Je m’appelle Antonella Collao, et j’ai 32 ans.Je suis psychologue, spécialisée dans les troubles obsessionnels.J’ai d’ailleurs fait mes études à l’Université Paris Descartes, l’une des meilleures en psychologie, et, clairement, je n’avais pas l’intention d’aller ailleurs.À 22 ans, j’étais déjà diplômée avec une spécialisation pointue sur les troubles compulsifs et les manipulations psychologiques…Depuis, j’ai accumulé les cas.Dépendances, phobies, traumatismes…J’ai appris à observer les gens comme des objets, à comprendre leurs failles sans jamais me laisser toucher par elles.On m’a souvent dit que j’avais une capacité rare à pénétrer l’esprit humain.Moi, je répondais simplement que c’était mon travail.Il n’y avait pas de place pour l’empathie, juste la logique et l’analyse.Chaque cas était une énigme, chaque thérapie, un défi.Et j’étais douée… Trop douée pour me laisser affecter par quoi que ce soit.Je pensais pourtant avoir tout vu…Jusqu’à ce qu’il entre dans mon bureau
Je l’ai fixé sans sourciller, scrutant chaque micro-expression, chaque tension imperceptible dans ses traits.Mon travail consistait à voir au-delà des mots, à déchiffrer ce que le corps trahissait involontairement.Mais lui…Rien.Il ne fuyait pas mon regard.Il était d’un calme implacable.Trop maîtrisé... Trop parfait.Je me suis adossée à mon fauteuil, croisant les jambes avant de poser mon carnet sur mes genoux.— « Obsession et contrôle. »Ai-je répété lentement, pesant chacun de mes mots.— « Vous minimisez la nuance, pourtant, elle est essentielle. »— « Une obsession n’est pas juste un besoin de contrôle. »— « C’est une dépendance. Une impulsion qui vous échappe. »Je l’ai observé avec attention.Il n’a pas bronché.Pas un clignement d’yeux.Pas un seul mouvement parasite.Son self-control était presque fascinant.Je me suis légèrement penchée en avant, reprenant d’une voix plus basse :— « Et la colère, dans tout ça ? »Un silence a flotté.Puis, un léger sourire a effleuré
Il a baissé les yeux, visiblement contrarié par ma remarque.Un soupir s’est échappé de ses lèvres, comme si, en une fraction de seconde, il avait pris conscience que cette conversation allait le mener plus loin qu’il ne l’avait prévu.Il s’est braqué, a relevé la tête et a de nouveau fixé son regard sur les miens.— Et pourtant, c’est bien la vérité.— Marianne, mon ex-femme, fait bel et bien partie de mon passé.Il a marqué une pause, comme s’il pesait ses mots, puis a repris d’un ton froid :— Sachez, docteur, que cette histoire, qui est d’ailleurs inventée de toutes pièces, a été jugée assez tardivement.Son regard s’est fait plus profond, comme s’il s’attendait à ce que je conteste ses paroles.— Les faits dont vous voulez parler se sont produits il y a plus de huit mois.J’ai croisé les bras et l’ai observé sans sourciller.— Peu importe le temps écoulé, vous n’êtes pas ici pour rien, Xavi.Il n’a pas répondu immédiatement.Il a laissé un silence pesant s’installer, mais je l’ai
Il a laissé un silence planer, me scrutant avec une intensité calculée, comme s’il évaluait la meilleure façon de détourner la conversation.Puis, d’un ton presque nonchalant, il a soufflé :— Elle a décrit des comportements précis, bien sûr…— Mais rien de plus que ce qui ne sort de son imagination.Il s’est légèrement redressé, décroisant les jambes avant de poser un coude sur l’accoudoir, son index effleurant son menton dans un geste pensif.— Mais dites-moi, docteur…Sa voix s’est faite plus douce, mais ce n’était qu’une façade.Derrière ce calme apparent, je percevais une intention claire.Il voulait reprendre le contrôle.— Êtes-vous mariée ?J’ai soutenu son regard, impassible.— Pardon ?— Divorcée, alors ?Je n’ai pas répondu. Il a esquissé un sourire fugace, un de ces sourires qui n’avaient rien d’innocent.— Intéressant.Il m’a observée un instant, détaillant chaque infime mouvement, chaque respiration, comme s’il cherchait une faille.— Avez-vous un quelconque problème obs
Dès ce bref échange, j’ai rapidement compris que Xavi n’était pas ici pour guérir, mais plutôt pour contrôler le récit autour de son histoire.J’ai immédiatement remarqué ses traits calculateurs, dominants, et son refus d’admettre la moindre faille.Il prenait également un malin plaisir à nier toute obsession, toute toxicité dans son passé, affirmant que Marianne, son ex-femme, dramatisait et manipulait.Pourtant, son comportement trahissait quelque chose de plus profond : un besoin de contrôle absolu, un refus d’exposer ses failles, et surtout, une souffrance qu’il tentait d’enfouir sous son masque d’indifférence et de confiance.Xavi est-il réellement un homme dangereux et manipulateur ?Car, sous cette façade, il y avait également autre chose:Un malaise profond, un déni évident, une souffrance qu’il refusait de reconnaître.Il a redressé les épaules, et son regard s’est ancré dans le mien avec une détermination presque rigide.— Rien ne me ronge, docteur.— Absolument rien.Sa voi
Je n’ai pas répondu tout de suite.À la place, je l’ai fixé, tout en me demandant jusqu’où il serait prêt à aller pour tenter de me déstabiliser.Son regard était profond, mais je savais que je devais rester calme.J’ai pris une respiration profonde et, après un instant, j’ai accepté, en me disant que je devais tirer avantage de ce petit jeu.— Très bien, j’accepte.— Mais c’est moi qui pose la première question, et j’attends une réponse honnête de votre part, Xavi.Je le fixe de nouveau, sans le quitter des yeux.— Reprenons depuis le début.— Vous dites que la colère est un outil, mais un outil pour faire quoi ?Il me regarde sans sourciller, un léger sourire étirant ses lèvres.Sa réponse est brève et sèche, mais je sais qu’il pèse ses mots.— La colère doit être maîtrisée correctement pour imposer le contrôle.— Ce n’est qu’un outil, mais un outil puissant.Il marque une pause, son regard ne quittant pas le mien.— Si vous ne la contrôlez pas, elle vous contrôle.Je hoche légèreme
Je prends un moment, le fixant dans les yeux, pour bien marquer le poids de ma question.— Parlez-moi de Marianne, votre ex-femme. — Que ressentez-vous à ce jour pour elle ?Je vois immédiatement son regard changer. Une légère crispation de son visage, les sourcils froncés, comme s’il se retenait d’exprimer une émotion qui le mettrait dans une position vulnérable.Il tente de garder le contrôle, mais je peux voir la tension qui s’installe, un tremblementdans sa lèvre inférieure, presque imperceptible.Il prend une profonde inspiration, et quand il parle, sa voix est plus sèche que d’habitude, comme un mur qui se dresse.— Je ne ressens plus rien pour elle.— Nous sommes divorcés depuis plus d’un an maintenant.Je le laisse reprendre son souffle, en attendant qu'il développe , mais il ne le fait pas , à la place , il prend la parole, en semblant vouloir inverser la dynamique.— Et vous, docteure, si vous partagez votre vie avec personne, partagez-vous vos nuits avec quelqu’un ?Il lais
Je le vois se redresser, son regard devenant plus intense, plus sombre.Un petit sourire espiègle se forme sur ses lèvres, et l’atmosphère dans la pièce change instantanément. Il s’appuie légèrement sur la table, me fixant comme s’il me dévorait du regard.— Quand vous parlez de vos nuits solitaires…Il marque une pause, sa voix plus basse, presque un murmure.— Vous devez être difficile à satisfaire, n’est-ce pas ?— Mais, je pense...— Que je pourrais être à la hauteur de vos critères.Ses mots résonnent dans la pièce, et je sens tout de suite le poids de sa suggestion peser sur moi.C’est une proposition implicite, une invitation déguisée qui me déstabilise un court instant.Mais je ne flanche pas...Je le fixe droit dans les yeux, mon sourire s’effaçant lentement, et je prends une grande inspiration, me préparant à couper court à sa tentative.— Je suis certaine que vous ne seriez pas à la hauteur.Dis-je d’une voix ferme et confiante, le regard planté dans le sien.— Vous voyez,
Ma poitrine se soulève irrégulièrement.Tout devient lourd.Trop lourd.L’air m’écrase.Je n’en peux plus.Et si j’en finissais là ?Maintenant.Tout de suite.J'ai tellement mal.Je souffre.Je suis à l'agonie.L’idée me traverse comme un éclair.Comme un désir.Comme une foutue évidence.Un poison doux.Un murmure traître.Je ferme les yeux.Secoue la tête.— Non.— Non, stop, il n’aura pas ça.— Il ne gagnera pas comme ça.Je serre les dents, ma respiration s’accélère.Il faut que je fasse quelque chose.Mais je suis seule, et impuissante.Alors, je prends une décision.Je vais consulter.J’ai un très gros problème.Et j’ai besoin d’aide avant qu’il ne soit trop tard.Trois jours plus tard.J’ai rendez-vous.J’hésite jusqu’à la dernière minute.Appeler.Annuler.Faire demi-tour.Mais finalemenr, je suis là.À l'heure.Devant une porte discrète, une plaque en métal vissée sur le mur.Dr Elias Douglas – Psychologue Clinicien.Un indépendant.Pas de secrétaire.Pas de salle d’attente
Je m’endors.Contre lui.Dans ses bras.Dans une dernière étreinte.Douce.Réconfortante.Affectueuse même.Et mon cœur s’apaise.Et mon esprit avec lui.Et puis…J’ouvre les yeux.Quelques heures plus tard.Et le constat est brutal.La vérité amer.Il n’est plus là.Le drap à côté de moi est froid.Je suis seule dans mon lit.La chambre, vide.— Non ?Je secoue la tête.Ce n'est pas possible.Il n'a pas pu me faire ça.Le choc me frappe en pleine poitrine.Mon cœur bat extrêmement fort.Encore.Et encore.Chaque battement est une torture.Mes mains se mettent à trembler.Je me lève d’un bond.Titube.Trébuche même en courant vers le salon.Je me stoppe.Balaie l’endroit des yeux.— Xavi ?Je l'appelle.Je crie son nomRien.Il n’est pas là.La porte est bien fermée.Pas de trace de lui.Aucune.Je suis seule.Complètement seule.Je titube jusqu’à la table.Mon cœur se serre.Je comprime violemment ma poitrine.Je ressens comme une lame qui transperce lentement.Comme d'une trahison.
Trois semaines...Trois longues semaines d’obsession.Trois semaines d’attente.D’angoisse.De paranoïa.Trois semaines où il s’est effacé.Comme s’il n’avait jamais existé.Et puis…Avant de me coucher.*Toc, toc !Quelqu’un frappe à ma porte.Je sursaute.Mon cœur s’arrête.Un coup.Deux coups.Trois coups.Il cogne avec une force qui me rend presque nauséeuse.Je ne bouge pas.Je fixe la poignée, paralysée.*Toc, toc, toc.Ça frappe à nouveau.Plus fort.J’avale ma salive, inspire profondément.— Arf.Approche lentement.Puis j’ouvre.Xavi.Droit, imposant, froid.Il me fixe droit dans les yeux.Sans un mot.Sans une expression.Et pourtant, il sait.Il sait ce qu’il m’a fait.Il sait à quel point il m’a brisée.À quel point je me suis perdue sans lui.Et ça l’amuse.Je le sais.Un pas en avant.Un pas en arrière.Il avance.Je recule.Il domine.Je cède.La porte se referme derrière lui.Mon souffle est court.Mon ventre se serre.Je voudrais lui hurler dessus.Lui cracher au visa
Le lendemain matin, je me réveille difficilement.Mon réveil hurle dans mes oreilles.Résonne dans ma tête.Et me frappe de plein fouet.— Arf…Je soupire.La soirée a été intense.La nuit trop courte.Et ma matinée bien trop chargée.Je sors du lit, mais mes jambes flanchent.Je titube et me rattrape comme je peux.J’ai mal.Partout.Même à l’âme.Je traîne des pieds jusqu’à la salle de bain, ouvre le robinet, et me passe de l’eau glacée sur le visage.L’impact est brutal.Je ferme les yeux, souffle plusieurs fois.Je vais avoir besoin de courage.Beaucoup de courage.Pour affronter ma journée.Pour rester concentrée face à mes patients.Je dois me reprendre.Ne pas laisser ma vie personnelle empiéter sur ma vie professionnelle.Encore.Mais je ne me mens pas à moi-même.Je sais que ça va être compliqué.Je le sais.Je le sens.Et…Je ne me trompe pas.La semaine s’écoule sous mes yeux.À une lenteur inimaginable.J’y assiste en spectatrice.Je suis là.Mais sans vraiment l’être.J’a
Je me faufile dans mon lit.Attrape mon traversin et le serre contre moi.Je soupire.— Xavi.Un homme.Un prénom.Quatre petites lettres.Mais une complexité à m’en rendre malade.Il est mauvais.il me pousse dans mes retranchements.Il me fait douter de tout.Et encore…Et toujours…Toutes mes questions ne tournent plus qu’autour de lui.Pourquoi ?Malgré tout ça…Je me sens attirée par ce tourbillon de violence et de désir ?Je sais que Xavi n’est pas comme les autres hommes que j’ai connus.Non, lui…Il est brut.Crû.Sans faux-semblants.Il fait ce qu’il veut.Quand il veut.Il prend ce qu’il veut.Sans se soucier des conséquences.Ses gestes sont fermes.Ses paroles comme des ordres.Et pourtant…Je les ai acceptées.Est-ce qu’il savait que j’étais prête à me soumettre?Pourquoi ai-je accepté tout ça ?Quand je repense à ce qu’il a fait, à ses gestes durs et sauvages, je ne sais pas si je devrais être dégoûtée ou fascinée.Pourquoi ai-je laissé un homme comme lui me traiter ains
Le retour à la maison a été long.Épuisant.Brutal.En entrant chez moi et en verrouillant la porte derrière moi, une sensation bizarre m’envahit immédiatement.Je me sens sale.Un peu comme si je venais d’être violée.Mais avec mon propre consentement.Et je ne peux pas m’empêcher de foncer sous la douche.Peut-être que je veux tenter d’effacer toutes les marques qu’il a laissées sur moi.Les traces physiques.Les traces psychologiques.Mais la douche n’apaise pas mes pensées.Au contraire.Elle les accentue.L’eau chaude qui coule sur ma peau n’efface rien.Elle ne fait qu’intensifier la brûlure.Chaque goutte qui tombe sur mon corps me rappelle chaque geste.Chaque souffle.Chaque frôlement de ses mains sur moi.Les traces de ses doigts.De ses morsures.Des claques qui résonnent encore dans mes oreilles.Pourquoi ai-je accepté tout ça ?Pourquoi ai-je laissé mon corps se soumettre à lui sans aucune résistance ?Il a eu ce pouvoir sur moi.Et je l’ai laissé faire.Xavi.Il savait c
Et c’est exactement ce qu’il fait.Cette nuit a été l’une des meilleures de ma vie, mais aussi l’une des pires.J’ai offert mon corps à Xavi.Et il en a profité sans répit.Entreprenant.Dominant.Féroce et sauvage, même par moments.Il m’a accrochée.Il m’a mordue.Il a giflé mes fesses et mes seins.Et il m’a aussi étranglée.Et j’ai aimé.Malgré moi, j’ai aimé.J’ai hurlé.J’ai vibré.J’ai joui.Jusqu’à ce que je ne possède plus la moindre goutte d’énergie.Xavi est un homme endurant.Performant.Sadique.Il aime faire mal pour se faire plaisir.Et j’ai aimé qu’il se serve de moi comme d’un instrument.Je n’avais jamais vécu ça.Je ne m’étais même jamais permise d’y penser.Mais avec lui… avec Xavi… tout est différent.Et maintenant, je suis là.Allongée sur ce lit immense, le corps marqué par son passage.Le souffle encore irrégulier.Les muscles brûlants et endoloris.L’air est lourd.Épais.Chargé d’une chaleur moite.À côté de moi, Xavi dort profondément.Son bras repose sur ma
⚠️ Attention ⚠️⛔️ Le chapitre qui va suivre contient du contenu explicitement interdit au moins de 18 ans : ⛔️Il tire sur mes cheveux.Fermement.D’un geste sec.Et colle son sexe contre mes fesses.Il est dur.Bouillant.Et le tapote finalement sur l’une d’elles.Ses baisers reprennent.Sur le haut de mes cuisses.Sur mes fesses.Dans le creux de mon dos.Je frissonne.J’aime.C’est bon.J’en veux encore.Je ne veux plus jamais qu’il s’arrête.Il relâche mes cheveux pour saisir ma nuque à nouveau.Mais cette fois-ci, il me déplace et me plaque brutalement sur le canapé.Le bas du dos toujours creusé.Les fesses toujours cambrées.Je gémis.— hmmh.Il monte sur moi.Rapproche sa bouche de mon oreille.Lentement.En passant ses lèvres sur ma peau.Puis me chuchote.— Maintenant, je vais vous montrer, à quel point je suis performant et endurant.Mon souffle se coupe.Il attrape discrètement un préservatif.L’enfile, et se replace derrière moi.— Je vais vous faire hurler, comme jamais
⚠️ Attention ⚠️⛔️ Le chapitre qui va suivre contient du contenu explicitement interdit au moins de 18 ans : ⛔️Xavi me saisit par la taille, me soulève sans effort.Un coup de chaleur éclate dans mon centre.Je n’ai rien à dire, rien à faire.Il m’embrasse à nouveau.Un baiser brut.Possessif.Je me laisse faire.Mes bras se glissent autour de lui sans que je ne puisse m’en empêcher.Il me dépose devant le canapé.Et me relâche enfin.Il reste là.Silencieux.Les yeux fixés sur moi.Et moi ? Je ne sais tout simplement pas ce qu’il attend.— Déshabillez-vous, Antonella.Un ordre.Calme.Indiscutable.Je n’hésite qu’un instant.Puis mes mains descendent sur mes vêtements.J’appréhende ce moment.Celui où je serais nue face à lui.Xavi m’observe.Silencieusement.Sans bouger.Et chaque geste que je fais me rend plus vulnérable.Plus exposée.Et puis, je retire mon soutien-gorge.Et ensuite mon string.Pour me retrouver complètement nue face à lui.— Maintenant, interdiction de bouger.I