Prologue
Voix externe
Fatiguée elle s'assoit sur le banc près de la boutique du marché, elle a encore du chemin à faire surtout si elle doit économiser la même somme habituelle. C'est encore avec un soupir qu'elle se lève pour aller tourner encore dans le marché vendre ses maïs. Le ventre vide, elle termine de vendre ses maïs il est l'heure de rentrer chez elle. Il est déjà 19h elle sait qu'elle ne trouvera pas un taxi qui va l'envoyer dans son quartier alors elle commence à marcher pour aller dans le quartier suivant.
Déjà 21h passé, toujours rien pourtant elle doit aller déposer l'argent chez sa tante de peur d'être volée comme la dernière fois. Il faisait très sombre et lorsqu'elle voulait traverser pour aller de l'autre côté du goudron, une voiture manqua de la cogner.
La dame: vous allez bien ? Je ne vous ai pas touché j'espère ??
Elle: non...non...je suis désolée...
La dame : c'est plutôt moi qui suis désolée d'avoir foncée sur vous. Mais... qu'est-ce qu'une jeune fille comme toi fout sur cette route ? Ne sais-tu pas que c'est dangereux ?
Elle: je..je n'ai pas eu le taxi alors je voulais raccourcir la route comme ça si je trouve un autre je pourr..
La dame: mais il est déjà 22h. Dit-elle en regardant sa montre. Aller monte je vais te déposer.
Elle: no...non merci beaucoup Mme vous êtes gentille mais je.../
La dame: je ne vais surtout pas laisser une jeune femme qui a peut-être le même âge que ma fille dans un endroit pareil. Monte !
La petite Darye exécute l'ordre et comme si elles se connaissaient depuis des années une conversation normale commence entre les deux femmes.
La dame: (fronçant les sourcils) tu as quel âge ?
Darye: 20 ans.
La dame : 20 ans ? Tu devrais être à l'université mais qu'est-ce que tu fais au marché un lundi ?
Elle : je dois rembourser la dette de mes parents d'après mon oncle et ma tante.
La dame : hum.
Darye : vous savez Mme, j'aurai voulue être comme les jeunes filles de mon âge mais...mais je n'ai pas eu la chance car mon oncle et sa femme ne s'occupent plus de moi, en fait ils ne se sont jamais occupés.
La dame : comment tu faisais alors ? Tu as un Bac ?
Darye : oui mais...je n'ai jamais connue mes parents car d'après ma tante, ma mère m'a abandonnée à l'hôpital et s'est enfuis soi-disant qu'elle était trop jeune pour avoir un enfant. J'ai donc grandi dans la cour de leur maison, j'ai toujours été mise à l'écart car je n'étais pas de leur famille.
La dame : et c'est quoi cette dette que tu dois rembourser ?
Darye : j'avais 13 ans et j'ai eu un accident, je suis tombé d'un arbre où je me suis réfugié car ma tante voulait me battre. Ils ont payés les frais d'hôpital et ils me demandent de rembourser c'est une dette parmi tant d'autres dont je n'ai pas connaissance.
La dame : ils y'a des gens comme ça dans la vie ? Demanda-t-elle pensive.
Darye : c'est toujours ce que je me demande...j'ai juste envie d'aller loin de ce pays, je suis fatiguée de cette misère qui me ronge tout les jours. Je suis fatiguée de rester toujours chez ma tante qui me rappelle tout le temps que je suis une femme grâce à elle pourtant elle oublie j'ai vécue dehors pendant des années car Mme trouvait que je prenais trop de forme et qu'elle ne voulait pas que son mari ait des "vues" sur moi.
La dame :
Darye : je vais travailler dur pour lui rembourser ce qu'ils veulent et je disparaîtrai. J'irai loin d'eux et si j'ai même une opportunité pour pour aller dans un autre pays ne le ferai. Je suis épuisée, moralement et physiquement.
La dame : je vois.
Elle : je suis désolée de vous raconter ma vie alors que vous ne m'avez rien demandé. Dit-elle un peu plus timidement.
La dame : ce n'est rien jeune fille. J'ai aimé t'écouter.
Le silence règne dans cette Range Rover blanche, chacune dans ses pensées elles arrivent à un carrefour proche de chez Darye.
Darye : merci beaucoup Mme. Vous êtes vraiment gentille. Mon carrefour est juste là je vais continuer à pieds pour ne pas vous faire perdre de temps.
La dame: je vais te descendre là-bas.
Darye : mais ne vous inquiétez pas je vais gér.../
La dame : non j'insiste.
Darye : ok. Dit-elle d'une petite voix.
Devant le portail de son oncle Mme Cariole Azuna gare juste devant sans déverrouiller les portières.
Cariole : (se tournant vers elle) j'ai une proposition à te faire mais je ne te la dirai pas aujourd'hui. Je...(lui donnant sa carte de visite) vais te donner cette carte demain tu m'appelles et j'enverrai quelqu'un te chercher. Je veux qu'on parle toutes les deux. Tu comprends ?
Darye : oui je vous comprends.
Cariole : bien, alors à demain.
Elle savait qu'elle aurait une petite chance en racontant son histoire à cette inconnue. Comme son amie lui disait toujours : il faut se mettre à disposition pour pouvoir être aidé. Même si ça ne voulait rien dire, c'était beaucoup pour Darye.
Elle descendit de la voiture et rentre en douce dans la propriété à moitié construite. Elle rentre dans sa petite maison faite de bois et pose ses affaires. Elle a vu de la lumière dans la cuisine alors elle part directement donner l'argent à sa tante non sans se manger deux belles gifles à cause du "retard".
Christy : la prochaine fois que tu te ramènes ici à pareille heure je te fous dehors ! C'est pas dans ma maison tu vas faire ta pute !
Darye :
Cristy : aller dégage de ma vue sorcière !
Elle s'empresse de vite dégager comme sa tante l'a ordonnée. Pas qu'elle ne peut pas se défendre mais sa tante est pire que le diable. Elle l'a déjà menacé de brûler son passeport alors elle se tient à carreaux.
Darye : si je trouve le moyen de me trouver ce bout de papier je m'en irai d'ici je suis fatiguée. Dit-elle dans un soupir.
Le lendemain matin, à cause de la pluie elle est sortie qu'à 11h portant elle doit ramener une somme fixe à la maison. Elle s'empresse de partir au marché en oubliant de fermer la porte de sa cabane. Le fils de son oncle passe derrière elle pour lui voler ses économies et tombe sur cette carte. Il sort avec et la jette dans le feu de bois.
Jores : donc comme ça cette petite me refuse mais elle prend la carte des vieux dans les bureaux ? Elle va me sentir ce soir.
Dans le marché Darye vend ses maïs, même si elle n'est pas vite sortie elle a ses clients fidèles. Avec sa beauté et ses formes elle sait comment attirer la clientèle. Et comme elle avait porté une jupe qui arrive au dessus de ses genoux, ils sont en chien sur elle. Après avoir passé presque toute l'après midi au marché elle prend un taxi pour se rendre dans un autre quartier où elle peut vendre 1 maïs à 500 FCFA au lieu de 100 FCFA c'est le quartier des Boss.
Danielle : aujourd'hui je suis trop contente j'ai fait trois fois la recette.
Darye : moi aussi. Dit-elle simplement.
Danielle: (Posant sa bassine) avoue que c'était une bonne idée de venir ici.
Darye : oui j'avoue. C'est toi qui avais raison. Mais ce n'est pas tout on doit rentrer à la maison maintenant.
Danielle : ah non ! Il est encore 15h
Darye. Aujourd'hui on a eu la chance que tout soit vite fini. Pas comme hier jusqu'à 18h j'avais encore la moitié.
Darye : hum. Mais j'ai envie de rentrer à la maison, j'ai oublié la carte de la dame et si Jojo voit ça il va la prendre.
Danielle : mais tu connais le nom de l'entreprise non ? Alors on s'en fout.
Darye : oui mais elle m'a dit de l'appeler et moi je vais aller comme ça....c'est trop bizarre..c'est pas présentable tout ça.
Danielle : je le répète on s'en fout Darye ! C'est ton avenir que tu cherches et non les yeux de la population. Dit-elle en levant les yeux d'exaspération.
Darye : si je ne dis pas oui tu ne vas pas me lâcher c'est ça ?
Danielle : tu as tout compris !
Elles posent leur récipients chez une vendeuse et elles montent dans un taxi directement le commerce où sont construites les gratte-ciels de la ville. Elles vont dans les magasins pour faire du lèche-vitrine et s'en fuient après avoir essayés plusieurs sans acheter. Elles s'amusaient et pour une fois Darye oublie un peu ses problèmes.
Danielle : Ryry regarde derrière toi, regarde comment cette femme nous regarde. J'espère que c'est pas le mauvais œil qu'elle veut nous porter hein. Dit-elle en toisant la dame qui entre-temps s'approche d'elles.
Darye : tu es trooooo...oh !
La dame : bonsoir Darye comment vas-tu ? Demande-t-elle en souriant.
Darye : ça va et vous ?
Elle : oui ça va ne t'inquiètes pas. Alors tu me présentes ton amie ?
Darye : euh...oui. Elle s'appelle Danielle...et..Dani je te présente Mme Azuna Cariole.
Mme Azuna : enchantée jeune fille. Dit-elle en hochant la tête.
Danielle : moi aussi tantine.
Mme Azuna : alors qu'est-ce que vous faîtes ici les filles ? Demande-t-elle en souriant face à la timidité de Darye.
Les deux meilleures amies se regardent et éclatent de rire, personne n'était avec elles alors personne ne peut comprendre. Après une invitation de Mme Azuna elles rentrent à la maison toutes les deux heureuses et confiantes pour le lendemain.
Personne ne savait que le malheur était prêt à frapper à la porte de Darye. Elle était tellement fatiguée qu'elle n'a pas gardé les documents que la bonne dame lui a donné dans son lieu secret, ou même demander à son amie de les garder. Vers 3h du matin la porte de sa petite cabane part en éclats. Elle pris peur lorsqu'elle voit le fils de sa tante avec ses deux amis qui s'approchent dangereusement d'elle.
Elle savait qu'ils n'étaient pas là pour l'argent, elle savait qu'ils lui voulaient du mal. Trois hommes contre une femme, on annonce pas la victoire mais elle ne se laissera pas faire quand-même. Toute nue et épuisée d'encaisser les coups elle se laisse faire.
...: AAAAARRGHH !!!
Darye lâche tout et s'en fuit de la maison de son oncle en courant toute nue dans la rue. Elle part frapper à la porte de son amie qui s'inquiète dès qu'elle pose le regard sur elle et ses blessures.
Danielle : qu'est-ce qui se passe Darye ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Demande cette dernière complètement en panique.
Darye: je...je l'ai tué Dani...je l'ai tué... Dit-elle en éclatant en sanglots.
Morte de peur Danielle ferme les portes et les calent avec les vieux canapés de ses parents. Elle l'emmène dans sa chambre, si on peut l'appeler ainsi. Elle lui passe une robe et lui donne l'un de ses sous-vêtements. Les deux jeunes filles ne dorment plus jusqu'au petit matin. La porte tremble de coups, la maison se réveille sous les coups insistants. Entendant les voix de la tante de Darye s'élever dans la maison Danielle lui demande de passer par la fenêtre pour s'en fuire. La jeune fille livrée à elle-même suit les instructions de sa meilleure amie et passe par les raccourcis qu'elle connait comme sa poche.
Chisty : ELLE EST OÙ ? ELLE EST OÙ CETTE PETITE MEURTRIÈRE ??!! ELLE A TUÉ MON FILS ELLE EST OÙ ???!
Danielle qui était prête à se battre avec elle se calme en voyant la police fouiller la maison à la recherche de sa meilleure amie. Ne trouvant rien ils sortent de la maison en se confondant en excuse.
Christy : ÇA NE VA PAS SE PASSER COMME ÇA SACHEZ LE !! ELLE NE RESTERA PAS IMPUNIE !
Dans la rue, au crépuscule de la journée, la jeune fille marche sans destination. Elle est épuisée de marcher mais elle veut s'éloigner de cette maison du mieux qu'elle peut. Elle est arrivée dans un quartier qu'elle ne connait pas et n'a jamais vu. Aucun sous sur elle, elle demande de l'eau à boire partout où elle passe. D'autres lui donnaient et d'autres la chassaient. Elle trouve refuge devant un magasin où elle se pose pour essayer de se reposer. Elle a tellement marché les pieds nus que le sang s'échappe de ses ongles de pied.
Darye: (soupirant) Seigneur...je sais que j'ai dit que je n'allais plus te prier et que j'allais me débrouiller seule mais....mais c'est impossible...ne me laisse pas s'il-te-plaît...j'ai besoin de toi Seigneur...je ne sais pas prier mais tu sais ce qui est dans mon cœur...je prie pour...pour te demander pardon d'avoir...d'avoir fait cette chose abominable...je...je te demande pardon....
Elle s'endort sur ces derniers mots, tellement fatiguée de marcher elle dort à point ferme. Elle se fait réveiller par une dame qui lui demande de dégager de devant son magasin. Elle le fait lorsqu'elle reprend ses excuses, Darye continue sa marche pieds nus. Ses pieds étaient enflés mais comme elle le dit, il faut qu'elle s'éloigne de cette ville.
Après des jours de marches elle arrive à destination, en bordure de mer. Darye préfère passer par la clandestinité pour aller dans un autre pays vu qu'elle n'a pas ses papiers et si elle commet la pire erreur de rester même dans une autre ville sa tante l'a retrouvera.
Darye : mieux je m'en vais...mais comment ?
Elle se posait des questions étant assise sur le sable. Elle ne fait que penser à l'opportunité que Mme Azuna voulait lui avait donner. Elle voulait lui payer un billet pour l'emmener derrière l'eau comme les habitants le disent. Elle allait y aller par la voie légale mais elle est obligée de passer par la clan..../
Darye : la solution à mon problème !! Dit-elle en sortant de ses pensées.
Elle se lève pour s'approcher des marchandises qui sont entrain d'être chargées sur le bateau. Elle prie pour ne pas être prise la main dans le sac. Elle ne mettait pas des idées d'échec dans ses pensées et demandes pendant sa prière. Et c'est comme ça des jours plus tard elle pose les pieds sur le sol d'un autre pays. Ne sachant où elle se trouve elle commence à paniquer et regretter d'être venue. Le froid et les voix lui donne le vertige mais a-t-elle le droit d'être faible en ce moment précis ? Non, elle se dit.
?? : Hey toi ! Qu'est-ce que tu fous là ??!
Elle ne se retourne pas prise de panique elle lève les bras en tremblant, pensant que c'est la police qui l'interpelle. Darye se dit dans son cœur qu'elle est foutue et que sa vie est fâchée car pour elle c'est inévitable qu'elle ne parte pas en prison. Même si elle n'est pas allé à l'université elle lisait beaucoup.
?? : Bah c'est à toi que je m'adresse non ? Qu'est-ce que tu fais là au lieu d'aller nettoyer les toilettes en bas ?
Elle ne se retourne toujours pas mais elle baisse les bras, Darye hoche la tête simplement. Par chance il ne lui demande pas son nom et s'en va, elle soupire et se dirige vers les passagers pour se fondre dans la masse. Après avoir échappée à la police qui est très stricte dans ce pays elle pars dans les toilettes pour se changer. Aussi vrai qu'elle ne sache pas dans quelle pays elle se trouve, il est fort impossible de ne pas remarquer que c'est un beau pays et il n'y a que les blancs. Elle porte les vêtements qu'elle a piqué dans le sac d'une personne en passant. Tout ça c'est un deli de plus, se dit-elle.
Darye : (soupirant) bon je ne vais pas me faire une frayeur quelconque. Je suis toujours en Afrique mais peut-être en Algérie ou au Maroc il y a les blancs là-bas. Alors pourquoi est-ce que je panique ? Non ne panique pas Darye...ne panique surtout pas.
Elle soupire et sort des toilettes. Pour éviter la sécurité elle se cache derrière les passagers et s'en fuis. Darye se retrouve désormais dans la circulation dans le plus grand pays du monde et elle est sans domicile fixe et ne connais personne même pas la langue. Sa situation est pire que les SDF car au moins eux, ils parlent la langue et ont des personnes qui peuvent les aider. Darye, jeune demoiselle de 20 ans se retrouve seule au bon milieu de ce pays inconnu. Comment s'en sortira-t-elle ? Trouvera-t-elle ce qu'elle veut et désire depuis qu'elle est née ?
Seule Darye répondra à ces questions qui nous trottent les esprits depuis maintenant quelques minutes.
13 ans plus tardDarye Je marche jusqu'à la voiture et monte en vitesse je soupire d'aise que lorsque nous sommes loin de la banque nationale. Les sacs ont été emmenés 5 minutes en avance moi je devais mettre les choses en ordre avant de sortir de là. La voiture roule pendant 2h et durant ce temps nous sommes silencieux, personne n'a envie de parler de ce qui s'est passé et tant mieux. On arrive à la villa du Boss les liasses d'argent sont posées sur la grande table à manger. Je ne m'approche pas de cette table tant qu'on ne me donne pas l'autorisation. Je regarde Antonov il lève un sourcil me demandant de m'en aller alors j'exécute sans plus attendre. Dans la chambre qui m'est réservée je m'y installe et me mets à pleurer de toute mes forces. Je pleure en demandant pardon à Dieu, c'est mal ce que je fais mais je suis obligée. C'est mieux que de se faire tuer dans la rue et c'est encore mieux d'avoir quelque chose mettre sous la dent quand on le désire. Je passe sous la douche p
2Darye Il quitte la salle de réunion juste après ses mots, je suis vraiment heureuse de quitter cette maison mais aller faire l'espionne me fout la trouille. J'ai quitté l'Afrique pour avoir la liberté mais si j'y retourne Christy et sa famille aura plus de chance pour me retrouver. Néanmoins je sors de cette villa, j'ai déjà rangé ma valise alors je descends avec mon sac à dos. Après les éternels au-revoir je monte dans la voiture et le chauffeur démarre après avoir mis ma valise dans le coffre. Le vol dure des heures que j'utilise pour réfléchir je ne connais pas cet homme et j'espère qu'il n'est pas dangereux. Nous arrivons sur le sol Ivoirien tard dans la nuit, nous logeons dans un hôtel de la place. Le Sofitel, très beau en passant. Le lendemain, il me donne des gadgets que je dois utiliser, il me dit que nous devons aller dans une agence de service d'emplacement. Arrivés devant je descends et après un appel il y a une voiture noire qui gare devant nousJe soupire une der
2Darye Il quitte la salle de réunion juste après ses mots, je suis vraiment heureuse de quitter cette maison mais aller faire l'espionne me fout la trouille. J'ai quitté l'Afrique pour avoir la liberté mais si j'y retourne Christy et sa famille aura plus de chance pour me retrouver. Néanmoins je sors de cette villa, j'ai déjà rangé ma valise alors je descends avec mon sac à dos. Après les éternels au-revoir je monte dans la voiture et le chauffeur démarre après avoir mis ma valise dans le coffre. Le vol dure des heures que j'utilise pour réfléchir je ne connais pas cet homme et j'espère qu'il n'est pas dangereux. Nous arrivons sur le sol Ivoirien tard dans la nuit, nous logeons dans un hôtel de la place. Le Sofitel, très beau en passant. Le lendemain, il me donne des gadgets que je dois utiliser, il me dit que nous devons aller dans une agence de service d'emplacement. Arrivés devant je descends et après un appel il y a une voiture noire qui gare devant nousJe soupire une der
13 ans plus tardDarye Je marche jusqu'à la voiture et monte en vitesse je soupire d'aise que lorsque nous sommes loin de la banque nationale. Les sacs ont été emmenés 5 minutes en avance moi je devais mettre les choses en ordre avant de sortir de là. La voiture roule pendant 2h et durant ce temps nous sommes silencieux, personne n'a envie de parler de ce qui s'est passé et tant mieux. On arrive à la villa du Boss les liasses d'argent sont posées sur la grande table à manger. Je ne m'approche pas de cette table tant qu'on ne me donne pas l'autorisation. Je regarde Antonov il lève un sourcil me demandant de m'en aller alors j'exécute sans plus attendre. Dans la chambre qui m'est réservée je m'y installe et me mets à pleurer de toute mes forces. Je pleure en demandant pardon à Dieu, c'est mal ce que je fais mais je suis obligée. C'est mieux que de se faire tuer dans la rue et c'est encore mieux d'avoir quelque chose mettre sous la dent quand on le désire. Je passe sous la douche p
PrologueVoix externe Fatiguée elle s'assoit sur le banc près de la boutique du marché, elle a encore du chemin à faire surtout si elle doit économiser la même somme habituelle. C'est encore avec un soupir qu'elle se lève pour aller tourner encore dans le marché vendre ses maïs. Le ventre vide, elle termine de vendre ses maïs il est l'heure de rentrer chez elle. Il est déjà 19h elle sait qu'elle ne trouvera pas un taxi qui va l'envoyer dans son quartier alors elle commence à marcher pour aller dans le quartier suivant.Déjà 21h passé, toujours rien pourtant elle doit aller déposer l'argent chez sa tante de peur d'être volée comme la dernière fois. Il faisait très sombre et lorsqu'elle voulait traverser pour aller de l'autre côté du goudron, une voiture manqua de la cogner.La dame: vous allez bien ? Je ne vous ai pas touché j'espère ??Elle: non...non...je suis désolée...La dame : c'est plutôt moi qui suis désolée d'avoir foncée sur vous. Mais... qu'est-ce qu'une jeune fille comme t