Kathy Il y avait une réunion qui vient de se terminer . Ses potentiels partenaires viennent de partir . Mon père est allé chercher sa copine . J'entends des bruits de talons sur le marbre et je me dis que mon pire cauchemar vient d'arriver . Je ne l'ai pas encore vu mais le son que j'entends vient d'une personne ayant confiance en elle . Mais quand je vois des talons d'abord puis de langues jambes , mon cœur fait un bon dans ma poitrine .Mon regard remonte sur sa taille de guêpe , sa belle poitrine , puis son visage d'ange . Dire qu'elle est belle est un petit mot , elle est magnifique . Je me retrouve en face d'une Magnifique blonde . Je crois que ma bouche est restée ouverte alors qu'elle me dépasse sans un bonjour , elle suit mon père dans le bureau de mon mari ! Comment peut-on être aussi belle ? C'est un péché d'être aussi belle ! Elle doit payer une amende à Dieu pour tout le temps qu'il a passé pour la façonner . Je comprends pourquoi il me trouve moche , en face de cette f
OlivierQuand elle sort et que nous nous retrouvons seuls, je prends une profonde inspiration avant de parler. Ma voix est ferme, glaciale.— Que ce soit la dernière fois que tu dénigres l’un de mes employés. Depuis quand tu mets ta bouche dans mes affaires ?Elle me regarde, un peu surprise, comme si elle ne s’attendait pas à ce ton sec.— Je suis désolée, chéri… Je voulais juste te donner mon avis.— Je n’ai pas besoin de ton avis. Tu le gardes pour toi, c’est clair ?Elle croise les bras, boudeuse, et détourne le regard sans répondre. Elle me fatigue. Chaque jour, elle me prouve qu’elle ne comprend rien à mon monde.— Où m’amènes-tu ce soir ? Je veux danser, boire, dans un bon nightclub.— Ce n’est pas possible ce soir. Je t’ai déjà dit que j’étais occupé. Tu as voulu être là, tu assumes. Je ne sors que le week-end, pas en semaine.— Mais je vais trop m’ennuyer !— Si tu es venue pour t’amuser, tu aurais mieux fait de rester en France. Je croyais que c’est moi que tu voulais voir.
OlivierJe la regarde monter dans cette voiture, avec ce type à l'air trop propre pour être honnête. Une rage sourde monte en moi, me consume de l’intérieur. Elle n’a pas intérêt à le laisser poser la main sur elle. Non. Elle n’a pas intérêt. Je serre le volant si fort que mes jointures deviennent blanches, la douleur irradiant jusque dans mon poignet.— Mon chéri, qu’est-ce que tu as ? Tu sembles contrarié…— Ferme-la, toi. Juste… ferme-la. Laisse-moi respirer.Je sens son regard blessé sur moi, mais je m’en moque. Elle ne comprend rien. Elle n’a jamais compris. Je n’ai pas de temps à perdre avec ses simagrées. La seule chose qui compte, c’est que cette femme, ma femme, ne fasse pas la moindre erreur.Elle est à moi. Elle DOIT rester à mes côtés. Pour que je puisse continuer à la punir. Elle doit endurer chaque souffrance que j’ai subie dans le passé, chaque trahison, chaque humiliation. Elle est mon exutoire, ma vengeance incarnée. Elle doit rentrer vite à la maison. Faire à manger.
JuliaIl continue de m’embrasser tandis qu’il entre dans la baignoire. Mon corps frissonne au contact du sien, ce torse qui m’a tant manqué… et ce sexe encore plus.Je me serre contre lui, ma poitrine frôlant sa peau brûlante. Mes mains explorent son torse avec une faim presque animale. J’ai envie de tout goûter chez lui. Sa beauté brute me rend folle.Je le pousse contre la paroi de la baignoire, grimpe sur lui, sentant sa queue effleurer mon intimité. Je fais mine de ne pas y prêter attention, mais en moi, une excitation grandissante attend le moment parfait pour le prendre. Ses mains me caressent lentement le dos, mes hanches, mes fesses. Mes formes ne sont pas exubérantes, mais assez pour éveiller son désir.Je l’embrasse, profondément. Son sexe palpite à mon entrée, et je le saisis dans ma main avec un frisson de satisfaction. Puis, sans lui laisser le temps de comprendre, je m’empale lentement sur lui, le regardant droit dans les yeux. Je commence à onduler, le chevauchant avec
Kathy— Que veux-tu manger ?— Je n'en ai aucune idée…— Tu veux qu’on commande quelque chose ?— Non, je préfère te préparer un truc rapide. Et italien, ça te tente ?— Hmmm… italien ? Ça doit être délicieux !— Alors viens avec moi à la cuisine. Tu vas m’aider un peu, ça ira plus vite.— Bien sûr, je vais t’aider !Nous nous levons et entrons dans sa cuisine. Elle est vaste, lumineuse, parfaitement équipée. Une atmosphère chaleureuse y règne, comme s’il passait beaucoup de temps ici. Il ouvre le réfrigérateur, en sort plusieurs bocaux de sauce tomate qu’il renverse avec précaution dans une casserole, puis il l’allume. Il se tourne vers moi avec un sourire complice et me tend deux paquets de pâtes.— Tu peux ouvrir ça pour moi ?— Bien sûr.Je prends les paquets et il me tend un grand saladier pour y verser les pâtes. Pendant ce temps, il remplit une autre casserole d’eau qu’il met sur le feu. La sauce commence à frémir, dégageant une odeur alléchante d’herbes et d’épices. Il ajoute
Kathy La lumière était tamisée, et l'atmosphère pesait lourdement sur ses épaules. Elle avait l'impression que chaque mot qu'elle prononçait était un poids de plus à porter. - J'ai vraiment besoin d'un ami, je ne sais plus quoi faire. Car ce n'est pas toute l'histoire... Sa voix tremblait, comme si elle craignait que les mots ne la trahissent. - Qu'est-ce qui reste après ça ? La question était posée d'une manière si innocente qu'elle la fit presque sourire. Mais ce sourire se fana bien vite. - J'étais enceinte quand il est parti ! Il fronça les sourcils, surpris par cette révélation. - Et où est l'enfant ? - Les enfants, veux-tu dire. C'étaient des jumeaux ! - Tu as dit qu'il était parti ? Il y en a un qui n'est plus de ce monde ? - Je ne sais pas où sont mes enfants ! Sa gorge se serra, et elle dut prendre une grande respiration pour ne pas se laisser submerger par les larmes. - Mais comment c'est possible ? - J'ai subi une césarienne d'urgence. Ils ont dû
Catherine Je suis sur la piste de danse , je me déhanche avec classe , j'adore danser , j'adore boire , boire pour oublier mes sombres pensées . Elles reviennent incessamment , elles ne me laissent pas en paix . Ma tête tourne , je sais que je dois arrêter de boire , mais je n'y arrive pas . J'ai besoin de cette boisson , j'ai besoin de noyer mes peines , d'oublier tout . - Cathy ,tu dois rentrer maintenant . Tu as trop bu comme à ton habitude . - Non , laisse-moi , je veux continuer de danser , ça me fait tellement de bien ! - Ça suffit maintenant , viens je te raccompagne . Lui c'est moi ami de toujours , il s'appelle Salif et il est toujours là pour moi . Nous sommes à Abidjan , la capitale économique de la Côte d'Ivoire . Avant ma famille était l'une des plus influentes de ce pays . Mais , depuis un certain moment c'est comme si on avait la poisse . Nos affaires vont mal . Je m'appelle Kouassi Catherine Océane , j'ai vingt-huit ans . Et je suis mon troisième mariage qui Bas
Olivier - Laisse-moi profiter de ce vent frais qui vient m'accueillir chez moi . Je suis heureux d'être là . Je jubile à l'idée de me venger . Ils vont tous le payer .Il ont déjà commencé à le payer , j'ai déjà atteint la moitié de mon but : le rendre plus pauvres que moi quand j'ai quitté la Côte d'Ivoire . Actuellement , ils sont comme je l'ai voulu . Ils sont endettés jusqu'au cou . Ce n'est que le commencement , le reste arrive . Ils vont me supplier à genoux pour que je les épargne . - Allons-y . Nous montons dans mon rang rover pour rentrer à la maison , une maison que j'ai payée dans l'un des quartiers les huppés de la ville . La circulation est dense , il y a toujours un embouteillage monstre à Abidjan . Après deux heures d'embouteillage , nous arrivons enfin à la maison . Je prends une douche , puis nous commandons à manger . Il faut des employés pour faire la cuisine et le ménage . Nous passons dans mon bureau après le dîner . Je regarde les différentes photos et vidé
Kathy La lumière était tamisée, et l'atmosphère pesait lourdement sur ses épaules. Elle avait l'impression que chaque mot qu'elle prononçait était un poids de plus à porter. - J'ai vraiment besoin d'un ami, je ne sais plus quoi faire. Car ce n'est pas toute l'histoire... Sa voix tremblait, comme si elle craignait que les mots ne la trahissent. - Qu'est-ce qui reste après ça ? La question était posée d'une manière si innocente qu'elle la fit presque sourire. Mais ce sourire se fana bien vite. - J'étais enceinte quand il est parti ! Il fronça les sourcils, surpris par cette révélation. - Et où est l'enfant ? - Les enfants, veux-tu dire. C'étaient des jumeaux ! - Tu as dit qu'il était parti ? Il y en a un qui n'est plus de ce monde ? - Je ne sais pas où sont mes enfants ! Sa gorge se serra, et elle dut prendre une grande respiration pour ne pas se laisser submerger par les larmes. - Mais comment c'est possible ? - J'ai subi une césarienne d'urgence. Ils ont dû
Kathy— Que veux-tu manger ?— Je n'en ai aucune idée…— Tu veux qu’on commande quelque chose ?— Non, je préfère te préparer un truc rapide. Et italien, ça te tente ?— Hmmm… italien ? Ça doit être délicieux !— Alors viens avec moi à la cuisine. Tu vas m’aider un peu, ça ira plus vite.— Bien sûr, je vais t’aider !Nous nous levons et entrons dans sa cuisine. Elle est vaste, lumineuse, parfaitement équipée. Une atmosphère chaleureuse y règne, comme s’il passait beaucoup de temps ici. Il ouvre le réfrigérateur, en sort plusieurs bocaux de sauce tomate qu’il renverse avec précaution dans une casserole, puis il l’allume. Il se tourne vers moi avec un sourire complice et me tend deux paquets de pâtes.— Tu peux ouvrir ça pour moi ?— Bien sûr.Je prends les paquets et il me tend un grand saladier pour y verser les pâtes. Pendant ce temps, il remplit une autre casserole d’eau qu’il met sur le feu. La sauce commence à frémir, dégageant une odeur alléchante d’herbes et d’épices. Il ajoute
JuliaIl continue de m’embrasser tandis qu’il entre dans la baignoire. Mon corps frissonne au contact du sien, ce torse qui m’a tant manqué… et ce sexe encore plus.Je me serre contre lui, ma poitrine frôlant sa peau brûlante. Mes mains explorent son torse avec une faim presque animale. J’ai envie de tout goûter chez lui. Sa beauté brute me rend folle.Je le pousse contre la paroi de la baignoire, grimpe sur lui, sentant sa queue effleurer mon intimité. Je fais mine de ne pas y prêter attention, mais en moi, une excitation grandissante attend le moment parfait pour le prendre. Ses mains me caressent lentement le dos, mes hanches, mes fesses. Mes formes ne sont pas exubérantes, mais assez pour éveiller son désir.Je l’embrasse, profondément. Son sexe palpite à mon entrée, et je le saisis dans ma main avec un frisson de satisfaction. Puis, sans lui laisser le temps de comprendre, je m’empale lentement sur lui, le regardant droit dans les yeux. Je commence à onduler, le chevauchant avec
OlivierJe la regarde monter dans cette voiture, avec ce type à l'air trop propre pour être honnête. Une rage sourde monte en moi, me consume de l’intérieur. Elle n’a pas intérêt à le laisser poser la main sur elle. Non. Elle n’a pas intérêt. Je serre le volant si fort que mes jointures deviennent blanches, la douleur irradiant jusque dans mon poignet.— Mon chéri, qu’est-ce que tu as ? Tu sembles contrarié…— Ferme-la, toi. Juste… ferme-la. Laisse-moi respirer.Je sens son regard blessé sur moi, mais je m’en moque. Elle ne comprend rien. Elle n’a jamais compris. Je n’ai pas de temps à perdre avec ses simagrées. La seule chose qui compte, c’est que cette femme, ma femme, ne fasse pas la moindre erreur.Elle est à moi. Elle DOIT rester à mes côtés. Pour que je puisse continuer à la punir. Elle doit endurer chaque souffrance que j’ai subie dans le passé, chaque trahison, chaque humiliation. Elle est mon exutoire, ma vengeance incarnée. Elle doit rentrer vite à la maison. Faire à manger.
OlivierQuand elle sort et que nous nous retrouvons seuls, je prends une profonde inspiration avant de parler. Ma voix est ferme, glaciale.— Que ce soit la dernière fois que tu dénigres l’un de mes employés. Depuis quand tu mets ta bouche dans mes affaires ?Elle me regarde, un peu surprise, comme si elle ne s’attendait pas à ce ton sec.— Je suis désolée, chéri… Je voulais juste te donner mon avis.— Je n’ai pas besoin de ton avis. Tu le gardes pour toi, c’est clair ?Elle croise les bras, boudeuse, et détourne le regard sans répondre. Elle me fatigue. Chaque jour, elle me prouve qu’elle ne comprend rien à mon monde.— Où m’amènes-tu ce soir ? Je veux danser, boire, dans un bon nightclub.— Ce n’est pas possible ce soir. Je t’ai déjà dit que j’étais occupé. Tu as voulu être là, tu assumes. Je ne sors que le week-end, pas en semaine.— Mais je vais trop m’ennuyer !— Si tu es venue pour t’amuser, tu aurais mieux fait de rester en France. Je croyais que c’est moi que tu voulais voir.
Kathy Il y avait une réunion qui vient de se terminer . Ses potentiels partenaires viennent de partir . Mon père est allé chercher sa copine . J'entends des bruits de talons sur le marbre et je me dis que mon pire cauchemar vient d'arriver . Je ne l'ai pas encore vu mais le son que j'entends vient d'une personne ayant confiance en elle . Mais quand je vois des talons d'abord puis de langues jambes , mon cœur fait un bon dans ma poitrine .Mon regard remonte sur sa taille de guêpe , sa belle poitrine , puis son visage d'ange . Dire qu'elle est belle est un petit mot , elle est magnifique . Je me retrouve en face d'une Magnifique blonde . Je crois que ma bouche est restée ouverte alors qu'elle me dépasse sans un bonjour , elle suit mon père dans le bureau de mon mari ! Comment peut-on être aussi belle ? C'est un péché d'être aussi belle ! Elle doit payer une amende à Dieu pour tout le temps qu'il a passé pour la façonner . Je comprends pourquoi il me trouve moche , en face de cette f
Kathy - Heu .. Renato... comme le monde est petit . - C'est ton patron ? - Oui .- Alors je sais où je pourrai avoir votre numéro . Olivier se tend quand il voit Renato être aussi familier avec moi . Il me tire à lui et il le demande de m' assoir . - Monsieur Vitali , je voudrais que vous gardiez vos mains loin de ma secrétaire . - Désolé , monsieur Konan , mais comme vous venez de le dire c'est votre secrétaire alors j'ai le droit de l'inviter à dîner .- Non ! Il a pratiquement crié , les gens dans le restaurant se retournent pour comprendre ce qui se passe . - Je crois que nous sommes là pour une raison bien précise , et si nous parlons de nos affaires ? - Très bien . Je sors mon bloc-notes pour prendre tout ce qui se dira . Ils commencent leurs discussions , je note . De temps en temps , Renato me jette des coups d'œil , je sais que chaque minute qui passe rend mon cher patron plus en colère . Après deux heures de mise aux points . Nous nous séparons . - Je serai là c
Kathy Je sais que je ne l'ai pas encore trouvé , mais , je sais que ça ne saurait tarder . Mon Seigneur voit que j'ai trop souffert dans la vie . Il vient à mon secours , Dieu n'oublie pas ses enfants ! Il ne m'a pas oublié . Ho seigneur , que ton nom soit magnifié , merci de ne pas l'avoir oublié . Une belle voiture vient se garer alors que mes yeux sont remplis de larmes . - Madame , madame ? Vous allez bien ?Que vous est-il arrivé ! Je lève les yeux vers lui , il m'aide à me relever . Je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer et je ne sais pas pourquoi ! Il me sert contre lui le temps que je me calme .- Ça va mieux ?- Oui , merci beaucoup ! - Puis-je vous déposer quelque part ? - Non , j'ai ma voiture . - Vous ne pouvez pas conduire dans cet état ! Je vais appeler quelqu'un pour conduire votre voiture où il faut . Dis-moi où je peux vous déposer ! - Je ne veux pas vous fatiguer . Ça va déjà mieux . - Non , j'insiste . Montez dans la voiture . Je le regarde attentivement ,
Kathy Je m'empresse de rentrer dans la cour de l'orphelinat . Je cherche la direction ou le secrétariat . Je regarde les inscriptions devant les portes . Je vois écrit secrétariat . J'entre . Une femme âgée est derrière un bureau . - Bonjour madame .- Bonjour ma fille , Asseyez-vous . Que pouvons-nous faire pour vous ? - Je suis là ce matin à la recherche de mon enfant . Il doit avoir onze ans maintenant . C'était un nouveau né laissé devant votre porte . Elle réfléchit à mes propos : - Nous avons eu au fil des années des enfants laissés devant notre porte . si vous dites qu'il a onze maintenant cela veut dire qu'il était ici en deux mille treize . Je vais aller faire des recherches dans nos dossiers . Voulez-vous bien patienter ?- Oui , il n'y a pas de problème . Elle se lève pour aller dans une autre pièce . Si j'ai pu attendre pendant onze ans ce n'est pas l'attente de quelques minutes qui me dérangera .Je constate que mon portable sonne , ce n'est nulle autre personne que