Gabriel demeurait silencieux.Elle avait raison. Il ne trouvait pas de sujet de conversation avec elle.Les jeunes couples aux alentours, mariés depuis peu de temps, étaient pleins de bonheur. Les époux et les épouses se joignaient par les doigts lorsqu’ils marchaient. Quant aux couples avec enfant, hélas, ils se parlaient davantage, surtout au sujet de leur enfant.Ils n’étaient pas comme eux, ils n’avaient ni affection, ni enfant. C’était difficile pour eux de faire la causette.À la vue de l’air troublé de Gabriel, Tiffany a esquissé un sourire. Elle, en se levant, a pris Gabriel par le vêtement : « Allons-y. Nous rentrons, afin d’éviter que vous soyez embarrassé, faites comme si si j’étais prête à faire l’amour avec vous ! »« Tiffany, vous êtes comme une petite fille ! »« Et alors ? Je n’aurai rien à perdre. »Tiffany marchait en prenant Gabriel par le pan du vêtement. Elle ne le touchait pas par la main, de peur qu’il se lave les mains à maintes reprises en rentrant. « Vous ête
Tiffany a dit : « Eh bien, vous êtes quand même le directeur de cette société. Mais c’est très difficile pour vous de voir le président. Hélas, votre patron est vraiment... hautain et mystérieux. »Il n’y avait pas de photo de Monsieur Larousse sur Internet.Les gardes se tenaient à ses côtés partout où il allait. La dernière fois, au banquet, son amie et elle n’ont pas été capables de voir comment était Monsieur Larousse, parce que ses gardes étaient trop nombreux et qu’ils étaient tant grands que robustes.Toutefois, à l’idée que Gabriel travaillait au Groupe Larousse comme employé de bureau et qu’il n’avait pas beaucoup d’occasions de voir le jeune Monsieur Larousse, Tiffany a retrouvé son équilibre mental.Gabriel n’a pas prononcé un mot.Il se moquait des remarques d’autrui. Il agissait à son gré.Ce couple, en parlant de Monsieur Larousse, est retourné au bâtiment de son appartement.Les gardes de Gabriel flânaient aux alentours. Quand ils ne suivaient pas Monsieur et Madame Laro
C’était super d’avoir une épouse !Gabriel est sortie de chez lui en portant la boîte.Lorsqu’il est allé à la société en voiture, il jouissait du petit-déjeuner soigneusement préparé par son épouse.Il se réjouissait de ces aliments et se sentait satisfait.Le chauffeur et le garde en compagnie de lui étaient tous étonnés. Le petit-déjeuner fait par Madame Larousse avait l’air le plus simple du monde, mais Monsieur Larousse, qui était difficile à l’égard de la nourriture, le prenait avec plaisir ! C’était probablement parce que Madame Larousse était pleinement forte en cuisine.Après que Gabriel est parti, Tiffany a téléphoné à sa soeur comme d’habitude. Rassurée que sa soeur était saine et sauve, Tiffany a quitté la maison.Au moment de son départ, c’était l’heure de pointe et un embouteillage a commencé. En attendant qu’elle arrive à la librairie, les bouchons sont devenus de plus en plus graves.Les gens qui se précipitaient au travail se sont mis à prononcer des malédictions contr
Puisque Tiffany a pris son vélo électrique, les bouchons ne la gênaient pas.Une dizaine de minutes plus tard, elles sont arrivées au Groupe Larousse.Tiffany s’est arrêtée. Elle a tourné la tête à Zoé en disant : « Vous voilà arrivée, mademoiselle ! »Zoé a rendu le casque à Tiffany et l’a remerciée.« Ça ne fait rien. Je vous en prie. »Zoé, en regardant Tiffany, a demandé : « Puis-je avoir votre nom, s’il vous plaît ? Pourquoi j’ai l’impression que je vous ai vue quelque part ? Est-ce que nous nous sommes déjà rencontrées ? »« Durand. Une belle demoiselle telle que vous me plaît beaucoup. Malheureusement, je ne vous avais jamais vue auparavant. »Les belles femmes faisaient facilement impression. Néanmoins, Tiffany n’avait pas l’impression d’avoir vu cette beauté.« Mademoiselle Durand ? Eh bien, je me souviens d’un rapport au sujet des petites-filles sans piété filiale. Les petites-filles ont le nom de la famille Durand ! Il y avait une photo accompagnée. Je trouve que vous ressem
D’un côté, Zoé ne voulait pas qu’elle doive à Tiffany.De l’autre côté, elle se sentait comme une vieille amie avec Tiffany dès la première rencontre avec elle.C’était pourquoi Zoé avait accordé une carte de visite à Tiffany.Tiffany a aussi aperçu la file de voitures de luxe. Elle a dit avec compréhension : « Allez-y, Mademoiselle Gautier. Tous mes meilleurs voeux pour vous ! »« Merci beaucoup. »Zoé, en tenant le bouquet de fleurs et la boîte, s’est ruée vers l’entrée du Groupe Larousse. Elle s’est mise au milieu de l’entrée principale de la société, en négligeant la file de voitures.Tiffany était stupéfaite.Mon dieu, comme Mademoiselle Gautier était forte !En ce qui concernait Gabriel, il était parti de chez lui de bonne heure ce matin, parce qu’il comptait prendre des affaires à sa villa. Après être sorti de sa villa, il était tombé sur les bouchons en prenant un certain trajet. À l’heure des bouchons, on n’y pouvait rien, que ce soit la voiture que l’on conduisait ou le statu
Zoé barrait l’entrée du Groupe Larousse. Le chauffeur a été obligé de freiner le véhicule.« Monsieur Larousse, il faudrait emmener Mademoiselle Gautier ? »Le chauffeur a demandé en tournant la tête à Gabriel.Gabriel, après un moment de silence, a baissé la vitre de sa voiture.Zoé, en voyant Gabriel baisser la vitre, s’est réjouie. Elle s’est dirigée vers Gabriel en portant les fleurs et la boîte, pleine de joie.« Gabriel. »Ce n’était pas facile pour Zoé de rencontrer l’homme qui lui manquait terriblement. Bien qu’elle se rende souvent au Groupe Larousse pour déclarer son affection envers Gabriel, ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu.Comme il lui manquait !Gabriel, qui avait l’air froid et calme comme d’habitude, constituait toujours l’homme le plus beau à ses yeux.Quand les yeux de Zoé se sont posés sur les lèvres bien pincées de Gabriel, elle avait envie de lui donner un bisou.Est-ce que ses lèvres étaient tendres ?Zoé contemplait Gabriel, comme si elle regardait
« Je l’ai pris dans la voiture. »Stéphane était muet.« À propos, je viens d’admirer un spectacle, voulez-vous que je vous le raconte ? »Gabriel lui a lancé un regard sévère, sans s’arrêter. Il avait le teint impassible et les lèvres pincés, sans dire un mot.Stéphane, ennuyeux de l’attitude de son patron, était néanmoins très bavard et n’arrivait pas à retenir ses paroles : « Moi, je suis arrivé avant vous et j’ai vu par hasard que Madame Larousse avait accompagné Mademoiselle Gautier à la société. Alors, je me suis arrêté pour les observer. »« Avant que votre voiture ne soit arrivée, Madame Larousse et Mademoiselle Gautier bavardaient. Chef, il semble que votre épouse et votre poursuivante s’apprécient. Elles tendent à devenir amies ! Qu’en pensez-vous ? »Gabriel, au lieu de jeter même un coup d’oeil à Stéphane, a continué son chemin. Il est entré dans l’ascenseur sans s’occuper de celui-là, en laissant derrière lui ce directeur adjoint trop bavard.Stéphane n’était pas fâché. Il
« C’est parfait. Il vaudrait mieux que tous ces Durand perdent leur emploi et qu’ils soient écrasés par les injures des internautes. Ils méritent la violence de la part des internautes, parce qu’ils sont méprisables. »Zoé, malgré son caprice, était quand même une femme consciencieuse.D’ailleurs, elle adorait Tiffany. Elle souhaitait donc exercer des représailles contre les Durand en faveur de Tiffany.Elle considérait ces représailles comme une grâce rendue à Tiffany.De toute façon, c’était grâce à Tiffany qui l’avait conduite au Groupe Larousse qu’elle avait pu voir Monsieur Larousse et qui lui avait même parlé !« Arthur, je rentre pour tenir compagnie à maman. Occupe-toi de tes affaires ! »Ayant fini ces mots, Zoé a raccroché.Elle ne voulait pas prendre le temps très limité de son frère aîné.Le manoir des Gautier ne se situait pas loin du manoir des Larousse. Pourtant, il fallait prendre une autre direction.S’il s’agissait de la même direction, Zoé pourrait arrêter la voiture