CHAPITRE 2 : L'évasion sanglante
Tout monde me fixait comme s'ils allaient trouver la réponse dans mes yeux. Hélas elle n'est pas du tout là. Alors on se mettaient tous à se regarder. Il fallait un petit pouce d'aide pour nous amener à enfin réfléchir, puisque là ils ne voient pas encore la fatalité de la situation. Comme l'a toujours évoqué ce maudit de destin « Ainsi soit-il ». Alors la porte s’ouvrit à nouveau. Les mêmes hommes nous rendaient encore une fois visite. Mais cette fois ils s’intéressaient plus à la mourante qu’à nous autres. Le moins armé des deux examina la dame comme pour vérifier si elle respirait toujours. Apparemment elle ne pourra pas s’en sortir, ainsi il secoua de la tête un « non » à son partenaire qui immédiatement fait sortir son pistolet et lui remplit la cervelle de trois balles sans louper.
Oh non ! Ils viennent d’exécuter cette bonne femme. Tous s'emballaient avec des cris de peur, des hurlements, chacun cherchait une ouverture pour s'enfuir mais dommage que tout soit si haut. Le mur de la maison est si haut qu'il faut un homme de trois mètres pour atteindre le plafond. Il n'y avait qu'une seule fenêtre et une fenêtre petite comme de trou du cul d'un rat. Chacun s'agrippait à ce qu'il trouvait, personne ne voulait mourir, la peur se dessinait dans les yeux, sur leurs lèvres, et dans leur acte. J’étais là assis, focus comme jamais. La scène que je viens de voir ne m'a en aucun cas secoué, c’était comme si je regardais un film. Même les deux étranges hommes s’entonnaient que je ne m'apeurais comme le ferait tout être humain. C’est là, le plus géant, le tireur s'approchait de moi et me regardait tout droit dans les yeux comme pour me les arracher.
J'ai senti, oui c’est là que je l'ai senti. Cette envie brûlante, de lui arracher ses propres yeux et les broyer dans mes mains. Juste cette seule pensée de le faire hurler, souffrir me donna de sourire au lèvres. Je le fixais à mon tour, s’il pouvait il me descendrait tout suite mais apparemment, même avec l'acte qu'il vient de commettre, il n’en était pas maitre. Il nous fallait vivant. La femme clouée par terre vient de remplir sa part du marché, alors elle ne servait plus à rien. L'ordre a été alors donné de l'abattre, ainsi soit-il.
Il se redressa puis s'aventura à reculons sans me quitter du regard, moi non plus je ne cessais de le mater. Je crois que ça me ferait un très grand plaisir de buter ce mec. Non, erreur ! Pas seulement le buter, ce serait trop facile. Je vais le massacrer à petit feu.
Après nous avoir laissé dans une peur abondante, ils fermaient derrière eux. Daniel le premier me tapota l’épaule.
Comment vous appelez-vous ?
Koffi-Codja cher ami.
L’homme vous a regardé comme s'ils vous connaissait.
Non je ne crois pas. Il m'a regardé pour m'avertir que je serai le prochain.
Vous croyez ? Et ça ne vous fais pas peur ?
Peut être oui, peut-être non j'en sais trop rien. Vous, est-ce que ça vous fait peur ?
Il ne répondit pas avant que sa femme ne la devance.
Ce mec est trop bizarre chéri, avec ses tons ironiques il faut s'en méfier que nos ravisseurs.
C'est un plaisir que vous pensez ça de moi mais désolé de vous décevoir madame. Je veux m'en aller d'ici plus que vous ne le pensez. Oh que oui, j'ai la trouille.
Ça ne change rien, il faut qu'on sorte d'ici par tout les moyens monsieur Koffi-Codja.
Et pourquoi le comptable compte que je sois le mieux placer pour penser évasion ?
Parce que le comptable compte que de nous tous ici, vous êtes le seul à ne pas vous affoler à chaque horreur.
Oui monsieur il faut que vous nous aidez.
Disait une voix derrière moi. Je me retournais pour savoir de qui ça venait. C’était un vieil homme dans les soixantaines. Oh non ! Il fout quoi ici lui? Je posais la question comme s'il s’était décidé par choix à venir dans cet enfer. Ainsi d'autres voix s’ajoutèrent à la sienne. Des implorations pour que je les aide à sortir d’ici. Puis là je m'éclatais de rire à gorge déployée. Ainsi ils s'étonnaient tous de ma réaction.
Vous me faîtes marrer de compter sur un looser comme moi pour vous faire sortir de ce foutoir. Je suis désolé mais nous allons y rester. À moins que vous vous tournez vers l’intelligent de la salle, monsieur Daniel.
Laissez-le, égoïste comme il est il ne veut pas nous aider.
Disait-elle
Arrête Alida, de toute façon nous sommes dans le même bateau.
Je ne savais pas pourquoi mais son opinion m’avait choqué. Je m'en foutrais d’habitude lorsqu’on me juge mais lorsqu’elle l'a fait, je me suis senti blessé. Mais ce n’est pas le moment de se quereller, il y a plus dangereux que ça. La mort qui nous guette dans les jours à venir. Sur ce il faut trouver un moyen de s'en sortir. Alors ils voulaient des idées d’évasion. J'en ai trouvé une.
D'accord, si nous voulons tous nous évader d'ici, alors chacun devrait être prêt à faire un sacrifice.
Ah bon ? comment ça ?
Lançait une dame d'une voix grave tel un mec.
Ne vous inquiétez pas, si je parle de sacrifice, je parle du fait que chacun de nous fasse sa part du boulot.
On t’écoute.
On ne connait nulle part, on ne s'est pas comment s'annoncera les réalités du dehors. Mieux encore le nombre de ces géants qu'il y en a ici, leur rôle et leur poste.
Comment nous pourrions savoir tout ça en restant enfermés ici ?
Demandait curieusement Alida.
En les forçant à venir. D’abord nous savions qu'il y a déjà deux gardes qui viennent par moment sous des ordres, ce qui veut probablement dire qu'ils quittent quelques part , donc ils ne sont postés ici. Maintenant il faut connaître ceux qui sont près d'ici.
Bonne idée.
On vous apprend ça dans la comptabilité ?
Non !
Ben voilà Daniel, et pour que cela marche il faut que quelqu’un fasse sa part du boulot donc ta petite femme.
Non tout sauf ça ! On ne la touche pas et d’ailleurs c’est quoi sa part du marché ?
Bah se faire agresser par un voyou comme moi ?
Là ils ne comprenaient plus rien, d’autres dans les chuchotements commençaient à soupçonner si je n’étais pas un psychopathe avéré dans le groupe.
Je croyais que vous voulez vous évadez d’ici.
Oui c’est le cas mais en quoi agressé Alida contribuerait à ça ?
Parce que mon chers Daniel, c’est une très belle femme, avec un joli corps, en plus un médecin donc qui prends bien soin de sa santé et les gens qui sont là qu'ils nous veulent découpés et se servir de nos organes vie frais n'accepteront pas qu'on abîme leur produit. Alors le ou les cons à la porte vont intervenir pour m’arrêter. Et sûrement m'amener à un lieu plus sécurisé où je pourrai bien être maîtrisé.
J'avoue que c’est une bonne analyse et un bon plan mais à quoi serviras-tu si on t'amène dans une chambre plus ardue qu'ici ?
C’est là arrivera mon sacrifice, ma part du boulot que j’aurai à faire, donc vous devrez me faire confiance.
D’accord mais Koffi-Codja tu devras trouver une autre personne, pas Alida.
Refusait Daniel par peur de risquer la vie de sa femme. Et comme toutes les femmes qui en ces moments voulant toujours prouver leur valeur, au lieu de rester protégée, elle s'interposa à la décision de son cher mari.
Je vais le faire.
Non Alida !
Je ne suis pas une enfant et tous ici devrons faire une part du boulot. C’est mon tour alors je le ferai, si non comment voudras-tu que quelqu’un d’autre se porte garant. Alors je vais le faire. Dîtes-moi donc ce que je dois faire.
Bien madame, mais nous avons un avantage puisqu’ils n’ont pas mis de caméras ici, si non ils pourront anticiper nos actes. OK maintenant il va me falloir beaucoup de bruit de cris, des hurlements pour amener le gardien à la porte à intervenir. Alida je vais essayer vous étrangler.
Quoi ? jamais de la vie
Criait son époux pris de peur pour elle.
Ne vous en fait pas, je ne le ferai pas pour la tuer mais assez fort pour que ce soit convaincant.
Tant que vous ne me tuez pas je suis pour. De toute façon si vous essayez, il a plus de 12 personnes ici à vous en empêcher
Je n’ai aucun intérêt à vous étrangler en vraie. Vous êtes trop belle pour mourir de cette façon.
Cette dernière phrase l'avait à la fois choquée et fait marrer, mais elle le dissimulait en détournant le regards.
Désolé pour ce qui va suivre, il faut que ça fasse vraie.
Quoi ?
Criait Daniel, il n'eut pas le temps de comprendre lorsque je lui portais un coup dans le ventre qui le plia en deux. Je me jetais donc sur sa compagne que je collais au mûr, en serrant bien fort le cou. Les autres comme prévu se mettaient à hurler. Elle ne pouvait plus bien respirer. Puis je lui chuchotais en approchant mon visage. C’est là je sentis son parfum, son odeur, depuis des heures c’était la seule bonne odeur que je puisse respirer.
Je suis vraiment désolé de vous faire subir ça. Vraiment désolé, princesse.
Suite à ces mots elle s’évanouit doucement, calmement, sa façon de fermer les yeux était splendidement artistique même si c’était dans un état douloureux et critique. J’en ai eu marre de la voir s’étouffer petit à petit. Le temps était devenu une éternité, pourquoi jusqu’à là, la porte ne s'est pas encore ouverte ? Daniel s'empressa de me tenir la main en criant.
Arrête connards, ça va loin, tu vas la tuer.
Je me suis bien avant lui rendu compte que cela dépassait les bornes. Elle m’avait fait confiance. Alors je décidais de la lâcher, quand la porte s’ouvrit immédiatement. Le gars courait vers moi me donnait un coup fort de fer dans le dos, ainsi je m'écroulais au sol. Je crois que ça endommagé ma colonne vertébrale.
Il prenait son talkie-walkie en répétant trois fois
Code bleu.
Étendu à même le sol j’étais encore bien et bel conscient, mon regard tourné vers Alida qui toussait fort. Nos regards se croisaient, puis elle sourit comme pour m'encourager de la suite même si je viens d'essayer de l'étrangler. Elle savait donc que c’était pour la bonne cause, s'évader.
Les deux hommes rentraient à nouveau, ils me prirent par la jambe et les bras me traînant dehors pour sûrement m'isoler. Ainsi le plan se déroulait comme prévu.
Pour eux, j’étais toujours inconscient, ainsi ils n'ont pas fait attention à moi, il m'amenaient donc jusqu’à l’isolement. Mais si je me faisais enfermé dans ce bunker, je ne pourrai pas exécuter le reste du plan. Comme je suis bête de ne pas penser à ça ! Alors il faut que je j'agisse très vite. Mais quel moyen trouver pour neutraliser ces deux géants sans finir en décombres ?
J'ai un avantage, ils me croient toujours inconscient, il faut juste que j’arrive à prendre le couteau de chasse à sa hanche. J’aurai préféré le pistolet mais disons que je ne me suis jamais en servis. Et d’ailleurs j'en ai jamais touché. Et ce n'est pas le moment propice pour apprendre à tirer, je me contenterai donc du couteau, l'arme que je maitrise le mieux après la hache. J’avais donc par la suite imaginer les options possibles pour le lui arracher. C’était le plus géant des deux, donc il fallait l’attaquer en premier si je cherche une chance de m'en sortir indemne. Ils ouvraient la porte, un gardien était bien sûr posté là, donc ça fait trois personnes que je devrais éliminer.
Ils me déposaient à terre, à peine je touchais le sol que je m'empressais de lui prendre le couteau à la hanche, que j'enfonçais aussitôt dans son pharynx, d'un coup net. Il suffoqua et s'écroula lourdement sur le sol, avant même qu'il ne s'en rende compte, je lui mis un coup de tête fort qui déstabilisait le second. Ainsi, j'eu le temps d’une seconde pour me relever mais le combat venait tout juste de commencer. Très en colère il me mit une droite très amère qui me propulsa contre le mûr, je me serais évanoui si je n’avais pas l’habitude d'en prendre plein la gueule. Il enchaina avec le deuxième que j'esquivais en me baissant rapidement, tout en le poussant les main autour de sa hanche à fin de le déséquilibrer et le cloué au sol. Ce que bien sûr je réussi en premier, mais la situation s'inversa puisqu’il était plus fort que moi physiquement.
Il me retourna donc rapidement , me roua quelques coups dans la face avant d’essayer de m'étrangler. Il était en colère, moi pas, Ainsi pensant à vite m’éliminer je profitais donc de la situation, comme toujours doué en ça je simulais ma mort, s'il s’était plus concentré il comprendrait que c’était trop vite. C'est là il lâcha prise, en ce temps je me servais de ma main droite qu’il ne contrôlais pas pour chercher un objet, n’importe lequel pouvant servir. Pour une fois que ce destin est avec moi, je trouvais un clou rouillé dans la terre. Ainsi immédiatement je repris ma respiration. J'ouvris mes yeux. Étonné de me revoir à nouveau envie, Il écarquillait grandement ses paupières, ce qui me facilitait les choses, d'où j'enfonçais profondément le clou dans son œil droit. Alors il hurla de douleur. En ce moment je pris avantage sur lui avant qu'il n’essaie de dégainer son arme à feu. Je le repoussais donc, prenant immédiatement par derrière et tins sa tête entre le creux de mon bras droit. Ainsi je lui brisais le cou sans pitié d'un seul mouvement. Alors je me vêtis de sa combinaison tel l'un deux ; je toquais à la porte. Le gardien du lieu ouvrit et reçu sa part du gâteau. Un coup de couteau dans le cœur. Fallait pas se faire remarquer en tirant des coups de feu même si je ne pouvais. Alors je rassemblais les trois corps dans la chambre puis je fermais à clé. Je prenais le talkie-walkie de l’un des deux géants avant de m'en aller.
Comme j’étais en éveil pendant le trajet, j’avais donc mémoriser le chemin emprunter. Je pourrais essayer de m’enfuir, ça m'est bien sûr, passé par la tête. Mais immédiatement j’ai pensé à elle. J’ai pensé à Alida qui m'avait fait confiance même si je m’étais comporté tel un connard envers elle. Et puis merde alors ! Je me suis donc retourné pour la secourir.
J’arrivais devant notre ancienne prison que j’aperçus le gardien posté sur la porte, toujours mon couteau à la hanche, habillé comme ses collègues je m'aventurais vers lui. Il me demandait donc.
Raison de présence ?
Je dis alors.
Code bleu.
Erreur, je n'ai pas annoncé de code Bleu dans ce secteur.
C’est toi le code bleue, abruti.
Surpris il comprit très vite et voulu tirer avec son Ak47 à la main mais ma lame était plus rapide. Alors il s’écroulait à son tour dans un bain de sang. Il faisait encore jour, dans les environs de 17 heures, je lui pris la clé, ouvris la porte tous étaient apeurés puisque la plupart déjà m’estimaient déjà mort ou isolé. Alors j’enlève mon masque. Puis elle cria en premier.
-Koffi ?
Et j’ai vu son sourire béant qui m’était adressé, ce qui me fit chaud au cœur. Daniel criait à son tour
-Vous ? Comment avez-vous pu ?
- je crois que votre femme avait raison, faudrait plus avoir peur de moi que ses incompétents.
Ils criaient tous de joie et me suivaient donc à sortir. Elle s'approchait plus près de moi et me dit
Merci koffi-codja.
Je vous en prie. Je l'ai fait pour vous.
J'ai ainsi lu donc dans son regard du désagrément et de la surprise ; puis je retirais vite mes mots
Pour m’excuser de mon attitude envers vous bien sûr , rien d’autre.
Et je m'avançais devant. Nous courrions tous dans la brousse en prenant la même direction, on essayait de suivre la direction du soleil pour identifier le nord du sud. Après quelques minutes de marches, de foulé, on se voyait tous perdus. Ce maudit de destin a encore joué. De loin on attendit des coups de feu, venant de devant, de derrière, d'un peu partout.
Je me dépêchais de me coucher au sol en exhortant aux autres de faire pareil mais les retardataires n’eurent pas cette chance de survivre. Pleins, disons la moitié avait succombé avec des balles d'un peu partout dans le corps, et le vieux de la soixantaine en avait pris dans les fesses et hurlait de douleur. J'essayais de deviner la source des balles avant de comprendre un peu tard. Alors je criais qu'on prenne la direction opposée en détalant de toutes nos forces sans s’arrêter. Malgré quelques balles dans le cul, il avait réussi à passer la zone. Nous filons donc dans la profondeur de la forêt, nous cacher derrière les arbres.
J’avais tort, ils nous surveillaient. les maisons n’étaient pas munies de caméras mais la forêt en était truffée. Ils vont ainsi nous chasser comme des bêtes. Je suis désolé les gars, je suis désolé Alida.
« Les bêtes ont quitté le cachot, il faut les arrêter à tout prix, y compris les descendre tous. »
C’étaient les ordres données dans le talkie-walkie. Ainsi la chasse débuta.
CHAPITRE 1 : L’évidenceLes gens disent d'habitude que la vie d'un homme peut changer d'un seul clin d'œil, et que ce changement est divin, ainsi ils y croyaient fermement. Oui ils croyaient au destin, mais moi je ne pouvais pas me le permettre, cette confiance aveugle à un être supérieur que moi. Puisque si j'y crois alors j'accepte ma destinée, celle qui prédit que je suis un bon en rien, un looser, un inutile. Évidemment que c’est ce que je suis. Depuis mon enfance je me suis senti dans un vide interminable, je ne foutais rien à l’école, j'ai au moins repris deux fois les mêmes classes, j'ai passé mon BEPC 3 fois de suite et n'en parlons même pas de mon bac puisque j’ai fini par démissionner mais malgré ces échecs arrondis je me croyais toujours intelligent, mais dans quel sens? je l'
CHAPITRE 2 : L'évasion sanglante Tout monde me fixait comme s'ils allaient trouver la réponse dans mes yeux. Hélas elle n'est pas du tout là. Alors on se mettaient tous à se regarder. Il fallait un petit pouce d'aide pour nous amener à enfin réfléchir, puisque là ils ne voient pas encore la fatalité de la situation. Comme l'a toujours évoqué ce maudit de destin « Ainsi soit-il». Alors la porte s’ouvrit à nouveau. Les mêmes hommes nous rendaient encore une fois visite. Mais cette fois ils s’intéressaient plus à la mouran
CHAPITRE 1 : L’évidenceLes gens disent d'habitude que la vie d'un homme peut changer d'un seul clin d'œil, et que ce changement est divin, ainsi ils y croyaient fermement. Oui ils croyaient au destin, mais moi je ne pouvais pas me le permettre, cette confiance aveugle à un être supérieur que moi. Puisque si j'y crois alors j'accepte ma destinée, celle qui prédit que je suis un bon en rien, un looser, un inutile. Évidemment que c’est ce que je suis. Depuis mon enfance je me suis senti dans un vide interminable, je ne foutais rien à l’école, j'ai au moins repris deux fois les mêmes classes, j'ai passé mon BEPC 3 fois de suite et n'en parlons même pas de mon bac puisque j’ai fini par démissionner mais malgré ces échecs arrondis je me croyais toujours intelligent, mais dans quel sens? je l'