EmilyLe silence règne dans le manoir. La nuit est tombée depuis longtemps, enveloppant le domaine d'une obscurité épaisse, seulement troublée par la lumière diffuse des lampes murales. Je suis assise sur le lit, les genoux repliés contre ma poitrine, la tête appuyée contre le bois massif de la tête de lit.Mes pensées sont un tourbillon incessant. La Bratva nous a repérés. Ils savent que je suis ici, que Victorio tient à moi. Cette pensée me glace le sang.La porte de la chambre s’ouvre doucement. Victorio entre, le regard sombre, une tension palpable dans son corps. Il porte encore son costume noir, légèrement froissé par la longue nuit.— Tu ne dors pas ? murmure-t-il en refermant la porte derrière lui.— J’attendais que tu rentres.Il se dirige vers moi, retirant sa veste qu'il laisse tomber sur le fauteuil à côté du lit. Il défait sa cravate d'un geste lent, son regard brûlant ancré dans le mien.— Je suis là, maintenant.Je le fixe en silence tandis qu'il s’approche du lit. Il s
VictorioLe soleil filtre à travers les épais rideaux du manoir, mais je ne bouge pas. Emily est encore endormie contre moi, sa respiration légère effleurant ma peau. Une mèche de ses cheveux sombres tombe sur son front, et je l’écarte doucement du bout des doigts.La nuit dernière hante encore mes pensées. La menace plane au-dessus de nous, invisible mais bien réelle. Je sens dans mes tripes que la Bratva prépare quelque chose. Ils ne se contenteront pas d’un simple avertissement. Ils vont frapper, et fort.Emily frissonne dans son sommeil, et je resserre mon étreinte autour de sa taille. Elle est si petite contre moi, fragile en apparence… mais je sais qu’elle est plus forte que beaucoup d’hommes que j’ai connus. Sa détermination m’impressionne autant qu’elle m’inquiète.Elle a accepté de rester à mes côtés, de se battre avec moi. Mais cela signifie qu’elle sera aussi une cible.Je l’observe un moment avant de déposer un baiser sur son front. Elle gémit doucement et se blottit davan
EmilyLa nuit est tombée depuis longtemps, et pourtant je suis incapable de dormir. Allongée dans le lit de Victorio, le regard fixé sur le plafond sombre, je sens mon cœur battre trop fort dans ma poitrine. Le silence du manoir est presque oppressant, seulement troublé par le bruit lointain de la pluie qui s’écrase contre les vitres.Victorio dort paisiblement à mes côtés, son bras passé autour de ma taille. Sa respiration régulière et profonde devrait m’apaiser, mais ça ne fonctionne pas. Les mots de Melaine résonnent encore dans mon esprit."Bonne chance. Tu vas en avoir besoin."Ce n’est pas seulement une provocation. C’était un avertissement.Je me tourne légèrement pour observer Victorio. Même dans son sommeil, il dégage cette aura de danger et de contrôle. Ses traits sont détendus, mais son corps reste tendu, comme prêt à réagir au moindre bruit suspect.Je glisse une main sur son torse nu, sentant la chaleur de sa peau sous mes doigts. Il bouge légèrement, son bras se resserra
EmilyLa pluie tombe en fines gouttes froides sur le bitume, créant une mélodie sourde qui se mêle au grondement distant de la ville. New York ne dort jamais, même à une heure aussi tardive. Les lumières des lampadaires créent une ambiance trouble, reflétant des ombres mouvantes sur les façades des immeubles. J’observe la scène depuis le siège passager d’une berline noire aux vitres teintées, le cœur battant à un rythme mesuré, mais l’esprit en ébullition.— Tu es sûre de toi ? — demande l’agent Ross, son regard perçant s’attardant sur mon profil.— Je n’ai jamais été aussi sûre de rien.Mes mains, pourtant calmes, trahissent une légère tension alors que je réajuste le col de ma robe noire. Elle est trop courte, trop moulante. Une partie de moi déteste l’image que je renvoie, mais je sais que dans le monde que je vais infiltrer, l’apparence est une arme. Mon corps, mon visage, mon charme… tout cela va devenir un outil, une distraction, un piège soigneusement tendu à la mauvaise person
EmilyLe silence est presque oppressant dans la pièce faiblement éclairée. La lumière tamisée du lustre au plafond projette une lueur dorée sur les murs sombres, accentuant la tension qui flotte dans l’air. Mes lèvres sont encore brûlantes du baiser que Victorio m’a donné. Mes jambes tremblent légèrement sous la robe trop courte, le tissu frôlant ma peau sensible.Je suis assise dans un fauteuil en cuir, le dos droit, les mains croisées sur mes genoux pour masquer le tremblement de mes doigts. Victorio se tient face à moi, adossé négligemment contre le mur, une cigarette entre ses doigts. La fumée s’élève lentement, serpentant autour de son visage sculpté par les ombres. Il me dévore du regard, ce même regard glacial qui semble traverser mon âme.— Alors, Emily… murmure-t-il, sa voix basse et rauque s'insinuant sous ma peau comme une caresse empoisonnée.Je lève les yeux vers lui, rassemblant mon courage.— Alors quoi ?Un sourire fugace étire ses lèvres. Il prend une longue bouffée d
EmilyLe soleil commence à se lever lorsque je sors de l’immeuble de Victorio, le souffle encore court, mes lèvres brûlantes du baiser qu’il m’a volé. La fraîcheur matinale pique ma peau, mais je suis incapable de calmer les frissons qui parcourent mon corps. Ce n’est pas le froid. Ce sont ses mains sur ma peau. Son souffle dans mon cou. Sa bouche contre la mienne.Je monte dans la voiture banalisée garée non loin du bâtiment. Je me passe une main dans les cheveux en poussant un long soupir, essayant de retrouver mes esprits. Je suis une professionnelle. Une agent du FBI. Pas une adolescente en train de tomber sous le charme d’un homme dangereux.Mais Victorio Valenti n’est pas un homme ordinaire. Il est une ombre. Une menace silencieuse. Une tempête prête à éclater. Et moi, j’ai marché droit dans son piège.Je démarre la voiture, les mains crispées sur le volant. Il faut que je me ressaisisse. Je suis ici pour une mission. L’objectif est clair : infiltrer son organisation, récolter d
EmilyLe soleil perce à peine à travers les rideaux de ma chambre lorsque j’ouvre les yeux. Mon corps est encore engourdi, la chaleur résiduelle de la nuit passée avec Victorio ancrée dans ma chair. Je sens encore le poids de son corps contre le mien, le goût de sa bouche sur mes lèvres, la brûlure de ses doigts sur ma peau.Je me redresse lentement, la couverture glissant le long de mon dos nu. La chambre est silencieuse, baignée dans une lumière dorée. À côté de moi, le lit est vide. Victorio est parti. Bien sûr qu'il est parti. Ce n’est pas un homme qui reste après avoir pris ce qu'il voulait.Je m’assois au bord du lit, ramenant mes genoux contre ma poitrine. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Ce que je ressens en ce moment est une erreur. Ce que j’ai fait est une erreur.Je suis en train de perdre le contrôle.Je suis censée le piéger, pas succomber à lui.Je ferme les yeux en me repassant chaque seconde de la nuit passée. La manière dont ses lèvres ont parcouru chaque centimè
EmilyJe suis assise dans ma voiture, les mains crispées sur le volant, les yeux rivés sur le club de Victorio. La nuit est tombée depuis longtemps, plongeant la ville dans une ambiance électrique, presque suffocante. Des néons rouges et bleus illuminent la façade du club, projetant des ombres dansantes sur le bitume mouillé.Mon souffle est court, mes pensées en désordre. Victorio sait. Il a compris mon jeu, ou du moins une partie. Ce qu’il a dit hier soir résonne encore dans ma tête : "Jusqu’où es-tu prête à aller ?"Je devrais faire marche arrière. Partir, appeler mes supérieurs et leur dire que la couverture est compromise. Mais mes doigts restent accrochés au volant, comme si une force invisible me retenait ici.Ce n’est pas seulement une mission, maintenant. C’est devenu personnel.Victorio est un piège mortel, et pourtant, une partie de moi brûle de tomber dedans.Je prends une inspiration tremblante, puis j’ouvre la portière. Mes talons claquent sur le trottoir alors que j’ava
EmilyLa nuit est tombée depuis longtemps, et pourtant je suis incapable de dormir. Allongée dans le lit de Victorio, le regard fixé sur le plafond sombre, je sens mon cœur battre trop fort dans ma poitrine. Le silence du manoir est presque oppressant, seulement troublé par le bruit lointain de la pluie qui s’écrase contre les vitres.Victorio dort paisiblement à mes côtés, son bras passé autour de ma taille. Sa respiration régulière et profonde devrait m’apaiser, mais ça ne fonctionne pas. Les mots de Melaine résonnent encore dans mon esprit."Bonne chance. Tu vas en avoir besoin."Ce n’est pas seulement une provocation. C’était un avertissement.Je me tourne légèrement pour observer Victorio. Même dans son sommeil, il dégage cette aura de danger et de contrôle. Ses traits sont détendus, mais son corps reste tendu, comme prêt à réagir au moindre bruit suspect.Je glisse une main sur son torse nu, sentant la chaleur de sa peau sous mes doigts. Il bouge légèrement, son bras se resserra
VictorioLe soleil filtre à travers les épais rideaux du manoir, mais je ne bouge pas. Emily est encore endormie contre moi, sa respiration légère effleurant ma peau. Une mèche de ses cheveux sombres tombe sur son front, et je l’écarte doucement du bout des doigts.La nuit dernière hante encore mes pensées. La menace plane au-dessus de nous, invisible mais bien réelle. Je sens dans mes tripes que la Bratva prépare quelque chose. Ils ne se contenteront pas d’un simple avertissement. Ils vont frapper, et fort.Emily frissonne dans son sommeil, et je resserre mon étreinte autour de sa taille. Elle est si petite contre moi, fragile en apparence… mais je sais qu’elle est plus forte que beaucoup d’hommes que j’ai connus. Sa détermination m’impressionne autant qu’elle m’inquiète.Elle a accepté de rester à mes côtés, de se battre avec moi. Mais cela signifie qu’elle sera aussi une cible.Je l’observe un moment avant de déposer un baiser sur son front. Elle gémit doucement et se blottit davan
EmilyLe silence règne dans le manoir. La nuit est tombée depuis longtemps, enveloppant le domaine d'une obscurité épaisse, seulement troublée par la lumière diffuse des lampes murales. Je suis assise sur le lit, les genoux repliés contre ma poitrine, la tête appuyée contre le bois massif de la tête de lit.Mes pensées sont un tourbillon incessant. La Bratva nous a repérés. Ils savent que je suis ici, que Victorio tient à moi. Cette pensée me glace le sang.La porte de la chambre s’ouvre doucement. Victorio entre, le regard sombre, une tension palpable dans son corps. Il porte encore son costume noir, légèrement froissé par la longue nuit.— Tu ne dors pas ? murmure-t-il en refermant la porte derrière lui.— J’attendais que tu rentres.Il se dirige vers moi, retirant sa veste qu'il laisse tomber sur le fauteuil à côté du lit. Il défait sa cravate d'un geste lent, son regard brûlant ancré dans le mien.— Je suis là, maintenant.Je le fixe en silence tandis qu'il s’approche du lit. Il s
VictorioLa nuit est tombée depuis longtemps quand je sors du bureau, le poids des heures passées à planifier pesant sur mes épaules. Les ombres du manoir dansent sous la lumière tamisée des chandeliers, créant une ambiance à la fois apaisante et menaçante. Antonio est parti vérifier les derniers détails de notre prochaine opération, laissant le silence s'installer dans la maison.Je traverse le long couloir menant à ma chambre, mais mes pas ralentissent en passant devant la porte de la chambre d'Emily. La porte est entrebâillée. Une faible lueur dorée filtre sous le cadre, accompagnée du murmure du vent qui s'infiltre à travers la fenêtre entrouverte.Je reste immobile un instant, la main posée sur le bois froid de la porte. Mon cœur cogne lourdement dans ma poitrine. Après tout ce qui s’est passé ces derniers jours, après cette guerre ouverte contre la Bratva, je ne peux m'empêcher de penser qu’elle pourrait être le prochain objectif.Je pousse doucement la porte et entre sans bruit
VictorioLe silence règne dans le manoir. La lumière de la lune filtre à travers les larges baies vitrées, projetant une lueur pâle sur le marbre froid du sol. J’observe la nuit à travers la fenêtre, le regard perdu dans les ténèbres qui enveloppent la ville. Mon esprit est en ébullition, chaque muscle de mon corps tendu comme une corde prête à céder.Emily est assise dans le canapé, silencieuse. Elle m’observe du coin de l’œil, son expression à la fois inquiète et résignée. Melaine est partie se reposer après la confrontation avec la Bratva, mais je sais qu’elle n’aura pas une nuit paisible. Personne ne dormira tranquillement ce soir.Antonio entre dans la pièce, le pas lourd. Il s’arrête devant moi, son regard sombre reflétant la gravité de la situation.— Les corps ont été déplacés, annonce-t-il. Les nettoyeurs s’occupent du reste.Je hoche lentement la tête, les poings serrés.— La Bratva ne s’arrêtera pas, Antonio. Ce n’était qu’un avertissement.Antonio acquiesce.— Ils vont vou
EmilyLe silence est pesant dans la pièce, seulement troublé par le bruit discret du vent qui s’infiltre par la fenêtre entrouverte. La lumière du matin glisse à travers les rideaux, caressant ma peau nue sous les draps de soie. J’ouvre lentement les yeux, sentant la chaleur familière du corps de Victorio à côté de moi.Il est allongé sur le dos, le torse nu, la couverture retombant juste au niveau de sa taille. Son visage est calme, mais la tension sur ses traits trahit le poids qui pèse sur ses épaules. Même dans son sommeil, il est en alerte.Je me redresse doucement, m’appuyant sur un coude pour le regarder. Mon cœur se serre en pensant à ce qu’il endure à cause de moi. La Bratva sait que je suis une faille dans son armure. Ils vont s’en servir contre lui.Sa main se tend soudainement, saisissant mon poignet avec une rapidité effrayante.— Tu comptes partir ?Son regard s’ouvre, sombre et perçant, me transperçant de l’intérieur.— Non, murmuré-je. Je voulais juste te regarder dorm
VictorioLe ciel est noir, troublé par de lourds nuages qui masquent les étoiles. L’odeur de la mer sature l’air tandis que le vent s’infiltre entre les murs du manoir, faisant frémir les rideaux de soie dans ma chambre. Je suis assis dans un fauteuil en cuir face à la fenêtre ouverte, une cigarette entre les doigts, observant la nuit profonde.Emily dort dans le grand lit derrière moi, son souffle régulier brisant le silence tendu de la pièce. Son visage est apaisé, mais je sais que sous la surface, la tempête gronde encore.Antonio entre sans frapper, son regard sombre trahissant une urgence contenue.— Ils sont en mouvement, murmure-t-il.Je lève lentement les yeux vers lui.— Qui ?Antonio s’approche, une expression dure plaquée sur son visage.— La Bratva. Ils veulent Nikolaï.Un sourire froid s’étire sur mes lèvres.— Ils sont un peu en retard, non ?— Ils ne cherchent pas seulement Nikolaï. Ils veulent savoir qui l’a tué.— Qu’ils demandent.Antonio ricane.— Ils le savent déjà
VictorioMinuit approche. L’air est lourd, chargé d’humidité et de tension. Le port est plongé dans l’obscurité, seulement troublé par le clapotis des vagues contre la coque des bateaux abandonnés. Les entrepôts sont alignés comme des silhouettes fantomatiques, des géants de métal rongés par le temps et la rouille.Je suis debout devant l’ancien entrepôt désigné par le message. Antonio est à mes côtés, le visage fermé. Derrière lui, Lorenzo et cinq autres hommes sont armés jusqu’aux dents, leurs regards sombres balayant les environs.— Tu es sûr de vouloir y aller seul ? demande Antonio d’un ton grave.— S’ils veulent jouer à ce jeu, alors on va jouer.Antonio hoche la tête, mais son expression reste dure.— Si ça tourne mal, on intervient.Je le regarde droit dans les yeux.— Si ça tourne mal, éliminez-les tous.Il acquiesce lentement.Je pousse la lourde porte en métal de l’entrepôt. Le grincement strident résonne dans le silence de la nuit. L’intérieur est plongé dans une obscurité
VictorioLa nuit est tombée, plongeant le manoir dans une obscurité silencieuse. J’observe la cour depuis la grande fenêtre du bureau, un verre de whisky à la main. Les lumières extérieures projettent des ombres fantomatiques sur les murs de pierre, et une brise légère fait frémir les feuilles des arbres centenaires. Le manoir est calme, mais je sais que ce n’est qu’un calme de façade. Une tempête approche, et cette fois, elle pourrait tout emporter.Melaine est assise dans le fauteuil face à moi, une jambe élégamment croisée sur l’autre. Elle porte une robe noire fendue, dévoilant la ligne parfaite de sa cuisse. Ses longs cheveux noirs glissent sur son épaule, encadrant son visage sculptural. Son sourire est froid, calculateur.— Alors ? demande-t-elle, son ton mielleux contrastant avec la tension dans l’air.Je prends une gorgée de mon whisky, sentant la brûlure familière descendre dans ma gorge.— Si la Bratva est derrière tout ça, pourquoi t’ont-ils trahie ?Elle penche légèrement