Tiffany a dit : « Eh bien, vous êtes quand même le directeur de cette société. Mais c’est très difficile pour vous de voir le président. Hélas, votre patron est vraiment... hautain et mystérieux. »Il n’y avait pas de photo de Monsieur Larousse sur Internet.Les gardes se tenaient à ses côtés partout où il allait. La dernière fois, au banquet, son amie et elle n’ont pas été capables de voir comment était Monsieur Larousse, parce que ses gardes étaient trop nombreux et qu’ils étaient tant grands que robustes.Toutefois, à l’idée que Gabriel travaillait au Groupe Larousse comme employé de bureau et qu’il n’avait pas beaucoup d’occasions de voir le jeune Monsieur Larousse, Tiffany a retrouvé son équilibre mental.Gabriel n’a pas prononcé un mot.Il se moquait des remarques d’autrui. Il agissait à son gré.Ce couple, en parlant de Monsieur Larousse, est retourné au bâtiment de son appartement.Les gardes de Gabriel flânaient aux alentours. Quand ils ne suivaient pas Monsieur et Madame Laro
C’était super d’avoir une épouse !Gabriel est sortie de chez lui en portant la boîte.Lorsqu’il est allé à la société en voiture, il jouissait du petit-déjeuner soigneusement préparé par son épouse.Il se réjouissait de ces aliments et se sentait satisfait.Le chauffeur et le garde en compagnie de lui étaient tous étonnés. Le petit-déjeuner fait par Madame Larousse avait l’air le plus simple du monde, mais Monsieur Larousse, qui était difficile à l’égard de la nourriture, le prenait avec plaisir ! C’était probablement parce que Madame Larousse était pleinement forte en cuisine.Après que Gabriel est parti, Tiffany a téléphoné à sa soeur comme d’habitude. Rassurée que sa soeur était saine et sauve, Tiffany a quitté la maison.Au moment de son départ, c’était l’heure de pointe et un embouteillage a commencé. En attendant qu’elle arrive à la librairie, les bouchons sont devenus de plus en plus graves.Les gens qui se précipitaient au travail se sont mis à prononcer des malédictions contr
Puisque Tiffany a pris son vélo électrique, les bouchons ne la gênaient pas.Une dizaine de minutes plus tard, elles sont arrivées au Groupe Larousse.Tiffany s’est arrêtée. Elle a tourné la tête à Zoé en disant : « Vous voilà arrivée, mademoiselle ! »Zoé a rendu le casque à Tiffany et l’a remerciée.« Ça ne fait rien. Je vous en prie. »Zoé, en regardant Tiffany, a demandé : « Puis-je avoir votre nom, s’il vous plaît ? Pourquoi j’ai l’impression que je vous ai vue quelque part ? Est-ce que nous nous sommes déjà rencontrées ? »« Durand. Une belle demoiselle telle que vous me plaît beaucoup. Malheureusement, je ne vous avais jamais vue auparavant. »Les belles femmes faisaient facilement impression. Néanmoins, Tiffany n’avait pas l’impression d’avoir vu cette beauté.« Mademoiselle Durand ? Eh bien, je me souviens d’un rapport au sujet des petites-filles sans piété filiale. Les petites-filles ont le nom de la famille Durand ! Il y avait une photo accompagnée. Je trouve que vous ressem
D’un côté, Zoé ne voulait pas qu’elle doive à Tiffany.De l’autre côté, elle se sentait comme une vieille amie avec Tiffany dès la première rencontre avec elle.C’était pourquoi Zoé avait accordé une carte de visite à Tiffany.Tiffany a aussi aperçu la file de voitures de luxe. Elle a dit avec compréhension : « Allez-y, Mademoiselle Gautier. Tous mes meilleurs voeux pour vous ! »« Merci beaucoup. »Zoé, en tenant le bouquet de fleurs et la boîte, s’est ruée vers l’entrée du Groupe Larousse. Elle s’est mise au milieu de l’entrée principale de la société, en négligeant la file de voitures.Tiffany était stupéfaite.Mon dieu, comme Mademoiselle Gautier était forte !En ce qui concernait Gabriel, il était parti de chez lui de bonne heure ce matin, parce qu’il comptait prendre des affaires à sa villa. Après être sorti de sa villa, il était tombé sur les bouchons en prenant un certain trajet. À l’heure des bouchons, on n’y pouvait rien, que ce soit la voiture que l’on conduisait ou le statu
Zoé barrait l’entrée du Groupe Larousse. Le chauffeur a été obligé de freiner le véhicule.« Monsieur Larousse, il faudrait emmener Mademoiselle Gautier ? »Le chauffeur a demandé en tournant la tête à Gabriel.Gabriel, après un moment de silence, a baissé la vitre de sa voiture.Zoé, en voyant Gabriel baisser la vitre, s’est réjouie. Elle s’est dirigée vers Gabriel en portant les fleurs et la boîte, pleine de joie.« Gabriel. »Ce n’était pas facile pour Zoé de rencontrer l’homme qui lui manquait terriblement. Bien qu’elle se rende souvent au Groupe Larousse pour déclarer son affection envers Gabriel, ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu.Comme il lui manquait !Gabriel, qui avait l’air froid et calme comme d’habitude, constituait toujours l’homme le plus beau à ses yeux.Quand les yeux de Zoé se sont posés sur les lèvres bien pincées de Gabriel, elle avait envie de lui donner un bisou.Est-ce que ses lèvres étaient tendres ?Zoé contemplait Gabriel, comme si elle regardait
« Je l’ai pris dans la voiture. »Stéphane était muet.« À propos, je viens d’admirer un spectacle, voulez-vous que je vous le raconte ? »Gabriel lui a lancé un regard sévère, sans s’arrêter. Il avait le teint impassible et les lèvres pincés, sans dire un mot.Stéphane, ennuyeux de l’attitude de son patron, était néanmoins très bavard et n’arrivait pas à retenir ses paroles : « Moi, je suis arrivé avant vous et j’ai vu par hasard que Madame Larousse avait accompagné Mademoiselle Gautier à la société. Alors, je me suis arrêté pour les observer. »« Avant que votre voiture ne soit arrivée, Madame Larousse et Mademoiselle Gautier bavardaient. Chef, il semble que votre épouse et votre poursuivante s’apprécient. Elles tendent à devenir amies ! Qu’en pensez-vous ? »Gabriel, au lieu de jeter même un coup d’oeil à Stéphane, a continué son chemin. Il est entré dans l’ascenseur sans s’occuper de celui-là, en laissant derrière lui ce directeur adjoint trop bavard.Stéphane n’était pas fâché. Il
« C’est parfait. Il vaudrait mieux que tous ces Durand perdent leur emploi et qu’ils soient écrasés par les injures des internautes. Ils méritent la violence de la part des internautes, parce qu’ils sont méprisables. »Zoé, malgré son caprice, était quand même une femme consciencieuse.D’ailleurs, elle adorait Tiffany. Elle souhaitait donc exercer des représailles contre les Durand en faveur de Tiffany.Elle considérait ces représailles comme une grâce rendue à Tiffany.De toute façon, c’était grâce à Tiffany qui l’avait conduite au Groupe Larousse qu’elle avait pu voir Monsieur Larousse et qui lui avait même parlé !« Arthur, je rentre pour tenir compagnie à maman. Occupe-toi de tes affaires ! »Ayant fini ces mots, Zoé a raccroché.Elle ne voulait pas prendre le temps très limité de son frère aîné.Le manoir des Gautier ne se situait pas loin du manoir des Larousse. Pourtant, il fallait prendre une autre direction.S’il s’agissait de la même direction, Zoé pourrait arrêter la voiture
Il ne savait pas si sa petite belle-sœur était toujours en vie ou déjà morte.« Peut-être nous rencontrerons ses enfants par hasard quand nous partirons en vacances pour nous détendre. »Après un moment de silence, Madame Gautier a dit : « Quand nous nous sommes séparées, ma sœur était encore très jeune. Les filles changent grandement d’apparence de leur enfance à leur âge adulte. Je ne sais pas à quoi elle ressemble puisqu’elle a grandi. Comment puis-je reconnaître mes neveux ou mes nièces ? »« D’accord, partons en vacances. »Ne pouvant pas refuser l’amour filial de sa fille, Madame Gautier lui a remonté le moral. Elle a accepté d’aller à la mer pour y passer quelques jours.Voyant que sa mère était d’accord, Zoé a échangé des regards avec son père, puis elle a trouvé un sujet pour parler avec sa mère. Elle lui a parlé de ce qui s’était passé ce jour-là.Elle a dit joyeusement : « Maman, j’ai vu Gabriel aujourd’hui. Gabriel a arrêté la voiture et s’est appuyé sur la vitre pour me pa
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri