Le ciel était sombre ce soir-là. De grosses gouttes d'eau fouettaient le sol avec vivacité. L'odeur de la terre mouillée parfumait l'atmosphère et un doux vent soufflait. Elle, debout près de la fenêtre, contemplait le vide l'air ailleurs. Les grondements du tonnerre déchiraient le silence de son âme mais n'éveillaient plus la peur en elle. Elle était triste et désespérée, elle voulait oublier mais ne pouvait pas. Ses souvenirs la tourmentaient et refusaient que ses blessures se cicatrisent. Elle referma la fenêtre et sortit. Elle alla dans le jardin, sous la pluie et s’assit, insouciante de ce qui pouvait lui arriver. Tout ce qu’elle voulait c’est que l’oubli l’enveloppe et la plonge dans la joie. Ce bonheur qu’elle n’a plus ressenti depuis un moment. Ses souvenirs se mirent à refaire surface et ses larmes à couler, cachées par les gouttes de pluie.
Soudain, une voix masculine s ' écria- Saphia! Mais qu'est-ce que tu fais sous la pluie? Tu vas attraper froid.- Laisses moi seule stp!- Si tu ne viens pas je vais appeler ta mère. Allez viens stp!Elle se leva et se dirigea vers lui- Qu'est-ce que tu fais là à cette heure et avec cette pluie?- Bin j'ai eu envie de te parler comme tu ne décrochais pas je suis venu te voir.Elle lui sourit
- Attends-moi dans le salon, je me change et j'arrive.
- Non je rentre! J'avais juste envie de te voir et te serrer dans mes bras.- Bouba, tu sais que...- Que tu ne m'aimes pas et que c'est à lui que tu pensais? Oui je sais. Mais en tant qu'ami je peux quand même te serrer dans mes bras.Elle lui décocha un sourire et répondit
- Mais tu vas te mouiller et tu...
- Je m'en fou lui coupa-t-il la paroleIl l'attira et la serra tendrement dans ses bras. Elle s’y blottit, trouvant en lui la force qui lui manquait. Elle se mit à sangloter sans pouvoir se retenir. Elle avait trop souvent fait semblant d'aller bien mais là elle ne pouvait plus.Elle s’accrocha fortement à lui et se mit à pleurer de plus belle. Toutes les larmes étouffées, tous les cris étouffés prenaient enfin voix. Elle pouvait enfin les laisser sortir, apaiser son âme.Il se mit à lui caresser le dos en disant:
-C'est bien, pleures, libères toi, sorts toute cette amertume....- Je me sens tellement vide. Je n'y arrive plus, je ne peux plus aller de l'avant. Peu importe ce que je fais ou dis, je ne peux me le sortir de la tête. Qu'est-ce que j'ai fait de mal? Où est ce que j'ai échoué? Tu le sais non tu le sais j'ai fait de mon mieuxElle se dégagea de l'étreinte et lui tourna le dos-Pourquoi m'a-t ‘il fait cela après tous les efforts que j'ai fourni? Je l'ai aimé plus que quiconque et lui du jour au lendemain il m'abandonne. Je voyais mon avenir avec lui, il était dans tous mes projets d'avenir. Je l’ai aimé, je l’aime et lui il m’a si lâchement abandonné et avec un texto. Comment on peut rompre ses fiançailles par texto et à quelques jours du mariage ? m’a-t ‘il vraiment aimé ? Ai-je vraiment compté pour lui ?-Princesse stp calmes toi. Tu sais que je ne supporte pas de te voir ainsi-Dis-moi donc comment faire pour oublier. Dis le moi cria-t'elleIl l'attira et la serra dans ses bras-Ce n'est pas en te faisant du mal que tu y arriveras. Ce n'est pas comme ça.- Je me sens tellement faible et lasse. Je ne veux qu'oublier, l'oublier.-Allons à l'intérieur c'est mieux. Tu vas prendre un bain et aller te reposer. Imagines si ta mère te voyait ainsi! Elle ne le supporterait pas.Elle essuya ses larmes et lui demanda:-Tu as déjà diné?
- Je venais aussi pour ça. On m'a dit que tu as préparé des œufs aux tomates accompagnés d'une salade de fruits alors je me suis invité. J'espère que tu m'en as gardé!- lol je savais que tu viendrais c'est pour cela que je t'ai attendu pour qu'on dine ensemble.- Tu es un amour tu sais!- Oui je sais. Et qui te l'a dit?- C'est Ton père qui a vendu la mèche lol.-Tu sais que tu as de la chance! Tu es le seul homme qu'il laisse venir me voir librement. Bon assez bavarder, je me change rapidement et je sers le dîner. Il doit être dans le salon vas lui tenir compagnie, il sera ravi de discuter avec toi.- D'accord Princesse mais fait vite j’ai trop faim.- Toi qui disais venir juste par envie de me voir! Menteur va!Sur ce commentaire elle alla se changer dans sa chambre. Lui alla discuter dans le salon avec M. Diarra.Quelques minutes s’étaient déjà écoulées quand elle les interrompit:-Hé le gourmand le dîner est servi. Tu viens?-Excuses moi tonton dit-il en se levant-oui vas-y.Ils passèrent à table, dînèrent et discutèrent de tout et de rien. Elle riait aux éclats, son visage était rayonnant comparé à tout ç l’heure.. En lui racontant des blagues, il a réussi à changer son humeur. La joie se lisait sur son visage. Elle lui souriait de tout son âme alors comme un réflexe il dit sans le vouloir:- Je t'aime tant tu sais.....
Il s’en voulut d'avoir cédé alors il baissa la tête, l'air de s’en vouloir. Elle comprit, se leva, lui fit une bise et dit:- Je t'aime beaucoup aussi, tu le sais non? Aides-moi à débarrasser la table stp!Il s’exécuta. Quelques minutes plus tard, il prit congé. Elle le raccompagna jusqu'à la porte et le serra dans ses bras en murmurant:
- Tu es le seul qui réussit à me changer les idées. J'ai passé une agréable soirée en ta compagnie.- C'est réciproque princesse et je commence à étouffer là. Dit-il sur un ton narquois.Elle desserra l'étreinte en souriant.
- Bonne nuit et fais attention sur la route d'accord? Et appelles moi dès que tu arrives!
- D'accord maman, bonne nuit.Il lui fit une bise et s’en alla. Elle ferma la porte, se retourna et fit face à sa mère qui suivit la scène.- Personne, aucun homme ne t'aimera comme lui!- Je sais Man mais...- Mais quoi? Pourquoi tu ne lui donnes pas sa chance?- Tu sais ce que j'ai vécu avec Mansour et c'est trop tôt pour que j'entame une nouvelle relation.-Trop tôt? Ça fait trois mois déjà, trois longs mois que tu pleures sans cesse et vis dans tes souvenirs. Il est avec une autre et t'a sûrement oubliée alors fais de même. Je sais que je suis un peu dure mais c'est parce que je ne veux plus te voir pleurer et ne rien pouvoir y faire. Aucune mère ne supporte de voir la souffrance de son enfant. Et si tu ne te décides pas, une autre te prendra Bouba aussi et là tu seras vraiment seule ma fille.- Je sais tout ça mais je ne contrôle pas mon cœur!- Je sais mais c'est toi qui ne veux ni l’écouter ni oublier. Tu te contentes juste de vivre dans le passé. Tu n’avances pas car tu es accroché à tes souvenirs. Et j’ai peur que ce soit trop tard quand tu ouvriras enfin les yeux.Avec ses mots, elle s’en alla la laissant seule dans ses pensées.Elle resta longtemps à réfléchir sur les paroles de sa mère.« Perdre Bouba? Je ne le supporterai jamais. Il est mon meilleur ami, ma moitié, celui à qui je raconte tout. Non il ne me laissera jamais tomber, jamais. »Elle se dirigea dans sa chambre, prit son bain, se coucha et attendait l'appel de Bouba en vain. Elle hésita à l'appeler. Elle repensait aux conseils de sa mère qui lui semblait être un avertissement qui la rongeait. Le sommeil se refusa de venir. Morphée lui en voulait sûrement se disait-elle.Elle s’imaginait dans les bras de Bouba mais ça ne collait pas, c’était impensable pour elle-même si une partie d’elle ne rejetait pas carrément cette idée. Mais si elle le faisait elle donnerait raison à Mansour.- Non! Il dira qu’il avait raison et que je le trompais avec Bouba.Elle s’en voulut de penser à lui et de prêter attention à ce qu' il dira.- Je devrais m’en foutre de ce qu’il pensera non? Oh mon Dieu pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me le sortir de la tête? Après m’avoir quitté deux semaines avant notre mariage et l’avoir trouvé avec sa secrétaire qui n'est autre que ma meilleure amie je devrais le haïr de toutes mes forces mais non moi je continue à l’aimer comme au premier jour.Une larme coula sur sa joue et elle l’essuya. Elle se leva et sortit sous le lit une boite. Elle l’ouvrit et en sortit des photos et une bague. Elle les regarda une à une puis les déchira toutes. Elle prit la bague, la mit et regarda sa main en disant:- C'est la dernière fois que je pleure pour toi Mansour.Elle prit les morceaux de photos, les remit dans la boite, alla les jeter dans la poubelle et alla se recoucher.- Toi je t’amènerai demain à la mer. Dit-elle à la bague avant d'éteindre la lampe de chevet.- Toi je t’amènerai demain à la mer. Dit-elle à la bague avant d'éteindre la lampe de chevet.La nuit se fit longue et tourmentée. Enfin, son réveil sonna, il était 8h. Elle alla se préparer dans la salle de bain. Elle en sortit avec une serviette et se mit à se sécher, puis elle s’habilla sortit en marchant sur la pointe des pieds de peur de réveiller quelqu'un. Elle héla un taxi et partit en direction de la plage. Tout au long du trajet, elle avait les yeux fixés sur la bague, l'esprit ailleurs. Elle avait pris une décision: celle de vivre dans le présent non dans le passé. Elle laisserait derrière elle tous ses souvenirs qui ne lui procurent que de la consternation. Pourquoi souffrir pour un homme qui ne le mérite pas et ainsi gâcher sa vie? Se demandait-elle finalement.Arrivée, elle paya la course et alla se p
Ils se levèrent d'un bond et puis paff, une gifle se fit entendre....Mme Diarra, choquée, mit sa main sur sa bouche et Saphia se mit à pleurer. Jamais son mari n’avait levé sa main sur leur fille. Frapper ne faisait pas partie de l’éducation. Pour eux on pouvait tout inculquer à un enfant sans avoir à utiliser le bâton et ils en étaient extrêmement fiers.Un lourd silence gagna l'atmosphère. Puis M. Diarra demanda:- Pourquoi as-tu pris cette gifle à sa place? Tu ne vois pas qu'elle dépasse les bornes?- Papa, je....- Fermes la et vas dans ta chambre tout de suite! Lui cria-t ’il d'un ton sec.Elle regarda Bouba l'air honteuse et courut dans sa chambre.Elle se jeta sur le lit et se mit à penser au geste de Bouba. Saphia, faisant les cents pas, se parlait à elle-même- Il a pris une gifle po
Elle lui fit une bise, se lava les mains et alla prendre son sac dans sa chambre.Elle sortit et fit face à Mansour devant la porte. Elle était figée de stupeur. Elle ne s'attendait pas à lui faire face d'ici tôt. L'idée lui prit de courir à l'intérieur mais elle se ressaisit.- Qu'est ce.... Qu'est-ce que tu fais là? - Umh moi-même je ne sais pas à vrai dire. Dit-il maladroitement.Elle resta muette, les mains croisées sur sa poitrine.- Je, j'avais envie de parler à quelqu'un. Ça ne va pas au boulot et c'est toi seule qui pouvais m'écouter et me conseiller. Alors je me...- Alors tu t'es dit que tu pouvais venir voir ton idiote d'ex copine. Et ta copine? Elle ne peut pas te conseiller?- Mais je n'ai pas...- Oh mon amour, tu es enfin là! Dit-elle en se jetant dans les bras de Bouba qui sortait de sa voiture.
Sa rage était telle qu'elle ne pût s'empêcher de courir derrière eux. Elle l'attrapa par le bras et lui dit: - Bouba, tu ne demandes même pas à me voir, en plus tu sors avec elle alors que...- Alors que quoi? Que tu me l'as interdit?- Oui!- Et tu crois que je vais suivre à la lettre des ordres? A ce que je sache je ne suis ni ton mari ni ton copain. Je ne suis qu'un simple ami rien de plus.- Mais tu es plus qu'un ami pour moi, tu es comme un frère.- Donc étant ton frère, j'ai le droit d'avoir une copine et de sortir avec une fille.- Oui mais pas elle!- Pourquoi pas elle? Parce que tu ne t'entends pas bien avec elle. Mais c'est ma vie, ma relation, c'est à moi qu'elle doit plaire pas à toi. Ce serai mieux que tu l'acceptes une bonne fois pour toute. Maintenant, excuses nous mais on doit partir. Bonne soirée princesse. Il lui fit une bise sur le front et s'en alla avec Fanta. Saphia explosait au fond elle. Ses larmes se mirent à coul
Il lui fit une bise sur le front et sortit en souriant. Il sourit de plus belle en repensant au visage de Saphia qui s'était décomposé quand il avait dit:" Ma nouvelle princesse".Il alla retrouver Fanta qui l'attendait dehors. A sa vue, elle fronça les sourcils:- Ne t'avais-je pas dit de ne pas t'excuser auprès d'elle?- Si je change d'un coup mon comportement vis à vis d'elle, elle comprendra tout. Fallait que je lui explique. Je lui ai toujours tout dit tu le sais.- Et qu'est-ce que tu lui as dit?Il lui raconta toute leur conversation. Et elle éclata de rire.- Tu lui as vraiment dit ça?- Je t'assure et elle était ébahie.- Ça je n'en doute pas une seule seconde. Elle a toujours détesté que tu nous donne le même nom. C'est un caprice de fille unique qui a toujours tout eu à elle seule. Elle n'acceptera jamais de
Elle se retourna et lui fit d'un ton sec:- Qu'est ce que tu fais ici si tôt?- Il faut qu'on parle- Moi je n'en ressens pas le besoin.Elle se retourna et continua à se brosser les cheveux. Il s'approcha d'elle et la retourna par le bras.- J'ai dit qu'il faut qu'on parle alors cesses tes caprices et viens avec moi.Sur ce, il lui tint la main et commença à l'amener dehors.- Mais attend au moins que je prenne mon sac.Il relâcha doucement son bras, elle prit son sac et ils sortirent et fit nez à nez avec Tata Rama.- Bonjour Tata, je voudrai l’amener quelque part, je la ramènerai avant ce soir.- Mais prenez d'abord votre petit déjeuner.- Merci tata mais on mangera dehors, on a un programme chargé. On y va? Fit il en se tournant vers SaphiaIls partirent en direction de sa voiture, entrèrent et il dém
- Aminata, ton frère est là. Viens vite on va l'ac... il est encore avec cette fille. Je ne sais vraiment pas ce qu'il lui trouve alors que ses cousines sont là, toutes très belles mais lui, il ne voit que celle là. Je ne vais pas rester les mains croisées, il faut que je m’en occupe!- Maman toi aussi! Comment peux tu dire une chose pareille? Tu sais très bien que Bouba l'aime plus que tout. En plus mes cousines ne sont ni plus belles ni plus attirantes qu'elle et moi je l'aime bien. En plus d'être belle, elle est gentille et ouverte. Elle ne se soucie pas que de Bouba, mais de nous aussi. Alors que demander de plus?- Mais elle n'aime pas ton frère!- Moi j'en doute fort.Au même moment, ils entrèrent, après de longues salutations entre lui et sa famille. Il se tourna vers Saphia, sourit et dit- Je vous présente ma nouvelle petite amie ou
Amy se leva et alla ranger la cuisine.De l'autre côté, ils étaient sur la route.- Dit moi, est ce que ton père était fâché que tu sois sortie sans rien lui dire?- Non ma mère lui a dit que j'étais avec toi. Il voulait juste que je rentre. Peut-être que sa princesse d’amour lui manque aussi.- Oui peut être bien. Mais j'ai adoré cette journée avec toi et ma famille. Franchement, dama bégue tay « je suis comblé aujourd'hui».- Je le suis encore plus. Ta mère m'a enfin rouvert ses bras et ta soeur m'adore. J'ai passé une magnifique journée je t'assure. Tout était merveilleux, tu es merveilleux et tu fais de ma vie une merveille.- Te voir ainsi chaque jour est ma vocation. Je veux te rendre heureuse plus que tu ne l'es.- Plus que maintenant? Non meunoko 
Amy se leva et alla ranger la cuisine.De l'autre côté, ils étaient sur la route.- Dit moi, est ce que ton père était fâché que tu sois sortie sans rien lui dire?- Non ma mère lui a dit que j'étais avec toi. Il voulait juste que je rentre. Peut-être que sa princesse d’amour lui manque aussi.- Oui peut être bien. Mais j'ai adoré cette journée avec toi et ma famille. Franchement, dama bégue tay « je suis comblé aujourd'hui».- Je le suis encore plus. Ta mère m'a enfin rouvert ses bras et ta soeur m'adore. J'ai passé une magnifique journée je t'assure. Tout était merveilleux, tu es merveilleux et tu fais de ma vie une merveille.- Te voir ainsi chaque jour est ma vocation. Je veux te rendre heureuse plus que tu ne l'es.- Plus que maintenant? Non meunoko 
- Aminata, ton frère est là. Viens vite on va l'ac... il est encore avec cette fille. Je ne sais vraiment pas ce qu'il lui trouve alors que ses cousines sont là, toutes très belles mais lui, il ne voit que celle là. Je ne vais pas rester les mains croisées, il faut que je m’en occupe!- Maman toi aussi! Comment peux tu dire une chose pareille? Tu sais très bien que Bouba l'aime plus que tout. En plus mes cousines ne sont ni plus belles ni plus attirantes qu'elle et moi je l'aime bien. En plus d'être belle, elle est gentille et ouverte. Elle ne se soucie pas que de Bouba, mais de nous aussi. Alors que demander de plus?- Mais elle n'aime pas ton frère!- Moi j'en doute fort.Au même moment, ils entrèrent, après de longues salutations entre lui et sa famille. Il se tourna vers Saphia, sourit et dit- Je vous présente ma nouvelle petite amie ou
Elle se retourna et lui fit d'un ton sec:- Qu'est ce que tu fais ici si tôt?- Il faut qu'on parle- Moi je n'en ressens pas le besoin.Elle se retourna et continua à se brosser les cheveux. Il s'approcha d'elle et la retourna par le bras.- J'ai dit qu'il faut qu'on parle alors cesses tes caprices et viens avec moi.Sur ce, il lui tint la main et commença à l'amener dehors.- Mais attend au moins que je prenne mon sac.Il relâcha doucement son bras, elle prit son sac et ils sortirent et fit nez à nez avec Tata Rama.- Bonjour Tata, je voudrai l’amener quelque part, je la ramènerai avant ce soir.- Mais prenez d'abord votre petit déjeuner.- Merci tata mais on mangera dehors, on a un programme chargé. On y va? Fit il en se tournant vers SaphiaIls partirent en direction de sa voiture, entrèrent et il dém
Il lui fit une bise sur le front et sortit en souriant. Il sourit de plus belle en repensant au visage de Saphia qui s'était décomposé quand il avait dit:" Ma nouvelle princesse".Il alla retrouver Fanta qui l'attendait dehors. A sa vue, elle fronça les sourcils:- Ne t'avais-je pas dit de ne pas t'excuser auprès d'elle?- Si je change d'un coup mon comportement vis à vis d'elle, elle comprendra tout. Fallait que je lui explique. Je lui ai toujours tout dit tu le sais.- Et qu'est-ce que tu lui as dit?Il lui raconta toute leur conversation. Et elle éclata de rire.- Tu lui as vraiment dit ça?- Je t'assure et elle était ébahie.- Ça je n'en doute pas une seule seconde. Elle a toujours détesté que tu nous donne le même nom. C'est un caprice de fille unique qui a toujours tout eu à elle seule. Elle n'acceptera jamais de
Sa rage était telle qu'elle ne pût s'empêcher de courir derrière eux. Elle l'attrapa par le bras et lui dit: - Bouba, tu ne demandes même pas à me voir, en plus tu sors avec elle alors que...- Alors que quoi? Que tu me l'as interdit?- Oui!- Et tu crois que je vais suivre à la lettre des ordres? A ce que je sache je ne suis ni ton mari ni ton copain. Je ne suis qu'un simple ami rien de plus.- Mais tu es plus qu'un ami pour moi, tu es comme un frère.- Donc étant ton frère, j'ai le droit d'avoir une copine et de sortir avec une fille.- Oui mais pas elle!- Pourquoi pas elle? Parce que tu ne t'entends pas bien avec elle. Mais c'est ma vie, ma relation, c'est à moi qu'elle doit plaire pas à toi. Ce serai mieux que tu l'acceptes une bonne fois pour toute. Maintenant, excuses nous mais on doit partir. Bonne soirée princesse. Il lui fit une bise sur le front et s'en alla avec Fanta. Saphia explosait au fond elle. Ses larmes se mirent à coul
Elle lui fit une bise, se lava les mains et alla prendre son sac dans sa chambre.Elle sortit et fit face à Mansour devant la porte. Elle était figée de stupeur. Elle ne s'attendait pas à lui faire face d'ici tôt. L'idée lui prit de courir à l'intérieur mais elle se ressaisit.- Qu'est ce.... Qu'est-ce que tu fais là? - Umh moi-même je ne sais pas à vrai dire. Dit-il maladroitement.Elle resta muette, les mains croisées sur sa poitrine.- Je, j'avais envie de parler à quelqu'un. Ça ne va pas au boulot et c'est toi seule qui pouvais m'écouter et me conseiller. Alors je me...- Alors tu t'es dit que tu pouvais venir voir ton idiote d'ex copine. Et ta copine? Elle ne peut pas te conseiller?- Mais je n'ai pas...- Oh mon amour, tu es enfin là! Dit-elle en se jetant dans les bras de Bouba qui sortait de sa voiture.
Ils se levèrent d'un bond et puis paff, une gifle se fit entendre....Mme Diarra, choquée, mit sa main sur sa bouche et Saphia se mit à pleurer. Jamais son mari n’avait levé sa main sur leur fille. Frapper ne faisait pas partie de l’éducation. Pour eux on pouvait tout inculquer à un enfant sans avoir à utiliser le bâton et ils en étaient extrêmement fiers.Un lourd silence gagna l'atmosphère. Puis M. Diarra demanda:- Pourquoi as-tu pris cette gifle à sa place? Tu ne vois pas qu'elle dépasse les bornes?- Papa, je....- Fermes la et vas dans ta chambre tout de suite! Lui cria-t ’il d'un ton sec.Elle regarda Bouba l'air honteuse et courut dans sa chambre.Elle se jeta sur le lit et se mit à penser au geste de Bouba. Saphia, faisant les cents pas, se parlait à elle-même- Il a pris une gifle po
- Toi je t’amènerai demain à la mer. Dit-elle à la bague avant d'éteindre la lampe de chevet.La nuit se fit longue et tourmentée. Enfin, son réveil sonna, il était 8h. Elle alla se préparer dans la salle de bain. Elle en sortit avec une serviette et se mit à se sécher, puis elle s’habilla sortit en marchant sur la pointe des pieds de peur de réveiller quelqu'un. Elle héla un taxi et partit en direction de la plage. Tout au long du trajet, elle avait les yeux fixés sur la bague, l'esprit ailleurs. Elle avait pris une décision: celle de vivre dans le présent non dans le passé. Elle laisserait derrière elle tous ses souvenirs qui ne lui procurent que de la consternation. Pourquoi souffrir pour un homme qui ne le mérite pas et ainsi gâcher sa vie? Se demandait-elle finalement.Arrivée, elle paya la course et alla se p
Le ciel était sombre ce soir-là. De grosses gouttes d'eau fouettaient le sol avec vivacité. L'odeur de la terre mouillée parfumait l'atmosphère et un doux vent soufflait. Elle, debout près de la fenêtre, contemplait le vide l'air ailleurs. Les grondements du tonnerre déchiraient le silence de son âme mais n'éveillaient plus la peur en elle. Elle était triste et désespérée, elle voulait oublier mais ne pouvait pas. Ses souvenirs la tourmentaient et refusaient que ses blessures se cicatrisent. Elle referma la fenêtre et sortit. Elle alla dans le jardin, sous la pluie et s’assit, insouciante de ce qui pouvait lui arriver. Tout ce qu’elle voulait c’est que l’oubli l’enveloppe et la plonge dans la joie. Ce bonheur qu’elle n’a plus ressenti depuis un moment. Ses souvenirs se mirent à refaire surface et ses larmes à couler, cach&eacut