Beranda / Paranormal / Au fil des ténèbres / Les Murmures de l'Étage

Share

Les Murmures de l'Étage

Penulis: Tina plume
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-24 15:42:52

La tension dans le salon était palpable. Les visages figés, les respirations retenues, tout semblait suspendu dans un silence oppressant, jusqu’à ce que le grincement retentisse de nouveau. Cette fois, il semblait plus proche, presque au-dessus d’eux. Mélanie recula instinctivement vers le mur, ses mains tremblant tandis qu’elle serrait la lampe torche que Hugo venait de lui tendre.

– Ce… ce n’est pas le vent, murmura-t-elle, ses mots brisés par la peur.

Lucas fit un pas en avant, son regard rivé au plafond. Pour la première fois, il ne tenta pas de sourire, de faire une remarque légère pour calmer les esprits. Ses épaules étaient tendues, et ses mains, qu’il essayait de garder détendues, trahissaient son anxiété.

– Très bien, déclara-t-il finalement, son ton moins assuré qu’il aurait voulu. On monte. On doit voir ce qu’il se passe.

Alice secoua la tête avec force. – Non, Lucas. On ne monte pas. Et sûrement pas tous ensemble. Si quelque chose nous attend là-haut…

– Quoi ? interrompit Lucas. Tu veux qu’on reste ici à attendre ? Attendre quoi, Alice ? Que la maison tombe en ruine autour de nous ?

Hugo, bien qu’habituellement insouciant, leva une main pour interrompre leur dispute. – Calmez-vous, tous les deux. Si on monte… on le fait avec prudence. Mais on ne peut pas simplement ignorer ça. Pas après ce qu’on a vu dans le sous-sol.

Mathias posa un regard nerveux sur Mélanie, qui semblait sur le point de pleurer. Il hocha légèrement la tête, en signe d’accord. – Je crois qu’Hugo a raison. On ne peut pas rester là. Si cette… chose est réelle, il vaut mieux savoir.

Alice déglutit avec difficulté. Elle voulait protester, elle voulait refuser, mais au fond d’elle, elle savait qu’ils avaient raison. Ignorer le problème ne le ferait pas disparaître. Pourtant, la peur s’accrochait à elle comme une ombre froide.

– Très bien, lâcha-t-elle finalement. Mais ne faisons rien d’insensé.

Lucas se retourna vers les escaliers, l’air déterminé, mais ce fut Hugo qui prit les devants, une lampe à huile dans une main, et un tisonnier qu’il avait trouvé près de la cheminée dans l’autre.

– Si quelque chose se cache là-haut, je préfère ne pas être à mains nues, dit-il en essayant de plaisanter, mais personne ne rit.

Les marches de l’escalier craquèrent sous leurs pieds, chaque pas semblant amplifier le malaise qui les envahissait. Mélanie jetait sans cesse des regards derrière elle, comme si elle craignait que le sous-sol ne se manifeste à nouveau. Mathias, malgré ses mains tremblantes, tenait fermement sa lampe torche et essayait de ne pas faire de bruit.

Arrivés à l’étage, ils s’arrêtèrent dans le couloir sombre. Les portes des chambres s’alignaient comme des gardiennes silencieuses, mais l’obscurité qui régnait derrière elles était suffocante.

– Alors ? demanda Lucas à voix basse. Où on cherche en premier ?

Hugo fit un geste vers la chambre d’Alice, la plus proche. – C’est là qu’on a entendu les bruits. Ça commence par là.

Alice sentit son cœur s’accélérer. Elle hocha la tête, bien qu’elle n’ait pas réellement envie d’entrer. Hugo poussa doucement la porte, et le grincement résonna comme un cri dans le silence.

La pièce était plongée dans une pénombre immobile. Rien ne semblait déplacé à première vue, mais l’air était lourd, presque irrespirable. Mélanie resta en retrait, se mordant nerveusement les lèvres.

– Rien… murmura Hugo en balayant la pièce avec la lampe. Absolument rien.

Mais alors qu’ils s’apprêtaient à sortir, un bruit faible mais distinct se fit entendre. Une sorte de souffle… venant du placard. Hugo échangea un regard avec Lucas avant de s’approcher lentement.

– Non, ne fais pas ça… supplia Mélanie, sa voix brisée par la peur.

Hugo ignora ses protestations et ouvrit la porte d’un coup. Le placard était vide. Absolument vide. Mais le souffle, lui, n’avait pas disparu. Il semblait maintenant flotter dans l’air autour d’eux.

Alice recula brusquement, la main sur sa poitrine. – On doit sortir d’ici. Tout de suite.

Mais Lucas, toujours cherchant à comprendre, refusa de bouger. – Non. Quelque chose nous joue des tours. Mais ce n’est pas réel. Ce n’est pas…

Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, la lampe torche de Mathias s’éteignit brusquement, les plongeant dans une obscurité totale. Un cri déchirant éclata dans le couloir, et une ombre passa devant eux, rapide, indéfinissable.

Mélanie hurla, et Hugo, dans un élan de panique, tira Lucas hors de la pièce. – Descendez ! Maintenant ! cria-t-il.

Ils se précipitèrent dans l’escalier, les sons effrayants les suivant comme une traque invisible. Une fois en bas, Lucas referma la porte d’un coup, tremblant de tout son corps. Tous se regroupèrent dans le salon, les respirations saccadées, les cœurs battant à tout rompre.

La maison était maintenant plongée dans un silence encore plus lourd, mais aucun d’eux n’osait parler. Ils savaient qu’ils n’étaient pas seuls.

Le salon était plongé dans un silence pesant. Les cinq amis se tenaient serrés les uns contre les autres, les yeux rivés sur l'escalier comme s'il pouvait révéler à tout moment l'origine des bruits qui les hantaient. Même Hugo, pourtant le plus sceptique, semblait incapable de cacher son anxiété. Lucas brisa finalement le silence, sa voix basse et hésitante.

– D'accord... Je crois qu'on doit admettre qu'il se passe quelque chose ici. Cette maison... elle n'est pas normale.

Mathias, toujours accroupi près de son appareil photo, releva la tête. – Ce n'est pas juste la maison. Le lac... les bois... tout ici semble connecté. On est au mauvais endroit, au mauvais moment.

Mélanie, qui avait pris place sur le canapé, fixa Lucas avec un regard accusateur. – Tu nous as dit que ce week-end serait parfait. Que c'était l'endroit idéal pour se détendre. Tu as vu les photos avant de réserver, Lucas. Tu ne t'es pas demandé pourquoi une maison aussi isolée était encore sur le marché ?

Lucas se passa une main sur le visage, visiblement agacé. – Mélanie, ce n'est pas le moment de me blâmer. Comment pouvais-je savoir ? Ce n'était qu'une annonce, comme toutes les autres.

– Et si tu avais creusé un peu ? rétorqua Mélanie, sa voix montant d'un cran. Si tu avais pris le temps de vérifier l'histoire de cet endroit, peut-être qu'on ne serait pas dans cette situation.

Alice, sentant l'intensité de l'échange, s'interposa. – Mélanie, ça ne sert à rien de jouer au jeu des reproches maintenant. Lucas ne pouvait pas prévoir ça. Mais ce que Mathias dit est vrai. Tout ici semble connecté. Le lac, la maison, le sous-sol... il y a quelque chose qui veut qu'on reste. Ou peut-être qu'on ne reparte pas.

Hugo éclata soudain de rire, mais c'était un rire amer, presque nerveux. – Et maintenant quoi ? On abandonne ? On se met tous dans un coin en espérant que ça passe ? Vous savez quoi, je vais chercher une explication rationnelle. Parce que franchement, ces histoires de "connexion" ou d’"ombres" commencent à me taper sur les nerfs.

Mathias lui lança un regard perplexe, avant de répondre d'un ton posé. – Et quelle serait ton "explication rationnelle", Hugo ? Parce que tout ce qu'on a vu aujourd'hui défie la logique.

Hugo haussa les épaules. – Peut-être des courants d'air ? Des illusions d'optique ? Qui sait. Mais moi, je refuse de croire qu'on est "poursuivis" par quoi que ce soit.

Mélanie, incapable de retenir son irritation, répondit sèchement. – Les courants d'air ne font pas bouger des ombres, Hugo. Et ils ne gravent pas des symboles dans le sol.

Alice prit une profonde inspiration, décidant de calmer la discussion. – Peu importe ce que c'est. Le fait est qu'on est ici, et qu'on doit décider quoi faire. Parce qu'attendre que ça empire n'est pas une option.

Lucas, qui semblait perdu dans ses pensées, prit finalement la parole. – Peut-être qu'on devrait descendre dans le sous-sol encore une fois.

Les autres le regardèrent avec incrédulité. Mélanie se leva brusquement, secouant la tête. – Non. Absolument pas. On ne retourne pas là-bas. Pas après ce qui s'est passé.

– Mélanie, écoute-moi, tenta Lucas. Si on trouve quelque chose... si on comprend ce qui se passe, on pourra peut-être trouver un moyen de mettre fin à tout ça.

Alice fronça les sourcils. – Lucas, tu as vu ce qu'il y avait là-bas. Ces symboles, ces murmures... Ce sous-sol n'est pas juste un "endroit". C'est... un passage vers quelque chose. Et je ne crois pas qu'on puisse "mettre fin" à quoi que ce soit en descendant encore.

Mathias hocha la tête en signe d'approbation. – Elle a raison. Descendre là-bas, c'est jouer avec le feu. Et si on réveille quelque chose de pire ?

Lucas, pourtant connu pour son obstination, sembla hésiter. Il regarda les visages tendus de ses amis, réalisant enfin que sa détermination ne suffisait pas.

Hugo brisa le silence, sa voix remplie de sarcasme. – Alors quoi ? On reste ici comme des lapins terrifiés ? Parce que franchement, c'est pas mon style.

Mélanie répondit, son ton froid et direct. – Si tu veux être "brave", Hugo, fais-le. Mais ne nous entraîne pas dans ta stupidité.

Hugo voulut répliquer, mais Alice l'interrompit. – Assez ! On doit rester unis. C'est notre seule chance. Si on commence à se disputer, cette maison nous détruira avant que quoi que ce soit d'autre ne le fasse.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terkait

  • Au fil des ténèbres     Les Secrets Émergent

    La nuit était encore plus oppressante que la précédente. Les murs de la maison semblaient se refermer sur eux, comme si la bâtisse elle-même se nourrissait de leur peur grandissante. Mélanie, assise dans un coin du salon, ne cessait de regarder la porte du sous-sol, s’attendant à ce qu’elle s’ouvre d’elle-même à tout instant.– On ne peut pas rester ici, murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour les autres. Cette maison… ce qu’on a vu… Ça va nous détruire.Lucas, adossé à une étagère, soupira lourdement. – Combien de fois on va avoir cette conversation ? On ne peut pas juste partir en pleine nuit. C’est dangereux dehors.Mélanie se tourna brusquement vers lui, son regard brûlant. – Et c’est censé être plus sûr ici ? Sérieusement, Lucas ? Tu crois encore que rester ici est une bonne idée ? Si tu ne nous avais pas entraînés ici…– Oh, ça suffit ! rétorqua Lucas, levant les mains. Je t’ai déjà dit que je ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer ! Arrête de me blâmer pour tout.Al

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres    Les Ombres Avancent

    La nuit semblait s'étirer sans fin, chaque minute devenant une épreuve insupportable. La maison, silencieuse en apparence, respirait d'une vie insidieuse, ses murs semblant se rapprocher lentement. Alice était assise près de la cheminée, ses doigts tremblant alors qu’elle tenait une tasse de thé à moitié vide. Elle tentait de trouver un réconfort dans la chaleur de la tasse, mais chaque bruit, chaque ombre l’empêchait de se détendre.Mélanie, blottie dans un fauteuil, fixait le sol d’un regard absent, ses pensées toujours hantées par le miroir. Hugo, malgré son calme apparent, jetait des coups d’œil furtifs vers les fenêtres, comme s’il s’attendait à voir quelque chose bouger dans l’obscurité extérieure. Lucas, assis près de la table, semblait perdu dans ses réflexions, son regard souvent attiré par la porte du sous-sol.C’est Mathias qui brisa le silence, sa voix à peine audible : – Il faut qu’on comprenne ces symboles. Si on laisse cette maison jouer avec nous, elle finira par avoir

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres    La Division

    Le salon, plongé dans une tension électrique, semblait trop exigu pour contenir les peurs et les désaccords du groupe. Mélanie, assise dans un coin, n’arrêtait pas de jeter des regards en direction des fenêtres, comme si elle s’attendait à voir l’ombre massive d’Alice resurgir. Hugo, lui, s’était emparé d’une vieille batte trouvée dans un placard, brandissant l’objet comme un talisman contre l’inconnu.Lucas, debout près de la table, semblait réfléchir intensément, son regard passant d’un visage à l’autre.– Écoutez, je sais que tout ça est terrifiant, mais paniquer ne nous aidera pas, dit-il finalement, sa voix plus calme qu’il ne le ressentait.Mélanie le fixa, ses yeux rougis par des larmes retenues.– Terrifiant ? Tu penses que ce mot suffit pour décrire ce qu’on vit ? Lucas, cette maison… elle veut notre mort.Mathias, qui faisait encore défiler les photos sur son appareil, releva la tête.– Mélanie a raison. On ne peut pas ignorer ce qui se passe ici. Mais fuir à l’aveugle n’est

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres     Le Malaise Grandit

    Léa s'installa dans un fauteuil près de la cheminée, ses mains crispées sur les accoudoirs comme si elle cherchait à s’ancrer dans la réalité. Le reste du groupe restait à distance, encore perturbé par son arrivée soudaine. L’ambiance dans la pièce était glaciale, et chacun semblait plongé dans ses propres pensées.Alice brisa finalement le silence, sa voix trahissant un mélange de curiosité et de méfiance.– Léa, pourquoi avoir changé d’avis ? Tu étais tellement catégorique quand on t’a proposé de venir…Léa leva les yeux vers Alice, ses traits tirés par la fatigue.– Je… je ne sais pas. Quelque chose me disait que je devais vous rejoindre. Je ne pouvais pas expliquer pourquoi, mais c’était comme une… une urgence.Mélanie échangea un regard inquiet avec Mathias, avant de murmurer doucement.– Une urgence ? Comme une sorte… d’appel ?Léa hésita, cherchant ses mots.– Peut-être. Mais c’était flou. Tout ce que je savais, c’est que vous étiez ici, et que je devais être avec vous.Hugo, a

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres    Apparitions Troublantes

    La lumière de la lampe vacillait faiblement dans le salon, projetant des ombres irrégulières sur les murs. La fatigue pesait lourd sur chaque membre du groupe, mais le sommeil semblait impossible. Les murmures diffus qui semblaient émaner de la maison étaient devenus presque insidieux, jouant sur leurs nerfs.Lucas passa une main sur son visage, le regard perdu.– D’accord. La nuit est longue, mais on doit rester concentrés. Mathias, Hugo, inspectez les fenêtres. Assurez-vous que tout est fermé correctement. Alice, Mélanie… veillez sur Léa.Mathias se leva en silence, attrapant sa lampe torche. Hugo le suivit, bien que son expression trahissait son agacement.– Encore une inspection ? grogna-t-il. Tu crois vraiment que ça va changer quoi que ce soit ?Lucas ignora sa remarque, préférant se concentrer sur ce qui pouvait être contrôlé. Alice, assise près de Léa, observa cette dernière d’un œil discret. Elle sentait un malaise croissant en sa présence, mais elle n’arrivait pas à cerner c

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres    Les Révélations en Suspension

    La nuit avançait, mais aucun des amis ne trouvait le repos. La maison semblait vibrer d’une énergie subtile, presque imperceptible, mais oppressante. Léa, assise près de la cheminée, paraissait étrangement détendue, un contraste troublant avec les autres, qui ne savaient plus quoi penser.Alice, incapable de contenir son malaise, l’observait depuis un coin de la pièce. Elle avait remarqué des détails qui la perturbaient : la façon dont Léa semblait toujours savoir où regarder, comme si elle sentait les murmures invisibles de la maison ; son absence totale de fatigue, contrairement à tous les autres.Mathias s'approcha doucement d'Alice, murmurant.– Toi aussi, tu le sens ? Quelque chose chez elle… ne va pas.Alice hocha la tête, les yeux fixés sur Léa.– Elle n’est pas comme d’habitude. Et… je ne sais pas si je suis la seule, mais… parfois, j’ai l’impression qu’elle ne nous regarde pas vraiment.Mathias fronça les sourcils, jetant un regard rapide à Léa avant de répondre.– Tu veux di

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres    Un Pas de Plus vers l’Abîme

    Le silence pesait lourdement dans la maison après la disparition de la fausse Léa. Chaque craquement du bois sous leurs pieds résonnait comme un écho sinistre. Mélanie, recroquevillée près de la cheminée, n’arrivait pas à détacher son regard de l’endroit où la créature avait disparu. Hugo, toujours inconscient, reposait sur un vieux canapé, tandis que Mathias essayait désespérément de stabiliser sa respiration. La peur imprégnait chaque recoin de la pièce, et personne ne savait quoi dire.Alice rompit finalement le silence, sa voix basse, presque étranglée.– On ne peut pas rester ici… pas après ça. Si c’était vraiment "juste le début", comme elle l’a dit, alors il faut agir. On ne peut pas attendre que cette chose revienne.Mélanie leva les yeux, son visage pâle et marqué par les larmes.– Mais… où est-ce qu’on irait ? On est piégés. Cette maison ne nous laisse pas partir, Alice.Lucas, qui s’efforçait de maintenir son calme, leva une main apaisante.– Calmez-vous. On doit réfléchir.

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24
  • Au fil des ténèbres     Entre les Ombres

    Le groupe resta immobile dans le salon, les émotions à fleur de peau. La descente dans le sous-sol avait ouvert une nouvelle brèche dans leur moral, et Mathias, toujours sous le choc de sa rencontre avec l’ombre, peinait à retrouver son souffle. Mélanie, assise près de Hugo, tentait de contenir ses tremblements, mais le silence oppressant de la maison ne faisait qu’aggraver son état.Alice regarda Mathias, une lueur d’inquiétude dans les yeux.– Mathias… qu’est-ce qu’elle t’a montré ? murmura-t-elle. Tu parlais de visions, du lac… Tu dois nous dire ce que tu sais.Mathias leva difficilement la tête, ses mains crispées sur ses genoux.– Ce n’était pas clair… Comme si la maison me montrait des fragments de souvenirs, de choses qui sont arrivées ici, près du lac. Mais… il y avait une énergie. Une force qui imprègne ce lieu depuis longtemps. Et elle n’est pas naturelle.Lucas, debout près de la cheminée, fronça les sourcils.– Tu veux dire que cette maison… ce lac… sont hantés ? Mais pour

    Terakhir Diperbarui : 2025-04-24

Bab terbaru

  • Au fil des ténèbres    L'Ultime Sacrifice

    La maison, silencieuse et imposante, se dressait sous un ciel chargé de nuages noirs, lourds de promesses d’un orage imminent. Le lac, quant à lui, n’était plus qu’un miroir sinistre, reflet d’un chaos sur le point d’être libéré. Les jours précédents avaient laissé leur marque sur Sarah. Son corps était fatigué, son esprit lourd, mais sa détermination, elle, restait intacte. Elle savait qu’elle était arrivée au point de non-retour. Tout ce qu’elle avait fait jusqu’à présent n’était qu’une préparation pour ce qui allait suivre.Alors qu’elle se tenait dans le sous-sol, les gravures sur les murs s’animèrent pour la première fois depuis des jours. Une lueur intense envahit la pièce, et une vibration profonde résonna sous ses pieds. C’était comme si la maison elle-même l’appelait, lui montrant une vérité qu’elle redoutait. Les symboles prirent vie, se transformant en visions.Elle voyait des fragments du passé, des rituels oubliés, des sacrifices silencieux. Elle voyait les gardiens avant

  • Au fil des ténèbres    L’Éveil du Chaos

    La nuit enveloppait le lac d’une obscurité presque impénétrable, brisant les limites entre le visible et l’imaginaire. Les étoiles, habituellement brillantes et rassurantes, semblaient éteintes, comme si même le ciel reculait devant la menace grandissante. La maison se tenait au centre de cette tension, non comme un refuge, mais comme une entité vivante, connectée au déséquilibre qui érodait ce lieu. Sarah était seule à l’intérieur, mais le poids de tout ce qu’elle devait protéger lui semblait écrasant. Elle savait, au fond d’elle-même, que les failles n’étaient plus seulement des anomalies. Elles étaient des fenêtres ouvertes à quelque chose qui ne devait jamais entrer dans ce monde.Elle se tenait dans le sous-sol, les yeux rivés sur le cercle lumineux. Son esprit tentait de comprendre ce qu’elle avait vu et ressenti les jours précédents. Les gravures étaient toujours là, mais leur lumière semblait s’estomper à chaque instant. Parfois, une vibration résonnait dans la pièce, comme un

  • Au fil des ténèbres    Les Failles Oubliée

    La brume s’élevait lentement autour du lac, recouvrant le paysage d’une couche impénétrable. Le silence, souvent perçu comme un allié par Sarah dans ce lieu, devenait une menace. Chaque mouvement était amplifié, chaque bruit semblait chargé de malice. Le matin froid n'apportait aucun réconfort ; au contraire, il amplifiait l’atmosphère de désespoir et de terreur rampante. La maison, comme toujours, restait debout, sombre et imposante, son ombre se mêlant à la brume. Sarah observait depuis une fenêtre, le corps tendu, comme si quelque chose d’invisible l’appelait. Pourtant, elle savait que ce n’était pas un appel d’alliance ou de promesse. C’était une menace.Les événements de la veille refusaient de quitter son esprit. L’image du corps retrouvé au bord du lac, son visage figé dans l’horreur, ses yeux noirs comme l’oubli, tourmentait ses pensées. Qui étaient ces intrus, et pourquoi avaient-ils insisté pour s’approcher d’un lieu qui leur était manifestement hostile ? Sarah savait que le

  • Au fil des ténèbres     La Menace en Expansion

    Le lac scintillait sous la lumière froide du matin, mais Sarah n’y voyait plus simplement un étendue d’eau. Elle percevait maintenant les échos d’un pouvoir ancien et complexe, un lien invisible qui s'étendait bien au-delà de ses rives. Après avoir découvert les cercles rouges sur la carte de l’intrus, elle savait que ce lieu n’était qu’un point parmi d’autres, un maillon dans une chaîne d’énergie fragile. Le poids de sa mission lui semblait désormais infiniment plus grand.Sarah passa plusieurs jours à cartographier les points de convergence marqués sur la carte de l’intrus. Munie de son instinct aiguisé et des vibrations du sceau au sous-sol, elle visitait chaque zone avec prudence. Certaines d'entre elles semblaient parfaitement normales—des clairières, des rochers anciens, des racines noueuses—mais d’autres lui faisaient ressentir une tension inexplicable.Un soir, elle arriva à une clairière où les arbres formaient un cercle presque parfait. Elle sentit immédiatement une énergie

  • Au fil des ténèbres    Les Gardiens Invisibles

    Le jour s’était levé doucement, baignant le lac et la maison d’une lumière douce et dorée. Ce qui était autrefois un lieu de terreur et de mystère semblait désormais enveloppé dans une aura de calme résigné. Sarah, qui avait pris pleinement conscience de son rôle de gardienne, regardait les eaux immobiles depuis le seuil de la maison. Elle sentait que quelque chose avait changé dans l’équilibre de ce lieu.Les jours suivants furent marqués par une certaine routine. Sarah s’était installée dans la maison, réorganisant les pièces, découvrant de nouveaux objets et manuscrits à travers ses explorations. Elle n’était jamais vraiment seule—les échos du passé vivaient encore dans les murs, mais ces présences semblaient apaisées.Elle passait ses soirées près du cercle lumineux, méditant ou lisant des fragments de textes anciens qu’elle trouvait ici et là. Chaque document semblait éclairer un peu plus le rôle des gardiens. Elle comprenait désormais que la maison n’était pas une entité malveil

  • Au fil des ténèbres     L'Héritage Silencieux

    Le lac, immobile et paisible, reflétait un ciel gris et lourd. La maison, toujours imposante, semblait respirer doucement dans le silence, comme si elle avait trouvé un équilibre fragile. Sarah, maintenant seule dans ce sanctuaire étrange, ressentait à la fois une paix inhabituelle et un poids inexplicable. Elle comprenait que son rôle ne s’arrêtait pas à la compréhension : il s’agissait de continuer à protéger. Elle n'était plus simplement une survivante, mais une gardienne.Sarah marcha lentement à travers la maison. Chaque pièce semblait différente, comme si elle avait absorbé l'essence de ce qu'elle avait vécu. Les murmures qui hantaient autrefois les murs étaient remplacés par une quiétude presque rassurante. Mais ce calme n’effaçait pas les souvenirs. Elle voyait encore les silhouettes de Mélanie et Hugo, entendait les rires lointains de Marc et Lucas, et sentait la présence d’Alice, toujours là, quelque part dans l’écho de cette maison.Se tenant dans ce que fut autrefois le sa

  • Au fil des ténèbres    Le Fardeau Partagé

    La lumière autour de Sarah s’éteignit doucement, révélant qu’elle était seule maintenant. La maison, bien qu'immobile, semblait avoir changé. La tension qui pesait sur les murs, les gravures et l’air lui-même, s’était apaisée. Pourtant, elle savait qu’un prix avait été payé, et ce prix la poursuivrait partout où elle irait.Sarah se tenait debout près du lac, ses jambes tremblantes. La maison ne résonnait plus de murmures ou de pulsations, mais elle savait que ce calme n’était pas un adieu. C’était un rappel, une promesse silencieuse que ce lieu faisait partie d’elle pour toujours. Elle leva les yeux vers le ciel, cherchant un signe, un message.Le vent souffla doucement, faisant onduler l’eau du lac. Chaque mouvement semblait chanter, murmurant quelque chose qu’elle ne pouvait pas comprendre pleinement mais qu’elle ressentait profondément.– Alice, murmura Sarah, ses lèvres tremblantes. Tu as choisi de rester. Tu nous as libérés. Mais à quel coût ?Elle s’éloigna lentement du lac, se

  • Au fil des ténèbres     Le Souffle de la Résistance

    La nuit était tombée, mais le lac n’était pas endormi. Alice et Sarah se tenaient près de l’eau, leur esprit envahi par une étrange énergie qui semblait vibrer dans l’air. Les événements précédents avaient brisé leur certitude et leur courage, mais elles savaient qu’il leur restait encore une bataille à mener. Et cette fois, elles ne fuiraient pas. La maison et le lac avaient pris assez de vies, et il était temps de briser ce cycle.Alice fixa l’eau, ses poings serrés. Les ondulations à la surface semblaient répondre à son regard, comme si le lac l’appelait encore. Elle inspira profondément, sa voix cassée.– Nous avons perdu trop… murmura-t-elle. Mélanie, Hugo, Lucas… Marc. Et maintenant, cette maison veut nous prendre aussi. Mais elle ne peut pas. Pas cette fois.Sarah, les bras croisés, observait la forêt qui les entourait. Les arbres semblaient plus proches qu’avant, leurs ombres allongées se fondant dans le lac.– On est liées à cet endroit, dit-elle doucement. Même si on quitte

  • Au fil des ténèbres    Survivre à l’Invisible

    Le vent soufflait doucement sur la surface du lac, immobile et paisible, mais ceux qui se tenaient sur ses rives savaient qu’il ne s’agissait que d’un calme de façade. Alice, Marc et Sarah, les trois survivants ayant quitté la maison, regardaient l’horizon, encore abasourdis par ce qu’ils venaient de vivre. Cependant, derrière eux, la forêt, la maison et le lac semblaient avoir gardé une partie de leur essence, comme s’ils refusaient de les libérer complètement.La lueur du matin perçait à travers les arbres. Le soleil montait lentement, mais il ne semblait pas les réchauffer. Marc s’assit lourdement sur un rocher, ses coudes posés sur ses genoux, tenant sa tête entre ses mains.– Alors, c’est ça ? murmura-t-il. Nous sommes dehors… Mais à quel prix ?Alice, debout près de lui, restait silencieuse. Ses bras étaient croisés, mais ses doigts tremblaient légèrement, trahissant son anxiété. Elle fixait le lac, incapable de détourner les yeux.– Ils ont choisi de rester, dit-elle finalement

Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status