หน้าหลัก / Romance / L'Énigme du Masque d'Ivoire / Chapitre 174 – Le Maître du Cercle Brisé

แชร์

Chapitre 174 – Le Maître du Cercle Brisé

ผู้เขียน: Primso Fam
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-04-15 21:53:45

Il arriva sans prévenir.

Pas à pied.

Pas en charrette.

Il arriva dans le silence, comme un souvenir mal rangé.

On l’aperçut à l’entrée du village, vêtu de coton noir, un long bâton noué de perles rouges à la main. Il n’était ni courbé par l’âge ni affaibli par les années. Mais son visage portait les traits d’un temps rigide.

Certains le reconnurent.

— C’est Ma&ici

อ่านหนังสือเล่มนี้ต่อได้ฟรี
สแกนรหัสเพื่อดาวน์โหลดแอป
บทที่ถูกล็อก

บทที่เกี่ยวข้อง

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 175 – Les Enfants de l’Écho

    Ils arrivèrent un par unSans signal.Sans tambour.Sans cri.Juste un pas après l’autre.Comme des graines portées par le vent.Le premier venait du sud, peau claire comme l’écorce d’un baobab pelé. Il s’appelait Yëlé. Son village était tombé dans le silence après une guerre de frontières. On disait que chez lui, même les bébés naissaient muets depuis trois générations.Mais lui fredonnait.

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-15
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 176 – Là où le chant est interdit

    Ils marchaient depuis six jours.Pas d’un pas rapide.Pas d’un pas calculé.Un pas d’écoute.Parfois, ils s’arrêtaient sans raison.Parfois, ils faisaient demi-tour sans explication.Mais chacun de leurs gestes semblait s’accorder à quelque chose d’invisible.Un matin, alors que le vent venait du sud et portait avec lui des odeurs de bois brûlé et de millet, ils atteignirent un village au bord d’un plateau rocheux. Le sol y était sec, les arbres r

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-16
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 177 – Là où le chant devient geste

    Le vent changea encore de direction.Il devint plus doux, presque timide.Comme s’il savait qu’il approchait d’un lieu où ses murmures ne seraient pas entendus.Après huit jours de marche, les enfants virent surgir à l’horizon un village étrange.Tout y était en mouvement.Mais rien n’y faisait de bruit.Pas de rires.Pas de disputes.Pas même les coqs.Un silence si profond qu’il semblait sculpté

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-16
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 178 – Là où la mémoire fut brûlée

    La terre changea encore.Sous leurs pieds, elle devint grise.Pas poussiéreuse.Pas sèche.Grise. Comme frottée d’un feu ancien.Le paysage était plat, sans relief. Les arbres y étaient rares, tordus, leurs branches comme des doigts recroquevillés vers le ciel.— Il y a eu un feu, dit Komi.— Mais pas un feu de forêt, murmura Isma. Un feu de mémoire.Ils marchèrent en silence, plus lents.

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-16
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 179 – Là où le vent parle dans les pierres

    Ils avaient quitté la plaine depuis deux jours.Devant eux, la terre montait.Pas abruptement.Mais avec lenteur.Comme si le sol lui-même leur murmurait : Prenez le temps d’arriver.La montagne s’appelait N’dari.Un nom peu connu.Elle ne figurait sur aucune carte récente.Mais les anciens la désignaient parfois à demi-mots, comme la montagne aux soupi

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-16
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 180 – Là où le chant survit dans les rêves

    La montagne s’éloignait dans leur dos.Devant eux, une plaine sans fin.Pas un arbre.Pas une colline.Juste une étendue pâle, poussiéreuse, que le vent peinait à traverser.Le sol était dur, craquelé.Mais l’air, lui, était étrange.Chargé d’un parfum que les enfants ne reconnaissaient pas.— On dirait le sable, mais plus doux, murmura Komi.— On dirait…

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-16
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 181 – La langue que seul le chant comprend

    Ils marchaient vers l’est maintenant.La poussière était plus rouge.L’air plus dense, chargé d’une chaleur tranquille qui n’écrasait pas mais ralentissait les pas.Le sable devenait plus fin.Et les arbres, plus épars, semblaient danser même sans vent.— On dirait que tout ici chuchote, dit Komi.— Non, répondit Isma. Tout ici attend.Ils marchèrent encore.Jusqu’à ce qu’une colline s’ouvre sur une petite maison ronde, faite de torchis et de tuiles plates.Un pot fumait à l’entrée.Une volée de pierres dessinait un chemin irrégulier.Et devant la porte, assise, immobile, trônait une vieille femme.Elle leva les yeux.Les fixa longuement.Ses iris étaient d’un gris d’eau.Ses traits, tendus de rides profondes, ne semblaient pas porter d’émotion.Mais ses mains reposaient sur ses genoux comme deux oiseaux paisibles.Elle ouvrit la bouche.Et parla.Pas en wolof.Pas en pulaar.Pas en français.Une langue ronde, roulante, ancienne.Les enfants s’immobilisèrent.Aucun ne comprenait.Mais

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-18
  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 182 – Là où seuls les fous entendent le chant

    Ils marchèrent pendant quatre jours.Le ciel était plus bas, chargé de nuages filants qui semblaient glisser sur leurs têtes sans jamais pleuvoir.La terre était molle, par endroits spongieuse, comme si elle avait absorbé trop de larmes.— Ce sol a écouté trop de douleurs, dit Salimata.— Non, répondit Komi. Il porte ce que les gens refusent de regarder.Et elle avait raison.Car au cinquième jour, ils atteignirent un territoire étrange.Ni ville, ni village.Mais des abris épars.Des morceaux de murs couverts de dessins incohérents.Des symboles superposés.Des visages aux yeux vides.Et des voix…… qui chantaient sans ordre.Un homme tournait en rond au pied d’un figuier.Il chantonnait un air saccadé :— « Le ciel est tombé dans ma soupe, mais je n’ai pas de cuillère… »Puis il riait.Pas méchamment.Ni avec ironie.Mais avec cette tendresse qu’ont les enfants quand ils découvrent un secret qui ne les concerne pas vraiment.Plus loin, une femme dansait les bras levés, les pieds fix

    ปรับปรุงล่าสุด : 2025-04-18

บทล่าสุด

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 209 – La tour que l’on monte en vérité

    Ils marchaient depuis deux jours sans croiser âme qui vive.Le paysage avait changé.Les arbres étaient devenus plus rares, plus noueux.Le ciel semblait plus proche.Et l’air, plus dense.Pas étouffant.Chargé.Comme si les pierres, les herbes, la terre elle-même retenaient leur souffle.À chaque pas, le silence s’intensifiait.Non pas vide, mais attentif.Ils sentaient qu’ils s’approchaient de quelque chose.Quelque chose de haut.Et soudain… elle fut là.Une tour.Plantée au centre d’une plaine nue.Ni forêt autour.Ni collines.Juste elle.Étrange.Brute.Presque organique.Elle semblait née de la terre, plutôt que bâtie.Pas de porte visible.Pas d’escaliers.Aucune ouverture.Juste cette masse haute, droite, impossible à ignorer.Et pourtant… étrangement invitante.Ils s’approchèrent.Chaque pas vers elle semblait plus lourd.Comme si la tour pesait sur l’air lui-même.Ou sur leurs épaules.Sur leurs pensées.Et en arrivant à sa base, ils virent une inscription gravée dans la pi

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 208 – Celle qui peint les chants oubliés

    Le matin se leva sans hâte, étirant ses couleurs comme on déploie une couverture sur un corps endormi.Les enfants, encore enveloppés dans les souvenirs vibrants de la montagne d’échos, marchaient d’un pas calme, presque méditatif.Leur silence n’était plus pesant.Il était plein.Plein de ce qu’ils avaient déposé là-haut.Plein de ce qu’ils ne savaient pas encore nommer.Et dans l’air, une douceur.Un parfum de terre, de mousse, de promesse.Ils ne savaient pas où ils allaient, mais ils savaient que quelqu’un les attendait.Et ils avaient appris, désormais, à faire confiance au chant du monde.Au milieu de la journée, ils atteignirent une vallée.Fermée.Paisible.Presque retenue.Comme un lieu qui ne veut pas trop s’offrir.Le sentier descendait doucement, bordé de fleurs pâles, de pierres rondes.Et au fond, une maison.Ou plutôt, une forme.Faite de bois, de tissus, de silence.Elle ne ressemblait à aucune autre.Elle semblait tissée d’absence.Et pourtant, tout en elle disait : e

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 207 – La montagne où les échos reviennent changés

    Le vent avait changé de ton.Plus sec.Plus franc.Comme s’il voulait leur dire que ce qu’ils s’apprêtaient à vivre ne serait pas une traversée douce, mais une confrontation.Les enfants marchaient côte à côte, mais chacun enfermé dans sa propre pensée.Il y avait quelque chose dans l’air.Pas une odeur.Pas une vibration.Un appel.Une urgence tranquille.Comme quand on sent que le temps du détour est passé.Et que, désormais, il faut monter.La montagne apparut à l’horizon dans une brume presque dorée.Étrangement simple.Sans neige.Sans pics.Sans menace.Mais elle imposait le respect.Pas par sa hauteur.Par son présence.Elle ressemblait à une épaule ancienne posée sur le monde.Et quand ils posèrent le pied sur son flanc, quelque chose en eux se figea.Comme si elle les écoutait.Déjà.Avant même le premier mot.Ils avancèrent lentement.Le sol était rocailleux mais pas hostile.Chaque pierre semblait placée là pour une raison.Comme les notes d’une partition muette.— Cette mo

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 206 – La maison où les chants ne tiennent qu’à plusieurs

    Le chemin qui suivit la rivière était lumineux.Pas tant par le soleil, mais par l’intérieur.Quelque chose en eux avait bougé.Une retenue relâchée.Une fissure devenue passage.Ils marchaient côte à côte, sans se parler, mais plus proches que jamais.Et à l’approche du crépuscule, alors que le ciel se teintait d’un orange doux comme la peau d’un fruit mûr, ils aperçurent une forme étrange au loin.Rectangulaire.Silencieuse.Une maison.Ou du moins… ce qu’il en restait.Elle n’avait pas de toit.Ni porte.Ni fenêtres.Juste quatre murs de pierre, couverts de mousses et d’empreintes.Et un silence épais, pas hostile… attentif.Ils entrèrent.Et aussitôt, sentirent que ce lieu n’était pas vide.Il écoutait.— C’est une maison ? demanda Komi.— C’est un écho, répondit Naya.— Elle n’a pas de toit… parce qu’elle appartient au ciel aussi.Salimata s’approcha d’un mur.Elle y vit des marques.Des lettres.Des traces de mains.Et au centre, une phrase gravée, presque effacée :“Ici, aucun

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 205 – La rivière qui attend qu’on se dise la vérité

    Ils avaient marché toute la matinée, la brise tiède sur leurs visages et les fleurs de l’homme encore tièdes dans leurs poches.Chacun d’eux gardait le silence, non par fatigue, mais par respect pour ce qu’ils venaient de vivre.Ils sentaient que quelque chose se préparait.Un moment.Un lieu.Un face-à-face.Et comme souvent, ce fut la nature qui les guida.Le sentier descendit doucement, bordé d’arbres fins et hauts comme des silences dressés.Puis le vent s’arrêta.Et devant eux, elle apparut.La rivière.Elle était là.Immobile.Mais pas asséchée.Pétrifiée.L’eau, translucide, semblait suspendue dans son propre mouvement.Des vagues arrêtées en plein geste.Des gouttes figées au bord des rochers.Le lit de la rivière brillait d’un bleu glacé.— Elle ne coule plus, dit Salimata.— Depuis quand ? murmura Komi.Un écriteau de bois penchait au bord du sentier, gravé d’une main ancienne :"Je suis la rivière de ce que l’on ne s’avoue pas.Je ne coule que lorsque le cœur se parle à lui

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 204 – L’homme aux fleurs retenues

    Ils avaient quitté la ville au petit matin, les poches remplies de silences brisés et les cœurs vibrants de cette vérité qu’ils n’avaient pas cherché à imposer, mais simplement à révéler.Le vent était doux.L’air, plus léger.Ils marchèrent sans se presser.Comme s’ils attendaient que le monde lui-même leur souffle la prochaine rencontre.Et il le fit.Au détour d’un sentier bordé d’herbes hautes et de pierres moussues…Ils virent un jardin.Mais sans sol.Sans clôture.Sans limite.Un jardin humain.Au centre du champ, un homme.Assis sur un tronc renversé.Tête basse.Dos voûté.Et sur ses épaules, ses bras, son cou…des fleurs.De toutes les formes.De toutes les couleurs.Elles ne semblaient pas posées sur lui.Elles poussaient.De sa peau.De ses pores.Comme si son corps entier portait une terre silencieuse, fertile de mots qu’il n’avait jamais dits.Ils s’approchèrent en silence.L’homme leva les yeux.Son regard était profond, mais pas triste.Plutôt… saturé.Comme une mer pl

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 203 – La ville qui chante tout sauf la vérité

    Ils quittèrent la colline au lever du jour, le silence encore accroché à leurs peaux, comme une rosée invisible.Ils marchèrent longtemps, les souvenirs d’ombres encore chauds dans leur poitrine.Le monde autour d’eux reprenait forme : les chemins, les herbes hautes, le ciel vaste.Et soudain, à l’horizon…Une cité.Colorée.Chaleureuse.Vibrante.Des murs recouverts de fresques.Des toits qui scintillaient au soleil.Et surtout…des voix.On chantait là-bas.Partout.Dans les ruelles, sur les marchés, aux fenêtres.Les enfants couraient en rimes.Les marchands criaient leurs prix en mélodies.Les vieillards conversaient en chœurs graves et doux.C’était… beau.Éblouissant.Presque irréel.Les enfants furent accueillis avec joie.Des colliers de fleurs.Des fruits offerts.Des danses improvisées.Et des sourires.Beaucoup de sourires.— C’est trop beau, chuchota Komi.— Peut-être, répondit Naya, que c’est ça… le piège.Ils passèrent la première journée comme enveloppés.La ville les b

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 202 – Celle qui fait danser les ombres

    La nuit était tombée douce, sans heurt, comme un drap léger posé sur la peau du monde.Les enfants avaient marché sans trop parler.Leur souffle seul servait de rythme, ponctué par le chant discret des insectes et les craquements tendres des herbes sèches sous leurs pas.Au loin, une lueur.Pas un feu.Pas une maison.Un halo.Flottant.Vibrant.Comme une invitation discrète.Ils avancèrent, attirés sans savoir pourquoi.Et découvrirent une colline.Petite.Ronde.Presque nue.Mais tout en haut, une silhouette.Une jeune fille.Seule.Debout, face au ciel.Les bras levés.Son ombre s’étirait derrière elle, gigantesque, projetée par une lumière invisible, comme si le soleil couchant s’était logé en elle.Autour d’elle, d’autres ombres.Qui bougeaient.— Ce sont… des gens ? chuchota Komi.— Non, répondit Isma. Regarde bien… il n’y a que ses gestes.Et pourtant, l’ombre derrière elle dansait à plusieurs.Des formes humaines.Des scènes entières.Un père.Une femme.Un enfant recroquevill

  • L'Énigme du Masque d'Ivoire   Chapitre 201 – Ceux qui ramènent le chant

    Ils sortirent de la caverne au moment où le ciel se teintait d’ocre et de pourpre.Le vent avait changé.Pas plus fort.Plus… présent.Comme s’il reconnaissait leur passage.Comme s’il murmurait : Bienvenue à ceux qui sont revenus.Mais rien autour d’eux ne semblait vraiment différent.Les arbres étaient toujours là.La poussière, la lumière, les pierres.Et pourtant, dans leur regard…Tout avait basculé.Le monde ne leur apparaissait plus comme une carte à lire, mais comme une page à écouter.Chaque brin d’herbe vibrait.Chaque silhouette au loin portait une note suspendue.Ils ne marchaient plus en quête de réponses.Ils marchaient avec.Avec le chant.Avec ce qu’ils étaient devenus.Avec ce qu’ils avaient à transmettre.Et c’était peut-être cela, le plus effrayant.Et le plus doux.Ils atteignirent un village au troisième jour.Un petit hameau oublié, niché dans une vallée de terre rouge.Les enfants y jouaient.Les adultes y travaillaient en silence.Personne ne chantait.Personne

สำรวจและอ่านนวนิยายดีๆ ได้ฟรี
เข้าถึงนวนิยายดีๆ จำนวนมากได้ฟรีบนแอป GoodNovel ดาวน์โหลดหนังสือที่คุณชอบและอ่านได้ทุกที่ทุกเวลา
อ่านหนังสือฟรีบนแอป
สแกนรหัสเพื่ออ่านบนแอป
DMCA.com Protection Status