JEUX D'OMBRES

JEUX D'OMBRES

last updateHuling Na-update : 2025-04-26
By:  SethIn-update ngayon lang
Language: French
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Titre du roman : Jeux d’Ombres Résumé : Dans une ville rongée par la corruption, le crime organisé et les ambitions politiques, Fabrice, un jeune homme discret, se retrouve pris dans une toile dangereuse tissée par Vital, un homme de l’ombre au service du pouvoir… mais surtout de lui-même. Ce dernier confie à Fabrice une mission étrange : kidnapper une jeune femme, Nina, sans lui faire de mal. Fabrice accepte, sans savoir qu’elle est la fille d’un haut conseiller politique, Nathan N’Dongo, et que sa disparition va mettre la ville en alerte. Tiraillé entre sa loyauté, son passé criminel et sa promesse à sa mère de rester honnête, Fabrice va peu à peu comprendre que ce qu’il croyait être un simple “contrat” cache en réalité un vaste complot mêlant trafics, trahisons et ambitions personnelles. Au cœur de ce chaos, Fabrice devra choisir : devenir complice… ou briser la chaîne du silence. Entre tensions, manipulations et révélations, Jeux d’Ombres est un thriller haletant où les héros sont rarement ceux qu’on croit.

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Kabanata 1

Un vie sans Repères

Fabrice avait trente ans, mais son cœur semblait encore chercher sa voie. Il vivait dans une petite maison délabrée, nichée au fond d’une ruelle poussiéreuse de la ville. Les murs, usés par le temps, portaient les marques d’un passé difficile. Le toit fuyait parfois, et les meubles craquaient sous le poids des années, mais c’était leur maison. Il y vivait avec sa mère, Jeanne, et sa petite sœur, Diane, une adolescente de quinze ans, studieuse et rêveuse.

Leur lien familial était profond, tissé de souffrances et de silences partagés. Jeanne, la mère, était une femme digne malgré l’usure du temps. Elle travaillait depuis toujours comme cuisinière dans une petite école primaire. Chaque soir, elle rentrait épuisée, mais le sourire revenait aussitôt qu’elle posait les yeux sur ses enfants.

Fabrice, lui, vivait dans l’ombre. Depuis ses seize ans, il avait choisi une voie risquée : vols à la tire, cambriolages, deals clandestins. Il n’était pas violent, pas par nature, mais il avait compris très tôt que la rue n’offrait pas de seconde chance. Il avait appris à survivre. À flairer l’occasion. Et à fuir la police.

Pourtant, malgré ses activités nocturnes, il rentrait toujours à la maison. Même les nuits les plus dangereuses, il trouvait le chemin du foyer.

Ce soir-là, Fabrice rentra tard, le visage légèrement griffé. Il tenait un sac plastique rempli de provisions.

 (lui ouvrant la porte, inquiète) :

— Tu saignes, Fabrice ! Encore des ennuis ?

Fabrice (forçant un sourire) :

— Rien de grave, Maman. Un accrochage… j’ai glissé. Mais regarde, j’ai ramené du pain, du lait… et des œufs. On va pouvoir faire des crêpes à Diane demain matin.

Elle soupira, posant une main tremblante sur son bras.

— Un jour, tu ne reviendras pas. Et ce jour-là, mon cœur s’arrêtera.

Fabrice (doucement) :

— Je reviendrai toujours, Maman. Toujours.

Dans leur petite chambre, Diane révisait ses leçons à la lueur d’une lampe de chevet vacillante. En entendant la voix de son frère, elle se leva rapidement.

Diane (heureuse) :

— Grand frère ! Tu es là ! Regarde, j’ai eu 18/20 en math aujourd’hui !

Fabrice (souriant sincèrement) :

— C’est bien ça, p’tite sœur ! Tu vas devenir ministre de l’économie à ce rythme.

Il sortit de sa poche un petit bracelet en argent.

Fabrice :

— Tiens. C’est pour toi.

Diane (émerveillée) :

— Il est trop beau ! Tu l’as eu où ?

Fabrice hésita, puis mentit avec douceur.

Fabrice :

— Un ami me l’a donné. Il disait qu’il te plairait.

Elle l’enlaça sans poser plus de questions. Pour elle, son frère était un héros. Même s’il marchait dans l’ombre, il illuminait son monde.

Fabrice, assis au bord de son lit un peu plus tard, regardait le plafond fissuré. Il pensait à sa vie. Il voulait plus. Il voulait offrir mieux à sa mère. À Diane. Mais il savait aussi que chaque pas qu’il faisait l’éloignait un peu plus de la lumière. Pourtant, pour eux… il était prêt à tout.

Un après-midi lourd et humide, le ciel couvert d’un gris poisseux, Fabrice errait sans but précis, comme souvent. Ses pas le menèrent vers un carrefour animé où se trouvait un petit bar de quartier. C’est là qu’il le vit.

Winner.

Il descendait d’une moto rutilante, casqué, habillé tout en noir avec des baskets de marque éclatantes. Il portait une montre clinquante au poignet et des lunettes fumées qui ne cachaient pas son sourire narquois.

Fabrice (s’étonnant, bouche entrouverte) :

— Winner ? C’est toi ça ?!

Winner (en riant, lui tapant dans la main) :

— Eh ouais, frère. T’as cru que j’étais mort ou quoi ?

Fabrice le fixa, surpris. Le gamin fauché d’avant était devenu un homme sûr de lui, visiblement plein aux as.

— Dis donc, t’as changé de planète ou quoi ? lança Fabrice, moqueur mais curieux.

— J’ai grandi, mec. J’ai bossé. J’fais mon p’tit business, comme on dit.

— T’appelles ça “petit” ? Avec cette bécane, ces fringues ? Viens, faut qu’on cause, dit Fabrice, en jetant un regard autour d’eux.

Ils s’assirent à une table en retrait sur la terrasse. Winner commanda deux bières fraîches et croisa les bras.

Winner (sérieux) :

— T’as toujours cette tête de gars qui rame.

Fabrice (amer) :

— Ouais, je rame. J’bosse pas, j’survis. Maman est fatiguée, Diane veut continuer l’école. J’ai rien à leur offrir.

Un court silence, puis Winner pencha la tête.

— T’es prêt à faire ce qu’il faut pour changer ça ?

Fabrice (sans réfléchir) :

— Dis-moi juste c’qu’il faut faire.

Winner se pencha, sa voix devint grave.

— J’fais pas dans les fleurs. Vols, deals, parfois des enlèvements. On vise des gens qui peuvent payer, on bosse vite, propre. Tu veux de l’argent ? Alors tu viens avec moi demain. Y’a un coup simple. Tu verras si t’as les nerfs pour ça.

Fabrice avala une gorgée de bière, son cœur battant déjà plus fort.

— J’suis prêt.

Voici une version plus développée des chapitres 2 et 3, avec des descriptions plus riches, des dialogues étoffés et une tension plus marquée.

Un après-midi lourd et humide, le ciel couvert d’un gris poisseux, Fabrice errait sans but précis, comme souvent. Ses pas le menèrent vers un carrefour animé où se trouvait un petit bar de quartier. C’est là qu’il le vit.

Winner.

Il descendait d’une moto rutilante, casqué, habillé tout en noir avec des baskets de marque éclatantes. Il portait une montre clinquante au poignet et des lunettes fumées qui ne cachaient pas son sourire narquois.

Fabrice (s’étonnant, bouche entrouverte) :

— Winner ? C’est toi ça ?!

Winner (en riant, lui tapant dans la main) :

— Eh ouais, frère. T’as cru que j’étais mort ou quoi ?

Fabrice le fixa, surpris. Le gamin fauché d’avant était devenu un homme sûr de lui, visiblement plein aux as.

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Fabrice avait trente ans, mais son cœur semblait encore chercher sa voie. Il vivait dans une petite maison délabrée, nichée au fond d’une ruelle poussiéreuse de la ville. Les murs, usés par le temps, portaient les marques d’un passé difficile. Le toit fuyait parfois, et les meubles craquaient sous le poids des années, mais c’était leur maison. Il y vivait avec sa mère, Jeanne, et sa petite sœur, Diane, une adolescente de quinze ans, studieuse et rêveuse.Leur lien familial était profond, tissé de souffrances et de silences partagés. Jeanne, la mère, était une femme digne malgré l’usure du temps. Elle travaillait depuis toujours comme cuisinière dans une petite école primaire. Chaque soir, elle rentrait épuisée, mais le sourire revenait aussitôt qu’elle posait les yeux sur ses enfants.Fabrice, lui, vivait dans l’ombre. Depuis ses seize ans, il avait choisi une voie risquée : vols à la tire, cambriolages, deals clandestins. Il n’était pas violent, pas par nature, mais il avait compris
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L'argent ne dort jamais
rideaux élimés de la chambre de Fabrice, quand son téléphone vibra sur la table de chevet. Encore ensommeillé, il tendit le bras et regarda l’écran : Winner : “Gros coup ce soir. Trois boîtes de nuit. On vide les coffres. Tu viens ou pas ?”Il resta figé quelques secondes. Ce n’était plus un petit vol improvisé. Trois établissements, une seule nuit. Un plan risqué, mais sûrement très rentable. Il prit une grande inspiration, balaya du regard la pièce défraîchie où sa sœur dormait dans l’autre chambre, et répondit : “J’suis là.”---La nuit tomba rapidement. Les rues de la ville prenaient leur visage nocturne : néons, klaxons, cris lointains et basses sourdes des clubs en activité. Dans une voiture banalisée garée dans une ruelle peu éclairée, Winner, Fabrice, et deux autres gars – Lewis et Kévin, attendaient. Le moteur ronronnait faiblement.Fabrice (tendu) :— Trois clubs dans la même nuit ? Sérieusement ? Tu vises la prison ou quoi ?Winner (calme, un sourire froid aux lèvres) :—
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Le Goût du bonheur
Deux semaines plus tard, tout avait changé. Comme si le vent avait tourné. La misère semblait s’être éloignée, remplacée par une étrange sensation de calme et de fierté.Fabrice venait de signer le bail d’une petite maison neuve, légèrement en retrait du tumulte du centre-ville. Elle n’était pas grande, mais elle était propre, fraîchement peinte, et surtout… saine. Plus de murs qui s’effritent, plus de toit qui goutte. Trois chambres, un petit jardin où pousseraient bientôt quelques fleurs, et une cuisine avec des carreaux blancs impeccables.Le jour de l’emménagement, sa mère resta longtemps sur le pas de la porte, les mains sur la bouche.— Mon Dieu… c’est vraiment pour nous, ça ? C’est pas un rêve ? souffla-t-elle.Fabrice rit doucement.— Touche les murs, maman. C’est bien réel.Elle posa sa main sur le chambranle de la porte, comme pour en vérifier la solidité.— Tu es sûr qu’on peut payer ça chaque mois ? Fabrice… je ne veux pas de dettes. Je ne veux pas de mauvaises surprises.
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Masque Les ombres
Le rideau de fer du restaurant glissa lentement dans un bruit grinçant qui résonna jusque dans les entrailles de la rue endormie. Le quartier, si animé le jour, se vidait peu à peu, ne laissant que les murmures des vendeuses qui rangeaient leurs étals et les derniers éclats de rires de clients repus.Rose, les bras chargés d’un panier de provisions à moitié vide, essuya son front avec le coin de son torchon.— Quelle journée, mes enfants… soupira-t-elle. Quelle journée !— On a eu presque le double de clients par rapport à hier, annonça Diane, la voix pleine de fierté. Et une dame a dit qu’elle reviendra juste pour tes beignets, maman !— Les beignets à la banane, hein ? demanda Fabrice avec un sourire. Je t’avais dit que c’était ta meilleure arme secrète.Rose éclata de rire en prenant Diane dans ses bras.— Toi aussi, t’as bien travaillé, ma chérie. T’as été rapide à la caisse ! Une vraie petite commerçante.Diane gonfla la poitrine avec orgueil.— Et j’ai rendu la monnaie juste, he
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À l’autre bout de la ville, bien loin du cliquetis des casseroles de Rose, des rues cabossées de Yassa et des rendez-vous louches dans des dépôts abandonnés, s’élevait La Maison du Haut.Une villa majestueuse, perchée sur une colline résidentielle, entourée d’un mur en pierres blanches et d’une grille automatisée qui coulissait sans bruit. Devant la grille, deux vigiles en uniforme bleu nuit surveillaient les allées et venues, oreillette vissée à l’oreille, main toujours proche de la hanche.Le jardin, lui, ressemblait à une brochure de paysagisme : haies parfaitement taillées, allées en marbre rose, et une fontaine centrale en forme de fleur de lys. Le genre d’endroit où même le vent semblait discipliné.À l’intérieur, la salle à manger baignait dans une lumière naturelle filtrée par des rideaux crème. Sur une longue table en acajou, le petit-déjeuner resplendissait : jus de grenade fraîchement pressé, salades de fruits tropicaux, viennoiseries dorées à point, charcuterie fine, froma
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