2: Youssoupha.

J'étais couché dans la chambre fixant le plafond quand je sens que quelqu'un pénètre dans la pièce et c'est ma petite sœur Mouna mais je ne la regarde pas malgré le fait qu'elle me jette des petits regards. Elle pose son sac à côté et enlève sa chemise avant de se coucher dans la même position que moi sur le lit. 

Nous restons comme ça pendant de longues minutes avant qu'elle brise ce silence qui commençait à être de trop. 

Mouna: Koulsoum !

Au fait Mouna est la seule personne qui m'appelle par mon deuxième prénom et un ami aussi j'avais oublié sinon tout le monde m'appelle "Oumou" et aussi Mouna est la seule personne avec qui je m'entends très bien après Hamza.

Kadidia, elle avant son mariage c’était la catastrophe ce qu'elle me faisait vivre avec Doussou, ça à été un réel  plaisir pour moi qu'elle aille vivre en France avec son mari et il reste Doussou maintenant. 

Je suis pressé pour son mariage. 

Un jour mon père m'a traité de pute à cause des deux sœurs, ça m'a déchiré le cœur ce qu'il à dit ce jour alors que je fais tout pour garder une bonne image de moi, je fais tout mon possible pour honorer ma famille mais bon…

Oumou : hum!

Mouna: dis moi c'est quoi cette maison de merde ? On peut pas avoir la paix même pas pour un peu de temps ?

Oumou : je ne sais pas moi lol !

 

Mouna : ça ne te fais pas mal de voir nos mères se disputer tout le temps comme ça ?

Oumou : tu n'imagines pas à quel point. 

Mouna : moi ça me fait honte, surtout quand mes camarades de classe sont ici. 

Elle se relève et moi aussi. 

Oumou : t’es pas la seule. 

Mouna : quand mes amies viennent me rendre visite je suis obligé de les emmener en haut et bien fermé la porte pour qu'elles n'entendent pas les cries et commencent à me poser des questions. C'est presque comme le grand marché ici, tout le temps des brouhaha. 

Je rigole. 

Oumou : t'es malade !

 

Au même moment je vois que Doussou entre dans la chambre. 

Mouna : Doussou je...

Doussou : ne me parle pas fille hypocrite, maman se dispute avec la mère de cette sorcière et toi au lieu d'être avec elle t'es là à discuter avec elle idiote, Mouna j'espère juste que t'es pas maudite?

Mouna : mais de quoi je me mêle des problèmes des grands ? C'est à eux de régler leurs différends entre eux Doussou pas moi. 

Oumou: je crois qu'elle as raison. 

Doussou : qu'est-ce que t'as fais à ma sœur pour qu'elle te colle à la peau comme ça sorcière ?

Oumou : elle n'est juste pas comme toi Doussou, enlève ta bouche dans ce qui ne te consterne pas surtout entre nos mères...

Elle à voulut me gifler mais j'ai courbé la tête et son front s'est retrouvé contre le mur donc moi et Mouna avions exploser de rire...la pauvre elle a même une bosse déjà. 

Doussou: tu vas me payer ce que tu viens de faire là Oumou je te le jure et toi Mouna on verra si tu vas continuer d'être comme la meilleure amie de cette moins que rien. 

Elle sort furieuse de la chambre en claquant fort la porte derrière elle, ma petite sœur se tourne vers moi et me regarde comme si elle avait peur. 

Oumou : quoi?

Mouna : j'ai peur. 

Oumou : n'ai pas peur elle ne fera rien. 

Mouna : Koulsoum c'est ma sœur, je connais très bien Doussou, je sais de quoi elle est capable de faire. 

Oumou : je te dis qu'elle ne va rien te faire crois moi.

Mouna: okay si tu le dis. 

Nous avons passées le reste de la soirée dans la chambre en jouant à tout et à rien et bizarrement ma faim avait disparue à ce moment mais vers 19h au lieu d'aller dîner avec les autres, Mouna à demandé à Hamza d'aller nous chercher quelque chose à mangé et comme le gentil grand frère qu'il est il n'a pas refusé.

J'ai plus revus Doussou aussi depuis ce qui s'était passer et je pense qu'elle n'a même pas passer la nuit dans la chambre vu que le matin je ne l'ai pas vue ou peut-être elle s'est couchée tard et s'est réveillée tôt...en tout cas je m'en fiche aussi, elle peut faire ce qu'elle veut et même si c'est mon aîné je n'aurais jamais peur d'elle. 

****

Comme j'ai pas cours ce soir, ma mère ma donné son argent de tontine pour que j'aille le remettre à une femme qui n'est pas dans le même quartier que nous, elle m'a expliqué la maison de la femme en question.Elle,elle est un peu occupé c'est pourquoi elle m'a demandé de le faire.

J'ai demandé à ma petite sœur de m'accompagner mais elle m'a dit qu'elle a des devoirs à faire donc j'ai pas insisté mais comme j'aime pas être seule ni marché seule je vais passer chez  Safiatou j'espère qu'elle ne fait rien. 

 

Je sors de la maison et quand je vois un groupe de jeune qui font du thé devant leur porte, surtout quand mes yeux croisent ceux de ce con de Yousou je panique mais je laisse rien apparaitre sinon il va penser peut être autre chose, je reste zen et je prie au fond de moi qu'il me parle pas surtout devant tout ces gens. Je me concentre sur mon téléphone pourtant je ne fais rien d'intéressant, mes deux pieds s'entremêlent. En grosso modo,actuellement j'ai les mêmes signes qu'une fille qui veut entrer sous terre quand elle passe devant un groupe de garçons qui la regarde. J'ai envie de changé de direction, sauf que ny'a pas une autre rue...

Au fait, j’ai eu une relation amoureuse avec ce Youssou dont je parlais tout de suite et ça à été la chose la plus stupide que j'ai eu à faire de toute ma vie, on à fait que deux à trois semaines comme ça ensemble mais maintenant j'ai rompus vite fait.

 Personne n'est au courant de ça et je lui ai supplié de ne rien dire à ses amis. D'ailleurs notre relation se passait qu'au téléphone et rien de plus mais malgré ça il disait que ça lui suffisait pff...

Arriver à leur niveau, ce que je craignais le plus arriva.

 -même si tu nous salue pas on va quand même te parler Oumou et c'est pas gentille de ta part. Disait l'un d'eux et quand quelqu'un d'autre à sifflé, j'allais fuir, mais je continuais de marcher et on dirait que je ne bouge pas,mes pieds sont soudain lourds. 

- Arrêtez ça ! Disait une autre personne mais je peux parfaitement reconnaître sa voix même si je ne l'ai pas regardé.

C'est lui,c'est Youssoupha. 

Mon ex petit ami !

Je fais comme si je n'ai rien entendus et continue mon chemin en manipulant mon téléphone.

Après quelques minutes de marche j'arrive enfin chez Safiatou mais on m'a fait savoir qu'elle est sortie et qu'elle ne reviendra pas de sitôt, j'ai soupiré de tristesse avant de tourner le dos et de sortir de chez elle mais quand je suis sortis la voix de quelqu'un m'arrêta vite et quand je me retourne je le vois adosser au mur les deux mains dans ses poches putain...

Oumou : Youssou ne me dis pas que tu me suis maintenant ?

 

Il se décolle du mur puis s'approche de moi mais je recule en regardant de gauche à droite si quelqu'un ne nous voit pas.

Youssou : qu'est-ce que tu cherches? Les gens encore c'est ça Koulsoum ? Tu ne peux pas vivre ta vie et te foutre de ce que les gens peuvent penser de toi ?

Oumou : qu'est-ce que tu me veux dis moi vite je suis pressé.

Youssou : réponds moi d'abord...

Oumou : Youssou j'ai pas ton temps donc dépêche toi. 

Youssou : tu pars où ?

Oumou : c'est pour ça que tu m'as suivis ?

Youssou : n'est-ce pas toi qui disait que t'as pas mon temps ? Donc réponds.

Oumou : je...ma mère m'a commissionner. 

Youssou : je peux t'accompagner ?

Oumou : tchiip dégage de mon chemin je dois partir. 

En passant je le bouscule mais il me retient par la taille. 

Oumou: putain mais arrête ça, lâche moi.

Youssou : ça fais des mois que tu m'évites à cause de notre relation qui n'a même pas fait un mois et t'as aussi bloqué mon numéro.

Je tremble de la tête au pied comme si j'ai froid pourtant c'est l'effet de la peur qui me fait ça...je veux en aucun cas qu'on me voit sinon si mon père l'apprend, il va me tuer c'est sûr et certain et ma mère sera déçus de moi, je ne souhaite pas ça donc j'essaye de me détacher de lui mais j'y arrive pas. 

Youssou : promets moi de débloquer mon numéro et je vais te laissé partir.

Oumou : je...je te promets. 

 

Il m'embrasse au front puis me lâche enfin.

Youssou : allez bye mon amour je t'aime. 

Je le fusille du regard avant de partir en  trombe...

Pour ne pas trop durer sur la route j'ai pris un taxi pour me rendre chez la femme à qui je dois remettre l'argent. Je suis arrivé quelques petites minutes après, j'ai payé le taximan avant de sortir de son taxi.

J'ai sonné à la porte puis une fille qui doit avoir le même âge que moi est venue ouvrir la porte. 

Quand elle me voit, elle commence à me scruter sûrement parce qu’elle ne m'a jamais vue donc je l'explique le pourquoi je suis  chez elle et elle me dit d'entrer à l'intérieur, elle m'accompagne dans le salon où je m'installe en attendant sa mère qu'elle est partit chercher.

Cette dernière vient cinq minutes après et vu comment elle m'a accueillie, elle me connaît peut-être. 

 

Oumou : bonsoir madame...

- eh t'es folle? Je suis ta mère ne m'appelle pas comme ça. 

Je souris. 

- comment vas tu? Et la famille ?

Oumou : tout le monde va bien par la grâce de Dieu. 

- oh Alhamdoulila.

Je sors l'argent de mon porte-monnaie puis la donne. 

Je m'apprêtais à rentrer mais elle m'a dit de m'assoir encore un peu donc je l'ai fais par respect. 

Elle à aussi appelé sa fille qui s'appelle Binta pour qu'elle me tienne compagnie dans le salon. 

-Binta je veux que tu prennes exemple sur Oumou, c'est une fille bien hein, tout ton contraire. Elle ne fréquente presque pas les garçons et se respecte alors que vous avez le même âge. 

Binta : aahii maman, tout le monde ne peut être pareille daih,c'est Dieu même qui à fait ça, c’est la différence qui rend le monde merveilleux. 

 

- imbécile ne me dis pas ça, tu connais quoi au monde si c'est pas manger, jouer à la star, partir à l'école, regarder la télé et dormir hein?

Binta : hum comme nous sommes pas de la même génération tu ne peux pas comprendre. 

J'ai rigolé. 

Oumou : bon maman je vais partir avant le couché du soleil. 

- d'accord ma fille, salue tout le monde de ma part. 

Oumou : Insha'Allah je le ferrais. 

Sa fille qui était concentré sur la télé se lève pour m'accompagner dehors. 

Binta : on peut rester en contact ?

Oumou : oui oui pourquoi pas...

Je lui ai donné mon numéro et elle à fait pareille puis je prends le chemin de la maison en plus à pied puisque le reste de l'argent que j'ai ne suffit pas pour prendre un taxi et je déteste le transport en commun pff. 

Déjà que y'a la chaleur dedans, les gens se permettent encore  de parler donc la chaleur de leur bouche va aggraver la situation, je vais marcher et j'espère qu'avant la nuit je serais chez moi.

Je peux appeler Youssou pour qu'il vienne me chercher mais j'ai peur de ce que les gens vont penser s'ils nous voient ensemble même si on à rompu, et surtout mes parents donc je vais marcher c'est toujours mieux que de prendre des risques pour décevoir ses parents...

*****

Doussou Traoré 

Cette sainte-nitouche, on la voyant on peut jurer qu'elle ne connait rien des hommes pourtant c'est tout le contraire et je le savais d'ailleurs, je voulais juste avoir des preuves et je l'ai eu.

Hier en quittant le salon de coiffure où je me suis faite des tresses parce que je dois sortir avec mon fiancée demain soir,je voyais deux personnes un peu loin de moi.

Au début je n'arrivais pas à les reconnaître mais au fur à mesure que je m'approchais, quand j'ai sus que c'était Oumou et un homme, je me suis caché derrière un arbre et j'ai directement fais sortir mon téléphone parce que c'était enfin l'occasion pour moi de me venger de la bosse que j'ai au front...cette idiote elle ne m'a pas raté du tout.

 

Je ne sais pas ce qu'ils se disaient hein et je m'en fou même, tout ce qui m'intéressais c'était les photos que je prenais et surtout là où le mec la tenait par la taille, là où il la fait un bisou...

-ah Oumou papa va te tuer s'il voit ces photos...me suis je dis.

J'ai rangé mon téléphone dans mon sac avant de partir après eux.

Sur la route j'avais acheté une nouvelle puce orange parce que je vais envoyer les photos que j'ai prise à papa sur W******p pour qu'elle voit que sa fille chérie n'est qu'une dévergondée de la pire espèce et que sa mère n'est qu'une mauvaise épouse comme ma mère le dit, elle ne peut même pas bien éduquer sa sorcière de fille.

 

Et Mouna je m'occupe déjà bien de son cas, même si elle entend le prénom "Oumou" elle va fuir, cette idiote au lieu de me soutenir c'est Oumou qui doit être peut-être une bâtarde qu'elle préfère mais on verra Insha'Allah...Moi Doussou on ne joue pas avec moi d'ailleurs je fais vite de finir ce que je fais puisque Kadidia m'a dit de me connecter, elle a besoin de moi.

Elle me manque tellement cette fille...elle est mariée ça fait maintenant deux ans mais elle n'arrive pas à tomber enceinte et je ne sais pas pourquoi. Elle m'a aussi dit qu'elle a des maux de vendre très douloureuses, ce qui l'empêche d'aller au travail souvent donc elle suit un traitement pour ça mais d'après elle-même c'est comme si ça ne servait à rien.

J'insère la nouvelle puce dans mon téléphone en installant w******p BS, je vais quand même pas envoyer ces photos à mon père avec mon vrai numéro.

*****

Oumou Koulsoum Traoré

Je suis assise près de ma mère, je cause avec elle en la massant les pieds de temps en temps. Mouna nous rejoint quelques minutes après mais sa mère qui était assise éloigné de nous se lève et vient vers nous puis tire sa fille par les cheveux...

Mouna : aah ma...maman qu'est-ce que tu fais...tu me fais mal...

Elle commence à la bastonner comme si c'était pas sa propre fille donc ma mère se lève pour arrêter ce qu'elle fait mais elle pousse cette dernière...Je me lève aussi à mon tour et elle mélange tout, c'est-à-dire elle nous bastonne ensemble en cognant nos têtes l'un contre l'autre...Le nez de Mouna commence à saigner mais moi j'ai horriblement mal à la tête. 

Mon père n'est pas à la maison, il est partit à la mosquée.

Je vois Gaoussou et Hamza qui descendent les escaliers en courant. 

Gaoussou : mais maman c'est quoi ça, arrête ce que tu fais...

Hamza : ... tu vois pas qu'elle saigne...Mouna...Mouna...ne tue pas mes sœurs maman laisse les....

Hawa : laissez moi pour que je mette fin à sa vie comme ça je ne la verrais plus jamais. Moi je te dis de ne pas faire quelque mais tu le fais...

Ils réussissent à faire calmé leur mère donc je profite du moment pour soulever ma petite sœur et l'emmener dans notre chambre...Quant à ma mère elle secoue la tête avant d'entrer à son tour. 

Cette maison là,j'arrive plus à la supporter, j’en ai marre de tout ça au fait. 

Mouna pleure abondamment et son nez continue de saigner mais je nettoie vite et change son t-shirt qui est tacher de sang.

Oumou: ça va maintenant ?

Elle ne dit rien et se couche...je soupire puis prends mon cahier pour réviser un peu mais c'est en ce même moment que mon téléphone qui était en charge commence à sonner. 

Je décroche sans même regarder le nom qui affiche. 

•allô...

•ton téléphone était où je t'ai...

•c'est qui?

La personne fait une pause avant de parler. 

•tu...tu ne reconnais même pas ma voix Koulsoum ?

•ooh mon Dieu Youssou désolé mais j'étais un peu énervée.

•hum okay si tu le dis, sinon ça va?

•un peu, pourquoi tu m'appelles,je t'ai débloqué certes mais je t'ai pas dis de m'appeler. 

•Koulsoum je t'aime toujours. 

•pour l'amour de Dieu arrête, je veux pas avoir des problèmes j'en ai déjà assez et je crois que c'est suffisant. 

•et mon amour pour toi je fais quoi avec?

•je ne sais pas Youssoupha Berthé,t'as quel âge même ?

•trois ans de plus que toi, moi au moins j'oublie pas ton âge. 

 

Je regarde bien si Mouna dort et c'est le cas mais je parle à voix basse.

•je m'en fou, voilà t'as seulement 20ans donc t'es très très jeune et tu peux avoir toutes les meufs que tu veux mais moi non, je dois d'abord étudier, réussir ma vie et rendre ma famille fière de moi donc j'ai pas le temps pour les amourettes Youssou. Je suis sincèrement désolé pour les quelques jours qu'on à fait ensemble mais je veux qu'on oublie ça et que chacun de nous se concentre sur sa vie...

•ma vie c'est toi Koulsoum et je...j'ai même parlé de toi à ma mère si tu veux savoir. 

•QUOIIII ??T'ES MALADE YOUSSOUPHA 

 

Mouna se lève en sursaut à cause de mes cries...ooh mon Dieu il n'a pas fait ça. 

Mouna : Kou...Koulsoum pourquoi tu cris ?

Oumou : désolé ma chérie, je suis au téléphone avec You..eeh avec une amie.

 

Mouna : mais j'ai entendus dire Youssoupha...

Oumou : oh non c'est peut-être un rêve. 

Mouna : d'accord, je vais aller boire puis je me recouche

Elle se lève du lit et sort de la chambre.

•t'es là ?

•pourquoi t'as pas dis que c'était moi?

•écoute, je suis vraiment sérieuse, t'as dis à ta mère qu'on sortait ensemble ?

•non j'ai dis qu'on sors toujours ensemble, c'est toi qui à mis fin à notre relation pas moi.

•et qui d'autre est au courant ?

•personne. 

•jure je te crois pas Youssou. 

•wallah. 

•Youssou je t'en supplie ne dis rien à personne et on sort plus ensemble. 

•pff bon je t'appelais même pas pour ça. 

•et c'était pourquoi ?

•je voyage bientôt, pour mes études....

•ooh Alhamdoulila. 

•t'es vraiment pas bien, tu dis ça parce que tu vas plus me voir c'est ça ?

•exactement...

 

•ça me fais mal que tu dise ça mais bon je te comprends aussi. Je respecte ta décision mais n'oublie pas que je t'aime Koulsoum et quand d'après toi-même tu finiras t'es études, et où que tu sois je vais te chercher pour te marier.

•j'ai cours demain bye...

•non attends. 

•quoi encore ?

•Je sais que t'as peur que les gens pensent des mauvaises choses sur ta personne quand ils te verront avec un homme mais faut que t'enlèves cette idée de ta tête et faire les choses qui te plaisent Koulsoum. Je dis pas ça pour avoir une autre chance avec toi mais ne sois pas prisonnière du regard des gens sinon tu rates beaucoup dans ta vie. 

•j'ai pigé les conseils papa...

-OUMOU....OUMOU...

Disait une voix super raude et j'ai directement deviné que c'était mon père. 

•on m'appelle bye. 

J'ai accroché puis j’ai  remis mon téléphone en charge et de sortir de la chambre, je me demande pourquoi il m'appelle en criant comme ça, lui qui fait d'habitude tout avec calme.