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Chapitre 433 Personne n'a osé l'opérer
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Le temps s’écoulait lentement, à mesure que chaque moment semblait alourdir l’air autour de Romane.À cause des préparations minutieuses d'Arthur, la famille Brunet restait complètement dans l'ignorance concernant Camille. Romane, quant à elle, s'était entièrement consacrée à la gestion de l'hôpital de Sienne et n’avait, elle non plus, pas la moindre idée de ce qui était en train de se passer.Elle était dans un état de panique, son esprit en proie à une agitation frénétique, parcourant frénétiquement chaque recoin de l’hôpital, perdue dans un tourbillon de désarroi et de désespoir. On aurait dit qu'elle n’avait plus toute sa tête.Romane est sortie de l’hôpital, comme si elle venait de perdre toute lucidité.La voiture de Vincent était garée devant la porte. Il en est sorti et, en apercevant Romane, son regard s’est fixé sur son visage bouleversé, une expression de désespoir absolu gravée sur ses traits. Où était passée la Romane d’autrefois, celle pleine de vie et d’énergie, celle qu
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 435 Une petite fille têtue
Elle n’était qu’une enfant, ayant grandi entourée des êtres chers qui l’avaient toujours protégée. Mais désormais, plongée dans un environnement inconnu, Camille ressentait une peur dévorante au fond de son cœur.Arthur, les tempes en feu, s’est pincé le front, une douleur fulgurante traversant son crâne. Un malaise a envahi son esprit.Le médecin est entré, son visage grave : « M. Caron, vous devez aller voir Lola. »Ce médecin était en charge de Lola, et Arthur, malgré son esprit confus, n’a pas pu s'empêcher de frissonner sous la clarté de ces mots.Son cœur s’est emballé. Il s’est levé d'un bond, jetant un coup d'œil furtif à Camille allongée sur le lit, avant de tourner les talons pour quitter la pièce. En passant près d'Yves, qui se tenait dans l'embrasure de la porte, il a murmuré distraitement : « Fais-la manger. »« Oui », a acquiescé Yves, une gravité nouvelle dans ses yeux. Il a suivi Arthur du regard, qui s’éloignait précipitamment, avant d’entrer dans la chambre d’hôpital.
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 436 Une blessure
Les efforts de Vincent et de Cyril, cherchant désespérément à savoir où se trouvait Camille, ont fait soudainement briller une lueur d’espoir dans le ciel sombre qui s’était abattu sur Romane. Dans la voiture, elle tenait le trench-coat de Vincent d'une main ferme, comme si ce simple geste pouvait lui apporter un semblant de réconfort.Vincent, d’un ton grave, lui a annoncé : « Arthur a effectué une comparaison génétique entre Camille et lui-même. »« Ça n'a pas vraiment d'importance. Je lui ai déjà dit que Camille était sa fille… » a avoué Romane d'une voix éteinte.Ces derniers jours, elle avait inondé Arthur de messages et d'appels, mais il avait soigneusement compartimenté ses informations de contact, tout en se consacrant exclusivement à l’opération de Lola. Peu importait la méthode employée par Romane pour tenter de le joindre, ses efforts se révélaient vains. Elle en était au bord du désespoir et de la colère.Romane savait enfin où se trouvaient Arthur et le bébé, mais ce qui
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 437 Comment peut-il être aussi cruel ?
Léna et Richard avaient réussi à éloigner Camille, et sans doute que Romane, Vincent, Cyril et les autres s'étaient déjà rendus dans la chambre d’hôpital de Lola depuis un moment, pour faire une scène qui, en plus de distraire Arthur, semblait vouloir lui infliger une ultime humiliation.Richard a fixé Arthur d’un regard perçant, une lueur sombre de déception brûlant au fond de ses yeux, tel un abîme de ressentiment qu’il ne pouvait plus dissimuler.Romane, d’un geste froid et sans la moindre hésitation, a repoussé Arthur d’une main glacée. À cet instant précis, il a perdu tout espoir et, submergé par la douleur, s'est effondré lourdement sur le sol.Lorsque Romane a levé le pied pour s'éloigner, elle a entendu Arthur prononcer ces mots : « Si tu veux haïr, haïs-moi, mais cela n’a rien à voir avec elles… »Elles ? Il parlait de Lina et Lola.Romane n’a même pas daigné lui accorder un regard. Elle s’est dirigée d’un pas décidé vers Léna, ne laissant derrière elle qu’un Arthur brisé.Le
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 438 Trahir Arthur
Il y a quelques jours, Romane avait passé la nuit entière à chercher Camille, n'osant même pas faire une pause, comme si, à chaque instant d'inattention, l'enfant risquait de disparaître à nouveau. À présent que Camille était de retour, elle n'arrivait toujours pas à trouver un sommeil paisible, se retrouvant constamment à serrer sa fille contre elle, par crainte que, si elle la lâchait, l'enfant s'échapperait à nouveau.Camille s'était glissée de nouveau dans le lit de Romane, comme si, d'un seul coup, elle avait retrouvé un peu de sécurité. Après que Romane lui ait donné un bain, la petite semblait avoir pris l'habitude de se rouler sur le matelas avant de lever vers elle des yeux humides et embrumés. Un simple regard suffisait pour que, malgré tout, Romane se sente un peu plus calme, comme si ce regard apportait une forme de consolation.Romane s’est hâtée de préparer du lait pour Camille, murmurant à voix basse : « Bébé, tu as besoin de lait. » Elle avait l'intention de nourrir sa
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 439 La raison derrière tout cela n’a pas d’importance
Même dans cette situation désastreuse, Arthur a insisté pour que Camille donne de la moelle osseuse à Lola !Claire en était profondément choquée.« Camille est si jeune, elle n’a pas mangé depuis trois jours, et Arthur ne s’inquiète même pas ? » Ce n’est qu’à cet instant que Claire a compris l’intensité de la haine que Romane nourrissait à l'égard d'Arthur.Il y a à peine quelques instants, Claire se demandait si Romane n’était pas trop dure envers lui. Mais en entendant ces mots, elle a saisi enfin l’étendue de la douleur de Romane. Aucune mère ne tolère que son enfant soit maltraité, et Romane n’était pas une exception. En outre, Arthur, le véritable père de Camille, semblait prêt à sacrifier sa propre fille pour sauver celle d’un autre.Romane détestait tellement Arthur qu’elle en arrivait à désirer sa mort. Elle n’a pas hésité donc un instant à révéler à Claire l’existence des documents concernant son avenir.« Il s'inquiète ? », a esquissé Romane un sourire glacial en entendant c
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 440 La décision de Romane
Après le départ de Claire, Romane s’est rendue à la cuisine, le cœur lourd et troublé.Dans la cuisine, Léna, calme et concentrée, nourrissait Camille. L’enfant, sereinement installée dans ses bras, observait le monde autour d’elle avec des yeux d’innocence. Cyril est entré, ses yeux se posant immédiatement sur Romane, l'air préoccupé et les sourcils froncés. Il semblait avoir quelque chose sur le cœur. Finalement, après une courte hésitation, Romane l’a suivi jusqu'au bureau. Là, Cyril l’a regardée intensément et, d’un ton légèrement agacé, lui a demandé : « Quelque chose ne va pas ? »« Il est mort ? » a demandé Romane d'une voix froide.Elle parlait d'Arthur. Elle savait qu’elle avait perdu le contrôle de ses émotions la veille, qu'elle avait laissé sa colère et sa frustration la submerger, mais malgré tout, elle savait parfaitement ce qu'elle avait fait.Cyril, visiblement surpris par la question, s’est figé un instant, puis, d'un rire nerveux, lui a répondu : « Tu penses qu’il es
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 441 Il faut la sauver
Il fallait dire qu’avant cela, Vincent s’était habilement rapproché de Romane, dans l’espoir d’envenimer la relation déjà fragile entre Arthur et elle. Toutefois, cette fois-ci, la situation semblait avoir pris une tournure inattendue et presque irréversible.Le regard d'Arthur, plongé dans les yeux d'Yves, se faisait de plus en plus lourd, comme s'il pesait sur le poids d’un secret trop longtemps ignoré. Yves a incliné respectueusement la tête, ses mots lourds de sous-entendus : « Après tout, Mme Caron a déjoué le complot de M. Mathias contre elle il y a peu de temps. »Le visage d'Arthur s’est crispé à l’instant où il a entendu ces mots. Il savait depuis le début que les intentions de Vincent étaient douteuses, qu’il cherchait à manipuler Romane pour servir ses propres desseins. Arthur avait, à maintes reprises, mis en garde Romane, lui conseillant de se méfier de lui, lui expliquant que cet homme n’était ni un ami ni un allié, mais un prédateur déguisé. Mais elle, dans son innocenc
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De retour aux Monts Cabanne, l’humeur de Claire était tout sauf sereine. Une tourmente intérieure semblait l’envahir sans relâche, la poussant à réfléchir constamment à la meilleure manière de mettre un terme à ses engagements avec Joe dans les plus brefs délais. Ce soir-là, Claire est arrivée à une conclusion inéluctable : la famille Ernst était d’un autre monde, incomparablement complexe et insidieuse. Tout individu sensé aurait su qu’une fois plongé dans ce genre d’univers, il était quasiment impossible de s’en sortir indemne. C’était comme être englouti dans un bourbier, plus on s’y débattait, plus on s’enfonçait. Joe, sans un bruit, a tourné la tête pour la regarder. Son regard s’est fait soudain plus intense, un peu comme si ses yeux cherchaient à sonder les profondeurs de son âme : « À quoi penses-tu ? » Claire a froncé légèrement les sourcils, une teinte de mélancolie se faisant entendre dans sa réponse : « J’ai l’impression d’être tombée dans ce bourbier. »Ce sentiment qu’
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 503 Ce qui ne va pas avec les hommes
Romane et elle, emplies d’une énergie indomptable, étaient des personnalités qui ne se laissaient jamais enfermer dans les règles et les contraintes imposées par la société. Cependant, le caractère naturellement doux de Romane, qui autrefois était une source de lumière, semblait avoir été émoussé, comme une lame usée par le frottement incessant des attentes et des pressions exercées par Arthur et sa famille.« Quoi, tu n’aimes pas un tel banquet ? », a lancé Joe.Claire, un sourcil haussé dans un mélange d’amusement et de surprise, a tourné son regard vers Joe, comme pour sonder ses pensées : « Et toi, tu aimes ? »L’homme a répondu par un rire discret : « Je ne suis pas un grand fan, mais il faut bien attendre que la fête soit terminée. »Les mots de Joe ont flotté dans l’air, et Claire, après un instant de réflexion silencieuse, a pris mentalement une résolution : la prochaine fois qu’elle se retrouverait dans ce genre de situation, elle serait mieux préparée, prête à affronter ce qu
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 502 Le secret de cette famille puissante
« Mais… » Zélie s’est tournée vers Claire, ses yeux brillants d’excuse, une légère inquiétude flottant dans son regard.Claire a esquissé un sourire timide, essayant de masquer son malaise : « Vas-y. »« Alors, tu peux toujours retrouver ton chemin ? », a demandé Zélie, sa voix trahissant un soupçon d’inquiétude.Claire s’est immobilisée un instant, réalisant soudain que dans la précipitation de ses pas et de ses pensées, elle avait perdu toute notion de l’orientation.Zélie, ayant perçu son trouble, s’est levée doucement et, d’un geste discret, s’est adressée à une femme de chambre qui s’était approchée : « Nora, tu ramènes Claire à la salle de banquet. »« Oui, je m’en chargerai ! » Après quelques échanges brefs, Zélie a pris congé, tandis que Nora s’est tournée vers Claire avec une politesse mesurée : « Madame, s’il vous plaît. »Claire : « Merci ! » « De rien, Madame. » En se levant pour rejoindre Nora, Claire s’est sentie momentanément perdue. L’atmosphère de la grande maison s
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît Chapitre 501 Alice Valette
Plusieurs membres masculins de la famille Ernst avaient visiblement été appelés ailleurs, laissant derrière eux une ambiance un peu plus intime, où seules quelques femmes et les servantes assignées par le majordome restaient présentes. Une servante a commencé à introduire, une à une, les personnes qui composaient cet étrange rassemblement, offrant à Claire un aperçu de cette famille complexe et colorée.Il s’est avéré que parmi les hommes de la famille Ernst, tous étaient mariés, sauf Javier et Basile, les deux seuls célibataires. Joe était le benjamin d’une fratrie de sept fils et il avait aussi trois sœurs aînées et deux sœurs cadettes, toutes présentes en ce jour particulier.Soudain, l’une des dames, un sourire malicieux aux lèvres, a pris la parole : « Claire, Joe te cache vraiment bien. Avant, son père avait toujours espéré qu’il te ramène ici, mais il a refusé à chaque fois. »À ces mots, Claire s’est figée. Un malaise l’a traversée, teinté de gêne, car elle souffrait d’une légè
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Tandis que la conversation se poursuivait, la femme s’est avancée lentement vers Joe, ses yeux jetant de temps à autre un regard mesuré et presque imperceptible à Claire. Ce simple échange de regards a fait naître chez Claire un malaise qui n’a pas tardé à la faire se redresser instinctivement.« Voici la femme de mon frère aîné, Lorraine », a annoncé Joe, d’une voix calme, dénuée de toute émotion.« Bonjour », a répondu Claire, avec une politesse respectueuse.Lorraine, quant à elle, a laissé échapper un petit rire léger, presque moqueur, qui trahissait un dédain subtil. Elle s’est arrêtée brusquement, se tenant devant Claire, et l’a scrutée de haut en bas. Son sourire, bien que tendre en apparence, dissimulait sous ses lèvres une froideur palpable, comme une surface lisse dissimulant des profondeurs glacées. « Joe ne nous a pas dit qu’il voulait te ramener avec lui. Eh bien, considère ceci comme un cadeau de bienvenue. » D’un geste brusque, Lorraine a saisi le poignet de Claire, y f
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Joe a attiré Claire dans ses bras dès qu’il en a eu l’occasion.« À partir de maintenant, et jusqu’à la fin du banquet, tu devras t’habituer à ce genre de contact physique, compris ? » Le ton de l’homme était ferme, presque autoritaire, et il n’y avait aucune place pour la contestation dans ses mots.Claire s’est figée légèrement, un frisson étrange parcourant son corps. Son cœur battait plus fort, tandis que ses pensées se bousculaient dans son esprit : « Se pourrait-il que des gestes plus intimes suivent ce soir ? Qu’est-ce que cela signifie réellement ? » Bien qu’elle soit une femme déjà mûre, son visage s’est paré d’une teinte rouge discrète, trahissant une émotion inattendue. Lorsque Joe a perçu son silence, il a pensé un instant qu’elle était intimidée. Il s’est approché encore un peu plus, et son souffle chaud a effleuré son cou. L’air a semblé se raréfier autour de Clara, et son cœur s’est mis à battre plus intensément. Chaque mouvement, chaque respiration de cet homme l’env
