Chapitre 18 : C'est bien fait !EmilyAprès avoir mangé le soir, encore, je suis sortie pour me balader dans la cour avec Math. J'aime me promener la nuit. - C'est ma première fois que je me promène dans un château. C'est tellement beau ici ? - Tu vois, je t'avais dit que nous allions avoir une belle vie ! Nous voilà maintenant à nous promener dans ce bel endroit avec les avantages qui vont avec. Je vois venir de loin le médecin du roi. Comment s'appelle-t-il déjà ? Ricky ? Il avance à grandes enjambées et s'immobilise devant nous. Il prononce alors une phrase dont je ne m'attendais pas du tout :- Mienne ! - Quoi ? Je lui demande.Mais, à ma grande surprise, il me bouscule pour bien regarder Math ! Oh !Elle aussi le regarde, et tous deux restent là à se regarder comme deux idiots. Donc c'est comme ça que cela se passe ? Quand deux compagnons se rencontrent, ils deviennent idiots. Je les vois se jeter dans les bras l'un de l'autre… Beurk ! Ils n'ont rien d'autre à faire ? Et cett
Chapitre 19 : Il a perdu sa langueEmilyLe roi est tellement étonné de voir son ami le frapper de la sorte qu'il ne se défend pas. Il lui lance plutôt un regard assassin en criant :- Mais qu'est-ce qui se passe ? As-tu perdu la tête ? - Non, c'est toi qui es plutôt malade, connais-tu cette jeune femme ?Il prend Math par la main et la présente au roi :- La connais-tu ? Le roi la regarde et répond :— Non, je ne la connais pas. Pourquoi ? Tu n'es qu'un malade, tu prends des jeunes filles que tu gardes en captivité comme des esclaves, ensuite tu les violes quand l'envie te prend. Quel genre de roi es-tu ? Je te présente mon âme sœur, elle faisait partie des femmes que tu as violées chaque soir depuis que tu as brûlé leur village. Tu es pathétique. Je ne veux plus jamais te voir près d'elle, imbécile ! Ce n'est pas pour rien que tu es malade, je dois dire qu'Emily a fait un travail formidable. Je suis très fière de moi. Il se tourne vers moi pour me dire merci : « Je double la somm
Chapitre 20 : Montre-moiMath Je regarde cet homme beau, jeune et fort qui est à mes côtés. Je suis si heureuse d'avoir trouvé mon âme sœur. Mais j'ai un souci : j'ai peur qu'il ne me trouve pas assez bien pour lui. Je crains qu'il trouve que je ne suis plus pure et qu'il ne peut pas rester avec une femme qu'on a souillée. Il remarque mon air absent et me demande :- Qu'est-ce qui ne va pas ? Je te sens absente. — J'ai peur.Il me regarde attentivement :- Mais de quoi as-tu peur, dis-moi !Je fui son regard.Je fui son regard, il me releva la tête et soutint mon regard :- Je t'écoute, tu ne dois jamais avoir honte d'exprimer tes pensées. - Tu sais que je ne suis plus vierge. Et je me demande si je suis assez bien pour toi. Je termine ma phrase, rougissante. Patiemment, il me relève la tête et me dit :« Plus jamais tu ne me tiendras un discours pareil. » Comprends-tu ? Tu es parfaite pour moi. Tu n'as pas de défaut et pour moi, tu es toujours vierge, tu sais pourquoi ? - Non, ca
Chapitre 21 : Je suis la plus heureuseMATHIl s'introduit lentement en moi. Il est si grand et si gros. Il me remplit lentement. Il cherche mon regard et nous nous regardons intensément. Il est merveilleux, il est si doux. - Ça va ? — Oui, continue, s'il te plaît, je veux tellement te sentir !- Je suis là, ma chérie, tu vas me sentir, ho oui mon amour, tu me sentiras. Il commence à bouger, très lentement. Je ferme les yeux et ma louve qui se bat avec moi veut prendre le contrôle. Elle veut le sentir aussi. Elle veut goûter à notre compagnon. Je lui caresse le corps. J'adore son corps, ferme et dur au toucher. Je remarque qu'il devient plus fougueux, et j'adore ça. Je veux qu'il aille plus loin. Je veux le sentir aussi loin que possible. Lirait-il dans mes pensées ? Car il me cogne de plus en plus fort. Son sexe va le plus loin possible en moi. J'entends un grognement. J'ouvre les yeux ; son loup est là ; son regard est si effrayant. — Mate ! Je te veux ! Je laisse le contrôle à
Chapitre 22 : Je suis jalouseEmilyJ'ouvre les yeux et je sors de ma chambre. C'est alors que j'entends :- Retourne dans la chambre, je ne t'ai pas demandé de quitter la tienne. - Mais tu es peut-être folle ! Tu viens de me dire que nous allions la voir.- Oui, c'est ce que j'ai dit, mais je ne t'ai pas demandé de te déplacer. — Je ne comprends plus rien. Alors, que dois-je faire ? Veux-tu qu'on pense que je suis folle ? Veux-tu que je pense que tu parles toute seule ? - Assieds-toi et concentre-toi. Tu verras tout ce qui dépassera là-bas, tu seras une spectatrice silencieuse. - Très bien, je m'installe et je regarde ! Je m'assois dans le lit et je ferme les yeux. Je me concentre sur cette Estrella. Et là, c'est comme si je regardais un film : j'arrive à voir l'intérieur de sa chambre comme si j'y étais. Elle se déshabille et entre dans la douche. Elle ouvre le robinet et commence à se laver en chantant. Elle entend distinctement :- Tu n'es qu'une salope.Elle se fige à l'inst
Emily Je reviens à moi , et j'ouvre les yeux . Leur amour est si intense ! Je suis tellement mouillée , j'ai envie que quelqu'un m'aime comme ça . Je n'arrive plus à rester entre ses quatres murs , je dois sortir d'ici , j'ai besoin d'air frais . Je sors pour me promener dans la forêt aux alentours . La nuit m'enveloppait, comme si l'obscurité elle-même voulait m'engloutir, me faire disparaître dans l'oubli. Le vent soufflait, sifflant à travers les arbres morts, portant avec lui les échos d'un passé que je n'étais pas prête à affronter. Mais ce qui était derrière moi, tout ce que j'avais perdu, semblait n'être qu'un lointain souvenir, un mirage dans lequel je ne pouvais plus me reconnaître.Je pense à ma meute , à tout ce que j'ai perdu . La meute... La meute qui avait été tout pour moi. Ils étaient partis, emportés par les flammes, dévorés par ce monstre immonde, le Loup sanguinaire. Pourquoi moi ? Pourquoi avais-je survécu ? Ce n'était pas la force qui m'avait sauvée, ni la vite
Emily Je restai immobile, les mots de cet homme résonnant dans ma tête comme un coup de tonnerre. "Je suis ton maître désormais." Cette certitude dans sa voix me frappait, m’assourdissant presque. Il n’y avait pas de place pour le doute dans ses paroles, et encore moins pour la contestation. Mais comment était-ce possible ? Qui était-il pour me parler ainsi ? Je n'étais pas une esclave. Je n’étais pas un objet à posséder. Je n'étais rien de tout cela.Je serrai les poings, mon regard s’intensifiant alors que je cherchais désespérément un moyen de comprendre, de réagir. Mais son regard… ce regard froid et implacable… me paralysait. Il semblait déjà savoir tout ce qu’il avait besoin de savoir. Et moi, je me sentais perdue, une ombre sans repère dans ce monde brisé.Le vent soufflait encore fort, soulevant les cendres autour de nous, mais l’air semblait bizarrement plus chaud, comme si quelque chose de plus sombre et de plus menaçant se préparait. Il me scrutait, et quelque chose dans s
Emily Le vent soufflait de plus en plus fort, m’enveloppant alors que je suivais cet homme à travers la forêt obscure. Mes pas, silencieux sur le sol humide encore marqué par la pluie de la veille, semblaient se perdre dans l’immensité de la nuit. L’air était frais, l’odeur des arbres et de la terre m’envahissant, mais cette fraîcheur n’arrivait pas à apaiser la chaleur grandissante à l’intérieur de moi. Accepte ce que tu es. Ces mots tournaient sans fin dans ma tête, comme un écho incessant que je n’arrivais pas à chasser.Je m’efforçai de ne pas m’y attarder, de ne pas laisser cette phrase m'envahir. Mais une part de moi savait qu'il avait raison sur un point : je n’avais pas le choix. Si je voulais comprendre, si je voulais survivre, je devais le suivre. Il parlait de pouvoirs enfouis en moi, de secrets que j’ignorais complètement, et pourtant, au fond de mon esprit, quelque chose me disait que ce qu’il proposait allait bouleverser ma vie d’une manière que je ne pouvais pas encore
EmilyLa lumière douce de l'après-midi filtre à travers les rideaux en soie, projetant des ombres légères sur le sol. Il n'y a pas de bruit assourdissant, seulement le murmure discret de l'air qui entre par la fenêtre légèrement ouverte. Le palais, avec tous ses couloirs animés et ses messagers pressés, semble soudain lointain, comme un autre monde. Là, dans cette chambre tranquille, je me sens à l'abri. Tout autour de nous est calme, paisible, comme si le temps lui-même avait suspendu son vol.Je suis assise près de Darel, sur le grand canapé de velours, mes jambes repliées sous moi. L'air semble suspendu, empli de cette douce chaleur qui précède le soir. À côté de moi, Darel est silencieux, son regard posé sur le feu crépitant dans la cheminée. Son visage, habituellement marqué par la détermination du roi, est ici apaisé, détendu. Il n'y a plus de couronne à porter, plus d'ennemis à combattre. Il est simplement l'homme que j'aime, et cela suffit à remplir l'espace autour de nous.Je
Emily Le matin s’élève lentement sur le royaume, baignant de lumière dorée les vastes terres qui s’étendent à perte de vue. Dans la grande salle du palais, des préparatifs frénétiques s’effectuent sous l’œil vigilant de la cour. Aujourd’hui, un événement historique se déroule : le couronnement de la Reine Émily, l’épouse du roi Darel, désormais officiellement reconnue comme la souveraine légale de ce royaume qu’ils ont bâti ensemble.Les pierres de la salle du trône, froides et immobiles, semblent vibrer sous l’effervescence des habitants, des nobles et des invités venus des quatre coins du royaume pour assister à la consécration de cette nouvelle ère. Les voiles suspendus dans les airs captent la lumière, répandant des teintes de bleu et d’or qui dansent comme des ombres légères. Les étendards frappés du blason royal flottent, déployés au-dessus des têtes.Je suis là, dans les coulisses, observant la scène se préparer, la lourdeur de l’histoire pèsant sur mes épaules. Le trône, vide
EmilyLa maison est silencieuse, trop silencieuse. Les bruits de la vie semblent lointains, comme un écho d’un monde que nous avons laissé derrière nous. Je me tiens devant la fenêtre, regardant la lumière du matin qui se lève lentement, baignant la vaste étendue de terres que nous avons conquises et défendues. La pluie tombe doucement sur le toit, comme un murmure de réconfort après la tempête.Je ferme les yeux, me concentrant sur le bruit de la pluie, sur les souvenirs qui se mélangent dans mon esprit. Tout a changé. Tout. Il y a encore des cicatrices, des parts d’ombres qui hantent les murs de cette maison, mais je sens aussi un souffle nouveau, un air différent qui s’impose peu à peu.Darel entre dans la pièce, sa silhouette se découpant dans l’encadrement de la porte. Nos regards se croisent, et, comme toujours, il y a cette compréhension silencieuse entre nous. Il sait ce que je ressens. Il sait ce que j’ai sacrifié pour arriver ici.— Tu es prête, me dit-il d’une voix douce ma
EmilyJe me tiens là, les bras croisés, observant Caleb et Rafael Alcatraz se redresser lentement. Ils sont toujours loin d’être ce qu’ils étaient, mais l’humilité dans leurs regards est un signe que j’ai marqué un tournant. Ils savent que je les ai épargnés. Ce geste, je le ferai une seule fois. Pour l’instant. Mais je sais que ce monde exige plus que de simples gestes symboliques.Darel se tient à côté de moi, silencieux, mais je sens son regard lourd de fierté. Il sait comme moi que ce moment n’a pas seulement été une démonstration de pouvoir, mais un avertissement. Un avertissement pour ceux qui penseraient encore qu’ils peuvent me défier.Je fixe mes yeux sur les Alcatraz, et je sens une part de moi qui reste vigilante, mais détendue. Leur position a changé. Mais qu'en est-il des autres ? D'autres forces sont prêtes à surgir, à profiter de la moindre faiblesse. Ils ne m’effraient plus. Pas après ce que j’ai vécu, pas après ce que j’ai surmonté.— Vous avez perdu votre arrogance,
EmilyLe calme n’est plus qu’un souvenir. Je sens la rage et l’énergie bouillonner en moi, prête à éclater. Tout ce qui m'a conduite à ce moment, tout ce que j’ai affronté, tout ce que j’ai sacrifié, prend forme dans une explosion de pouvoir. Je n’ai pas l’intention de me laisser dicter ma conduite. Je suis l’héritière, la nouvelle force de ce monde, et ils vont devoir l’accepter.Les frères Alcatraz, qui pensaient nous intimider, m’ont sous-estimée. Ce n’est plus un simple affrontement de pouvoir. C’est ma démonstration de ce que je peux accomplir quand je lâche prise. Quand la vengeance, la douleur, et la détermination se rencontrent dans une union parfaite, il ne reste que des spectres de ceux qui ont voulu me faire tomber.J’avance lentement, chaque pas résonnant dans la pièce comme un écho dans un abîme. Mes yeux sont rivés sur Caleb et Rafael, qui me fixent avec un mélange d’arrogance et d’incrédulité. Ils ne savent pas encore à quel point ils sont proches du point de rupture. J
EmilyL’air dans la salle est épais de tension, comme une corde prête à se rompre. Je sens la présence de Caleb et Rafael, lourde et menaçante. Mais il n’y a pas de place pour la peur, pas maintenant. Nous avons tout sacrifié pour arriver jusqu’ici, et je ne vais pas reculer face à eux. Darel se tient près de moi, son regard fixé sur les Alcatraz, ses muscles tendus, prêt à réagir à la moindre menace.Caleb, toujours implacable, brise le silence qui pèse sur nous.— C’est étrange, Emily, dit-il d’un ton mielleux. Tu crois vraiment que tu peux tenir le pouvoir que ton père a laissé derrière lui. Tu n’as même pas idée de ce qu’il a fallu pour le garder. Tu penses que l’alliance que nous avons forgée était pour toi, mais elle n’a jamais été qu’un moyen de consolidation. Une simple étape dans un jeu plus vaste.Je ne cille pas, malgré la provocation évidente dans ses paroles. Les mots sont des armes, mais je sais les manier aussi bien que n’importe quel autre.— Je ne suis pas ici pour jo
EmilyLe vent secoue les fenêtres de la voiture alors que nous roulons en direction de la capitale. L’ombre des événements à venir plane sur nous, et chaque kilomètre qui nous sépare du palais semble lourd de promesses et de menaces. Je suis silencieuse, perdue dans mes pensées, mes mains crispées sur mes genoux. Le visage de Darel à mes côtés est impassible, mais je sais qu’il ressent la même tension que moi. Raoul, à l’arrière, semble pensif, observant le paysage défiler. Chacun de nous, dans sa propre réflexion, se prépare à l’inévitable.Nous n’avons pas échappé à la tempête, elle est juste retardée, suspendue dans l’air, prête à éclater. Les Alcatraz sont de retour dans nos vies, et leur loyauté est tout sauf acquise. L’alliance que j’ai forgée avec eux, bien qu’indispensable, est fragile. Mais il n’y a pas de retour en arrière. Nous devons aller de l’avant.La voiture s’arrête finalement devant le grand portail du palais. Nous sommes arrivés. Le sol sous nos pieds semble plus lo
EmilyLe pacte est formellement signé. Le mariage est programmé. Ce n’est plus une question de volonté, mais de stratégie. Caleb et Rafael ont accepté de faire partie de l’accord, mais l’essentiel, ce n’est pas cet instant. L’essentiel, c’est de savoir qu’il reste encore du chemin à parcourir. Le mariage ne marque que le début de quelque chose de plus grand. Et tout doit être parfait. Mais je n’oublie pas une chose : chaque mouvement que nous faisons, chaque alliance que nous tissons, est une bataille gagnée sur le long terme.Et maintenant, il est temps de mettre en œuvre la deuxième phase de notre plan : renforcer cette alliance tout en élevant la position de chacun de nous. Cette partie sera plus délicate. Les Alcatraz doivent sentir qu’ils ont gagné autant que nous, sans que l’équilibre ne soit perturbé.Je me tourne vers Darel. Un dernier regard échangé, et nous savons que le chemin à venir ne sera pas facile. Mais ensemble, nous sommes prêts.Le vent souffle fort ce matin-là. L’
EmilyLe silence est lourd autour de la table où les Alcatraz et nous, membres de l’alliance naissante, nous retrouvons enfin pour poser les bases d’une entente. Darel, Raoul et moi sommes prêts à commencer. Mais l’air est saturé d’une tension palpable, chacun d’entre nous pesant ses mots, craignant ce qui pourrait se passer si l’un d’entre nous franchit une ligne invisible.Les Alcatraz, bien que sous le choc de notre offre, sont désormais contraints d’accepter. Caleb, d’un regard dur, semble s’être fait une raison. Rafael, quant à lui, garde son esprit suspicieux et son air d’un homme qui se sait lié à un serpent, qu’il n’arrive pas encore à dévorer.Le pacte est fragile, mais nécessaire. Ce mariage, que j’ai proposé comme une solution pour calmer leur désir de vengeance, est plus qu’une alliance de pouvoir. C’est un pas vers un équilibre plus stable dans un monde qui ne connaît que la guerre et la manipulation. Je suis convaincue que c’est la seule issue pour éviter un bain de sang