« Voilà des gâteaux ! » a dit Perrine en sortant de la cuisine, puis elle les a tendus à Julie : « Je sais que tu n’aimes pas la vanille, alors j’ai préparé des gâteaux au chocolat pour toi. » Julie a jeté un coup d’œil aux gâteaux avant de lui répondre : « Je...je n’aime pas le chocolat. » Perrine s’est d’abord figée un moment, puis elle s’est tapoté le front en souriant : « Aïe ! Je l’ai oublié ! Ça fait longtemps que tu n’es pas revenue, je t’en ferai un nouveau. » Julie s’est sentie un peu déçue, car Perrine n’aurait pas dû oublier son goût.« Ce n’est pas grave, je peux enlever le chocolat », a répondu Julie, qui a sorti une serviette et l’a étalée sur la table. À ce moment-là, le silence a régné dans la pièce. Après avoir rangé ses livres, Julie s’est retournée et a vu Roland l’aider à enlever le chocolat, puis elle l’a entendu dire : « Tu es trop gâtée ! » « En effet, Julie est comme Madame, elle n’aime pas non plus le chocolat. »Julie n’a rien dit, a baissé la tête, e
Les yeux sombres de Roland ont regardé Julie : « Ne dors-tu pas à la maison ? Il y encore des chambres disponibles ici. »Julie ne comprenait pas pourquoi Roland l’a soudainement regardé avec un tel air.« Merci, ce n’est pas la peine », a-t-elle répondu.Après avoir dit cela, elle est sortie en courant.Le regard de Roland l’a suivie tout le temps, ses yeux devenaient plus sombres en voyant qu’elle était impatiente de partir.Soudain, Jade a dit : « Roland, j’ai toujours une intuition et pense toujours que Julie ne veut pas du tout rester chez elle, qu’en penses-tu ? C’est vraiment terrible ! Cette famille ne lui appartient-elle pas ? »Se tenant à côté de la voiture, Chrétien a ouvert ses bras pour accueillir Julie, celle-ci s’y est jetée et a entouré de ses bras sa taille, puis elle a senti un froid sur lui. Elle a remarqué qu’il portait un costume gris et un manteau noir, et qu’il avait des gouttes d’eau sur les épaules. Elle lui a demandé : « Comment as-tu été mouillé ? » Chrét
Julie a bu un peu de soupe de poisson, et Chrétien s’est tranquillement assis à côté d’elle pour l’accompagner.Ils ne parlaient plus de ce qu’ils avaient dit dans la voiture. Chrétien a demandé à Julie : « C’est bon ? »Julie lui a répondu : « Pas mal...je...retourne dans ma chambre et fais mes devoirs d’abord. Repose-toi bien, bonne nuit ! »« Bonne nuit. »Après avoir vu Julie monter dans l’étage, Chrétien semblait réfléchir à quelque chose, un briquet à la main. Pascal a remarqué que quelque chose n’allait pas avec Chrétien et Julie et a demandé avec timidité : « Monsieur, vous êtes-vous querellé avec mademoiselle Dubois ? »Chrétien a croisé ses jambes et a appuyé son dos sur le canapé, en disant : « Julie voulait que je l’aide à régler le problème des journalistes, et je n’étais pas d’accord. Ne suis-je pas assez bien pour elle ? Pourquoi ne veut-elle pas encore rendre notre relation publique ? »Après y avoir réfléchi, Pascal a répondu : « Mademoiselle Dubois n’est peut-être p
Le siège de Julie était au dernier rang, Bastien s’est assis devant elle, et s’est de temps en temps retourné pour bavarder avec elle.À ce moment-là, le téléphone portable de Julie a vibré, quelqu’un lui avait envoyé une photo.Après l’ avoir ouverte, Julie ne se sentait que froide et n’a pu s’empêcher de trembler. Il s’agissait d’un numéro inconnu, la personne de la photo était allongée sur un lit blanc de l’hôtel, torse nu, elle appuyait la tête sur son front, et la photo datait de l’année dernière.Les paroles de Chrétien à l’époque lui revenaient à l’esprit. « Pourquoi ne me demandes-tu pas ce que je vais faire ? »« Je reviendrai bientôt, dans à peu près trois jours. »« Julie, qu’est-ce que tu regardes ? Tu es si absorbée ? » La voix de Bastien a interrompu ses pensées.Le téléphone portable de Julie est tombé par terre, car elle était trop anxieuse et ne savait pas quoi faire. Elle avait peur que quelqu’un puisse voir quelque chose. Heureusement, la batterie de son télép
À ce moment-là, son téléphone portable a sonné, ce qui a perturbé ses pensées. C’était un appel inconnu, Julie ne savait absolument pas de qui il s’agissait, mais elle semblait deviner la réponse. Le numéro de téléphone portable était à l’origine inconnu, mais peu à peu, il s’est transformé en … Inès. Julie était tellement agitée qu’elle a fermement saisi l’ourlet de sa robe. Elle a décroché et a mis le téléphone portable à son oreille.Au bout d’une minute, aucune des deux ne parlait. Julie sentait son cœur s’emballer et a pris l’initiative de dire : « Bonjour, c’est Julie. Qui est à l’appareil ? »Elle a entendu le rire de l’autre partie, celle-ci a ensuite raccroché son téléphone.Il s’agissait nettement d’un certain sarcasme envers Julie, comme si elle avait été giflée par quelqu’un d’autre.Était-ce Nathalie ?Elle était revenue depuis très longtemps, n’est-ce pas ?Julie s’est souvenue de ce jour-là où elle avait disparu, Chrétien avait été très anxieux, son regard était mê
« Monsieur. » Chrétien a levé la tête, son visage étant encore sans expression : « Qu’as-tu ? »« Voici des documents qui ont besoin de votre signature. » « Mets-les de côté d’abord. »À ces mots, Lucas s’est avancé, a posé les documents sur la table, et a vu par hasard le numéro de téléphone de Julie affiché sur l’écran du téléphone portable de Chrétien.Il s’est demandé ensuite si la colère de monsieur était à cause de Julie.Il semblait que personne d’autre que Julie ne puisse mettre Chrétien en colère de la sorte.S’il pensait à Julie, il devait directement lui donner un coup de fil, et ce n’était pas la peine de se mettre en colère.Si ce n’était pas le cas, ils s’étaient peut-être querellés à cause de quelque chose.« Tu veux encore quelque chose ? », a demandé Chrétien d’un ton manifestement mécontent.Lucas lui a répondu : « Je ne suis pas sûr si je peux vous le dire. » Chrétien a dit : « Vas-y ! Je t’écoute ! »D’un ton calme, Lucas a répondu : « Monsieur, Julie vous a mi
Julie a fermement saisi le téléphone portable, se demandant si elle devait lui dire qu’elle ne rentrerait pas ce soir.Julie se sentait aussi très fatiguée, elle ne comprenait pas pourquoi sa relation avec Chrétien s’est dégradée ainsi en ce moment. Si Chrétien aimait encore Nathalie et qu’il avait affaire à cette dernière, pourquoi il était avec Julie encore ?Ou il voulait tout simplement mettre Nathalie en colère car cette dernière l’avait quitté sans rien dire à l’époque ?Julie ne voulait pas être un outil entre eux.Elle n’acceptait pas la trahison spirituelle, mais elle avait aussi peur de quitter la famille Verne et de retourner chez les Dubois. Si elle retournait dans la famille Dubois, elle serait dans les mains de Roland et humiliée par ce dernier sans fin.Maintenant, elle n’avait que deux choix : l’un des deux était d’endurer tout cela et de faire semblant de ne rien savoir pour continuer à obtenir l’abri de la famille afin qu’elle puisse finir ses études ; l’autre était
« Mais je suis difficile sur les aliments, et je veux manger la soupe à l’oignon maintenant. »« D’accord, je la prépare tout de suite. »Alors que Julie a posé son cartable sur le canapé, elle a été arrêtée par Chrétien, celui-ci lui a dit : « Charlotte, vous êtes l’ancienne servante de la famille Verne, vous connaissez donc bien les règles, n’est-ce pas ? Il se fait déjà très tard, manger trop de choses n’est pas bon pour la santé. Suzanne, renvoie Charlotte chez elle. »Suzanne lui a répondu : « D’accord, monsieur. »« Attends... Suzanne, y a-t-il encore des oignons dans la maison ? » Suzanne a répondu : « Oui, il y en a. »Julie a poursuivi : « Je n’ai pas beaucoup de devoirs à faire aujourd’hui, j’ai donc le temps de faire la soupe, il ne me faut à peu près que quarante minutes. »Charlotte a répondu en souriant : « D’accord, merci beaucoup. »« De rien. »Les vieillards étaient comme ça, plus ils prenaient de l’âge, plus ils avaient peu de sommeil. Julie s’est rendue à la cuisi
« Lâche-moi ! », a crié Christina en se débattant, elle a senti une odeur qui n’appartenait pas à Alex, il s’agissait d’un parfum des roses, en même temps, elle a également vu une marque de rouge à lèvres laissée sur son cou et sa chemise chiffonnée. À en juger par tout cela, elle pouvait facilement imaginer à quel point leur mouvement avait été intense tout à l’heure. Elle a continué à se débattre, le regard plein de dégoût et mépris. « Tu es jalouse ? », a-t-il demandé.Christina lui a gratté le visage et l’a fait saigner, ce geste l’a amené à la lâcher toute de suite. Il s’est couvert le visage à cause de la douleur, le regard sombre.Furieuse, Christina s’est levée de ses genoux, a rangé ses vêtements, et l’a giflé : « Ne me touche pas avec tes mains sales ! »Après avoir pincé les lèvres, Alex n’était pas en colère, mais a souri : « C’est trop léger ! J’aime que tu me frappes encore plus fort. », son regard était rempli d’agressivité et de lubricité.Christina a froncé les sourc
Pendant les trois mois de convalescence, il ne l’avait vraiment pas déçue. Elle s’est toujours souvenue de ses paroles de réconfort depuis trois ans. À cette pensée, Jessie se sentait tellement gênée qu’elle a évité son regard. « Pourquoi évitez-vous mes yeux ? », a demandé Alex d’une voix magnétique en soulevant son menton. Jessie ne lui a pas répondu, le visage rouge. Au moment où elle a senti les lèvres d’Alex, elle était tellement surprise qu’elle a instantanément écarquillé les yeux. Avant qu’elle ne puisse réagir, l’homme a habilement mis la langue dans sa bouche et ne lui a pas laissée aucune chance pour le refuser. Sous l’impulsion du désir sexuel, Jessie a répondu à son bisou. En voyant qu’elle n’avait plus l’intention de se débattre, Alex l’a embrassée encore plus fort, il ne refuserait jamais une femme qui lui montrerait de l’amour. Tout à coup, il lui a soulevé la jupe et lui a frotté les fesses moues et sexy, ce qui l’a essoufflée. Elle ne le supportait plu
C’est à ce moment-là qu’Alex a reçu un message très intéressant.Nathalie, qui avait été emprisonnée, a été libérée maintenant...Un mois avant les fiançailles de Chrétien, elle était juste sortie de prison. Elle ferait certainement quelque chose, et il semblait qu’un bon spectacle commence bientôt.« Alex, une mademoiselle du nom de Jessie veut vous voir », a dit son assistante en se dirigeant vers lui. À ces mots, Alex a rangé son téléphone portable dans sa poche et a demandé : « Où est-elle maintenant ? »« Elle vous attend dans votre bureau », a-t-elle répondu.« D’accord, je vais là-bas toute de suite. »Cela dit, il est parti.Dès qu’il y est arrivé, il a vu une femme, qui portait une robe blanche, se tenir devant la porte-fenêtre avec un dos ressemblant extrêmement à une personne, elle avait les cheveux bruns bouclés et croisait ses bras.En entendant le pas derrière elle, elle s’est retournée et a dit d’un ton un peu agacé : « Bonjour, Alex ! Ça fait longtemps qu’on ne s’est
« Ne bouge pas », a répondu Roland en lui saisissant la main, puis il a pris le téléphone portable tendu et a dit : « Bonjour, papa. »Tout en parlant, il l’a repoussée et s’est levé, se dirigeant vers le couloir.Même s’il parlait d’une voix basse à François, Jade a vaguement entendu un peu ce qu’il avait dit au téléphone, au moment où la porte a été fermée, elle a entendu un nom Lana. François a dit : « Aller aux États-Unis pour se former au management te sera très favorable, c’est vraiment une bonne occasion de connaître plus de gens dans le monde commercial. Quant à ton poste, je m’en suis déjà occupé pour toi. »À ces mots, Roland a répondu : « C’est votre décision ou celle de la famille Leduc ? »« Lana sera la future héritière de la famille Leduc, tu es mon fils, j’attends plus de toi que de Julie, j’espère que tu pourras me comprendre. Cette affaire est alors décidée, après que Julie se fiance avec Chrétien, tu iras aux États-Unis avec Lana pendant six mois, en même temps, je
Jade avait essayé de se suicider ?Avant qu’elle ne puisse les saluer, Jade avait été emmenée dans l’hôpital.Julie n’a jamais vu qu’elle était dans un tel état, et si elle ne l’avait pas vue de ses propres yeux, elle ne l’aurait pas cru. Elle n’a pu s’empêcher de se demander : « Roland tient toujours à Jade, mais pourquoi il l’a laissée se blesser de la sorte ? »La voix de Chrétien a interrompu ses pensées : « Devrions-nous aller les voir ? » Julie a secoué la tête et a répondu : « Non, ce n’est pas la peine, ils vont régler ça. »Après tout, c’étaient ses affaires, elle ne voulait pas du tout s’y mêler.Quoi que Jade fasse, cela n’avait rien à voir avec elle.Cette fois-ci, les blessures de Jade étaient plus graves que la dernière fois.En soignant les blessures de Jade, l’infirmière a froncé des sourcils, parce que les anciennes blessures de Jade, qui ne se cicatrisaient pas encore, avaient de nouveau été coupées, révélant même l’os à l’intérieur, du sang ne cessant pas de couler,
Julie n’a pu s’empêcher de se demander : « C’est vraiment la vérité ? Mais pourquoi Roland voudrait-il le tuer ? Pour aider la police ? Ce n’est pas logique. Roland semblait haïr l’homme à mort, sinon, il n’aurait pas demandé à Victor d’emmener une bande de personnes pour l’arrêter. »Avant de venir à l’hôpital, Julie s’était rendue dans un magasin de fleurs et avait acheté un bouquet de tournesols, qui était le dernier bouquet du magasin. Lorsqu’elle est arrivée dans la chambre de Béatrice, elle a vu que la famille de Béatrice était là, ainsi que Cédric et Bastien. Béatrice était en train de manger une pomme, une pêche dans l’autre main.En voyant qu’elle avait un si bon appétit, Julie se sentait soulagée, mais elle était encore un peu coupable, parce que sans elle, Béatrice n’aurait pas été hospitalisée. Dès que Béatrice a vu Julie, elle s’est épanouie comme une fleur : « Julie ! »Chrétien n’aimait pas les endroits bondés, il attendait donc dehors avec Yves.Julie est entrée
Julie a éteint la lumière, ne sachant pas s’il est parti.En craignant qu’il ne vienne vraiment, elle s’est rendue dans la chambre de Chrétien.Au moment où elle s’est allongée sur le lit, Chrétien l’a serrée par derrière et a demandé d’un ton paresseux : « Où es-tu allée ? » Julie lui a répondu avec un air distrait : « J’avais peur de t’éveiller, je suis donc retournée dans ma chambre pour prendre une douche. Va te coucher. » « D’accord », a-t-il répondu, il sentait l’odeur agréable de Julie et s’est de nouveau endormi en un clin d’œil. Julie a tendu une main et a éteint la lumière sur la table de chevet, toute la pièce étant immédiatement dans l’obscurité. Elle a fermé les yeux et s’est forcée à ne pas se faire des idées. Avec les capacités actuelles de Roland, il n’osait pas encore offenser la famille Verne. De plus, elle serait la madame Verne et n’aurait plus de relation avec lui. Même si elle avait très peur qu’il la menace, elle devait apprendre à se défendre et ne pou
À ces mots, Chrétien a souri et a hoché la tête : « D’accord, quoi que tu fasses, je te soutiendrai toujours...ma future madame Verne ! » Ne sachant pas combien de temps s’est écoulé, ils ont bavardé de beaucoup de choses. Par exemple, qu’est-ce qu’ils vont manger demain matin ? Après l’obtention du diplôme de Julie, où voyageront-ils ? Quelles sont les attentes concernant leur avenir ? Etc. Lorsque Chrétien a baissé la tête et l’a regardée, il a découvert qu’elle s’était déjà endormie, mais elle fronçait encore les sourcils dans son sommeil et semblait ne pas bien dormir. Chrétien a écarté ses longs cheveux qui avaient couvert son visage, et lui a fait un bisou, puis il l’a horizontalement portée dans ses bras, est monté à l’étage, et est retourné dans la chambre. Depuis ces jours, ils partageaient la même chambre et dormaient dans un même lit, mais ils n’ont pas encore fait l’amour. Pour l’instant, il s’est contenté de la serrer dans ses bras. Il l’avait attendue si longtemps,
Dans un sous-sol caché. Victor a reçu un coup de pied et est tombé par terre. Il n’a pas résisté, s’est couvert la poitrine douloureuse, et a essayé de se relever. Avant qu’il ne puisse le faire, il a de nouveau reçu un coup de pied, ce qui l’a fait s’allonger sur le sol, du sang coulant de sa bouche. Les personnes qui se tenaient sur le côté, ont baissé la tête et n’osaient pas faire un pas en avant pour l’aider, ne sachant pas pourquoi Roland se mettait si en colère aujourd’hui. Dans ce cas-là, personne n’osait faire quelque chose ou dire quelque chose devant lui, voulant se protéger d’abord. Roland a regardé l’homme allongé sur le sol, et a dit avec désinvolture : « C’est la dernière fois. », l’aura se dégageant de lui était froide et horrible. C’est à ce moment-là qu’un homme mince a couru vers lui et a dit : « Enzo est mort. » Roland a froncé les sourcils et a demandé, mécontent : « Qui l’a tué ? » L’homme a répondu : « J’ai vu la voiture, il s’agit de la famille