homme était le Docteur Pêcheur. Charles avait enchéri contre lui pour le ginseng millénaire qui comptait beaucoup pour le Docteur Pêcheur lors de la prochaine compétition médicale de Centre-Fleuve. S'il voulait battre André et gagner le titre du Médecin Divin, il devait compter sur ce ginseng millénaire. Il avait demandé l’aide à la famille Millet, la deuxième famille qui se classait derrière la famille Herve à Nord-Fleuve. Le Docteur Pêcheur était également un médecin qui maîtrisait très bien la médecine et avait été le sauveur du chef de la famille Millet. Hier, il était allé chez les Millet et avait parlé du ginseng millénaire. Les Millet ont immédiatement montré leur volonté d’aider le Docteur Pêcheur à récupérer le ginseng millénaire. Maurice Millet, le fils aîné du chef de la famille Millet avait personnellement accompagné le Docteur Pêcheur jusque chez les Moreau. De plus, le Docteur Pêcheur avait également demandé à Raoul Gautier de les accompagner. À l’époque, R
Avant que le Docteur Pêcher et les autres n'aient pu dire quelque chose, Hélène s'est approchée de Charles et lui a reproché : « Espèce de voyou ! Qu'est-ce que tu as encore fait pour offenser ces gros bonnets ? » Sur ce, elle a levé la main pour le gifler, ce qu’il a évité instinctivement.Christine est venue prendre Hélène et lui a dit d'un ton persuasif : « Maman, ce n'est pas la faute de Charles, c'est le Docteur Pêcher qui voulait le Ginseng millénaire, mais Madeleine me l'a donné. Pêcher est si étroit d'esprit. »« Haha… » À ces mots, le Docteur Pêcher a éclaté de rire. « Je suis étroit d'esprit, et alors ? Donne-moi le Ginseng millénaire, puis je casserai les jambes de ce garçon et tu m’accompagneras pendant trois mois, après je vous laisserai partir. Sinon… »Il a balayé toutes les personnes présentes en disant d'une voix froide : « Sinon, la famille Moreau sera finie. »Maurice s'est avancé pour dire : « Je peux confirmer ce que le Docteur Pêcher a dit est ce que nous, la fami
Au son de la voix, la foule s'est retournée et a vu un groupe de personnes s'approchant au loin. Un homme d'âge moyen en costume, habillé comme un homme à succès, marchait à la tête du groupe, c'était Bill. Derrière lui, un autre homme en gilet noir avec des cheveux longs et un tatouage de dragon, nommé Earl. Au bout de la file suivait une vingtaine de larbins portant des brancards sur lesquels gisaient plusieurs personnes qui étaient blessées et meurtries, hurlant de douleur.« Qui sont ces gens ? » La famille Moreau était toute perplexe.Henri s'est approché d'eux et n'osait pas être imprudent en voyant leurs visages abattus. Il a demandé prudemment : « Que voulez-vous, messieurs ? »« Où est Charles Ducasse ? » Earl l'a ignoré et a crié d'un air menaçant.Tous les yeux se sont posés sur Charles. Christine était aussi très confuse : « Qu'est-ce qui se passe ? » Elle trouvait que Earl lui était familier, mais ne se souvenait pas où elle l'avait vu. Charles, quant à lui, a regardé l