Les cadres supérieurs travaillant dans une entreprise ne seraient plus les mêmes si un nouveau patron remplaçait l’ancien.Le nouveau patron devrait former son groupe composé par ses propres hommes.Ayant appris l’explication de Vincent, Raphaël s’est intéressé à Augustin tout de suite. Il a demandé à Vincent en souriant : « Monsieur Forest, vous connaissez bien le jeune Monsieur Dupont ? Pourriez-vous me le présenter ? Une succursale du Groupe Dupont exploite des produits électroniques, comme Électro William. Il est très probable qu’elle coopère avec nous. Pourtant, il nous manque un intermédiaire. »En effet, il y avait des collaborations entre Électro William et l’entreprise de Vincent Forest. Sinon, ils ne se seraient pas connus.Vincent a dit en souriant : « Eh bien, à mon avis, le jeune Monsieur Dupont est sur le point de perdre patience à cause des flatteries. Il va chercher un coin pour se reposer. Je vais vous servir d’intermédiaire et vous le présenter quand il sera ici. »Su
« Bonjour, Monsieur Dupont. »Raphaël a tendu la main droite à Augustin et lui a serré la main.Augustin, en serrant la main à Raphaël, a dit : « Il semble que j’aie entendu parler de vous. »Il trouvait que le nom de Raphaël Gerber lui était familier.Raphaël a été surpris et a été flatté : « Monsieur Dupont a entendu parler de moi ? »Incroyable qu’il soit reconnu dans le monde professionnel. Même le jeune maître de la famille Dupont avait entendu parler de lui.Augustin a dit en souriant : « Votre nom me paraît familier. On a dû me parler de vous, mais je ne vous avais jamais vu jusqu’à ce soir. »Raphaël s’est pressé de sortir sa carte de visite et l’a passée à Augustin. Il a dit en souriant : « Monsieur Dupont, c’est la Providence qui nous permet de nous rencontrer. Voilà ma carte de visite, je vous serai reconnaissant des conseils que vous voudrez bien me donner. Je vous remercie d’avance. »Augustin a pris la carte de visite de Raphaël. Il l’a remise après l’avoir lue.Il a lanc
« André. »Charlotte, sans s’occuper d’une boîte de lait en poudre qui a roulé au milieu de la rue, s’est pressée de porter son fils dans les bras. Elle a examiné André avec soin, afin de vérifier s’il avait été blessé.Elle n’a pas cessé de lui demander : « André, tu es blessé ? Où as-tu mal ? Dis-moi. »« Maman ! »André n’a fait que pleurer. Il a rattrapé fermement sa mère par le cou.Il n’était pas blessé, mais il était terrifié.Pan ! On a entendu un grand bruit.Charlotte a regardé la direction du bruit dans l’inconscience. Elle a vu qu’une voiture a heurté la boîte de lait en poudre. La boîte a été soulevée en air et est tombée sur le pare-brise de la voiture par malheur. Comme la boîte était un peu lourde et qu’elle était tombée de haut, le pare-brise a été brisé.La voiture a freiné brutalement.André a été tellement ahuri par ce spectacle qu’il n’a plus pleuré. Il n’osait pas lâcher le cou de sa mère.Charlotte a bien aperçu la marque de cette voiture. C’était une Porsche.I
Léo a regardé Charlotte qui gardait le silence. Il était au courant que son ami avait épousé Tiffany, la soeur cadette de cette dondon. Il n’avait pas l’intention de faire payer les frais de réparation à Charlotte.Cette fois-ci, elle n’avait pas fait ça à dessein.Il était aussi responsable de l’accident, parce qu’il avait roulé trop vite.Charlotte s’est sentie inquiète lorsque Léo la regardait. Elle prenait son fils dans les bras. Avant qu’elle ne parle, Léo lui a demandé : « Vous avez acheté tant de trucs. Pourquoi vous n’avez pas demandé à votre époux d’en prendre un peu ? Ou bien, vous ne pouvez pas en acheter moins ? »« Le magasin se trouve loin de chez moi. Il vaut mieux que je prenne tous ces trucs-là. J’ai téléphoné à mon époux, mais il a dit qu’il était trop occupé pour qu’il vienne me chercher. Alors je n’avais pas d’autre choix que d’emporter toutes les affaires. Il y avait une brique dans la rue et je ne l’ai pas vue. La poussette a heurté la brique et s’est renversée. L
Charlotte a dit spontanément.Elle ne s’est vraiment pas inquiétée.Premièrement, elle n’était plus à l’âge rêveur. Deuxièmement, elle était mariée, elle était à la fois une épouse et une mère. Troisièmement, elle n’était plus la jolie fille célibataire, elle était tant grosse que laide.Léo a dit avec un sourire : « Alors, on discute de la compensation ? »Charlotte s’est mise à s’inquiéter.Elle ne possédait pas beaucoup de dépôt maintenant. Cette fois-ci, la voiture de Léo a été plus abîmée que la dernière fois ! Les frais de réparation coûteraient plus cher ! Elle serait ruinée si elle les payait. D’ailleurs, elle serait injuriée par Raphaël. Celui-ci l’accuserait, disant qu’elle ne faisait que des bêtises au lieu d’accomplir des mérites !La dernière fois, elle n’avait fait que rayé faiblement la voiture de Léo avec sa poussette. Bien que la voiture ne soit que légèrement abîmé, elle avait payé neuf mille euros !« Où habitez-vous ? »« Au quartier des Lumières »« Ce quartier per
Charlotte a regardé Léo.Léo a compris sur-le-champ qu’elle est devenue inquiète. Cette femme était extrêmement vigilante.Il lui a expliqué : « Je veux dire que s’il n’y a pas d’autres personnes chez vous, il vaudrait mieux que vous ne laissiez pas votre fils dans l’appartement et que vous ne descendiez pas toute seule pour prendre vos affaires. Il n’est pas en sécurité. »Il paraissait que son fils n’avait que deux ou trois ans. C’était la période où un enfant était bien espiègle et agité. Il s’intéressait à tout, il touchait tout et il jouait avec tout.Si par hasard il avait touché quelque chose de dangereux et qu’il avait eu un accident, on n’en aurait jamais assez regretté.« Merci de votre rappel. Je vais monter. »Charlotte a pris ses couches. Ayant remercié Léo, elle est montée dans la hâte.Elle trouvait que Léo était quelqu’un de gentil et de soigneux, bien qu’il soit grand et robuste, avec une taillade au visage et un air méchant.Il ne fallait pas juger les gens sur les ap
Si elle était approuvée par Mme Lola, elle jouirait certainement des qualités qui plaisaient à la vieille dame. Gabriel, après un instant silencieux, a dit : « Ce n’est pas nécessaire. Elle a deux yeux, un nez et une bouche, comme tout le monde. »« Oh là là ! »Léo a ri aux éclats.Il a compris que Gabriel ne souhaitait pas que ces amis rencontrent Tiffany.Sans doute, Stéphane avait vu Tiffany il y a longtemps. Il était possible qu’il connaisse bien Tiffany, parce que c’était un homme curieux. Avec Internet, il pouvait se renseigner sur toutes les informations concernant Tiffany.Léo n’a pas repris ce sujet de conversation. Conscient que son ami était occupé, il a raccroché.Le temps a passé vite.Il a fait sa nuit en un clin d’oeil.Gabriel était installé dans sa Rolls Royce. Il s’est frotté le front. Hélas, il était quelque peu fatigué.Il était probable qu’il était captivé par la sorcellerie ces derniers jours. Il a fini le travail de deux ou trois jours en un seul jour. Ce n’éta
Gabriel a repris le chat porte-bonheur. Son épouse lui a dit : « Ce chat porte-bonheur que je t’offre est plus grand que celui que j’ai donné à Mademoiselle Gautier. Et je l’ai fait avec plus de soin. Ça te plaît ? »Ayant appris que le chat qu’il avait reçu était plus grand que celui de Zoé, Gabriel s’est épanoui inexplicablement. Toutefois, il gardait le calme en apparence. Il a fait « oui » simplement, avec désinvolture.Tiffany a dit en souriant : « Tant mieux. »Elle a mis sa clef de la voiture sur la table basse et s’est tournée vers la cuisine. Elle a dit : « Je vais cuir des nouilles pour le souper, tu en veux ? »Mais avant que Gabriel ne lui réponde, elle s’est dit : « Eh bien, j’ai oublié ! Tu as dit que tu ne prenais jamais de souper. Tu ne veux pas grossir. »Gabriel a murmuré : « Elle a tout dit ! Alors, qu’est-ce que je pourrais dire ? »Mais il n’avait pas faim.Tiffany préparait des nouilles dans la cuisine.Gabriel a attendu un instant avant de se diriger vers l’entré
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri