Chapitre 11 : les garçons
-Yolande
Cyril est rentré tard ce soir là, le boulot. Il me croyait sûrement endormie vu comment il se débattait pour faire le moins de bruit possible. Il n’a toujours pas compris que sans sa paume chaude sur mon ventre, mon sommeil est léger. Et dire qu’au début je trouvais ça étrange, il pouvait soulever ma chemise de nuit pour sentir le contact avec ma peau. Aujourd’hui je suis habituée.
Cyril : tu ne dors pas ?
Moi : non.
Cyril : j’ai travaillé tard ce soir désolé. Ça va ?
Moi : oui. Et toi ?
Cyril : on en reparle demain. Et oui j’ai mangé.
J’ai éclaté de rire.
Cyril : et pour le bébé ?
Moi : on en reparle demain.
Il m’a attirée vers lui et nous nous sommes endormis jusqu’à ce que Cyril ne me réveille avec ses caresses.
Moi lui caressant le torse : je ne sais pas si c’est le moment d’avoir un autre bébé. Patricia, tes investissements nouveaux qui vont te demander de ton temps…
Cyril : Patricia n’est pas un problème Yolande. Je veux cet enfant et je trouverai le temps nécessaire pour lui.
Moi : …
Cyril : est-ce que j’ai déjà fait passer quoi que ce soit, qui que ce soit devant mes enfants Yolande ?
Moi : non.
Cyril : alors ?
Moi après un soupir : je dois voir avec mon gynécologue. J’étais sous contraceptif pendant longtemps et vu l’âge et que ça sera le premier ça pourra prendre du temps.
Cyril m’embrassant : merci mon amour.
-Patricia
Dès que je me suis levée je suis allée vomir. Cette grossesse commence bien, les choses que je n’ai même pas connu avec Gabriel. Juste le temps de me nettoyer la bouche que maman venait cogner sur la porte.
Maman : Cyril est là.
J’espère qu’il ne vient pas me faire chier, j’en ai déjà assez avec ma grossesse. J’ai attaché mon ventre avant de sortir de la chambre.
Moi : bonjour.
Cyril joyeux : bonjour Paty. Ça va ?
Moi méfiante : qu’est-ce que tu veux de si bonne heure ?
Cyril : je suis venu voir mon fils.
Pourquoi il est aussi heureux ? C’est trop bizarre. D’habitude il est vraiment de mauvaise humeur après que je lui refuse l’enfant.
Cyril : il serait temps qu’on s’asseye et qu’on se mette d’accord une bonne fois pour toute sur les droits de visite de Gabriel.
Moi irritée : oh Cyril pardon hein !
Cyril calme : ok !
Mais ça veut dire quoi ça ? Depuis quand Cyril est aussi calme quand il s’agit de ses enfants ?
Cyril : mais quand mon nouvel héritier aura tout et ton fils rien, ne viens pas te plaindre.
Il dit quoi la ? Quel héritier ? La boniche est enceinte ? Depuis quand ?
Moi hystérique : et tu es fier de venir me dire ça ? Tu deviens fou ? Donc c’était ça ton plan depuis ? Sors de chez moi ! Dégage !
Il n’a même pas riposté hein, il est parti sans même voir Gabriel. Je me suis mise à hurler derrière lui, mais il se prend pour qui ? Sale irresponsable espèce de con.
Maman : il est déjà parti tu ne laisses plus ?
Moi en larmes : là tu ne parles pas hein ? Tu vois le comportement de Cyril et tu ne dis rien ?
Maman haussant le ton : je dois te dire quoi ? Quand je te parle tu m’écoutes ? Voilà toi, 33 ans. Tu laisses ton mari pour être la maîtresse de Charles jusqu’à lui faire un enfant. A un homme marié légalement à une autre femme alors que tu avais ton propre mari. Tu caches encore le ventre pourquoi ?
Tu penses qu’il devait continuer à te supplier pour l’enfant jusqu’à quand ? Que sa femme est stérile ? Je ne t’ai pas parlé ici fatiguée ? Continue à n’en faire qu’à ta tête.
Je me suis assise à même le sol pleurer. Il faut que je me ressaisisse, j’ai trop attendu, il serait temps que les OKOUMBA passent à la vitesse supérieure. Le mariage la est fini ou pas ?
Maman : et même si Cyril par miracle décide de te reprendre, que feras-tu de l’enfant qui est dans ton ventre ?
Moi : maman s’il te plaît. S’il te plaît arrête !
Maman : hum…
-Cyrielle
Jasmine : j’ai demandé à Arnaud, il me dit que celle qui était plus claire est une fille avec qui il sort et l’autre c’est la meuf de Tom.
Moi : Arnaud fait quoi avec une petite comme ça ?
Jasmine : tu crois vraiment que c’est une histoire d’amour entre eux ? Il veut juste la coucher oui.
Moi : et la copine de Tom fume ? On a vraiment pas tous les mêmes parents.
Jasmine : j’imagine Maïmouna BARRY comment elle va me piler le jour où elle détecte la moindre odeur de fumée dans mes affaires. Mon nom entrera dans l’histoire.
Moi en riant : j’imagine.
Jasmine : tu ris ? Tu crois que tu vas échapper ? Où étais tu quand je fumais ? Sûrement pas loin, alors crois-moi que tu auras pour ta part.
Moi amusée : heureusement notre père sera là pour nous sauver.
Jasmine imitant son père : je ne comprends pas, je ne comprends pas pourquoi vous faites ça. Je suis vraiment déçu de vous.
On a éclaté de rire tellement elle imitait bien son père.
Moi : bref. La fête était un succès n’est-ce pas ?
Jasmine : la meilleure jamais organisée.
Moi en riant : n’abuse pas quand même.
Jasmine : c’était parfait, tout était parfait. Merci princesse Cycy.
Moi : mais de rien princesse Jasmine.
Jasmine : non mais il serait temps qu’on sorte de nos dessins animés, regarde les gamines d’hier comment elles sont éveillées.
Moi : je préfère milles et une fois mon monde alors.
Jasmine : bien parlé.
J’ai passé le week-end chez mon amie pour aider à nettoyer. A 17h maman Yoyo est venue me chercher, mais elle s’est assise bavarder avec maman Maï, conclusion nous sommes rentrées bien tard. On a couru préparer le dîner de papa sinon ça devait être la guerre ce soir.
Moi : maman Yoyo ? Pourquoi tu ne te prends pas un cuisinier comme les autres ?
Maman Yoyo : n’oublie jamais ce que je vais te dire. Un domestique ne devrait jamais s’occuper de trois choses : la nourriture de ton mari, la chambre dans laquelle tu dors avec ton mari, et vos sous-vêtements. Jamais jamais !
Moi : d’accord !
Maman Yoyo : ne l’oublie jamais Cyrielle.
Moi : okay !
Maman Yoyo : va vite mettre la table, voici papa qui rentre.
Quel ne fût pas notre surprise de le voir avec Gabriel. On a mangé en famille, dans la bonne humeur. Pour moi c’est là tout mon bonheur.
Papa joyeux : Gabriel sera plus présent dans la maison. J’ai réglé le problème de sa mère une bonne fois pour toute.
...
Jasmine est malade depuis 3 jours. Je me sens bien seule à l’école du coup. Je lisais un bouquin seule dans la cours de récré lorsque la bande à Arnaud m’a rejoint. La bande à Arnaud se compose de Nate, Arnaud, Samuel, Jeff et Claude.Arnaud : ton binôme est où ?
Moi : malade.
Jeff : voilà pourquoi tu es seule. La pauvre.
Samuel : qu’est-ce que tu lis ?
Moi lui montrant : les bouts de bois de Dieu.
Samuel : on l’a étudié l’année dernière non ? Ou celle d’avant ?
Moi : je ne sais pas. C’est le livre préféré de Jasmine.
Samuel : bah on va te laisser alors.
Ils se sont tous levés, tous sauf Nate.
Moi le regardant : oui ?
Nate : non, c’est la première fois que tu es seule. Que j’ai l’occasion de te parler.
Moi surprise : de ?
Nate : de tout et rien. De toi. On est dans la même classe mais on ne se parle jamais.
Moi : il n’y a pas grand chose à dire sur moi tu sais.
Nate : c’est qu’il y a quand même quelque chose à dire.
-Inelle
*Février*
John : tu lui as dit ?
Moi : pas encore Johnattan. Pas encore.
John : …
Moi après un soupir : je vais le faire.
Il n’a pas répondu mais je sais ce qu’il pense. Je me suis mise à soupirer dans ma tête.
Il a payé l’addition et chacun a pris la route de son lieu de travail. Je ne sais pas comment annoncer à Janelle que dans 7 mois elle aura un petit frère ou une petite soeur. Ça voudra dire que je vais devoir aménager avec Johnattan, qu’elle devra désormais me partager avec deux autres personnes.
Après le boulot je suis directement rentrée à la maison. Janelle regardait la télé.
Moi : bonsoir.
Janelle : bonsoir maman.
Moi : ça a été à l’école ?
Janelle : ouais !
Moi : tu peux baisser le son s’il te plaît, je voudrais te parler -elle a saisi la télécommande pour baisser le volume- c’est en rapport avec notre futur. Tu sais tu grandis, dans quelques années tu partiras de la maison. Je dois penser à refaire ma vie tu comprends.
Janelle hanchant la tête : hum !
Moi : donc j’ai rencontré un monsieur très bien, il s’appelle Johnattan.
Janelle : ok !
J’ai intérieurement expiré de soulagement.
Moi : tu es d’accord pour le rencontrer ce week-end ?
Janelle : d’accord !
Sur le coup je me sens un peu bête. Tout c’est super bien passé, moi qui me prenais la tête. On a mangé et regardé un film dans mon lit avant de nous endormir.
-Cyrielle
Depuis que Jasmine est de retour, elle agit bizarrement. Surtout vis-à-vis de moi. Elle est disante, froide.
Moi : Jasmine on a un problème ?
Jasmine : à toi de me le dire.
Moi la fixant : …
Jasmine : tu es maintenant très proche de Nate apparemment ?
Moi : oui et ?
Jasmine : tu sais très bien que je suis amoureuse de lui.
Moi offusquée : je ne sors pas avec lui.
Jasmine : ce n’est pas ce qui se dit.
Moi calmement : et ce qui se dit a plus de valeur que ce que moi je dis ? Tu veux qu’on pose la question à Nate Jasmine ? Vous ne sortez pas ensemble, il ne te drague pas non plus, il ne gagne rien à mentir. Tu veux qu’on lui demande ?
Jasmine : …
Moi blessée : c’est donc pour un garçon que tu me fais la tête Jasmine ?
Jasmine : tu n’as jamais apprécié Nate et…
Moi l’interrompant : les gens changent.
Nate sortant de nulle part : coucou les filles. Ça va -il nous a fait les bises- ça va mieux Jasmine ?
Jasmine : oui merci.
Nate : cool. Cyrielle ça te dirait un ciné ce week-end ?
Moi : on avait prévu quelque chose avec Jasmine.
Jasmine se levant : non t’inquiète, je dois aller voir ma tante finalement.
Non seulement elle m’a plantée là mais à notre retour de la récré elle avait changé de place. Je n’arrive pas à croire que Jasmine me fait la gueule à cause d’un garçon.
-Janelle
Finalement c’est un mercredi que j’ai rencontré l’homme de maman. Il a l’air gentil, pas trop lourd. Je ne l’ai pas vraiment entendu de la soirée, il regardait plus qu’il ne parlait. Maman lui a sûrement dit qu’ici c’est moi qui fais la loi, qu’il valait mieux m’avoir comme alliée.
Par contre je suis tombée des nues quand le jour suivant j’ai appris que maman était enceinte. Je ne sais pas comment prendre la nouvelle, je ne serai plus seule. Je devrai apprendre à partager ma mère. J’étais dans mon cogito quand Ariette est venue me trouver.
Ariette affolée : man ne rentrons pas dans l’école j’ai une mauvaise nouvelle.
En même temps qu’elle parlait, je constatais les regards étranges sur moi. J’ai commencé à avoir peur. Un groupe de fille est passé devant moi en pouffant de rire. Mais qu’est-ce qui se passe ici ?
Ariette : Tom a raconté partout que vous avez couché ensemble et ton sex sent le poisson pourrie.
Myriam (une fille de l’école qui m’énerve) : et que tes slips avaient des traces de caca.
Ariette me tirant : man viens d’abord !
J’étais complètement perdue. Pourquoi Tom va inventer des conneries pareilles sur moi ? Il est fou amoureux de moi.
Ariette m’a tiré jusqu’à Mbolo où elle m’a expliqué que Tom avait lancé cette rumeur hier alors que j’étais absente.
Ariette : qu’est-ce qui s’est passé ?
Moi dépassée : mercredi j’ai fait le mur et nous sommes allés dans le petit bar de son grand frère. On a bu et tout et après il nous a éclipsé dans l’espèce de débarra du bar. Il a commencé à me caver…
Ariette : il t’a cavée ?
Moi : oui et je n’ai ressenti aucun plaisir, au contraire il me faisait mal. Bref, il a voulu aller plus loin et j’ai refusé. Il m’a suppliée, m’a montré son sex déjà tendu en me suppliant de ne pas le laisser ainsi.
Ariette : il a un gros sex ?
Moi : je ne sais pas, c’était la première fois que j’en voyais un.
Ariette : et donc il t’a suppliée ?
Moi : oui et j’ai refusé. Il était fâché mais m’a déposée chez moi sans problème. Hier je ne suis pas venue à l’école.
Ariette : il a mal salit ton nom à l’école.
J’ai été obligée de retourner à l’école à cause d’un devoir, mais tout le monde se moquait de moi. J’avais beau bomber le torse, à l’intérieur j’étais brisée, déçue. Je ne l’aurais pas imaginé de lui, pas de Tom. Pas du Tom qui m’a toujours dit qu’il m’aimait plus que sa mère.
Après les cours je suis allée me saouler la gueule chez ma copine en pleurant. J’ai mal, j’ai honte.
Ariette : man arrête calme-toi.
Moi en larmes : je ne comprends pas pourquoi il m’a fait ça. Je ne comprends vraiment pas. Pas Tom.
-Inelle
A 20h quand je suis rentrée et que Doris m’a dit que Janelle n’était toujours pas de retour, mon coeur a fait un énorme bond qui m’a même fait mal.
Moi paniquée : Doris mon enfant est où ?
Doris : je ne sais pas.
[Bruit de porte]
Janelle est entrée dans la maison empestant l’alcool et la cigarette.
Janelle ivre en larmes : maman ! Maman ma vie est fichue.
Moi : tu as fumé Janelle ?
Janelle pleurant de plus belle : je veux mourir maman, personne ne m’aime. Tout le monde m’a trahie.
De quoi parle-t-elle Seigneur ?
Moi paniquée : Janelle parle-moi, qu’est-ce qui se passe ?
Janelle : je vais me suicider.
Je ne sais pas si quatre petits mots alignés ensemble m’ont déjà autant soulevé le cœur. C’est à cause de ma grossesse ? Mon Dieu, Janelle, qu’est-ce que tu me fais la ?
Moi en larmes : Janelle c’est comment chérie ?
Elle a voulu répondre mais à la place s’est mise à rendre. Je n’ai jamais eu autant peur de toute ma vie que ce soir.
Je l’ai aidée à se nettoyer avant de l’installer dans mon lit. Elle pleurait toujours mais en silence.
Moi le coeur en miettes : maman parle-moi s’il te plaît. Qu’est-ce qui se passe ?
Elle a fermé les yeux sans répondre. Je l’ai prise dans mes bras en la berçant, lui disant combien je l’aime, combien elle était toute ma vie, mon bien le plus précieux. Sans elle je n’ai plus de raison d’être sur terre. Elle s’est endormie dans mes bras en reniflant. Oh Seigneur ! J’espère que ce n’est pas en rapport avec ma grossesse ou ma relation avec Johnattan.
Janelle ! Qu’est-ce qui t’a emmenée à fumer et boire autant ?
Chapitre 12 : Johnattan AYO-YolandeMoi : qu’est-ce que tu as bien pu dire à Patricia pour qu’elle accepte de te laisser son fils pour toute une semaine ?Cyril l’air de rien : que bientôt j’aurai un autre enfant.Moi dépassée : Cyril ! Je ne suis même pas encore enceinte !Cyril : ça viendra je ne m’en fais pas.Moi : mais ça peut venir dans deux, trois ans. Voire même plus.Cyril me prenant dans ses bras : dans deux mois grand maxi tu seras enceinte. J’en suis sûre.Moi : hum !Cyril : j’ai hâte de te voir avec un gros ventre.Moi sans réfléchir : et moi avec la bague au doigt.Je l’ai senti se raidir. J’ai posé ma tête sur son torse et ma paume gauche sur son épaule.Moi : je ne suis pas entrain de te faire du
Chapitre 13 : Anastasie-JanelleJ’étais assise sur mon lit, le menton posé sur les genoux à pleurer. Pleurer sur la tournure qu’a pris ma vie.Avant c’était moi, moi, moi et le reste pour ma mère. Avant seul mon bonheur lui importait. Avant j’étais tout ce qu’il y a d’important pour elle. Mais aujourd’hui elle regarde sans rien dire un inconnu me maltraiter. J’ai beau l’appeler à l’aide des yeux, elle ne dit rien.Maintenant j’ai peur. J’ai peur d’être mise à l’écart. J’ai peur de ne plus compter face à sa nouvelle famille. J’ai peur qu’aujourd’hui ça ne soit lui, elle, leur bébé et le reste pour ma mère.Cet homme ne m’aime pas. Je ne lui ai pourtant rien fait mais il me déteste. Je ne peux plus parler
Chapitre 14 : la punition.-JohnattanCe matin je suis sortie très tôt acheter du pain. En partant j’ai réveillé les filles, la maison doit briller à mon retour. Doris ne touche à rien. J’ai aussi appelé MD pour lui dire que sa fille était avec nous. Il était 22h, elle semblait dormir mais sûrement pas chez elle.J’ai apporté à Inelle son petit déjeuner à l’hôpital. Elle ne veut toujours pas parler, je n’ai pas insisté. Je l’ai regardé manger et prendre ses médicaments en silence. Quand elle a fini je suis parti. Ma petite soeur prendra le relais à midi, moi j’ai appelé le boulot pour signaler que je ne pourrai pas venir pour urgence familiale.A la maison, les petites avaient fini le nettoyage. Elles se douchaient à mon arrivé.
Chapitre 15 : first love-Yolande**Mai**Bientôt les vacances. Pendant que Cyrielle sera en colonie de vacances à Londres, son père et moi essaierons de lancer les activités de la scierie. Il y aura le magasin pour vendre les produits finis mais le client pourra toujours venir avec son modèle. Depuis fin janvier ce projet m’empêche de dormir avec mon homme et enfin il tire vers sa fin. Il devrait nous être livré la fin du mois prochain. Ce n’est vraiment pas trop tôt.Cyrielle : maman Yoyo ?Moi : oui ?Cyrielle : je peux te parler ?Moi : oui.Cyrielle toute honteuse : j’ai eu mes premières règles.Moi prise de court : oh ! Euh… viens je vais te passer une serviette hygiénique.J’étais toute maladroite. Elle a déjà 15 ans, c’est normal qu’elle voi
Chapitre 16 : le bonheur-YolandeJe pleure de joie et de soulagement en écoutant le docteur. J’avais beau demander à Cyril d’être patient, j’avais beau lui expliquer que ça pouvait prendre du temps, mais j’ai bien vite été prise par la panique. J’avais peur d’être stérile, j’avais peur de devoir attendre la veille de la ménopause. Alors la nouvelle que le docteur me donne actuellement me soulage à un point.J’avais hâte que Cyril ne rentre pour lui annoncer la nouvelle mais il est rentré bien tard. Je dormais déjà profondément, je ne l’ai même pas entendu rentrer.En ouvrant les yeux, je suis tombée sur le regard de Cyril.Cyril : bonjour.Moi : bonjour.Cyril : bien dormi ?Moi : hum. Je ne t’ai pas entendu rentrer.&nb
Chapitre 17 : “une vraie femme”-JanelleJe n’arrive pas à croire que maman va me faire passer les grandes vacances au Gabon à cause de Johnattan et ses enfants. Ils vont venir m’envahir, envahir mon espace.Maman : tu n’es pas contente ? Tu auras de la compagnie pour jouer.Moi : je voulais aller en vacances.Maman : il y aura d’autre vacances.Moi : je ne veux pas partager ma chambre avec eux.Maman après un soupir : Janelle fais un effort s’il te plaît.Moi : …Maman : tu sais que tu auras bientôt un petit frère ? Qu’est-ce que tu en penses ?Moi : c’est mieux qu’une fille.Maman étonnée : pourquoi ?Moi : je ne veux pas de soeur, je veux être la seule fille.Maman : mais il y a Sacha.Moi catégoriq
Chapitre 18 : touche pas à ma fille-CharlesCarine (ma première femme) : tu vas te présenter avec quel background politique ? Même dans ton village personne ne te connaît en tant que politicien. Les législatives tu ne vois pas ? Toi c’est directement la présidentielle ? Même si la politique dans ce pays est une vraie blague mais quand même ! Tu te lèves un bon matin, sors de nulle part pour dire « votez pour moi je serai un bon président »[Silence]Carine : à cause des conneries d’une idiote écervelée tu vas aller jeter l’argent par les fenêtres. Elle sait que tu as deux enfants à l’étranger pour leurs études universitaires ? Elle sait que tu as trois enfants dehors dont il faut s’occuper ? Qu’on a quatre enfants en bas âge toi et moi ? Elle le sait ? Donc au lieu de te mettre des
Chapitre 19: Jasmine mon amie-YolandeCyril : Yolande, accouche tranquillement et une fois le bébé et toi en état, tu vas te pencher sur cette histoire de mariage.Moi remontée : il manquait un peu et il allait me demander de leur acheter une nouvelle maison. Non mais franchement ! Même les assiettes ils n’ont pas, c’est moi qui dois acheter ?Cyril : …Moi : les sanitaires Cyril, que moi Yolande je n’ai qu’à leur construire une douche et des WC modernes à l’intérieur de la maison. On a vu ça où ?Cyril calmement : Yolande ?Moi : oui !Cyril : concentre toi sur notre bébé et rien que ça pour le moment. Le reste je gère.Moi : mais…Cyril : je gère Yolande.Je suis allée me blottir contre lui. Quand tu es orpheline vraiment pitié
-Olivier**5 ans plus tard**Moi la fixant : je suis fier de toi. Tu le mérites.Anita en larmes : je n’y crois pas moi-même. DCM, Directrice Commercial et Marketing.Moi la prenant dans mes bras : tu reviens de loin, ceci n’est pas la fin mais le commencent d’une nouvelle vie.Anita : on trinque ?Moi : pour ça il va falloir qu’on ait de quoi le faire ?Anita éclatant de rire : je t’invite alors.Nous sommes allés dans un restaurant bar vers Rénovation. Elle était toute excitée, son visage rayonnait et elle était encore plus belle.Anita : qu’est-ce qu’il y a ?Moi : tu es belle quand tu souris.Elle a souri encore plus.Anita : on va en boîte ?Moi : c’est ton jour.Nous sommes rentrés et à peine la porte
Chapitre 57 : mariage ou pas ?-JanelleLamine va aller travailler à Lille, nous sommes en train d’y déménager ses affaires. Honnêtement, à ce moment précis, je me pose énormément de questions sur le futur de ce couple. Il y a une chose que je sais d’ores et déjà, c’est qu’une fois mon diplôme en main je me casse de ce pays. Je ne supporte plus de vivre ici au milieu de ces gens qui ont la facilité d’ouvrir leur gueule pour dire que tu es inférieure à eux mais sont incapables de le prouver. J’ai fait mes preuves ici, la seule sous moyenne que j’ai eu était un 12. Le respect que je voulais, je l’ai obtenu. Mais uniquement dans mon entourage. Dans le bus, le métro, ils ne savent pas qui est Janelle et se permettent de l’ouvrir pour me débiter des conneries.Ce qui me fait chier c’est
Chapitre 56 : 1,5 million d’habitants.-Olivier**5 mois plus tôt**Moi : tes petits 850.000f de salaire c’est avec ça que tu fais la bouche ?Cyrielle : le SMIG est à combien dans ce pays ? 80.000. Je touche plus de 10 fois le SMIG. Donc je peux me vanter.Moi : je gagne 965.000f avec les primes parfois j’atteins le million.Cyrielle : je ne parle même plus avec toi.Moi éclatant de rire : c’est mieux.Cyrielle allant vers la cuisine : tchip !Elle est retournée à ses casseroles et lorsque ce fut presque prêt, elle m’a demandé de faire la table. Travail d’équipe.Cyrielle : après le mariage on ne viendra pas vivre ici ? Si ?Moi : pourquoi pas ?Cyrielle : parce que l’homme doit quitter son père et sa mère sur tous les plans. Ce q
Chapitre 64 : l’appel-CyrielleJe n’arrive pas à détacher mon regard de ma bague. Si simple et pourtant si belle. Ni insignifiante, ni trop voyante. Elle est juste parfaite.Mme KODJI : tu n’arrives pas à en détacher ton regard n’est-ce pas ?Moi lui souriant : …Mme KODJI : je n’ai pas eu de bague de fiançailles, on a sauté cette étape. Mais je me rappelle que c’était pareil avec mon alliance.Moi : comment vous avez connu M. KODJI ? Comment vous avez su qu’il était the one ?Mme KODJI les yeux qui brillent : ah ma chérie ! Boris et moi venons de famille extrêmement pauvre. On s’est connus au primaire, nous étions dans la même école. Après l’entrée en 6e on s’est perdus de vu et puis quand j’allais en 3e sa famille s’est in
Chapitre 54 : le choix d’Olivier-OlivierJe ne sais pas pourquoi il n’y a que de filles bizarres dans cette boîte. Celles qui sont intéressantes sont soit mariées, soit trop maniérées. Le reste ce n’est même pas la peine. Après je parle plus de mon département et ceux alentours. Bref aucune à mon goût ici, mais il faut croire que moi je leur plais. Je vois les regards et j’entends les murmures sur mon passage. Je sais, je plais. Je suis beau, c’est normal.[Alerte WhastApp : ma déesse]C’était une photo de son billet. Elle sera là dans deux petits mois. Enfin elle rentre.Je n’ai pas répondu, je l’appellerai plus tard. Je me suis remis au boulot et ce jusqu’à 17h. Je suis directement rentré prendre une douche, manger en racontant avec maman et ensuite appeler ma femme.&
Chapitre 53 : la nature a horreur du vide-Yolande“Yolande parle à ta fille”“Maman parle à ton mari”Depuis que Cyrielle est rentrée voilà la chanson. J’ai beau essayer de les raisonner tous les deux en étant neutre mais impossible.Cyrielle ne voit pas en quoi c’est mal que son copain vienne se présenter afin qu’ils puissent se voir officiellement. Cyril trouve cette étape inutile, limite dégradante.Bref l’ambiance à la maison est plutôt tendue. Et heureusement on avait prévu une lune de miel Cyril et moi. Deux semaines au Venezuela rien que lui et moi. On en avait grand besoin, toute la maison.Cyrielle : mais est-ce qu’il a parlé de mariage ? Il a pris son diplôme, il va rentrer chercher un boulot. On voulait de simples présentations cette année et l’
Chapitre 52 : papa Cyril-JanelleJ’ai pris un taxi pour la maison. Les vacances sont finies, retour en France. Retour dans la desh, la fraîcheur, la solitude, les responsabilités. La voiture de Lamine était à sa place, j’ai déposé mes valises et je suis montée le voir. 3 mois c’est énorme, j’étais en manque.Mais il n’était pas seul. Ses cousines étaient là, ainsi que son ex. Personne, même pas Lamine n’a répondu convenablement à mes salutations.Moi : je dérange ?Une cousine : un peu oui.J’ai fixé Lamine qui m’a demandé de la tête d’avancer.Moi : Lamine je peux te voir un instant s’il te plaît ?Il s’est levé et on est allé dans sa chambre. Je l’ai embrassé, il a r&eac
Chapitre 51 : les filles d’Inelle-JanelleAriette par messagerie « Je ne comprends pas pourquoi tu te fâches. Ta vie n’est-elle pas parfaite avec une mère qui t’aime ? Un beau-père qui t’a acceptée comme sienne ? Et un petit ami parfait ? Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? »Les paroles d’Ariette m’ont vraiment choquée, attristée. C’est comme ça que la sorcellerie commence. Est-ce que j’ai demandé à ce que ma vie soit meilleure que la sienne ? En quoi ma vie est-elle meilleure d’ailleurs ? Lamine peut se révéler être un connard, je peux perdre mes parents, sur quelle base elle va dire que ma vie est meilleure ? Elle connaît mes aspirations ? Mes plus profonds désirs ? Elle est sûre que j’ai la vie dont je rêve ?Sa mère fait des efforts pour r&e
Chapitre 50 :aime-moi je te fuis-Cyril**juin**J’ai envoyé à Cyrielle son billet pour Washington DC. Elle y va en vacances chez sa copine la petite BARRY pour cinq semaines. Ça fait longtemps aussi que ma femme et moi avons voyagé. La fin de cette année je vais essayer d’organiser ça. Mais pour l’heure, je dois déposer ma lettre de démission sur la table du président.Ya Florentin : je comptais sur toi pour les prochaines présidentielles.Moi : je me retire de la politique.Ya Florentin : ce n’est pas la volonté de ta mère.Moi : ce n’est pas la vie de ma mère. J’ai des investissements qui me prennent assez de mon énergie comme ça.Ya Florentin : je vois ça. Ta fille doit être la seule OKOUMBA qui ne passe pas ses vacances à dépenser