La pluie de la nuit était froide et perçante, Julie s’est mise un manteau dessus et est rapidement descendue, tandis que Céline a allumé les lumières en bas. Dans les ténèbres de la nuit, l’homme a lentement marché vers la villa, pas à pas. Dès que Julie l’a vu, elle s’est immédiatement précipitée sur lui, et Céline s’est empressée de prendre un parapluie pour la suivre.La pluie coulait du visage de Julie, celle-ci a froncé les sourcils en demandant : « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi ne rentres-tu pas chez toi ? Il pleut. Où est Lucas ? »Le voyant dans un tel état, Julie était triste comme si sa gorge a été étranglée par quelqu’un.Chrétien a bougé ses lèvres avant de basculer dans ses bras et a semblé la serrer dans ses bras de toutes ses forces, la pluie de son corps tombant sur le sien. Après cela, il n’avait plus de réaction. Julie a légèrement incliné son corps et lui a tapoté le dos : « Chrétien ? Chrétien ? »Céline a pris la parole : « Aïe ! Il s’est évanoui ! »Ju
Chrétien ne pouvait pas oublier Nathalie, tout comme Roland ne pouvait pas oublier Jade après la mort de celle-ci dans sa vie précédente.Elle pensait à l’origine que Chrétien serait avec Nathalie pour le reste de sa vie et mènerait une belle vie, mais pourquoi était-il encore revenu pour la chercher au milieu de la nuit ? Il était aussi mystérieux que Roland, et on ne savait pas ce qu’il pensait exactement.Même si elle avait l’air très jeune et n’avait que dix-huit ans, son esprit était aussi mûr qu’un vieillard. À quatre heures et vingt-six du matin.Assis dans le bureau sombre, Roland a fixé l’écran de la vidéosurveillance avec les yeux froids et féroces, il semblait être au comble de la colère et pouvait exploser à tout moment. Il a ramassé une tasse et l’a jetée contre le mur, et le café de la tasse a rapidement coulé le long du mur gris jusqu’au sol, et les morceaux de la tasse se répandant un peu partout.Dehors, l’orage a fait rage, la pluie a fortement frappé les vitres du
Nathalie est de nouveau revenue dans la ville de Grenoble.Jade était tellement effrayée qu’elle s’est appuyée contre le mur et s’est couvert la bouche après avoir entendu ce qu’avait dit Roland au téléphone, n’osant pas faire un bruit, ses yeux étant remplis de crainte, comme si elle connaissait un gros secret. Avait-il tué quelqu’un ?Pourquoi voulait-il sa vie ?Non...ce n’était pas possible !À ses yeux, Roland était celui qui avait été à genoux devant quelqu’un d’autre pour supplier pour des nourritures afin qu’elle ne meure pas de faim, et il était aussi celui qui avait adopté des animaux errants. De plus, même s’il n’était qu’un enfant adoptif de la famille Dubois, il faisait don à l’orphelinat de l’argent pour que les enfants puissent étudier chaque année, du coup, il ne ferait jamais une telle chose.En paniquant, Jade est retournée dans sa propre chambre et n’a pu se calmer pendant très longtemps.Roland a raccroché le téléphone, s’est retourné, et a dirigé son regard vers l
Ne sachant pas combien de temps s’était écoulé, Julie a été éveillée par une odeur d’alcool piquante. Étant dans le brouillard, elle se sentait pressée contre quelque chose et avait du mal à respirer, et elle a aussi ressenti un frisson dans le cou.« Ah~ », elle n’a pu s’empêcher de pousser un gémissement.Au moment où elle a pris la parole, sa bouche a été bloquée.Avec un air érotique, l’homme l’a follement embrassée, lui a caressé les seins à la fois blancs et pleins d’une main, et a soulevé sa jupe de l’autre. Quand Julie était enfant, elle avait grandi plus vite que ses paires féminines et, à la puberté, ses seins étaient devenus si gros qu’elle ne pouvait pas les tenir de ses mains.L’homme a continué à frotter ses seins à cœur joie, sans la moindre tendresse.Julie ne pouvait que pousser des gémissements.La douleur l’a réveillée peu à peu, elle a ouvert les yeux et l’a férocement regardé comme si elle pouvait l’avaler à tout moment, une aura glaciale se dégageant d’elle.Même
La lutte de tout à l’heure avait fait perler une fine sueur sur son front, et sa chemise de nuit avait été déchirée, révélant la peau aussi blanche que la neige, et son regard de honte de colère fascinant encore plus Roland.Il l’a fixée sans sourciller, voulant lire dans ses pensées. Julie ne voulait pas le regarder et a détourné la tête pour regarder les rideaux.La voyant, Roland s’est de nouveau penché et l’a embrassée.Céline était déjà rentrée chez elle, du coup, même si Julie voulait lui résister, elle ne pourrait pas le faire. Il n’y avait qu’eux deux dans toute la villa.C’était comme si elle était destinée à finir comme ça. Quoi qu’elle fasse, elle serait toujours polluée par Roland, bien que...il lui ait demandé de l’aider à se masturber, il n’a jamais été un homme de parole.Après le départ de François, toute la famille a semblé être entre ses mains.En voyant Julie hésitante, Roland a épuisé toute sa patience.« Si tu ne me réponds pas, je t’aiderai à faire un choix », a
Roland aimait bien la tenir par derrière pour dormir, dans le passé ou dans le présent, tant que Julie le repoussait en dormant, il l’a toujours de nouveau serrée dans ses bras, du coup, au fil des ans, Julie a pris l’habitude de dormir sur le côté. Si on y pense, on pourra le comprendre aussi. Après tout, il n’est pas facile de se défaire des habitudes prises au fil des ans.Elle s’est retournée, l’a regardé, et n’a pu s’empêcher de se dire : « comme il est beau. », après tout, il était l’homme rêvé d’innombrables femmes, y compris Jade. Dans la vie précédente, Julie s’est souvenue que Roland avait une quarantaine d’années, c’est dans cette vie qu’elle a vu Roland dans sa vingtaine. Elle a levé la tête et a commencé à le toiser attentivement des pieds à la tête...Plus elle le voyait, plus elle sentait que le jeune Roland ressemblait encore un peu au Roland d’âge moyen.Dans la vie précédente, Roland avait eu quarantaine d’années, il était plus mature, et ses yeux étaient plus pe
Tant qu’elle était avec lui, elle pourrait se rappeler des choses qu’elle avait oubliées. Il était à noter que les souvenirs douloureux ne s’effaceraient pas aussi facilement, et elle avait même presque oublié comment elle avait réussi à le faire. Elle s’est vaguement souvenue qu’elle avait délibérément été blessée plusieurs fois, utilisant la douleur physique pour paralyser le chagrin de son cœur. Même si c’était le cas, il lui semblait encore que la plaie de son corps ne lui faisait pas aussi mal que la douleur de son cœur. Voici c’était ce qu’elle avait fait à l’époque. Elle était allée à la cuisine, avait trouvé des ciseaux, et s’était coupé le bras, mais la première fois la blessure n’avait pas saigné, et lorsqu’elle avait fait ça pour la deuxième fois, beaucoup de sang a écoulé de ses veines jusqu’à tomber dans l’eau et dans les égouts. C’est à ce moment-là qu’elle a souri et a éclaté de rire comme un fantôme misérable. À la troisième fois... La douleur physique a
En fait, Julie n’était pas la seule à être folle. Comme la blessure de Julie n’était pas très grave, Roland l’a rapidement traitée, de plus, les ciseaux étaient désinfectés tous les jours, Julie n’a donc pas risqué de contracter le tétanos.« Tu te sens mieux maintenant ? », a-t-il demandé.La robe de Julie était remplie de sang, et elle-même avait une mine pâle à cause de la perte de sang. Elle a baissé la tête et n’a rien répondu.Roland lui a écarté les cheveux et a poursuivi : « Je vais te préparer le petit-déjeuner, que veux-tu manger ? »« Pars ! », a froidement répondu Julie.« Alors je vais faire des spaghettis pour toi », a dit Roland, ce qu’il faisait le mieux dans la cuisine, c’était ça.Ils n’ont ensuite pas dit un mot de plus l’un à l’autre, comme si de rien n’était.Roland a cuisiné des spaghettis et y a ajouté du bœuf et des oignons. En un rien de temps, il a fini et a sorti deux bols et deux couverts propres, puis il les a mis sur la table et a dit : « Julie, à table