Chapitre 6: Une Rencontre Éblouissante
LE POINT DE VUE D'Espoir
La musique du club résonnait doucement, un mélange de jazz et de rythmes sensuels qui se mariaient parfaitement avec l’atmosphère feutrée. Je venais de me rasseoir après avoir vidé mon verre, toujours perdu dans mes pensées.
Puis, soudain, elle entra.
Elle.
C’était comme si le temps s’était arrêté un instant. Une jeune femme, élégante, gracieuse, traversait la pièce avec une assurance qui captait l’attention de tous. Ses longues jambes, mises en valeur par une robe noire fendue sur le côté, semblaient flotter sur le sol. La robe, ajustée à sa silhouette parfaite, dévoilait juste assez de peau pour intriguer sans être vulgaire. Ses cheveux sombres, lâchés en cascade sur ses épaules, brillaient sous la lumière tamisée, et ses lèvres, teintées d’un rouge profond, formaient un sourire à la fois mystérieux et captivant.
Je restai figé, littéralement bouche bée. Mon esprit, pourtant habitué à analyser rapidement les situations, ne pouvait que s’attarder sur cette vision irréelle.
Qui était-elle ?
LE POINT DE VUE DE Nina
La musique du club enveloppait la pièce d’une ambiance feutrée et envoûtante. J’entrai avec une confiance maîtrisée, mes talons claquant légèrement sur le sol marbré. Chaque regard dans la pièce se tourna vers moi, mais je n’en vis qu’un. Lui. Espoir.
Il était assis dans un coin sombre, un verre à la main, l’air profondément pensif. Même de loin, il dégageait une aura imposante, presque intimidante. Mais je ne pouvais pas me permettre de douter. Cette mission était cruciale, et Jonas comptait sur moi.
J’ajustai ma robe noire, une pièce audacieuse qui épousait mes formes sans jamais franchir la ligne du vulgaire. Une fente latérale dévoilait une jambe parfaite à chaque pas, tandis que le haut, orné d’un col en dentelle, ajoutait une touche de mystère. Mes cheveux, que j’avais laissés tomber en cascade sur mes épaules, brillaient sous les lumières tamisées.
Je le vis lever les yeux vers moi. Ses prunelles sombres se figèrent sur moi, et pendant un instant, j’eus l’impression de lire un mélange d’étonnement et d’admiration. Je souris légèrement. Parfait.
Je marchai lentement vers lui, mes mouvements calculés pour dégager à la fois assurance et séduction. À mesure que je m’approchais, je remarquai qu’il ne bougeait pas. Il me regardait, presque figé, comme si je l’avais hypnotisé. Quand j’arrivai à quelques pas de sa table, je fis mine d’hésiter, comme si je n’étais pas sûre de pouvoir l’approcher. Puis je pris une profonde inspiration et me lançai.
— "Excusez-moi," dis-je doucement, ma voix assez basse pour qu’il se penche légèrement vers moi. "Je ne voulais pas vous déranger, mais… vous avez l’air bien seul."
Il releva légèrement un sourcil, mais un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.
— "Seul, mais pas ennuyé," répondit-il, sa voix grave résonnant dans l’air comme un frisson. "Mais vous venez de rendre cet endroit beaucoup plus intéressant."
Je souris, un sourire calculé, subtil, mais suffisant pour qu’il sente que je n’étais pas impressionnée, juste charmée.
— "Alors, je peux rester ?" demandai-je, inclinant légèrement la tête, mes yeux plantés dans les siens.
Il fit un geste vers la chaise en face de lui.
— "Je vous en prie. Ce serait un crime de refuser une telle compagnie."
Je m’assis avec grâce, croisant les jambes de façon à ce que la fente de ma robe dévoile un peu plus ma peau, juste assez pour capter son attention sans le distraire complètement.
— "Je m’appelle Nina," dis-je, tendant une main.
— "Espoir," répondit-il, prenant ma main dans la sienne. Sa paume était chaude, ferme, et son contact dura une seconde de plus que nécessaire.
La conversation démarra doucement. Je le laissais mener, répondant avec juste ce qu’il fallait d’humour et de curiosité. Il était intelligent, direct, et pourtant, je pouvais sentir que quelque chose le troublait. Un poids qu’il essayait de masquer derrière ses réponses calculées.
De mon côté, je jouais mon rôle à la perfection. Chaque geste, chaque mot était soigneusement étudié pour le captiver. Quand je faisais glisser mes doigts le long de mon verre, je remarquais son regard suivre le mouvement. Quand je m’appuyais légèrement en avant pour répondre à une question, je pouvais presque sentir son souffle ralentir.
— "Vous êtes différente," finit-il par dire, ses yeux fixés sur moi avec une intensité déconcertante.
— "Différente, comment ?" demandai-je, feignant l’innocence.
— "Les autres femmes ici essaient trop. Vous, vous n’avez même pas besoin d’essayer."
Mon cœur battit un peu plus vite. Pas de nervosité, mais d’excitation. C’était le signe que je gagnais du terrain.
— "Vous savez," dis-je, jouant avec une mèche de cheveux, "j’ai toujours cru que les meilleures expériences sont celles qu’on ne planifie pas. Peut-être que ce soir en est une."
Il sourit, un sourire légèrement énigmatique, mais ses yeux ne quittaient pas les miens.
— "Vous pourriez avoir raison," répondit-il. "Et si nous poursuivions cette conversation ailleurs ? Un endroit où nous pourrions vraiment… parler."
Je fis mine de réfléchir, mordillant ma lèvre inférieure, un geste calculé pour le faire languir un peu plus.
— "Pourquoi pas ?" murmurai-je finalement.
Il se leva, me tendant une main. Je glissai la mienne dans la sienne, sentant une légère pression qu’il exerça, comme pour m’assurer que je ne changerais pas d’avis.
Alors que nous quittions le club, je savais que j’avais franchi une étape cruciale. Mais au fond de moi, une question me hantait : jusqu’où étais-je prête à aller pour accomplir cette mission ?
La nuit était douce, et l'air chargé d'un parfum subtil de mystère alors qu'Espoir et moi quittions le club. Nous marchions côte à côte, ses pas lourds et mes talons résonnant sur le pavé.
Le silence initial entre nous n’avait rien de gênant. Il semblait réfléchir, et moi, je savourais ma victoire intérieure. C’était une danse subtile que je maîtrisais : attirer, intriguer, puis envoûter.
— "Alors, Nina," finit-il par dire, brisant le silence. "Tu passes souvent par ici ?"
Je ris légèrement, un son doux et contrôlé.
— "Pas vraiment," répondis-je. "Je préfère les endroits un peu plus... raffinés. Mais ce soir, j’ai eu envie de quelque chose de différent. Et toi ?"
Il haussa les épaules, un sourire en coin.
— "Je viens ici quand j’ai besoin de penser. La solitude aide parfois à voir les choses sous un autre angle."
Je tournai légèrement la tête vers lui, feignant un intérêt sincère.
— "Et qu’est-ce qui te tracasse ?"
Il hésita un instant, mais son sourire s’élargit.
— "Rien que je ne puisse gérer," dit-il avec assurance. "Tu sais, je suis un homme d'affaires assez puissant. Ça vient avec son lot de responsabilités."
Je ne pus m’empêcher de rire doucement, un rire qui, je le savais, résonnerait comme un défi à ses oreilles.
— "Puissant ? Vraiment ? Et je devrais te croire sur parole ?"
Il sembla surpris par ma réponse, mais pas contrarié. Au contraire, il avait l’air amusé, comme si ma remarque l’avait piqué au vif.
— "C’est toi qui vois," répondit-il, un éclat de malice dans les yeux. "Mais si tu veux des preuves, je peux t’en donner. Qu'est-ce que tu fais dans la vie, d’ailleurs ?"
Je réfléchis rapidement, cherchant une réponse plausible. Je ne pouvais évidemment pas lui dire la vérité.
— "Je travaille dans l'événementiel," mentis-je avec assurance. "J’organise des soirées, des galas, ce genre de choses. Ça m’amène à rencontrer toutes sortes de gens intéressants."
Il hocha la tête, visiblement satisfait de ma réponse.
— "Intéressant," dit-il. "Et qu’est-ce qui t’amène ici ce soir, Nina ? Je doute que ce soit pour chercher de nouveaux clients."
Je souris, jouant avec une mèche de mes cheveux.
— "Tu as raison. Ce soir, je voulais juste… m’évader un peu. Tu sais, sortir de la routine, oublier les responsabilités."
Je fis un pas plus près de lui, et nos épaules se frôlèrent. Ce contact léger, presque accidentel, suffit à capter son attention.
— "Et toi, Espoir ? Que fait un homme 'puissant' comme toi dans un club aussi modeste ? Je suis sûre que tu as des endroits bien plus prestigieux où aller."
Il me jeta un regard amusé.
— "Peut-être que je cherchais quelque chose de différent aussi," répondit-il. "Et regarde où ça m’a mené. Une rencontre inattendue avec une femme intrigante."
Je soutins son regard, laissant un sourire mystérieux flotter sur mes lèvres.
— "Intrigante, hein ?" répétai-je doucement. "Je prends ça comme un compliment."
— "C’en est un," dit-il sans hésiter.
Il ralentit légèrement ses pas, et je fis de même. Je pouvais sentir qu’il voulait prolonger cet instant, cette conversation. Et moi, je jouais le jeu à la perfection.
— "Tu sais, tu as un regard qui désarme," murmurai-je après un moment de silence.
Il arqua un sourcil, visiblement intrigué.
— "Désarme ?"
— "Oui," continuai-je, tournant légèrement mon visage vers lui. "On dirait que tu peux voir à travers les gens. Comme si aucun mensonge ne pouvait t’échapper."
Il sourit, mais je pouvais voir une lueur d’intérêt dans ses yeux.
— "Et toi, Nina ? Est-ce que je vois à travers toi ?"
Je baissai légèrement les yeux, une feinte qui me donnait un air vulnérable.
— "Peut-être," murmurai-je. "Ou peut-être que je suis plus difficile à lire que les autres."
Il rit doucement, un son grave et agréable qui résonna dans la ruelle.
— "On dirait que tu aimes les défis," dit-il.
Je haussai légèrement les épaules, une expression malicieuse sur mon visage.
— "Peut-être. Mais je pense que toi aussi."
Il s’arrêta soudain, et je fis de même. Il se tourna vers moi, ses yeux plongés dans les miens.
— "Je pense que cette soirée vient de devenir beaucoup plus intéressante," dit-il d’une voix basse et profonde.
Je souris, me penchant légèrement vers lui.
— "C’est toujours intéressant quand on laisse les choses suivre leur cours," murmurai-je.
À cet instant, je savais que j’avais capté son attention, et il était clair que je ne quittais plus ses pensées. Mais ce jeu, bien que maîtrisé, éveillait en moi un mélange de satisfaction et d’appréhension. Parce que derrière mes gestes calculés et mes mots doux, je savais que la partie la plus difficile restait à venir.
Chapitre 7: la rencontres familiale Je suis sortie de ma douche et ai enfilé un jean et un débardeur simple avant de me diriger vers l’entrepôt où Jonas m’attendait. Ce lieu était notre quartier général, un bâtiment discret en périphérie de la ville, que seuls les membres de notre gang connaissaient. En chemin, je passais en revue les moments marquants de ma rencontre avec Espoir. Quand j’arrivai, Jonas était déjà là, assis sur un fauteuil en cuir élimé, un cigare entre les doigts. Il releva la tête dès que j’entrai. — "Ah, Nina, ma meilleure recrue," dit-il en souriant. "Alors, raconte-moi. Comment ça s’est passé avec notre cher Espoir ?" Je m’assis face à lui, croisant les jambes avec désinvolture. — "Plutôt bien," répondis-je avec un sourire satisfait. "Je l’ai croisé au club comme prévu. Il était seul, pensif, comme tu l’avais dit. J’ai joué le jeu. Quelques regards, des mots bien choisis, et il a mordu à l’hameçon." Jonas exhala une longue bouffée de fumée, ses yeux pl
Chapitre 8: Une Confession qui Trouble LE POINT DE VUE DE Nina Cela faisait maintenant un mois que je travaillais à me rapprocher d’Espoir. Plus le temps passait, plus je m’enfonçais dans un bourbier émotionnel. Ce soir-là, il avait insisté pour que je le rejoigne dans un endroit qu’il appelait son sanctuaire : un jardin privé, discret, derrière l’un de ses clubs. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais accepté. Espoir était assis sur un banc en pierre, l’air pensif, les coudes posés sur ses genoux. Son costume impeccable contrastait avec l’air vulnérable qui émanait de lui. — Tu sais, Nina, tout le monde pense que ma vie est parfaite, commença-t-il, sans même lever les yeux vers moi. Je m’assis à côté de lui, intriguée. — L’argent, le pouvoir, les femmes… Tout ça, c’est censé être un rêve, non ? Il tourna enfin la tête vers moi. Dans ses yeux, je vis une fatigue que je n’attendais pas chez un homme comme lui. — Mais toi, tu ne le vois pas comme ça, fis-je, avec un sour
Chapitre : 9 Le Poids de la Trahison LE POINT DE VUE DE Nina Assise sur le bord de mon lit, je fixais mon téléphone. La conversation que j’avais entendue entre Espoir et son bras droit résonnait encore dans ma tête. Une cargaison d’ar*mes, trois cents fu*sils d’as*saut, des caisses de munit*ions… Tout ça était de l’or entre les mains de Jonas. Mais quelque chose en moi hésitait. Espoir n’était pas comme les autres cibles que j’avais manipulées par le passé. Lui, il avait ce regard… Ce mélange de force et de vulnérabilité qui me troublait plus que je ne voulais l’admettre. Mais je savais que Jonas ne tolérerait aucune faiblesse de ma part. Je pris une profonde inspiration et décrochai mon téléphone. — Jonas ? murmurai-je, la gorge serrée. — Nina ! Enfin des nouvelles ! Alors, dis-moi, t’as quelque chose ? Je fermai les yeux un instant, essayant de calmer le tumulte de mes pensées. C’est juste un job, me rappelai-je. Rien de plus. — Oui, répondis-je finalement. Espoir
Chapitre 10 : Le braquageLe retour semblait tranquille, trop tranquille. La transaction était bouclée, et mes hommes se détendaient légèrement. Je jetais un dernier coup d'œil à travers les vitres teintées, observant les rues sombres, éclairées çà et là par des lampadaires défaillants. Malik, assis à ma droite, jouait avec la radio, cherchant une station qui ne diffusait pas que des grésillements. Alex, à l’avant, discutait à voix basse avec le chauffeur. Moi, j’étais pensif, calculant déjà les prochaines étapes de notre distribution. Soudain, un véhicule surgit de nulle part, bloquant la route devant nous. Deux autres voitures vinrent s’immobiliser derrière, nous prenant en tenaille. — Merde ! grogna Alex en saisissant son ar*me. Avant même que nous puissions réagir, une dizaine d’hommes cag*oulés jaillirent des voitures, ar*mes levées, criant des ordres. — Sortez du véhicule, tout de suite ! hurla l’un d’eux. Je levai la main pour calmer mes hommes, leur signifiant de n
Chapitre 11: Une discussion avec l’un des hommes d’Espoir LE POINT DE VUE DE Nina Je me trouvais dans l’une des nombreuses pièces somptueuses de la villa d’Espoir. L’atmosphère était calme, mais je pouvais sentir l’activité qui bouillonnait en arrière-plan : des conversations discrètes, des pas pressés, le tintement des verres. Assise sur un fauteuil en velours, une coupe de vin à la main, j’attendais qu’Espoir termine une réunion avec ses associés. Mais ce n’est pas lui qui fit irruption dans la pièce. Un homme d’une trentaine d’années entra, vêtu d’un costume noir impeccablement taillé. Il portait une allure décontractée mais surveillait chaque recoin de la pièce, comme un fauve à l’affût. Son regard croisa le mien, et il hésita avant de me saluer. — Vous devez être Nina, dit-il, s’approchant avec un sourire calculé. Je suis Khalil. Je travaille pour Espoir. Je lui rendis son sourire, faussement naïve. — Oui, c’est bien moi. Espoir m’a parlé de vous… En bien, bien sûr.
Chapitre 12 : Le poids des secretsLE POINT DE VUE DE NINA Dans ma chambre, je faisais les cent pas. Mon cœur battait à tout rompre, et je n’arrivais pas à me calmer. Chaque pas semblait marquer un rythme frénétique qui résonnait dans ma tête. La trahison me pesait comme une enclume, et le souvenir de la colère d’Espoir n’arrangeait rien. J’avais tenté de me convaincre que tout irait bien, mais ses cris de tout à l’heure n’avaient fait qu’accentuer ma culpabilité. Je passai une main tremblante dans mes cheveux, tirant légèrement dessus pour relâcher la tension. Mon esprit était ailleurs, tellement loin que je n’entendis même pas la porte s’ouvrir. — Nina ? La voix d’Espoir me fit sursauter. Je me retournai brusquement et le vis dans l’encadrement de la porte. Il était là, ses lunettes de soleil à la main, le visage encore marqué par une tension palpable. Ses sourcils étaient froncés, mais son ton était calme, presque doux. — Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il en entrant, re
CHAPITRE 13: l'inquiétude D'AnitaLE POINT DE VUE D'ESPOIR J’étais assis à mon bureau, plongé dans des comptes et des papiers, encore frustré par l’affaire du braquage. Tout ce bazar me retournait la tête, mais je devais garder mon calme. C’est à ce moment-là que la porte s’est ouverte sans prévenir. Anita, ma sœur, a fait son entrée comme une tornade, habillée d’une élégance presque provocante, comme toujours. — Espoir, je viens chercher Nina. On a prévu une sortie entre filles, déclara-t-elle, les bras croisés. Je relevai la tête, fronçant légèrement les sourcils. Une course entre filles ? Pourquoi pas, mais je ne voyais pas l’intérêt. — Une course ? Nina ne m’a rien dit, répondis-je, posant mon stylo et me calant dans mon fauteuil en cuir. Anita s’approcha, un sourire malicieux au coin des lèvres. — Espoir, c’est entre filles, pas besoin que tu sois au courant de tout. Je n’aimais pas ce ton. Elle avait cette façon de me regarder, comme si elle jouait à me défier. Je
Chapitre 14 : la colère du mafieuxLE POINT DE d'Espoir : La colère grondait en moi comme un volcan prêt à exploser. Tout avait été minutieusement planifié, et pourtant, Jonas et son gang étaient parvenus à nous braquer. Il fallait que je sache comment cela avait pu arriver, et rapidement. Alors, quand mes hommes m’ont annoncé qu’ils avaient réussi à capturer un des sbires de Jonas, j’ai senti une lueur d’espoir dans ce chaos. Je suis descendu au sous-sol, là où l’on interroge nos "invités". L’atmosphère y était pesante, remplie d’odeurs de métal, de sueur et de peur. Les murs de béton brut reflétaient le faible éclairage d’une lampe suspendue, qui oscillait légèrement. — Patron, il n’a rien dit jusqu’à présent, m’informa Samuel, l’un de mes hommes les plus fiables. Le captif était là, attaché à une chaise. Son visage était en sang, une coupure profonde sur son arcade laissait perler un filet rouge qui glissait jusqu’à sa mâchoire. Malgré son état, il avait le regard farouche,
Chapitre 30: une piqûre de rappelLe point de vue de Nina Clara et moi flânions dans les rayons d’un magasin chic du centre-ville, à la recherche de quelques articles pour la maison. J’aimais ces moments légers avec elle. Clara avait cette capacité de me faire oublier, ne serait-ce qu’un instant, le chaos de ma double vie. — Clara : « Alors, tu penses quoi de ces rideaux ? Trop flashy ou juste assez ? » Elle tenait une paire de rideaux d’un rouge éclatant. Je ne pus m’empêcher de rire. — Nina :« Clara, on dirait que tu veux transformer ton salon en boîte de nuit. » Elle me lança un regard faussement vexé avant d’éclater de rire. — Clara : « Au moins, ce serait original ! Mais tu as raison. Peut-être qu’un beige serait mieux. Tu sais, élégant et passe-partout, comme toi. » Je secouai la tête, amusée. — *Nina : « Passe-partout ? Je vais le prendre comme un compliment. » Nous continuâmes à discuter de tout et de rien, riant à chaque commentaire sarcastique de Clara, lor
Chapitre 29: Liam a la maternelle Le point de vue d’Espoir Je fixais Liam qui jouait innocemment avec ses jouets dans le salon. Son rire résonnait dans toute la maison, et je sentais une chaleur étrange envahir ma poitrine. Ce gamin, mon fils, méritait le meilleur. Et c’est pourquoi j’avais décidé qu’il était temps qu’il commence la maternelle dans une école digne de ce nom. Je rejoignis Nina dans la cuisine, où elle préparait un repas pour nous. Elle semblait concentrée, mais elle leva les yeux vers moi dès que j’entrai. — Espoir : « Nina, il faut qu’on parle de Liam. » Elle fronça légèrement les sourcils avant de sourire doucement. — Nina :« Qu’est-ce qu’il a fait cette fois ? Il a encore essayé de grimper sur le canapé pour atteindre la télécommande ? » — Espoir : « Non, rien de tout ça. Je pense qu’il est temps qu’il aille à l’école. Je veux l’inscrire dans une école privée, la meilleure de la ville. » Elle posa la cuillère en bois qu’elle tenait et s’essuya les ma
Chapitre 28: l'amourLE POINT DE d'Espoir Je me passai une main sur le front en jetant un coup d’œil à Nina, assise sur le hamac face à moi. Moi, j’étais là, les jambes croisées sur le lit, toujours un peu dans le brouillard. — « C’est étrange, » dis-je, brisant le silence. « Je n’ai même pas la gueule de bois. » Je me levai et traversai la pièce pour aller me servir un verre d’eau sur la table. Les dernières heures s’étaient écoulées dans des conversations tranquilles, aucune envie de dormir ni pour elle ni pour moi. — « Je t’ai donné des analgésiques, » répondit Nina en soupirant, son regard glissant vers moi avec une pointe de douceur. Je plissai les yeux, détaillant son visage illuminé par la lumière tamisée. Elle prenait soin de moi, et cela touchait une corde sensible en moi, celle que je cachais habituellement sous une carapace d’acier. — « Qu’est-ce que je ferais sans toi ? » murmurai-je, avançant vers elle. À mesure que je me rapprochais, je vis son corps se raidi
Chapitre 27: Je suis là Espoir. Ce jour-là, je me suis sentie invisible. Espoir, qui d’habitude était chaleureux et attentif, m’évitait comme si j’étais devenue une étrangère dans sa vie. Pas un regard, pas un mot gentil. Chaque fois que je tentais de lui parler, il se contentait de répondre froidement, avec des phrases courtes et sans émotion, comme si j’avais commis une faute que je ne comprenais pas. Cela me rendait folle. Chaque interaction me glaçait le cœur, et l’angoisse ne cessait de monter. Qu’avait-il appris ? Avait-il entendu ma conversation avec Jonas ? Je revoyais sans cesse dans ma tête les moindres détails de la veille, cherchant un indice, une erreur qui aurait pu tout compromettre. Mais rien. Le pire, c’était l’incertitude. Espoir n’était pas du genre à faire les choses à moitié ; s’il savait quoi que ce soit, il aurait réagi avec la même intensité qu’il met dans tout ce qu’il fait. Mais là, son silence me tuait à petit feu. Dans l’après-midi, je l’ai trouvé as
Chapitre 26: le dîner LE POINT DE VUE D'Espoir La soirée avait pris une tournure inattendue. Ce dîner en famille, organisé pour célébrer l’arrivée de Liam, n’était pas quelque chose auquel je m’étais préparée. Mais, en voyant Espoir proposer que tout le monde participe à la cuisine, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire intérieurement. Je n’aurais jamais cru que cet homme, que j’avais appris à connaître comme un chef implacable et parfois distant, pouvait s’impliquer dans quelque chose d’aussi simple et chaleureux. Dans la cuisine, l’ambiance était légère et pleine de vie. Clara, toujours aussi enthousiaste, fredonnait une chanson tout en découpant des légumes, jetant de temps en temps un regard amusé à Liam. Mon fils, assis sur un tabouret, essayait tant bien que mal de remuer une pâte à gâteau, mais ses petites mains maladroites faisaient voler de la farine partout. — Liam, fais attention ! Tu vas en mettre partout ! s’est écriée Clara en riant, alors qu’un nuage blanc atterris
Chapitre 25: adorable petit LE POINT DE VUE D'Espoir Dès que mon regard s’est posé sur le petit Liam, j’ai su que cet enfant aurait une place particulière dans ma vie. Il était là, tenant timidement la main de Nina, avec son petit sac à dos, et un sourire éclatant qui trahissait son excitation malgré sa timidité. Sans réfléchir, je me suis avancé vers lui. — « Salut, jeune homme ! »dis-je en le soulevant avec facilité. Il éclata de rire, surpris mais visiblement ravi. — « Je m’appelle Liam ! » répondit-il avec assurance, ses grands yeux fixant les miens. — « Liam, hein ? Un très joli prénom. Ta maman m’a beaucoup parlé de toi. Elle est très fière de son petit garçon. »Il baissa légèrement la tête, rouge de plaisir, tandis que je le posais doucement sur le sol. Pendant ce temps, derrière nous, j’entendais Clara chuchoter à Nina : — « Mais pourquoi tu ne m’as pas dit qu’il était si beau, ton Espoir ? Franchement, Nina, tu exagères ! » Je fis mine de ne rien entendre, mais un
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