Évaluation psychologique :Première analyse du patient Xavi De-Luca.Je prends une gorgée de vin en parcourant les notes sur mon carnet, cherchant à assembler toutes les pièces du puzzle qu’est Xavi De-Luca.J’ai appris à me fier à mon instinct, à ne jamais poser un diagnostic hâtif.Lors de notre première séance, j’ai observé un homme sûr de lui, à l’aise dans l’exercice du jeu verbal.un homme qui a cherché à me tester, à jauger ma résistance, et surtout, à maintenir le contrôle de l’échange.Il n’a montré aucun signe de nervosité, aucun indice laissant supposer un quelconque trouble.Un homme comme lui, qui a un tel passif judiciaire et psychiatrique, devrait dégager une certaine agressivité, une forme d’instabilité perceptible. Mais non.Xavi De-Luca est parfaitement maîtrisé.Et c’est précisément ce qui le rend dangereux.Maintenant que j’ai son dossier sous les yeux, les faits apparaissent avec une froideur clinique :• 3 200 messages envoyés après la rupture.• Un millier d’app
Je referme mon ordinateur dans un claquement sec, mes pensées en ébullition.J’ai hâte.Lundi et vendredi.Ma secrétaire a organisé les séances avec une rigueur parfaite, comme toujours.Deux fois par semaine.C’est raisonnable.C’est professionnel.et c'est aussi ce que le juge a imposé.Mais ce qui m’agace, c’est cette impatience qui me ronge.Je n’ai jamais ressenti ça pour un patient.Je me glisse sous les draps, tentant de chasser son image, de rationaliser ce qui m’arrive.Ce n’est qu’un cas intéressant, un défi clinique stimulant.Voilà ce que je devrais me dire.Mais c’est faux.Je ferme les yeux.Et pour la première fois depuis longtemps, mon sommeil est troublé.Il est là.Des fragments d’images, de sensations.Son regard profond, cette façon qu’il a de m’observer, de m’analyser à son tour.Ses expressions légères, presque imperceptibles, comme s’il s’amusait d’un jeu dont je ne saisis pas encore les règles.Mais surtout, ses questions.Personnelles. Intimes. Déstabilisantes
En arrivant dans la grande allée, j’ai tout de suite commencé mes étirements et mes échauffements.Les samedis matins ici avaient quelque chose de particulier, une atmosphère presque apaisante malgré l’agitation des sportifs et des coureurs réguliers.Le parc était vaste, il offrait plusieurs circuits et parcours dédiés à différentes disciplines.Je fais rouler mes épaules lentement encore et encore, échauffant mes muscles un à un.Concentrée sur mes mouvements.Sur ma respiration.J’ai besoin de me vider la tête, de me reconnecter à mon corps après cette semaine interminable.Après quelques minutes, je me redresse.Je balaie les lieux du regard.Plusieurs parcours s’offrent à moi.Mon premier réflexe serait d’opter pour mon itinéraire habituel, un circuit modéré.Mais pas aujourd’hui, cette fois quelque chose en moi cherche un défi plus intense, plus important.Sans trop réfléchir, je choisis le plus long des trajets.Celui qui m’épuisera le plus.Celui qui me forcera à me concentrer
Je le fixe un très bref instant , et je me force a enfin bouger.Il marche quelques mètres avec moi, toujours en silence.Son allure est calme, mesurée, comme s’il prenait tout son temps en attendant la suite.Puis, soudain, il s’arrête.Instinctivement, je me stoppe aussi.Mon regard remonte vers lui, mais il est déjà en train de me fixer.Encore une fois, il me balaye du regard.De haut en bas.Lentement.Beaucoup trop lentement.— Je suis assez surpris de vous croiser ici, docteure .Son ton est neutre, presque détaché, mais ses yeux eux…Ses yeux sont toujours aussi profonds et scrutateurs.— Et encore moins dans cette tenue.J’incline légèrement la tête, cherchant un sous-entendu qui n’y a peut-être pas.Ou peut-être que si.Je ne sais plus trop.Je plisse les yeux.— Je pourrais dire la même chose pour vous, Xavi.Ma voix est posée, mais je me rends compte un peu trop tard que mon regard s’est attardé beaucoup trop longtemps sur lui.Sur sa peau…Sur la sueur qui glisse lentemen
Et comme je m’en doutais, Xavi est rapidement revenu à la charge.Il attrape mon poignet avec une fermeté surprenante et me stoppe lentement, ses doigts s’enfonce dans ma chair, me rappelant sa présence imposante.— Vous avez l’air un peu trop sûre de vous, docteure.A-t-il dit d’un ton dur, comme s’il venait de déceler une faille.— Vous avez peut-être tout simplement peur que je sois à la hauteur.Je secoue la tête.Mes yeux se fixe sur sa main, prise au piège dans ses doigts.— Non, Xavi.Je relève les yeux et le fixe profondément, un regard aussi froid que ferme.Je ne lui laisse aucune chance de douter de ma détermination.— Sachez que vous perdez votre temps.Je ne couche jamais avec mes patients.Il sourit.Pas un sourire forcé, ni calculé.Non, cette fois, il a l’air sincère.Comme s’il venait de comprendre quelque chose que je n’avais pas encore révélé.Et puis, il secoue la tête.— Mais ici, ce samedi, dans ce parc…— Je ne suis pas votre patient, docteure.Il approche son v
J’inspire profondément, tout tentant de reprendre mon souffle.Mon cœur bat vite, mais ce n’est pas seulement à cause de l’effort.Le parcours a été bon.Intense.Satisfaisant.Je me redresse, posant mes mains sur mes hanches.J’observe un instant l’horizon.Et comme je m’en doutais.Xavi me rejoint à peine quelques secondes plus tard.Son souffle est court.Mais bien moins que le mien.Son endurance est indéniable.Il ne ment pas sur ce point là.Je sens son regard.Lourd.Pesant.Analysant encore et toujours.Je pivote vers lui.Et je retrouve rapidement mon calme.— Bonne journée, Xavi.Mon ton est clair.Ferme.Mais poli.Une invitation à clore cette rencontre, mais aussi cette discussion.Mais bien sûr, il n’en a pas fini.Pas lui.— Un café ?Une proposition.Une évidence ou une suite logique pour lui.Je le fixe.Incrédule.— Non.Un refus.Catégorique.Sec.Et sans aucune formule de politesse.Son sourire en coin ne faiblit pas.Bien au contraire.Il s’attendait à cette répons
Un frisson glacé me traverse, mais je l’écrase aussitôt.Pas question de lui donner ce pouvoir.Je m’approche.Observe l’objet déplacé sous toutes les coutures sans le toucher, comme si j’allais y trouver une explication rationnelle.Mais il n’y en a pas.J’essaie de me convaincre que j’ai peut-être déplacé ette chose avant de partir.Que mon esprit me joue des tours.Mensonge !Je sais exactement où il était posé.Et maintenant, il est ailleurs.A juste quelques millimètres.Ma mâchoire se serre.L’adrénaline pulse dans mes veines.Un mélange de colère et de malaise m'envahit.Je fais un tour de mon appartement.Inspecte.Vérifie.Regarde chaque recoin.Chaque porte.Chaque fenêtre.Tout est intact.Aucun signe d’effraction.Il est entré.Il est sorti.Sans laisser la moindre trace.Et ce simple constat est plus terrifiant que tout le reste.Je m’appuie contre le mur et ferme les yeux une seconde.— "Ne cède pas."— "Ne le laisse pas gagner."Je murmure.Je rouvre les paupières.Seco
Je lis son dossier. Et puis mes notes. Encore et encore.Je fronce les sourcils. Je suis prête. Prête à affronter cette journée. Mais aussi ma séance avec Xavi. Je vérifie chaque recoin. Chaque détail. Et je mémorise l’emplacement de chaque objet. Après cela… Je sors de chez moi, et rejoins mon cabinet. Arrivée sur place, je mets de l’ordre dans mes affaires. Je veux que tout soit parfait avant sa séance. Alors, je m'y prépare mentalement. Je jette un œil à l’horloge. Il est encore tôt. Beaucoup trop tôt. Je choisis de sortir récupérer une bouteille d’eau. Ma gorge est sèche. J'ai encore 15 minutes devant moi . Mais en revenant... passe devant la salle d’attente. Je le vois... Xavi. Assis. Il est là, déjà installé. Les bras croisés, le regard fixe. Il attend. Mais ce n'est pas l'heure. Son rendez-vous n'est que dans 13 minutes maintenant. Et même si je n'ai rien de très important à faire pendant ce temps, je préfère laisser les minutes s’étirer. Le temps
Ma poitrine se soulève irrégulièrement.Tout devient lourd.Trop lourd.L’air m’écrase.Je n’en peux plus.Et si j’en finissais là ?Maintenant.Tout de suite.J'ai tellement mal.Je souffre.Je suis à l'agonie.L’idée me traverse comme un éclair.Comme un désir.Comme une foutue évidence.Un poison doux.Un murmure traître.Je ferme les yeux.Secoue la tête.— Non.— Non, stop, il n’aura pas ça.— Il ne gagnera pas comme ça.Je serre les dents, ma respiration s’accélère.Il faut que je fasse quelque chose.Mais je suis seule, et impuissante.Alors, je prends une décision.Je vais consulter.J’ai un très gros problème.Et j’ai besoin d’aide avant qu’il ne soit trop tard.Trois jours plus tard.J’ai rendez-vous.J’hésite jusqu’à la dernière minute.Appeler.Annuler.Faire demi-tour.Mais finalemenr, je suis là.À l'heure.Devant une porte discrète, une plaque en métal vissée sur le mur.Dr Elias Douglas – Psychologue Clinicien.Un indépendant.Pas de secrétaire.Pas de salle d’attente
Je m’endors.Contre lui.Dans ses bras.Dans une dernière étreinte.Douce.Réconfortante.Affectueuse même.Et mon cœur s’apaise.Et mon esprit avec lui.Et puis…J’ouvre les yeux.Quelques heures plus tard.Et le constat est brutal.La vérité amer.Il n’est plus là.Le drap à côté de moi est froid.Je suis seule dans mon lit.La chambre, vide.— Non ?Je secoue la tête.Ce n'est pas possible.Il n'a pas pu me faire ça.Le choc me frappe en pleine poitrine.Mon cœur bat extrêmement fort.Encore.Et encore.Chaque battement est une torture.Mes mains se mettent à trembler.Je me lève d’un bond.Titube.Trébuche même en courant vers le salon.Je me stoppe.Balaie l’endroit des yeux.— Xavi ?Je l'appelle.Je crie son nomRien.Il n’est pas là.La porte est bien fermée.Pas de trace de lui.Aucune.Je suis seule.Complètement seule.Je titube jusqu’à la table.Mon cœur se serre.Je comprime violemment ma poitrine.Je ressens comme une lame qui transperce lentement.Comme d'une trahison.
Trois semaines...Trois longues semaines d’obsession.Trois semaines d’attente.D’angoisse.De paranoïa.Trois semaines où il s’est effacé.Comme s’il n’avait jamais existé.Et puis…Avant de me coucher.*Toc, toc !Quelqu’un frappe à ma porte.Je sursaute.Mon cœur s’arrête.Un coup.Deux coups.Trois coups.Il cogne avec une force qui me rend presque nauséeuse.Je ne bouge pas.Je fixe la poignée, paralysée.*Toc, toc, toc.Ça frappe à nouveau.Plus fort.J’avale ma salive, inspire profondément.— Arf.Approche lentement.Puis j’ouvre.Xavi.Droit, imposant, froid.Il me fixe droit dans les yeux.Sans un mot.Sans une expression.Et pourtant, il sait.Il sait ce qu’il m’a fait.Il sait à quel point il m’a brisée.À quel point je me suis perdue sans lui.Et ça l’amuse.Je le sais.Un pas en avant.Un pas en arrière.Il avance.Je recule.Il domine.Je cède.La porte se referme derrière lui.Mon souffle est court.Mon ventre se serre.Je voudrais lui hurler dessus.Lui cracher au visa
Le lendemain matin, je me réveille difficilement.Mon réveil hurle dans mes oreilles.Résonne dans ma tête.Et me frappe de plein fouet.— Arf…Je soupire.La soirée a été intense.La nuit trop courte.Et ma matinée bien trop chargée.Je sors du lit, mais mes jambes flanchent.Je titube et me rattrape comme je peux.J’ai mal.Partout.Même à l’âme.Je traîne des pieds jusqu’à la salle de bain, ouvre le robinet, et me passe de l’eau glacée sur le visage.L’impact est brutal.Je ferme les yeux, souffle plusieurs fois.Je vais avoir besoin de courage.Beaucoup de courage.Pour affronter ma journée.Pour rester concentrée face à mes patients.Je dois me reprendre.Ne pas laisser ma vie personnelle empiéter sur ma vie professionnelle.Encore.Mais je ne me mens pas à moi-même.Je sais que ça va être compliqué.Je le sais.Je le sens.Et…Je ne me trompe pas.La semaine s’écoule sous mes yeux.À une lenteur inimaginable.J’y assiste en spectatrice.Je suis là.Mais sans vraiment l’être.J’a
Je me faufile dans mon lit.Attrape mon traversin et le serre contre moi.Je soupire.— Xavi.Un homme.Un prénom.Quatre petites lettres.Mais une complexité à m’en rendre malade.Il est mauvais.il me pousse dans mes retranchements.Il me fait douter de tout.Et encore…Et toujours…Toutes mes questions ne tournent plus qu’autour de lui.Pourquoi ?Malgré tout ça…Je me sens attirée par ce tourbillon de violence et de désir ?Je sais que Xavi n’est pas comme les autres hommes que j’ai connus.Non, lui…Il est brut.Crû.Sans faux-semblants.Il fait ce qu’il veut.Quand il veut.Il prend ce qu’il veut.Sans se soucier des conséquences.Ses gestes sont fermes.Ses paroles comme des ordres.Et pourtant…Je les ai acceptées.Est-ce qu’il savait que j’étais prête à me soumettre?Pourquoi ai-je accepté tout ça ?Quand je repense à ce qu’il a fait, à ses gestes durs et sauvages, je ne sais pas si je devrais être dégoûtée ou fascinée.Pourquoi ai-je laissé un homme comme lui me traiter ains
Le retour à la maison a été long.Épuisant.Brutal.En entrant chez moi et en verrouillant la porte derrière moi, une sensation bizarre m’envahit immédiatement.Je me sens sale.Un peu comme si je venais d’être violée.Mais avec mon propre consentement.Et je ne peux pas m’empêcher de foncer sous la douche.Peut-être que je veux tenter d’effacer toutes les marques qu’il a laissées sur moi.Les traces physiques.Les traces psychologiques.Mais la douche n’apaise pas mes pensées.Au contraire.Elle les accentue.L’eau chaude qui coule sur ma peau n’efface rien.Elle ne fait qu’intensifier la brûlure.Chaque goutte qui tombe sur mon corps me rappelle chaque geste.Chaque souffle.Chaque frôlement de ses mains sur moi.Les traces de ses doigts.De ses morsures.Des claques qui résonnent encore dans mes oreilles.Pourquoi ai-je accepté tout ça ?Pourquoi ai-je laissé mon corps se soumettre à lui sans aucune résistance ?Il a eu ce pouvoir sur moi.Et je l’ai laissé faire.Xavi.Il savait c
Et c’est exactement ce qu’il fait.Cette nuit a été l’une des meilleures de ma vie, mais aussi l’une des pires.J’ai offert mon corps à Xavi.Et il en a profité sans répit.Entreprenant.Dominant.Féroce et sauvage, même par moments.Il m’a accrochée.Il m’a mordue.Il a giflé mes fesses et mes seins.Et il m’a aussi étranglée.Et j’ai aimé.Malgré moi, j’ai aimé.J’ai hurlé.J’ai vibré.J’ai joui.Jusqu’à ce que je ne possède plus la moindre goutte d’énergie.Xavi est un homme endurant.Performant.Sadique.Il aime faire mal pour se faire plaisir.Et j’ai aimé qu’il se serve de moi comme d’un instrument.Je n’avais jamais vécu ça.Je ne m’étais même jamais permise d’y penser.Mais avec lui… avec Xavi… tout est différent.Et maintenant, je suis là.Allongée sur ce lit immense, le corps marqué par son passage.Le souffle encore irrégulier.Les muscles brûlants et endoloris.L’air est lourd.Épais.Chargé d’une chaleur moite.À côté de moi, Xavi dort profondément.Son bras repose sur ma
⚠️ Attention ⚠️⛔️ Le chapitre qui va suivre contient du contenu explicitement interdit au moins de 18 ans : ⛔️Il tire sur mes cheveux.Fermement.D’un geste sec.Et colle son sexe contre mes fesses.Il est dur.Bouillant.Et le tapote finalement sur l’une d’elles.Ses baisers reprennent.Sur le haut de mes cuisses.Sur mes fesses.Dans le creux de mon dos.Je frissonne.J’aime.C’est bon.J’en veux encore.Je ne veux plus jamais qu’il s’arrête.Il relâche mes cheveux pour saisir ma nuque à nouveau.Mais cette fois-ci, il me déplace et me plaque brutalement sur le canapé.Le bas du dos toujours creusé.Les fesses toujours cambrées.Je gémis.— hmmh.Il monte sur moi.Rapproche sa bouche de mon oreille.Lentement.En passant ses lèvres sur ma peau.Puis me chuchote.— Maintenant, je vais vous montrer, à quel point je suis performant et endurant.Mon souffle se coupe.Il attrape discrètement un préservatif.L’enfile, et se replace derrière moi.— Je vais vous faire hurler, comme jamais
⚠️ Attention ⚠️⛔️ Le chapitre qui va suivre contient du contenu explicitement interdit au moins de 18 ans : ⛔️Xavi me saisit par la taille, me soulève sans effort.Un coup de chaleur éclate dans mon centre.Je n’ai rien à dire, rien à faire.Il m’embrasse à nouveau.Un baiser brut.Possessif.Je me laisse faire.Mes bras se glissent autour de lui sans que je ne puisse m’en empêcher.Il me dépose devant le canapé.Et me relâche enfin.Il reste là.Silencieux.Les yeux fixés sur moi.Et moi ? Je ne sais tout simplement pas ce qu’il attend.— Déshabillez-vous, Antonella.Un ordre.Calme.Indiscutable.Je n’hésite qu’un instant.Puis mes mains descendent sur mes vêtements.J’appréhende ce moment.Celui où je serais nue face à lui.Xavi m’observe.Silencieusement.Sans bouger.Et chaque geste que je fais me rend plus vulnérable.Plus exposée.Et puis, je retire mon soutien-gorge.Et ensuite mon string.Pour me retrouver complètement nue face à lui.— Maintenant, interdiction de bouger.I