François avait l’air surpris et a demandé : « Comment l’a-t-il su ? » « C’est Julie qui le lui a dit, mais après cela, Chrétien était encore très calme et n’avait pas beaucoup de réaction. » François ne s’attendait pas à ce que Julie ne soit pas fertile. À ses yeux, elle lui était inutile, mais Chrétien le savait et l’aimait encore. Du coup, François était plus convaincu que la garder dans la famille Verne était une bonne idée.« Et Nathalie ? Où est-elle ? »« À l’hôpital, elle est protégée par les hommes de Chrétien. »Le regard de François est devenu sombre, il a dit : « Règle les affaires de Nathalie ! Ne laisse personne le découvrir. Si Julie se marie avec Chrétien, ce sera bon pour toi et moi ! Vas-y ! »« D’accord », a répondu Roland.Cela dit, il s’est retourné et a quitté le bureau. Christine est arrivée à l’extérieur du bureau, une soupe de veau à la main. Un paquet de poudre blanche a été ajouté à la soupe avant qu’elle n’entre à l’intérieur. Dès qu’elle a vu François
Les platanes autour de l’hôpital étaient grands et luxuriants, des moineaux se mettait sur ses branches et enfouissaient leurs têtes dans leurs ailes, parce qu’il faisait trop froid, ce qui était comme une aura glaciale se dégageant de Chrétien, celui-ci a répondu d’un ton déterminé et autoritaire : « Non, je ne suis pas d’accord avec la rupture. »Julie a croisé les bras et s’est tournée vers lui, en disant : « Ce que je pense, c’est de nous deux donner de l’espace et du temps pour bien réfléchir à notre relation, nous devons mettre des choses au clair. Pendant ce temps, on devrait se demander si nous sommes vraiment faits l’un pour l’autre. »« Il ne peut y avoir de tiers dans l’amour. Lorsque tu as su que Nathalie était en danger, tu as choisi d’aller la sauver. Je sais que tu ne peux pas l’oublier, et que tu ne peux pas oublier non plus ce qui s’était passé entre toi et elle. » « Je ne suis pas apathique, je veux qu’il n’y ait que nous deux dans notre amour. » Après avoir dit c
Julie n’est pas revenue chez les Dubois, mais dans l’appartement près de son école. Lorsqu’elle a sorti la clé et a ouvert la porte, elle a senti un parfum des fleurs. Elle a dirigé son regard vers le balcon et a vu que les fleurs y étaient épanouies. La chambre avait été bien nettoyée sans la moindre poussière, sur le canapé se trouvait encore un uniforme d’écolier qui n’était manifestement pas le sien.Julie a pensé à Gabriel et se demandait comment il allait. Elle s’est dirigée vers le canapé et a ramassé l’uniforme d’écolier.Elle s’est rappelée des jours d'antan, Gabriel avait autrefois habité dans cet appartement où il avait cuisiné et avait fait ses devoirs. Il s’était parfois allongé sur le canapé pour dormir jusqu’au commencement du premier cours de l’après-midi. Ensuite, Julie a simplement fait sa toilette et s’est couchée. En un clin d’œil, une semaine s’est écoulée. Pendant ce temps, le téléphone portable de Julie était éteint, elle ne sortait pas et ne connaissait
« Mêle-toi de tes affaires et ne viens plus chez moi ! », lui a dit Julie d’un ton froid.Le regard de Roland s’est posé sur un seau de peinture dans lequel trempait un téléphone portable dont la batterie avait été enlevée.L’homme s’est levé, s’est dirigé vers les rideaux, et les a ouverts, laissant la lumière du soleil entrer. N’ayant pas vu la lumière du soleil depuis des jours, Julie a levé une main pour les bloquer et a cligné les yeux, lui en criant d’un ton féroce : « Que fais-tu ? Tire les rideaux ! »« Je te donne une heure pour te nettoyer avant de rentrer avec moi », a ordonné Roland.« Roland, as-tu perdu la raison ? Pourquoi j’y retournerai ? Penses-tu que la maison m’appartient encore ? C’est ta maison avec Jade. »« Je sais que Perrine travaille aussi pour toi, n’est-ce pas ? Elle m’a droguée secrètement depuis tant d’années ! »En le voyant, Julie s’est rappelée des choses qu’elle ne supportait pas. Ayant mal à la tête, elle a jeté le pinceau sur le sol et s’est frotté
« Qu’est-ce qui ne va pas avec toi ? », a demandé Roland d’un ton mécontent en se levant du sol.Julie a immédiatement détourné les yeux, ne voulant pas voir son pénis : « Habille-toi et sors d’ici ! »Roland a ramassé la couverture du sol avec l’air désinvolte et s’en est couvert la moitié inférieure, révélant sa poitrine robuste. Sans rien dire, il est sorti de la chambre et s’est dirigé vers le salon.Julie ne s’attendait pas à le persuader aussi facilement aujourd’hui.Elle s’est rapidement levée du lit, a fermé la porte, et s’est habillée.Elle a oublié ce qui s’était passé tout à l’heure et ne savait pas non plus comment Roland avait dormi sur un même lit qu’elle, car elle avait pris des somnifères.Soudain, elle a pensé à quelque chose et s’est dirigée vers le salon pour continuer à finir sa peinture.Il y avait quelques jours, elle avait reçu un message concernant le concours de peinture, elle s’était inscrite.Aujourd’hui était le dernier jour pour le concours de peinture, et
Son appartement était près de l’école, elle n’était pas sortie depuis plusieurs jours. Du coup, lorsqu’elle a vu la rue pleine d’animation, son humeur s’est éclaircie instantanément. Sans téléphone portable, ni amies à fréquenter, elle a découvert que sa vie était devenue plus simple, et son monde plus calme que quiconque. En marchant dans la rue sans but, elle est arrivée dans une ruelle familière où se trouvait un restaurant, dans lequel elle et Gabriel étaient allés. Julie ne savait pas non plus pourquoi elle est venue ici. Alors qu’elle s’apprêtait à se retourner et à partir, une vieille femme d’une cinquantaine d’années est sortie, une bassine d’eau à la main. Dès qu’elle a vu Julie, elle l’a reconnue immédiatement : « Madame, vous êtes...l’amie de Gabriel, n’est-ce pas ? » Julie a hoché la tête. « Quelle coïncidence ! Il a quelque chose pour vous. Il me l’a confiée pendant des jours, enfin vous voilà ! Attendez un instant, je vais la prendre. » À ces mots, Julie était
Elle pensait à l’origine qu’elle serait grondée par son père, mais ce n’était pas le cas, il n’était pas à la maison, parce que Christine était enceinte... Roland a dit qu’elle était enceinte depuis plus de deux mois, et que son père était très sûr que c’était lui qui l’avait mise enceinte. À ce moment, son père avait déjà conduit Christine à Singapour pour attendre l’arrivée de leur enfant. Du coup, à partir de maintenant, Julie était la seule à rester à la maison.Il s’est avéré que son père aurait bientôt un autre enfant, ce qui expliquait probablement pourquoi il ne s’était pas préoccupé d’elle ces derniers temps.Dès que Julie est entrée dans le salon, qui lui avait été familier, Perrine s’est dirigée vers elle et lui a ouvert les bras, les larmes aux yeux : « Julie, tu es enfin de retour ! Tu me manques beaucoup ! Je sais que tu as beaucoup souffert récemment. »Mais Julie l’a regardée avec un air froid, se demandant si Perrine l’aimait vraiment et la considérait comme son pr
Profitant de ce qu’il a décroché le téléphone, Christina, les larmes aux yeux, s’est empressée de baisser sa jupe, l’a repoussé de toutes ses forces, et est sortie du bureau en courant. Alex ne l’a pas arrêtée et a vu son dos s’éloigner. Pour calmer son désir sexuel, il s’est dirigé vers la table, a sorti une cigarette, et l’a allumée : « Ça dépend de la situation. On doit utiliser à la fois les médicaments et le traitement psychologique, mais leur efficacité dépendra du patient. Si celui-ci ne veut pas s’en sortir, ce qu’on a fait ne servira à rien. » « Du coup, tu as commencé à te soucier d’elle ? », a ajouté Alex en riant. Avant que l’autre partie ne puisse lui répondre, Alex a ri encore plus fort : « En fait, j’avais prévu un tel jour depuis longtemps. Roland, n’oublie pas ton but ! Penses-tu que tu peux t’arrêter maintenant ? Tu as drogué Julie pendant douze ans, même si tu commences à être gentil avec elle, elle ne pourra pas te pardonner. » « Pour ce que tu as fait avec
« Lâche-moi ! », a crié Christina en se débattant, elle a senti une odeur qui n’appartenait pas à Alex, il s’agissait d’un parfum des roses, en même temps, elle a également vu une marque de rouge à lèvres laissée sur son cou et sa chemise chiffonnée. À en juger par tout cela, elle pouvait facilement imaginer à quel point leur mouvement avait été intense tout à l’heure. Elle a continué à se débattre, le regard plein de dégoût et mépris. « Tu es jalouse ? », a-t-il demandé.Christina lui a gratté le visage et l’a fait saigner, ce geste l’a amené à la lâcher toute de suite. Il s’est couvert le visage à cause de la douleur, le regard sombre.Furieuse, Christina s’est levée de ses genoux, a rangé ses vêtements, et l’a giflé : « Ne me touche pas avec tes mains sales ! »Après avoir pincé les lèvres, Alex n’était pas en colère, mais a souri : « C’est trop léger ! J’aime que tu me frappes encore plus fort. », son regard était rempli d’agressivité et de lubricité.Christina a froncé les sourc
Pendant les trois mois de convalescence, il ne l’avait vraiment pas déçue. Elle s’est toujours souvenue de ses paroles de réconfort depuis trois ans. À cette pensée, Jessie se sentait tellement gênée qu’elle a évité son regard. « Pourquoi évitez-vous mes yeux ? », a demandé Alex d’une voix magnétique en soulevant son menton. Jessie ne lui a pas répondu, le visage rouge. Au moment où elle a senti les lèvres d’Alex, elle était tellement surprise qu’elle a instantanément écarquillé les yeux. Avant qu’elle ne puisse réagir, l’homme a habilement mis la langue dans sa bouche et ne lui a pas laissée aucune chance pour le refuser. Sous l’impulsion du désir sexuel, Jessie a répondu à son bisou. En voyant qu’elle n’avait plus l’intention de se débattre, Alex l’a embrassée encore plus fort, il ne refuserait jamais une femme qui lui montrerait de l’amour. Tout à coup, il lui a soulevé la jupe et lui a frotté les fesses moues et sexy, ce qui l’a essoufflée. Elle ne le supportait plu
C’est à ce moment-là qu’Alex a reçu un message très intéressant.Nathalie, qui avait été emprisonnée, a été libérée maintenant...Un mois avant les fiançailles de Chrétien, elle était juste sortie de prison. Elle ferait certainement quelque chose, et il semblait qu’un bon spectacle commence bientôt.« Alex, une mademoiselle du nom de Jessie veut vous voir », a dit son assistante en se dirigeant vers lui. À ces mots, Alex a rangé son téléphone portable dans sa poche et a demandé : « Où est-elle maintenant ? »« Elle vous attend dans votre bureau », a-t-elle répondu.« D’accord, je vais là-bas toute de suite. »Cela dit, il est parti.Dès qu’il y est arrivé, il a vu une femme, qui portait une robe blanche, se tenir devant la porte-fenêtre avec un dos ressemblant extrêmement à une personne, elle avait les cheveux bruns bouclés et croisait ses bras.En entendant le pas derrière elle, elle s’est retournée et a dit d’un ton un peu agacé : « Bonjour, Alex ! Ça fait longtemps qu’on ne s’est
« Ne bouge pas », a répondu Roland en lui saisissant la main, puis il a pris le téléphone portable tendu et a dit : « Bonjour, papa. »Tout en parlant, il l’a repoussée et s’est levé, se dirigeant vers le couloir.Même s’il parlait d’une voix basse à François, Jade a vaguement entendu un peu ce qu’il avait dit au téléphone, au moment où la porte a été fermée, elle a entendu un nom Lana. François a dit : « Aller aux États-Unis pour se former au management te sera très favorable, c’est vraiment une bonne occasion de connaître plus de gens dans le monde commercial. Quant à ton poste, je m’en suis déjà occupé pour toi. »À ces mots, Roland a répondu : « C’est votre décision ou celle de la famille Leduc ? »« Lana sera la future héritière de la famille Leduc, tu es mon fils, j’attends plus de toi que de Julie, j’espère que tu pourras me comprendre. Cette affaire est alors décidée, après que Julie se fiance avec Chrétien, tu iras aux États-Unis avec Lana pendant six mois, en même temps, je
Jade avait essayé de se suicider ?Avant qu’elle ne puisse les saluer, Jade avait été emmenée dans l’hôpital.Julie n’a jamais vu qu’elle était dans un tel état, et si elle ne l’avait pas vue de ses propres yeux, elle ne l’aurait pas cru. Elle n’a pu s’empêcher de se demander : « Roland tient toujours à Jade, mais pourquoi il l’a laissée se blesser de la sorte ? »La voix de Chrétien a interrompu ses pensées : « Devrions-nous aller les voir ? » Julie a secoué la tête et a répondu : « Non, ce n’est pas la peine, ils vont régler ça. »Après tout, c’étaient ses affaires, elle ne voulait pas du tout s’y mêler.Quoi que Jade fasse, cela n’avait rien à voir avec elle.Cette fois-ci, les blessures de Jade étaient plus graves que la dernière fois.En soignant les blessures de Jade, l’infirmière a froncé des sourcils, parce que les anciennes blessures de Jade, qui ne se cicatrisaient pas encore, avaient de nouveau été coupées, révélant même l’os à l’intérieur, du sang ne cessant pas de couler,
Julie n’a pu s’empêcher de se demander : « C’est vraiment la vérité ? Mais pourquoi Roland voudrait-il le tuer ? Pour aider la police ? Ce n’est pas logique. Roland semblait haïr l’homme à mort, sinon, il n’aurait pas demandé à Victor d’emmener une bande de personnes pour l’arrêter. »Avant de venir à l’hôpital, Julie s’était rendue dans un magasin de fleurs et avait acheté un bouquet de tournesols, qui était le dernier bouquet du magasin. Lorsqu’elle est arrivée dans la chambre de Béatrice, elle a vu que la famille de Béatrice était là, ainsi que Cédric et Bastien. Béatrice était en train de manger une pomme, une pêche dans l’autre main.En voyant qu’elle avait un si bon appétit, Julie se sentait soulagée, mais elle était encore un peu coupable, parce que sans elle, Béatrice n’aurait pas été hospitalisée. Dès que Béatrice a vu Julie, elle s’est épanouie comme une fleur : « Julie ! »Chrétien n’aimait pas les endroits bondés, il attendait donc dehors avec Yves.Julie est entrée
Julie a éteint la lumière, ne sachant pas s’il est parti.En craignant qu’il ne vienne vraiment, elle s’est rendue dans la chambre de Chrétien.Au moment où elle s’est allongée sur le lit, Chrétien l’a serrée par derrière et a demandé d’un ton paresseux : « Où es-tu allée ? » Julie lui a répondu avec un air distrait : « J’avais peur de t’éveiller, je suis donc retournée dans ma chambre pour prendre une douche. Va te coucher. » « D’accord », a-t-il répondu, il sentait l’odeur agréable de Julie et s’est de nouveau endormi en un clin d’œil. Julie a tendu une main et a éteint la lumière sur la table de chevet, toute la pièce étant immédiatement dans l’obscurité. Elle a fermé les yeux et s’est forcée à ne pas se faire des idées. Avec les capacités actuelles de Roland, il n’osait pas encore offenser la famille Verne. De plus, elle serait la madame Verne et n’aurait plus de relation avec lui. Même si elle avait très peur qu’il la menace, elle devait apprendre à se défendre et ne pou
À ces mots, Chrétien a souri et a hoché la tête : « D’accord, quoi que tu fasses, je te soutiendrai toujours...ma future madame Verne ! » Ne sachant pas combien de temps s’est écoulé, ils ont bavardé de beaucoup de choses. Par exemple, qu’est-ce qu’ils vont manger demain matin ? Après l’obtention du diplôme de Julie, où voyageront-ils ? Quelles sont les attentes concernant leur avenir ? Etc. Lorsque Chrétien a baissé la tête et l’a regardée, il a découvert qu’elle s’était déjà endormie, mais elle fronçait encore les sourcils dans son sommeil et semblait ne pas bien dormir. Chrétien a écarté ses longs cheveux qui avaient couvert son visage, et lui a fait un bisou, puis il l’a horizontalement portée dans ses bras, est monté à l’étage, et est retourné dans la chambre. Depuis ces jours, ils partageaient la même chambre et dormaient dans un même lit, mais ils n’ont pas encore fait l’amour. Pour l’instant, il s’est contenté de la serrer dans ses bras. Il l’avait attendue si longtemps,
Dans un sous-sol caché. Victor a reçu un coup de pied et est tombé par terre. Il n’a pas résisté, s’est couvert la poitrine douloureuse, et a essayé de se relever. Avant qu’il ne puisse le faire, il a de nouveau reçu un coup de pied, ce qui l’a fait s’allonger sur le sol, du sang coulant de sa bouche. Les personnes qui se tenaient sur le côté, ont baissé la tête et n’osaient pas faire un pas en avant pour l’aider, ne sachant pas pourquoi Roland se mettait si en colère aujourd’hui. Dans ce cas-là, personne n’osait faire quelque chose ou dire quelque chose devant lui, voulant se protéger d’abord. Roland a regardé l’homme allongé sur le sol, et a dit avec désinvolture : « C’est la dernière fois. », l’aura se dégageant de lui était froide et horrible. C’est à ce moment-là qu’un homme mince a couru vers lui et a dit : « Enzo est mort. » Roland a froncé les sourcils et a demandé, mécontent : « Qui l’a tué ? » L’homme a répondu : « J’ai vu la voiture, il s’agit de la famille