Chapitre 80

« Que veux-tu savoir ? »

« Tout… La Fondation Espoir et le fait que tu ne manques pas d’argent. Pourquoi nous as-tu laissés tous te regarder de haut ? »

Un rire ironique s’échappe de ses lèvres avant qu’elle ne se tourne complètement vers moi. « Et quand étais-je censée te le dire ? Tu ne voulais même pas être près de moi, et tu faisais tout ton possible pour nous éloigner. »

Je la fixe, plongeant profondément dans ses yeux marron. Quelque chose a changé en eux. Une étincelle nouvelle, mais aussi une absence douloureuse.

Elle regarde dehors, vers le jardin, et continue : « D’ailleurs, cela t’aurait-il vraiment intéressé ? Autant que je me souvienne, tu ne te souciais pas de ce qui me concernait. »

Je détourne les yeux, observant les gens marcher dedans et dehors du jardin.

Elle avait raison. J’avais été un sacré salaud. A l’époque, je justifiais ma cruauté envers la femme qui avait ruiné ma vie en prétendant que je n’avais pas besoin de me soucier de ses actions. J’avais accumulé de la