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Chapitre 4

Auteur: Professeur Oreilles
last update Dernière mise à jour: 2024-10-29 19:42:56
C’était Didier.

« Didier, que fais-tu ici ? » Natalie a changé de visage en le voyant entrer.

Ils étaient dans la même classe à l’université, en plus, ils ont été dans la même classe au lycée, du coup il a été invité. Cependant, elle l’a critiqué pour ce qu’il avait fait à Charley le soir dernier. Elle n’avait pas pensé qu’il aurait encore le culot de participer à sa fête d’anniversaire.

« Ne te fâche pas ! C’était juste une blague ! Je n’avais pas prévu qu’il y aille vraiment. » A dit Didier en riant.

Il a amené quelques colocataires avec lui, ils ont tous préparé des cadeaux.

La famille de Natalie était plutôt riche, elle a proposé plusieurs fois à Charley de l’aider, mais il a refusé chaque fois sa proposition.

« Natalie, est-ce qu’il parle du même garçon que tu vas me présenter ? Qu’est-ce qui lui est arrivé hier soir ? » A demandé Julia d’un ton léger en fronçant légèrement les sourcils.

Les yeux de Didier se sont illuminés en voyant Julia. Il a toujours voulu la connaître, parce qu’elle était connue comme la fille la plus belle du département de journalisme.

En fait, c’était pour elle qu’il a participé à la fête d’anniversaire de Natalie. C’était prévu qu’elle serait présente.

Il s’est précipité à lui répondre : « Salut Julia ! Charley est de notre classe, il est très pauvre, hier soir… »

En pensant qu’il avait envoyé Charley pour apporter la capote à sa petite amie, il a eu un fou rire. Il a tout raconté devant les invités.

« Tais-toi ! » a dit Natalie d’un ton fâcheux en le regardant d’un air furieux.

Julia et ses jolies colocataires ont changé de visage après avoir entendu l’histoire de Didier. Quel pauvre malheureux !

Les colocataires de Charley avaient l’air énervé. Étant immoral, il ne parlait jamais en bien des autres !

« Oh là là, j’arrête. » a dit Didier.

Il a enchaîné : « Natalie, j’ai un cadeau pour toi ! »

À ce moment-là, on a frappé à la porte. Puis quelqu’un s’y est introduit, c’était Chaley, il a apporté avec lui un sac plastique rouge.

« Te voilà ! » a accueilli Natalie d’un ton chaleureux en riant.

Il l’a saluée en hochant la tête. Il a remarqué Didier qui se moquait de lui hier soir sur la table. Si c’était au temps d’avant, il se sentirait bas en le voyant, mais il ne le serait plus, parce que tout a été renversé.

Julia a levé la tête pour le regarder. Elle avait envie d’un petit ami. Ce n’était pas obligatoire qu’il soit riche, mais elle préférait les beaux garçons ayant du caractère.

Elle le trouvait pas mal. Cependant, il semblait qu’il a acheté tous ses vêtements au bon coin. En plus, sous l’influence des mots critiques de Didier, elle n’avait pas du tout de bonne impression sur lui. Le découragement se lisait manifestement sur son visage.

« Charley, je te présente Julia et ses colocataires. » a dit Natalie avec un sourire sur le visage.

Il a salué en hochant la tête : « Charley Marchand, enchanté. »

Il leur a tendu la main.

Julia a bu le jus en l’ignorant. Il a dû retirer sa main d’un air embarrassé.

Elle connaissait bien Julia. Elle voulait seulement parler avec ceux à qui elle s’intéressait. Pour les garçons qu’elle n’aimait pas, elle ne leur jetterait même pas un seul coup d’œil.

Il n’a pas prononcé un mot. Il a tiré une chaise et s’est assis.

Didier a remarqué le sac plastique rouge dans sa main et a ri au nez, « Oh là là, Charley, tu as préparé un cadeau d’anniversaire pour Natalie ? Nous sommes impatients de le découvrir ! »

Le chef du dortoir de Charley n’en pouvait plus de lui, « Didier, arrête de lui chercher des problèmes ! »

Didier a éclaté de rire, il s’amusait bien aux moqueries des autres.

Il a jeté un regard froid à Charley et a sorti son cadeau. C’était un sac noir de marque de luxe.

« Natalie, j’ai préparé un sac d’Hermès pour toi. »

Le sac préparé par Didier a attiré les regards de tout le monde.

« C’est un style classique d’Hermès, je me souviens qu’il coûte 8999 euros. »

Les regards des jolies colocataires braqués sur lui sont devenus chauds. Il était riche ! Même Julia qui était toujours indifférente l’a regardé pendant un instant.

« Le directeur régional était une connaissance de mon père, il m’a offert une réduction. »

Jouissant des regards enviés du monde, il a éclaté d’un rire satisfait.

Même si Natalie le détestait pour les peines qu’il a infligées à Charley, elle a accepté son cadeau par politesse.

Elle a dit en regardant le sac : « Ce sac est très populaire, le prix est encore plus cher dans les pays asiatiques. »

Il a répondu en haussant les sourcils : « Tu connais bien les marques de luxe. »

Elle a répondu avec un sourire léger en le regardant : « J’ai voulu l’acheter moi-même, mais le prix élevé m’a un peu gêné… »

« Ne t’en fais pas, je vais t’offrir un sac à ta fête d’anniversaire. Ce n’est pas grand-chose pour moi. En plus, je connais bien la directrice de la boutique d’Hermès de la galerie d’à côté. »

Elle n’a pas prononcé un mot, elle avait un sourire léger sur le visage.

C’était la première fois qu’elle l’a rencontré. Elle avait juste entendu parler de lui, il avait la réputation d’un playboy. Elle n’avait pas prévu qu’il soit si généreux. Elle était impressionnée.

Ensuite, les colocataires de Charley ont offert leurs cadeaux. Les cadeaux n’étaient pas aussi chers que celui offert par Didier, mais ils valaient au moins trois cents euros.

Il ne voulait pas s’expliquer devant tout le monde, du coup il comptait lui offrir son cadeau après.

Cependant, Didier a ricané en pointant le sac plastique rouge dans sa main : « Charley, je t’ai dit que nous sommes impatients de voir ton cadeau, vas-y ! Ne sois pas timide ! »

« Didier, tais-toi, ce n’est pas le cadeau qui importe pour moi. » a dit Natalie d’un ton avertissant. Cependant, elle a regardé Charley d’un air attendu.

Il a regretté de ne pas avoir laissé la vendeuse à lui faire un paquet de cadeau, parce qu’il ne savait pas alors que Didier serait présent.

« Natalie, j’ai préparé un sac pour toi. »

Il s’est levé et a sorti le sac d’Hermès du sac plastique.

Julia et ses colocataires avaient tous les sourcils froncés, que ce garçon est pauvre et indigne !

« Oh là là ! » Didier s’est écrié en voyant le sac. « Un sac d’Hermès ! »

« Dis-nous, où as-tu trouvé ce sac fake ? Au bon coin ? »

Les filles ont éclaté de rire en entendant les mots moqueurs de Didier. Julia a secoué la tête d’un air déçu.

Elle a cru que ce garçon pauvre serait au moins un homme décent et honnête, peut-être il pourrait être son ami, mais elle a eu tort.

« Ce sac a été mis au marché à l’occasion de deux centièmes anniversaires d’Hermès, seulement deux cents sacs ont été fabriqués, son pris dépasse trois cents mille euros. » Julia a reconnu ce sac du premier coup d’œil.

Elle a enchaîné : « Le sac fake se vend à environ 150 euros, mais personne ne voudrait sortir avec un sac fake, c’est trop humiliant ! »

Elle le regardait dans les yeux. Sa malhonnêteté l’a dégoûtée.

Natalie attendait un truc bon marché de lui, mais elle n’avait pas pensé qu’il lui offrirait un faux sac d’Hermès.

Cependant, Natalie a répondu d’un ton content : « Merci pour ton cadeau, mais au fait, je me contenterais aussi de recevoir un petit truc bon marché de toi. »

Charley ne savait pas comment expliquer. Il a voulu leur dire que ce n’était pas faux, mais il a avalé sa salive en regardant les regards méprisables de Julia et ses colocataires.

Ils ne le croiraient pas, en plus, sa défense aggraverait leur mépris envers lui.

Julia a dit en regardant Natalie : « Natalie, depuis quand as-tu fait la connaissance d’un garçon aussi indécent ? »

En voyant son visage embarrassé, Natalie a détourné le sujet : « Bon, c’est mon anniversaire aujourd’hui, vous êtes tous mes amis, allons faire un toast ! »

Julia et ses colocataires restaient immobiles en le fixant d’un regard méprisable, Didier a éclaté d’un rire froid à côté.

Ayant aperçu que Natalie a été mise dans une situation difficile à cause de lui, il s’est levé.

« Natalie, joyeux anniversaire ! J’ai quelque chose à faire plus tard, réjouissez-vous bien ! »

En se sentant isolé, il est sorti de la loge.

« Charley ! »

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