Les trois ont levé simultanément leurs verres.« À la mort de Léo Martin dans deux jours ! » ...Il faisait du vent nocturne froid. Une silhouette solitaire marchait sur la route.Un coupé super luxueux s’est arrêté au bord de la route. Pascal Dubois a ouvert la portière et est descendu du coupé. Après, il a fait un salut militaire.« Patron, je suis là pour te chercher. »« Oui. »Léo est monté dans la voiture qui a disparu dans la nuit.Dans la voiture, Pascal a dit : « Patron, tu m’as dit de gérer les affaires des Grolleau. Avec tous les respects, tu veux que je réduise au minimum les problèmes ou tu veux que je finisse toute la famille Grolleau ? De sorte qu’elle disparaisse de ce monde. »Léo a répondu d'un ton froid : « Ni l’un ni l’autre. »« Oh ? Comment tu veux que les Grolleau soient fixés alors, patron ? »« Je veux que, d’ici deux jours, le patriarche de la famille Grolleau et les Grolleau qui gèrent les affaires familiales se rendent chez les Dupont pour demander pardon.
Le lendemain matin, Immeuble Colas, Bureau du Président du Conseil d’Administration.En tant que président du conseil d’administration de Colas, une des dix plus grandes sociétés de la ville, Augustin menait une vie très régulière et est arrivé tôt pour présider des réunions et distribuer des missions.Toc-toc-toc. Quelqu’un frappait à la porte.« Entrez. »Après l’ouverture de la porte, sa secrétaire en costume s’est approchée pour mettre une lettre sur le bureau devant Augustin.« Monsieur le Président, voilà une lettre d’invitation de la part de Madame Emma Dupont, cheffe de projet de Total. »« Lettre d’invitation ? À propos de quoi ? »« À propos de l’investissement. Madame Dupont a souhaité que vous puissiez investir dans le projet de réaménagement que Total a entrepris et vous a promis une part dans les bénéfices du projet comme rémunération. »« Hum. »Après avoir pris une bouchée de café, Augustin a dit avec dédain : « La famille Dupont n’est qu’une famille médiocre. Avec quoi
« Ah bon ? Ce serait très bien ça ! » Capricorne a dit : « Une fois ceci fait, vous aurez le terrain. dans les meilleurs délais»« Merci beaucoup. »« Ok, message transmis. Je dois m’en aller. »« Au revoir. »Après avoir salué le départ de Capricorne, Augustin a immédiatement fait venir sa secrétaire : « Vite ! Donne-moi la lettre d’invitation que les Dupont m’ont envoyée ! »Perplexe, la secrétaire lui a remis la lettre d’invitation : « Monsieur le Président, vous avez dit tout à l’heure que l’on n’y va pas, n’est-ce pas ? Quiconque y répond deviendra l’ennemi de toutes les autres sociétés de la ville. »Augustin lui a montré les blancs de ses yeux.« Tu es stupide ou pas ? »« Capricorne était bien clair tout à l’heure, n’est-ce pas ? Si nous aidons les Dupont dans le financement, nous pourrons avoir le terrain. Ça c’est le plus important ! On doit bien distinguer les affaires importantes de celles qui ne le sont pas. »« Une fois le terrain concédé, nous pourrons mettre en œuvre i
Le temps a vite filé. Deux jours sont passés en un clin d'œil.Léo est arrivé en taxi au portail de l’immeuble Total où Emma, sa femme, l’attendait depuis très tôt.Quand les deux se sont retrouvés après une courte séparation, ils avaient une forte envie de s’embrasser, mais la raison a finalement prévalu.« Te voilà. »« Hum. »« Alors... montons. »Ils n’ont pas dit autre chose, mais leurs regards étaient pleins de pensées et d’attentes.Ils sont arrivés à la salle de réunion.Mathias Dupont, patriarche de la famille, et les membres clés de la société attendaient depuis.Paul Dupont, Bella Dupont et Philippe Moreau ont même fait bloquer toutes les sorties de l’immeuble. Tant que Léo osait venir aujourd’hui, il n’allait pas repartir.Ils sont entrés dans la salle de réunion.Mathias regardait froidement Léo en lui demandant : « Le délai de deux jours est expiré. Tu as fait ce que tu m’avais promis, Léo Martin ? »« J’ai fait. »« Oh ? Alors où sont les gens ? » Mathias a jeté un coup
Léo s’est assis dans une chaise, attendant comme si de rien n’était.Emma était très anxieuse. En fait, d’après ce que les porteurs lui ont dit, le président de chaque société avait refusé de venir.Elle ne savait pas pourquoi Léo était si confiant que les présidents des dix sociétés allaient venir.Au fond du cœur, elle priait : « s’il vous plaît, venez », pas tous, un ou deux suffisaient pour désamorcer la crise.Chaque seconde de chaque minute la rongeait.Après une longue attente, la cloche sonnait dix heures, mais personne ne s’est présentée.Mathias a éclaté de rire : « Léo, tu as encore d’autres tours à jouer ? Aujourd’hui, je vais te punir... »Il n’a pas pu terminer sa phrase quand soudain une annonce s’est faite entendre :« Monsieur Augustin, Président du Conseil d’Administration de Colas, est arrivé pour participer à la conférence des investisseurs du projet !!! »Les gens présents se sont figés. Colas était parmi les dix plus grandes sociétés de la ville. La présence de so
Les représentants des dix sociétés se sont assis. Sur leurs visages se lisait un seul mot : « condescendant ». Il était bien clair qu’au fond du cœur, ils méprisaient la famille Dupont, une famille de second rang.Après que tout le monde a pris place, Mathias a toussé doucement. Il voulait dire quelque chose, mais ne savait pas quoi.Il ne s’attendait pas à l’arrivée de ces gros bonnets. Donc, il n’a rien préparé. Il a secrètement jeté un coup d'œil sur Léo, les doutes devenant toujours plus intenses.Comment Léo Martin a-t-il pu déplacer tous ces gros bonnets ?Philippe a demandé en premier : « Avec votre permission, pourquoi vous êtes-vous déplacés chez nous pour honorer de votre présence cette réunion ? »Augustin a répondu froidement : « Vous avez envoyé des lettres d’invitation, n’est-ce pas ? Et maintenant vous, en tant qu’hôte, vous nous demandez pourquoi ? »En entendant cela, Philippe a ri et a jeté un regard méprisant sur Léo.« Ça veut dire que vous êtes venus sur invitation
Léo a déjà pris le dessus mais il a délibérément demandé à Mathias : « Grand-père, je dois sortir ou je dois rester ? »Ça a mis Mathias en colère.Augustin lui a dit de rester et qu’est-ce que Mathias pouvait dire ? Léo cherchait délibérément à mettre Mathias dans l’embarras.Serrant les dents, Mathias a dit : « Philippe, tu sors avec les autres. Léo, tu restes. »Haussant les épaules, Léo a dit à Philippe : « Tu as bien entendu. Ce n’est pas que je ne veux pas sortir. Mais, je n’ai pas d’autre choix. Beau-frère, tu attends dehors avec les autres. Je vais vous joindre dès que je finis la réunion. »Les yeux de Philippe sont devenus tous rouges. Il a trépigné avant de se retourner pour sortir.Une fois en dehors de la salle de réunion, Philippe s’est écrié contre le bas des escaliers tout en frappant frénétiquement les garde-corps.« Fils de putain, tôt ou tard, je vais te tuer, Léo Martin ! »« Merde ! Merde ! »Paul s’est précipitamment avancé pour le consoler : « Beau-frère, calme-t
Mathias était surpris et ravi. S’il était surpris, c’était parce que Monsieur Augustin a dit tout simplement donner trois cents millions sans réflexion ; s’il était ravi, c’était parce que les fonds de démarrage ont été enfin disponibles.Mais, les représentants des neuf autres sociétés n’étaient pas satisfaits.Comment allaient-elles expliquer au Responsable Général si Augustin finançait à lui seul les fonds de démarrage ?Voudraient-elles encore bénéficier des avantages que le Responsable Général allait éventuellement accorder ?Le Directeur Général de Satom a dit : « Non, je ne suis pas d’accord que Monsieur Augustin finance à lui seul les trois cents millions. Si quelqu’un ou quelque société doit financer, ça doit être nous qui finançons. Nous aussi, nous pouvons financer trois cents millions. »« Hum, pourquoi c’est à Satom de financer ? Bouygues n’a pas trois cents millions ? »« Arrêtez de vous disputer. D’après moi, c’est à nous, AREVA, de financer. Après tout, nous sommes dans
La voiture roulait à mi-chemin lorsque Joseph a aperçu la Ferrari dans son rétroviseur et n’a pu s'empêcher d'être amusé.« Ha, ha, quel chien enragé ! Comment oses-tu me rattraper ? Te prends-tu pour qui ? »Ceci dit, il a fortement appuyé son pied sur l'accélérateur et sa vitesse a grimpé en flèche, dépassant largement la Ferrari derrière lui.Après tout, c'était un pilote de course professionnel de F1, sa classe était totalement supérieure aux pilotes de course que Léo avait rencontrés auparavant. Il n’avait pratiquement aucun problème sur la voie droite, même dans les virages, il était presque parfait. En y ajoutant les superbes performances de la Lamborghini, cela lui a permis de rester en tête. Pour Léo, il n'y avait aucun moyen de le rattraper.Dans la Ferrari, Félix a secoué la tête à plusieurs reprises : « Docteur Martin, laissez tomber ! Bien que vos compétences médicales soient excellentes, lorsqu'il s'agit de techniques de conduite, l’autre partie est un pilote de course p
Les deux parties se sont regardées et se sont figées.Le jeune homme était Joseph Roux, un pilote de course professionnel de F1.La Ferrari était le leader de la F1, mais l'équipe a décliné après qu’un accident de route ait frappé leur champion l'année précédente. Cela a permis aux autres équipes de le rattraper.En fait, l’écart de puissance entre la Lamborghini et la Ferrari était très petit, et surtout la Lamborghini a engagé un excellent pilot de course à prix astronomique, ce dernier représentant la Lamborghini a successivement remporté le championnat.Tout le monde ne s'était pas attendu à rencontrer un pilote de course de F1 de Lamborghini dans un tel endroit.Félix a dit avec dédain : « Mec, ne sois pas trop arrogant ! Une bonne voiture n’est rien du tout ! »À ce moment, une voix légèrement douce est sortie de l'intérieur de la Lamborghini : « Même si ma voiture n’est pas bien, elle est toujours meilleure que la tienne, n'est-ce pas ? »Ceci dit, un autre homme en est sorti.C
Après avoir quitté la rivière, Léo a pris un taxi et est arrivé à la Clinique de Roussel, où il a vu de loin un grand tissu rouge couvrant quelque chose.Dès qu'il est entré dans la salle, Félix l’a accueilli d’un air joyeux : « Docteur Martin, enfin vous voilà ! Vous m'avez fait attendre depuis longtemps ! » Léo a souri : « Monsieur Lemaire, pourquoi vous me demandez de prendre le cadeau en personne ? »Nydia a secoué légèrement la tête : « C'est un objet très important, ce n'est pas quelque chose que les gens ordinaires peuvent simplement avoir. » Léo était confus, vu qu'ils parlaient du cadeau de manière mystérieuse, il ne devinait exactement pas quel était le cadeau.Félix l’a conduit à l'extérieur et a pointé du doigt le tissu rouge : « Ouvrez-le et montrez-le au docteur Martin ! »Les serveurs ont immédiatement arraché le tissu rouge, révélant à l'intérieur un coupé ayant une carrosserie bien profilée !C’était un cabriolet à toit ouvert Ferrari !Les portières du cabriolet s’o
« Léo, tu te souviens de la réaction de grand-père ? Il était rouge comme un coq à cause de la colère. » Léo a ri : « Depuis quand es-tu devenu si mauvais ? Ne me disais-tu pas d'être poli avec grand-père ? »Emma a soupiré : « Oui, tu as raison. De toute façon, il est toujours mon grand-père, le parent le plus proche. Mais ce qui s’est passé aujourd’hui est trop exaspérant. Je ne sais vraiment pas ce que j’aurais fait si je n’ai pas eu de l’aide des trente propriétaires dans la Résidence Empire. »En parlant de cela, Emma est devenue encore plus perplexe : « En fait, je ne comprends pas non plus ce qui s’est passé. Léo, je ne sais pas pourquoi les autres ont été refusés par les propriétaires, mais si je pars, ces derniers accepteront de signer. »Léo lui a répondu : « Parce que... Tu es tellement belle qu’ils sont tous captivés par ta beauté, n'est-ce pas ? »Emma a tapoté la tête de Léo : « Toi, tout ce que tu fais, c'est de dire des bêtises toute la journée pour me rendre heureuse.
Est-ce que c’était l'attitude de demander de l’aide à quelqu'un d’autre ? Léo a ricané dans son cœur et se disait : « Grand-père est encore si arrogant même s’il se trouve dans une situation difficile. »Et ensuite Léo s’est levé, a pris la main d’Emma et s'est apprêté à partir, ce qui les a surpris tous les trois. Ils avaient été punis pendant trois heures pour attendre qu’Emma se réveille, et maintenant Léo et Emma étaient sur le point de partir sans rien faire, c’était une plaisanterie ? « Léo, que fais-tu ? » a crié Mathias avec inquiétude.Léo a répondu avec indifférence : « Certaines personnes peu éduquées sont restées dans le bureau, alors l’air ici n’est pas bon, je vais sortir pour faire une promenade avec Emma. » C'était évidemment une réprimande aux trois. Mathias n’était rien pour lui.À ces mots, Mathias était tellement en colère qu’il a même voulu tuer Léo immédiatement. Mais pour l'instant, il devrait le supporter car il voulait lui demander de l'aide. Il a poussé un
« Si un ou deux propriétaires n’ont désigné qu’Emma, je croirais que ce serait possible. Mais le problème est que trente propriétaires désignent Emma en même temps, les choses ne peuvent pas être aussi simples. »« D'ailleurs, ces trente personnes, y compris des femmes et des hommes de soixante-dix ans, auraient-elles pu faire quelque chose comme ça ? Paul, Bella, vous ne direz plus encore de telles bêtises à l’avenir, vous comprenez ? » Bella et Paul ont hoché la tête.Bien que Mathias déteste Emma, c'était après tout sa propre petite-fille, s’il lui était arrivé quelque chose de honteux, ce ne serait pas seulement Emma qui serait déshonorée, mais toute la famille Dupont.C'était pourquoi Mathias ne permettait pas à Bella et aux autres de dire des bêtises comme ça. La raison pour laquelle les trois ne pouvaient pas comprendre le comportement des propriétaires était qu’ils ne savaient pas que le nœud du problème venait de Léo et non d’Emma. Comment pouvait-on penser au résultat corre
Et ensuite, Paul a exposé les travaux de la rénovation en détails d’une manière très polie et appropriée.Oscar l’écoutait attentivement à l'autre bout du fil et n’a rien dit.Paul était sûr qu’il pouvait le persuader d’accepter la modification. Parce que cette modification était une bonne chose pour les propriétaires, il ne trouvait aucune raison pour qu’Oscar puisse le refuser. Cependant, les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Oscar lui a répondu d’un ton peu aimable : « Je ne l’accepte pas. »Paul a changé de teint, son sourire se figeant, il n’a vraiment pas compris pourquoi il lui a refusé et s’est demandé : « Pourquoi ? Il est fou ou quoi ? »Paul l’a encore voulu persuader, mais Oscar lui a répondu fermement : « Je l'ai dit, je refuse, ce n’est pas la peine de m'en reparler. De plus, je ne répondrai à aucun appel de quelqu'un d'autre dans votre famille Dupont autre que Madame Emma Dupont, vous comprenez ? »« Mais, monsieur Lefort, c'est... »Bip, bip, bip, l'interlocut
Paul s’est levé et est allé préparer la proposition de projet.D’un air satisfait, Mathias a pris une gorgée de café et a regardé Bella en souriant : « Tu es également ma petite-fille comme Emma, tu me rends toujours heureux et doux, et alors Emma, elle me met toujours en colère ! »Bella a souri : « Vous me flattez, grand-père. »« Hé, ce n’est pas la peine d’être modeste. C'est dommage que tu sois une fille, si tu étais un homme, je t'aurais déjà donné ce poste de patriarche de la famille. Hélas, Paul n'est pas aussi bon que toi dans tous les domaines, je m’inquiète pour lui. »« Grand-père, Paul est juste impulsif, mais il n'est pas mauvais. »Mathias a soupiré : « J'aimerais qu'il puisse être équilibré comme toi. »De l’autre côté.D’un air mécontent, Emma est retournée à son bureau, jetant le plan du projet par terre et le piétinant avec ses talons hauts pour évacuer sa colère. Elle n’a jamais été aussi mal à l'aise que maintenant ! Peu importe qu’elle a été brimée par les autres
Alors que les trois baignaient dans l’allégresse et que Emma était furieuse, des pas clairs venaient à leurs oreilles. Immédiatement après, l'homme que Mathias a détesté le plus est apparu, c’était bien Léo. Il se tenait à côté d’Emma avec le même calme inaltérable sur le visage, et a tendu la main pour tenir la main froide et tremblante d’Emma.« Bonjour, grand-père. »Mathias a reniflé froidement : « Bonjour. »Et ensuite, Léo a esquissé un sourire et a dit quelque chose qui a déconcerté les personnes présentes.« Grand-père, pour mon défunt frère François, il vous a fallu beaucoup de peine pour préparer deux zones de planification de cimetière, vous m’avez beaucoup aidé, merci ! »Deux zones ? D’un air perplexe, tout le monde s’est regardé. Paul a ricané : « Léo, tu as dit des bêtises ? »« N'est-ce pas ? » Léo a dit, faisant semblant d'être perplexe, « non seulement la Résidence Empire va être transformée en zone de planification du cimetière, mais un autre terrain serait spéciale