Lyne a acquiescé après un moment de réflexion et Julien a fait alors apporter une copie des enregistrements de surveillance. Ils se sont installés dans le salon à proximité pour attendre.De temps en temps, Lyne jetait un coup d'œil vers la chambre de Jade. Soudain, il y avait de l'agitation dans l'escalier : Six médecins et infirmières sont arrivés pour un examen de routine. Ils sont entrés et sont sortis ensemble.Peu de temps après leur départ, une infirmière est revenue précipitamment vers le garde du corps : « J'ai oublié les médicaments tout à l'heure, je vais les chercher », a-t-elle dit en se précipitant.Sans trop réfléchir, le garde du corps a ouvert la porte de la chambre. Mais Lyne avait immédiatement un mauvais pressentiment. L'infirmière qui était partie plus tôt semblait avoir une vingtaine d'années, alors que celle qui entrait à présent en paraissait avoir quarante !Elle s’est levée brusquement, son visage se déformant de peur : « C’est elle ! La personne qui est entr
Sa main tendue tremblait légèrement, son visage affichant une pâleur misérable. Les lèvres exsangues, elle a murmuré : « J'ai… j'ai voulu la rattraper, mais je n'ai pas pu, Julien, je je… l’ai… tuée ! »Elle semblait si fragile, comme si elle pouvait s'évanouir à tout moment.Julien s’est précipité vers elle, a jeté un coup d’œil en bas. Son visage s’est figé tel de la glace, son regard empreint d'une froideur déprimée.La femme gisait là, sans vie, son corps baignant dans une mare de sang, toute chance de survie évaporée. Un attroupement s’est formé autour du corps.Sophie s’est jetée instinctivement dans les bras de Julien, comme si toutes ses forces étaient épuisées. Ensuite, elle a laissé échapper un cri de douleur.On ne savait pas si elle était en état de choc ou quoi…Le visage de Julien est resté impassible, froid. Il l’a repoussée doucement avant de se tourner vers ses gardes du corps : « Appelez la police et sécurisez la scène de crime. »La situation était certes délicate, m
Lyne l'a interrompue, son ton tranchant et serein : « Julien, as-tu peur que je lui fasse du mal ? En vérité, tu n'as pas à agir ainsi. C'est toi qui es en jeu. Si tu te dérobes, la police ne prendra pas en compte mes dires. »Julien a froncé les sourcils, son regard obscur et énigmatique.Lyne a esquissé un doux rire, sa voix légère et lente : « Je t'avoue, Julien, je suis presque jalouse de Sophie. À chaque péripétie, tu te dresses en protecteur, l'encourageant fermement. Voilà ce qu'on peut appeler le grand amour ! »Un sourire aux lèvres, elle a fermé lentement la vitre avant d'appuyer sur l'accélérateur.Julien est resté là, la regardant s'éloigner, son cœur semblant se déchirer par de fins fils. Une sensation indescriptible d'étouffement l'a envahi.Peu après, la police est arrivée.Après l'interrogatoire, la comparaison des témoignages précédents et la surveillance, ils ont confirmé que cette femme était la meurtrière ayant foncé sur Benoît et Jade auparavant. Et cette fois, il
Dans une ambiance feutrée, Sally et Raymond se sont retirés discrètement pour des conversations confidentielles avec leurs amis.Pendant ce temps, Lyne et Adrian étaient plongés dans une discussion animée lorsque quelqu'un s'est approché d'eux, esquissant un rire sarcastique :« Il y a vraiment des gens qui ne font aucun effort pour se montrer. Elle ne peut même pas s'offrir un bracelet, c'est pathétique ! Moi, à sa place, je me cacherais sous terre ! »À ces mots, Lyne et Adrian se sont figés, puis ont levé les yeux pour découvrir Viviane qui s'avançait vers eux, accompagnée d'un riche homme d'affaires à l'aspect imposant.Lyne a reconnu immédiatement ce gros homme aux côtés de Viviane comme étant Jacques Janvier, le parton d'une entreprise de divertissement renommée.Ce Jacques examinait Lyne avec une curiosité malsaine, une lueur indéfinissable dans les yeux.« Mlle Gauthier, votre nom résonne à travers les cercles professionnels. En tant que directrice parachutée d'Eurostar Enterta
Lyne, se sentant démunie, a détaché son regard de la scène et a commencé distraitement à picorer son repas. Adrian, ayant terminé sa conversation, lui a adressé un hochement de tête informel et familier : « Ouais ! » Observant Adrian et Sally s'éloigner, Lyne s’est laissée tomber sur un siège à l'écart.Le dîner de charité, brillamment illuminé, grouillait de personnalités de l'industrie du divertissement. Ce monde pétillant et souvent superficiel n'épargnait pas Lyne ce soir-là. Peu après, quelques actrices ou chanteuses, dont la réputation ne dépassait guère quelques lignes de dialogue à l'écran, se sont installées autour d'elle.« Mlle Gauthier, j'ai entendu dire que vous excellez à capturer le cœur des hommes, pourriez-vous partager votre secret avec nous ? » a lancé l'une d'elles avec un sourire narquois.« Mlle Gauthier, serait-ce parce que vous avez trompé votre mari qu’il vous a rejetée ? » a renchéri une autre, la voix teintée de moquerie.« Et combien avez-vous donné ce soi
Dans l'atmosphère chargée de la soirée, Viviane a planté son regard directement dans celui de Lyne, défiant, provocateur. « Vous croyez vraiment pouvoir m'intimider comme ma cousine ? » a-t-elle lancé avec un mélange de mépris et de défi.Lyne, un sourire en coin, a rétorqué avec une pointe d'ironie mordante : « Oh, comme c'est intéressant ! Vous vous placez donc dans le même camp que Sophie, celle qui aime se fourrer entre les amoureux, n'est-ce pas ? »Le visage de Viviane s’est figé, une ombre de colère passant brièvement sur ses traits. Elle a répliqué, les dents serrées : « Et alors, être maîtresse, ça pose un problème ? C'est un art, Lyne. Si certaines perdent leur mari, c'est qu'elles n'étaient simplement pas à la hauteur. Je suis avec Jacques depuis des années, tout HS Entertainment m'appartient de droit. Les incapables comme sa femme et toi devraient être écartées… »Elle n'avait pas le temps de finir sa phrase. Une bouteille de vin a volé soudain vers son visage, interrompan
Lyne était consciente qu'Adrian, avec une subtilité audacieuse, l'aidait. Celui-ci, un sourire malicieux aux lèvres, a agité son téléphone portable pour en souligner l'importance :« Je viens de demander à mon assistante d'informer Mme Janvier que j'ai croisé son mari ici. »Lyne ne pouvait douter de l'efficacité d'Adrian. Manipuler une situation de la sorte était un jeu d'enfant pour quelqu'un de son calibre. Et elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine satisfaction face à cette vengeance.Tout en riant de bon cœur, Adrian lui a proposé :« Il commence à se faire tard, que dirais-tu si je te ramenais chez toi ? »Avant même que Lyne ait l'occasion de répondre, Sally, avec un enthousiasme débordant, a accepté pour elle : « Oh oui, oui, absolument ! »Lyne ne pouvait que répondre par un silence stupéfait, marqué par des points de suspension.La soirée s'était rapidement transformée en un spectacle. Quelqu'un avait partagé une vidéo de l'événement en ligne, déclenchant immédi
Les mots ont jailli comme une décharge électrique, déchirant le silence de leur intensité. Mme Janvier a frappé violemment le sol de son bracelet, le bijou se brisant en une pluie de fragments, comme des étoiles éphémères s'écrasant au sol. Chaque éclat résonnait comme un reproche muet, scellant le destin de Viviane dans une étreinte de honte éternelle. Le visage de Viviane s’est figé, pâle et tremblant, semblable à une fleur fragile sur le point de flétrir sous la pression.Les caméras des journalistes crépitaient frénétiquement, capturant chaque instant avec une avidité vorace. Les flashs éblouissants éclairaient la scène, insufflant une vie artificielle à la tragédie qui se déroulait. Viviane, prise dans la tourmente médiatique, a fini par partir à l’aide de son garde du corps. Les critiques sur le réseau, comme un océan de murmures assourdissants, amplifiaient le tumulte, enveloppant Viviane dans un maelström d'accusations et de spéculations.« Elle, sans le sou ? Vous plaisante