Ken Je pris une grande inspiration, bien conscient de la tournure que prendrait cette conversation. Mariano était un homme d’influence, une figure respectée dans son domaine. Sa réputation n’était plus à faire, et son organisation était parmi les plus puissantes du secteur. Si mon organisation et la sienne pouvaient s’allier, le potentiel était infini. Mais pour cela, il fallait que je les convainque d’aller au-delà des conventions, de faire un pas vers l'inconnu. Et ce pas, c'était moi.Je savais que Mariano ne prendrait pas une telle décision à la légère. Il était pragmatique, stratégique, et il n’agissait jamais sous l'impulsion du moment. Mais c’était aussi un homme ambitieux, et je devais m’assurer que cette ambition le guiderait vers la bonne décision. L’opportunité que je lui offrais n’était pas ordinaire : des contrats de plusieurs milliards de dollars, des projets qui pouvaient redéfinir les rapports de force dans leur domaine. Mais il y avait une condition. Pour que son org
Mariano Je m'étais réfugié dans mon bureau, un verre de whisky à la main, la pièce plongée dans une lumière tamisée.Jade pourquoi ? Jade ! Jade ! Tu vas me rendre fou ! Elle ne décroche pas mes appels ! Je vais tuer cette petite ! A-t-elle oublié à qui elle a affaire ? La chaleur de l'alcool se répandait doucement dans mon corps, mais elle ne parvenait pas à dissiper l'agitation qui tourbillonnait en moi. L'entretien avec Ken restait gravé dans mon esprit, cette proposition qu'il m'avait faite, froide et implacable, se répétait en boucle, me hantant. Je n'avais pas l'habitude de me laisser envahir par la colère, mais cette fois-ci, c'était différent. L'idée même qu'un homme comme Ken, cet individu sournois et rusé, ose me faire une telle offre… Cela m'était insupportable. Pourtant, au fond de moi, je savais que Ken ne plaisantait pas. Il était sérieux, et il savait ce qu'il faisait. Son pouvoir, ses ressources… il en avait plus que suffisamment pour réaliser ce qu’il promettait.
Mariano Je pris une profonde inspiration, essayant de chasser la lourde sensation de doute qui m’envahissait. Le téléphone, posé devant moi sur le bureau, semblait aussi froid que le métal de ma décision. Chaque mot qui allait sortir de ma bouche dans cette conversation pesait désormais une tonne. Le jeu de Ken était plus complexe, plus insidieux que ce que j’avais imaginé. Et j’étais pris dedans, comme tous les autres.Je scrutai une dernière fois la ville depuis la fenêtre. Les lumières des gratte-ciel scintillaient dans la nuit, comme des phares dans une mer de ténèbres. Mais à l’intérieur, tout était chaos. Rien n’était aussi simple que ça. Je savais que Ken n’était pas un allié loyal, qu’il n’était qu’un autre joueur dans cette guerre de pouvoir. Mais il avait les cartes en main, et je n'avais pas le luxe de les ignorer.D’un geste déterminé, je pris le téléphone. Le nom de Marino apparut sur l'écran. C'était lui que je devais appeler en premier. Je pouvais sentir l'adrénaline c
Mariano J’étais seul dans mon bureau, l’écho des derniers échanges résonnant encore dans ma tête. Le téléphone, bien que reposé sur la table, semblait toujours vibrer sous l'intensité de la conversation à venir. La décision était prise. Je n'avais plus le temps d’hésiter, de tergiverser. Le jeu que Ken avait lancé m’avait piégé, et pourtant, une part de moi refusait de se soumettre à lui.Je m'étais déjà préparé mentalement à ce moment, mais rien ne m’avait préparé à l'angoisse qui m'envahissait en attendant que Jade décroche. Il n’y avait plus d’issues, plus de manœuvres possibles. La question brûlait mes lèvres, et je savais que chaque mot serait un poison. Mais il fallait que je le lui demande. Il le fallait. Je n'avais pas le choix.Finalement, après quelques tonalités, j'entendis la voix de Jade. Elle semblait calme, posée, comme si elle n’avait pas encore mesuré la tempête qui se préparait.— Monsieur… répondit-elle, son ton doux mais distant.La voir, ou plutôt l'entendre, aus
Jade Je me tenais là, seule dans la demeure de Ken , les mains tremblantes, le téléphone toujours contre mon oreille, mais déjà refroidi. Mariano avait raccroché sans un mot de plus, et son silence me frappait bien plus violemment que n’importe quelle insulte qu’il aurait pu me lancer. Chaque mot qu’il avait prononcé m’avait traversée comme un poignard. Je pouvais encore entendre son cri, sa voix emplit de frustration, de rage et de douleur. Mais plus que tout, ce que j’avais ressenti en l’entendant, c’était une sorte de vide profond, un gouffre béant que je ne pouvais combler.Je me laissai tomber sur le canapé, mes pensées tourbillonnant autour de moi, incapables de se poser quelque part. J’avais mal. Pas physiquement, mais au fond de moi, là où la culpabilité se nichait, où l’incompréhension s’insinuait. Pourquoi était-il si en colère ? Pourquoi cette amertume dans sa voix ?Je ne comprenais pas. C’était lui qui m’avait appelée, non ? C’était lui qui m’avait demandé de venir, de f
Jade ( Marlène)Je n'avais pas eu le temps de me remettre de la conversation avec Mariano que la porte d'entrée s'ouvrit, brisant le silence pesant qui régnait dans l'appartement. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, une sensation que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Mais cette fois, ce n'était pas lui qui franchissait le seuil. C'était Ken.Je n'avais pas remarqué à quel point il m'était devenu une présence constante. Certes, je ne l'avais jamais aimé de la même manière que Mariano, mais Ken avait toujours su, d'une manière ou d'une autre, comment être là quand il le fallait. Et ce soir, il était là, comme un spectre qui surgissait dans mes moments de doute.Il entra sans frapper, ses yeux se posant immédiatement sur moi. Ses traits étaient tendus, comme si une inquiétude le minait, et il n’avait même pas pris la peine d'enlever son manteau, sa posture rigide en disait long sur l'urgence de sa visite.— Marlène , ça va ?Il ne me dévisageait pas avec ce regard glacial et
Jade ( Marlène)Il me regarde intensément , je le regarde à mon tour , il est si viril là maintenant ! Je sens mon cœur battre plus fort , je commence à me sentir de plus en plus attirée par lui , j'ai l'impression que je suis en train de tomber amoureuse de lui . Mais comment faire dans cette situation ? Et que dirai-je à Mariono ? Je me sens partagée entre deux hommes . Je crois que je suis amoureuse des deux ! Le silence régnait, mais il était lourd, chargé d'une tension palpable, comme si l'air lui-même retenait son souffle. Ken était toujours là, debout devant moi, sa main toujours posée sur mon bras, un contact brûlant qui semblait traverser la fine étoffe de mon pull.Je ne bougeais pas. Je ne pouvais pas. Ses mots résonnaient encore dans ma tête, mêlés à cette voix intérieure qui me murmurait de fuir, de résister. Mais une autre partie de moi, plus profonde, plus sombre, refusait de lâcher prise. Cette partie-là voulait céder, voulait se laisser emporter par la tempête qu'il
Jade L’atmosphère dans la pièce était chargée d'une tension palpable, comme un orage qui s’accumule à l’horizon, prêt à éclater. Je pouvais presque entendre le candélabre au plafond crépiter, il semblait scruter l’instant, absorbant chaque respiration et chaque souffle. Le parfum frais du soir, mêlé à celui de la cire fondue, flottait dans l'air, ajoutant à l’ambiance fascinante qui m’enveloppait.Je me trouvais face à lui, mes pensées se bousculant alors que je l’observais. Ken. Un homme qui, à cet instant précis, semblait incarner tout ce qui était à la fois séduisant et dangereux. Sa silhouette, solidement ancrée au sol, dégageait une virilité écrasante. Ses traits, d'ordinaire si fermés, étaient adoucis par une lueur inattendue dans son regard, qui ne me quittait pas. Je me sentis prisonnière de cette intensité, mon cœur battant à toute vitesse, chaque pulsation résonnant contre la cage thoracique comme un tambour de guerre.Il s’étira légèrement, comme un félin prêt à bondir, et
FreyaJ’entends encore ses mots résonner dans ma tête, comme des coups de poignard. "C’est toi qui as manipulé." Chaque syllabe est une attaque, chaque mot une gifle qu’il m’a donnée sans pitié. Je n’étais pas prête pour ça. Je croyais que, d’une manière ou d’une autre, je pouvais le garder. Je croyais qu’il finirait par comprendre que tout ce que je faisais, c’était pour lui, pour nous, pour notre avenir. Mais non… non, il m’a vue comme une ennemie, comme une femme qui a trahi sa confiance.Je serre les poings, mes ongles enfoncés dans ma paume. La douleur physique est la seule chose qui semble encore réelle, qui m’ancre dans ce monde. Je lève les yeux vers le plafond, le souffle court, ma poitrine se soulevant sous la pression de cette frustration dévorante.Comment a-t-il pu me faire ça ? Comment a-t-il pu croire que j’étais la responsable de tout ce qui s’était passé ? Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour protéger notre vie, pour nous offrir un futur où nous pourrions enfin vi
Le Cobra Je suis toujours accompagné de mes gardes, une présence constante qui m'écrase encore davantage . Le trajet vers la maison se fait dans un silence lourd, presque oppressant. Chaque tour de roue, chaque virage, m’éloigne un peu plus de Mia, mais aussi un peu plus de moi-même. Je sais qu'une décision a été prise, que je vais devoir affronter la réalité de ce que Freya a causé, de ce qu’elle a manipulé.Nous arrivons devant la maison, et je n'ai même pas besoin de frapper. Je n’en ai pas envie. Je n’ai plus de temps pour les formalités. Je suis celui qui revient, celui qui revient réparer les morceaux brisés de cette vie qu’elle a foutue en l'air. Je la sens m'attendre, je le sais. Elle sait que je viens, que j’arrive, et quelque part, je suis déjà en colère avant même d’avoir franchi le seuil.Un de mes gardes ouvre la porte, sans un mot, et je traverse l'entrée de la maison. L’atmosphère est lourde, comme si la maison elle-même était imprégnée de la tension qui me ronge.Je v
MiaLe silence entre nous est lourd, oppressant. Chaque mot que nous échangeons, chaque regard échangé, semble pousser un peu plus loin la distance qui nous sépare. Je suis perdue dans ma colère et ma frustration, ne sachant plus à qui m’en prendre, ne sachant plus si quelqu’un, même lui, pourra réparer ce qui est déjà brisé.Juan ne bouge pas, ses mains jointes devant lui comme s’il était en train de prier pour que la tempête cesse. Mais au fond de ses yeux, je vois cette lueur de résignation. Il n’a pas réponse à tout, je le sens. Son regard se fait plus distant, et je vois qu’il prend une décision, une décision qui va me laisser seule face à tout cela.— Mia, il faut que tu te calmes, commence-t-il d’une voix grave, mais une voix qui trahit une fatigue, un poids de plus en plus lourd sur ses épaules.Je le regarde, ne comprenant pas tout de suite. Mais la dureté de son ton me frappe comme une gifle.— Calmer ? Comment veux-tu que je me calme, Juan, alors que tout est en train de pa
MiaJe suis assise dans le canapé, les yeux rivés sur mon téléphone. Les notifications s'affichent en continu, chacune d'elles venant me rappeler que mon monde s'effondre petit à petit. Les commentaires pleins de haine, les insultes, les rumeurs… tout cela se mêle dans un tourbillon de frustration et de colère. Je n'avais jamais imaginé que ma vie serait exposée de cette manière. Tout ce que j'avais vécu, tout ce que j'avais fait, tout était désormais tourné contre moi. Et là, devant mes yeux, des inconnus m'accusent d'être une femme sans morale, une traînée, une usurpatrice. Comment ont-ils pu m'assimiler à cela ?Mon cœur bat plus vite à chaque article que je lis, à chaque message que je reçois. Je me sens comme si j'étais acculée, sans possibilité de m'échapper. Mais ce qui me brise le plus, c'est l'indifférence de Juan. Lui qui savait ce que je traversais, lui qui était censé me soutenir. Il reste là, distant, à regarder le chaos se déchaîner autour de moi. Pourquoi ne réagit-il p
Richard La pièce est baignée dans une lumière douce, presque magique, tamisée par les rideaux légers qui dansent au gré du vent. Chaque murmure de la brise avec le léger crépitement de la chaleur ambiante crée une atmosphère enveloppante, propice à l'intimité. Nos baisers deviennent de plus en plus fébriles, animés par une tension palpable. Je suis submergé par l'adrénaline et l'euphorie de cette connexion inexplicable entre nous. Je la tire doucement vers moi, nos corps mêlés, irrésistiblement attirés l’un vers l’autre.Je la dépose lentement sur le canapé, un geste tendre mais empreint d'une détermination brûlante. Mes lèvres explorent son cou, traçant des chemins de douceur qui provoquent des frissons dans son dos. Chaque gémissement qui s'échappe de ses lèvres me pousse à vouloir en découvrir plus d'elle, à franchir les frontières de notre complicité naissante.Ses mains deslissent sur mon dos, ses doigts s'agrippent à ma peau comme si elle redoutait que ce moment ne s'échappe.
Rachelle Je suis assise sur le lit de ma chambre les jambes repliées contre ma poitrine, le regard perdu dans le vide. L’obscurité de la pièce ne me dérange pas. Elle reflète parfaitement ce que je ressens à l’intérieur.Tout s’effondre autour de moi .Mon mari. L’homme avec qui j’ai tout partagé, qui m’a aimée, touchée, protégée… Il m’a rejetée. Il m’a mise dehors sans une explication, comme si je n’étais plus rien.Et maintenant, alors que je cherche désespérément des réponses, une seule évidence me frappe : Alba.Je serre les poings.C’est elle.Elle lui a tourné la tête.Depuis des mois, elle rôdait, attendant le moment parfait pour frapper. Elle a patienté, semé ses graines, manipulé. Et maintenant, elle a réussi.Richard n’est plus lui-même.Il ne peut pas m’avoir abandonnée de son propre chef.Je me lève brusquement et commence à faire les cent pas. Mon cerveau tourne à toute vitesse, analysant chaque détail, chaque regard échangé entre eux, chaque mot laissé en suspens.Tout
Rachelle Allongée sur le lit d’hôtel, je fixe le plafond, incapable de fermer l’œil. L’obscurité de la chambre semble peser sur moi, m’écraser sous le poids de mes pensées.Je suis seule .Le mot tourne en boucle dans ma tête, un écho lancinant qui refuse de se taire.Richard m’a rejetée. Mon père aussi.J’essaie de comprendre. De trouver un sens à ce qui m’arrive. Qu’est-ce qu’il croit savoir ? Quelle raison pourrait être assez grave pour qu’il me ferme ainsi la porte de notre maison ?Rien ne me vient.Je tourne sur le côté, tirant la couverture contre moi. Le matelas est trop dur, l’oreiller trop mou. Ou peut-être est-ce simplement mon corps qui refuse de se détendre.Un soupir s’échappe de mes lèvres.Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?Avant hier, j’avais une maison. Un mari. Une vie.Aujourd’hui, je n’ai plus rien.Mon téléphone est posé à côté de moi, écran noir, silencieux. Pas de message. Pas d’appel.Je pourrais essayer de rappeler Richard, mais à quoi bon ? Il ne répo
Rachelle Je suis là depuis des heures et on ne le laisse pas entrer , je suis épuisée , et très furieuse .Le froid de la nuit s’infiltre sous ma peau, mais je reste immobile. Mes bras sont toujours croisés, mon dos raide contre le mur du portail. La fatigue me pèse, mais la colère me tient éveillée .Je jette un regard à mon téléphone : 3h27 du matin.Richard n’a pas ouvert. Pas un appel, pas un message . Rien !Les gardes n’ont pas bougé non plus, même s’ils ont fini par arrêter de me regarder comme une folle. L’un d’eux a soupiré vers minuit, l’autre a évité mon regard depuis la dernière heure. Peu importe.Je serre ma veste autour de moi et inspire profondément. J’ai passé la nuit devant cette maison. Ma maison. Là où j’ai vécu, aimé, construit une vie. Et pourtant, je suis ici, dehors, comme une étrangère.L’humiliation me brûle la gorge, mais je ravale mes larmes.Le ciel commence à pâlir . L’aube approche. Les lumières de la ville s’éteignent lentement, une par une. Je sens me
Rachelle ( femme de Richard)Je rentre de mes vacances , mes depuis quelques semaines je n'arrive plus à joindre Richard et celà m'inquiète . A-t-il su ce que j'avais fait ? J'ai peur car s'il le sait , je suis foutue . Je suis morte .Je me suis bien amusée pendant cette croisière , Oui , j'ai ba(i)sé avec plusieurs hommes , j'étais saoulé mais j'ai quand même adoré . Je n'ai jamais ressenti autant de sensations qu'avec tous ces hommes . J'ai aimé leurs ba(i)sers , leurs coups de reins . Hum , j'ai passé des vacances merveilleuses !Le bruit du moteur du taxi s’estompa alors que je refermais violemment la portière derrière moi. Mes doigts crispés serraient la poignée de mon sac de voyage, et mon cœur battait déjà plus vite en voyant la façade familière de notre maison. Enfin chez moi .Le voyage avait été long, épuisant, et tout ce que je voulais, c’était poser mes affaires, retirer mes chaussures et retrouver Richard. Il n’avait pas répondu à mes messages ces derniers jours, ce qui é