Ysaline s’est blottie dans les bras de Simon, appuyée contre sa poitrine. Elle sanglotait.« Simon, elle est si méchante, j’ai si peur ! »« N’aie pas peur, je suis là. » Simon lui répondait.« Quelle sale femme ! »La femme, folle de rage, a levé la main vers Ysaline.La gifle a atterri sur le visage de Simon. Elle a crié, stupéfaite : « Tu la protèges vraiment comme ça ? »Simon s’est placé devant Ysaline, le visage sombre, serrant les dents.« C’est ma femme, bien sûr que je la protège ! Qui t’a donné l’audace de la frapper ? Dégage ! »« Très bien ! Simon, tu es si cruel ! »La femme est partie en pleurant.Ysaline a poussé un long soupir. Elle a cessé de pleurer et a fixé Simon : « C’est bon ? »Dieu savait à quel point elle se sentait mal à l’aise.« Haha. » Simon souriait malicieusement avec son bras autour des épaules d’Ysaline. « Ne sois pas fâchée, je vais t’acheter quelque chose de bon. »« Tu me fais toujours faire ces choses immorales ! Je veux du sashimi de homard ! »« D
À 22h, à l’Hôtel Royal.Ysaline a regardé le numéro de la porte, la suite présidentielle 7203. Le couloir faiblement éclairé semblait s’étendre à l’infini, ajoutant un air de mystère et de malaise.C’était ici.Son téléphone a sonné, c’était un message de Benoît Chapuis. Ses doigts tremblaient légèrement lorsqu’elle a déverrouillé son téléphone, l’écran froid reflétant l’anxiété dans ses yeux.« Ysaline, ta mère a accepté, tant que tu seras gentille avec Monsieur Chatelain, elle paiera immédiatement les frais de traitement de ton frère. »Après avoir lu le message, Ysaline restait inexpressif avec un visage pâle. Ses yeux étaient comme deux bassins profonds et sombres, ne reflétant aucune émotion, comme si elle avait déjà renoncé à ressentir les émotions.Elle était déjà endurcie, elle ne ressentait plus de douleur.Après le remariage de son père, elle et son frère n’avaient plus de place dans son cœur. Pendant des années, leur belle-mère les a maltraités.Le manque de nourriture et de
Ysaline est rentrée précipitamment chez elle. Son cœur battait dans sa poitrine, soit un rythme effréné qui résonnait avec ses pas pressés.Dans le salon, un homme d’âge moyen, obèse et à moitié chauve, était assis sur le canapé, fixant Mila Terrier d’un regard furieux. L’atmosphère de la pièce était chargée de tension, comme si une tempête était sur le point d’éclater.« Une petite star comme toi, j’ai accepté de t’épouser ! Tu oses me faire attendre et me laisser poireauter toute une nuit ? »Mila supportait l’humiliation en silence. Non seulement Paul Chatelain utilisait toujours cette excuse pour jouer avec les femmes. Même s’il voulait vraiment l’épouser, ce serait un enfer ! Qui voudrait s’y jeter ?Elle avait la malchance d’avoir attiré son attention.Mais ses parents l’aimaient et avaient envoyé Ysaline à sa place. Le cœur d’Ysaline battait avec un mélange de peur et de désespoir lorsqu’elle repensait à la nuit précédente.Qui aurait pensé qu’Ysaline s’enfuirait au dernier mome
« Monsieur Guillou. »Monsieur Chatelain s’est soudainement arrêté. Dans le monde des affaires, tout le monde connaissait Xavier.« Que faites-vous ici ? »Xavier ne lui a même pas jeté un regard, car ses yeux étaient fixés sur Mila qui pleurait. Ses larmes ruisselaient sur ses joues, et ses épaules tremblaient légèrement sous le coup de l’émotion.C’était la fille qui sanglotait dans ses bras la nuit dernière...Soudain, il a levé la main et a violemment giflé Paul, le faisant tomber au sol !« Pff ! » Paul a immédiatement craché une dent ensanglantée. Il se tenait la bouche, les yeux écarquillés de douleur et de surprise.La famille était trop effrayée pour respirer. L’atmosphère était si tendue que l’on pouvait presque entendre les battements de cœur accélérés des Chapuis.Un sourire moqueur s’est dessiné sur les lèvres minces de Xavier et sa voix était glaciale comme une lame tranchante.« Tu oses toucher à quelqu’un qui m’appartient ?! »Paul gisait pathétiquement au sol, se tenan
Ysaline a compris, mais le mariage n’était pas un jeu d’enfant et elle a hésité en secouant la tête.« Il n’est pas nécessaire, n’est-ce pas ? Vous devriez bien conseiller Monsieur Guillou... »Mais elle n’a pas pu finir sa phrase, interrompue.Le visage de Xavier n’avait pas changé. Il a dit avec un ton calme et posé : « Comme condition, je te donnerai de l’argent en tant que compensation. » Ses yeux, cependant, trahissaient une lueur de dédain, bien qu’elle ait été rapidement masquée.Ysaline a cligné des yeux, surprise par cette proposition inattendue. De l’argent en tant que compensation ? Ysaline a été étonnée, incapable de refuser à nouveau.Son frère attendait toujours les frais de traitement.C’était pour l’argent qu’elle s’était adressée à la famille des Guillou.Voyant qu’elle hésitait, Xavier a ajouté : « Peu importe le montant, il te sera accordé si tu acceptes. »Ysaline a compté ses respirations en silence, ses doigts jouant nerveusement avec le bord de sa jupe, puis ell
Ysaline a trébuché avec difficulté et a failli perdre l’équilibre. Ses yeux reflétaient un mélange de fatigue et d’anxiété, ses mains tremblant légèrement sous le poids de la situation.Le médecin venait de finir d’examiner Léo et, voyant Xavier, il a dit :« Monsieur Guillou, vous êtes venu. Votre grand-père va bien pour le moment, il est juste un peu faible et a besoin de se reposer. Faites attention à son alimentation et à son repos. Le plus important est de le garder de bonne humeur, sans le stresser. »Après avoir dit cela, il est sorti.Léo était à demi allongé et a fait signe. Son visage ridé était marqué par les années et l’inquiétude« Xavier, Ysaline, vous vous êtes mariés aujourd’hui, ne m’avais-je pas dit à Xavier de vous laisser profiter de votre moment heureux ? Vous n’avez pas besoin de venir me voir. » Sa voix était faible mais empreinte d’une certaine autorité.« Monsieur Guillou. » Ysaline était nerveuse, ses doigts s’enroulant autour de son sac. « Désolée... » Elle a
Dans la chambre, Clovis était assis sur une chaise, vêtu d’une tenue de patient, mais à ce moment-là, il était couvert de sauce. Son visage était impassible, ses yeux grands ouverts mais vides, comme s’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Non seulement cela, mais il y avait aussi de la sauce dans ses cheveux. La sauce pendait sur son visage et on ne pouvait plus distinguer ses traits.Une infirmière d’âge moyen tenait une cuillère et la lui fourrait de force dans la bouche. Elle avait un air de mépris et de dédain, comme si elle s’occupait d’un animal plutôt que d’un être humain.« Mange ! Allez, mange, bon à rien ! Tu es pire qu’un cochon ou qu’un chien ! Ah... »Soudain, ses cheveux ont été tirés en arrière avec force, la faisant crier comme une cochonne.Elle a hurlé : « Qui est-ce ? Lâche-moi ! »« Te lâcher ? » Les yeux d’Ysaline étaient rouges de colère et tout son corps dégageait une aura meurtrière.« De quoi tu parles ? Tu maltraites un enfant et tu le frappes ? Sa fami
Sous l’impulsion d’une forte intuition, Ysaline est retournée sur ses pas.Devant la porte de la famille des Chapuis, Mila a changé de vêtements, s’est maquillée et elle est sortie.La portière s’est ouverte, Xavier est descendu de la voiture et lui a tendu un bouquet de fleurs. Ses yeux étaient doux, remplis d’affection.Les roses rouge vif représentaient un amour ardent.« Comme c’est beau ! » Mila a pris le bouquet et a souri en s’accrochant au bras de Xavier. Son sourire était radieux, comme une fleur qui s’épanouissait sous le soleil.Xavier a ouvert la portière et l’a aidée à monter dans la voiture, puis ils sont partis ensemble. Le moteur de la voiture ronronnait doucement, comme une berceuse.Lorsque la voiture est passée, Ysaline s’est retournée.Son cœur battait la chamade.Il s’avérait que le rendez-vous important de Mila ce soir était avec Xavier !Xavier avait dit qu’il avait quelqu’un avec qui il voulait se marier...Apparemment, il disait la vérité !Apparemment, sa peti
Ysaline s’est blottie dans les bras de Simon, appuyée contre sa poitrine. Elle sanglotait.« Simon, elle est si méchante, j’ai si peur ! »« N’aie pas peur, je suis là. » Simon lui répondait.« Quelle sale femme ! »La femme, folle de rage, a levé la main vers Ysaline.La gifle a atterri sur le visage de Simon. Elle a crié, stupéfaite : « Tu la protèges vraiment comme ça ? »Simon s’est placé devant Ysaline, le visage sombre, serrant les dents.« C’est ma femme, bien sûr que je la protège ! Qui t’a donné l’audace de la frapper ? Dégage ! »« Très bien ! Simon, tu es si cruel ! »La femme est partie en pleurant.Ysaline a poussé un long soupir. Elle a cessé de pleurer et a fixé Simon : « C’est bon ? »Dieu savait à quel point elle se sentait mal à l’aise.« Haha. » Simon souriait malicieusement avec son bras autour des épaules d’Ysaline. « Ne sois pas fâchée, je vais t’acheter quelque chose de bon. »« Tu me fais toujours faire ces choses immorales ! Je veux du sashimi de homard ! »« D
« Ysa ! » Il y avait des sanglots. La voix au téléphone était aiguë et frénétique, remplie de ce qui semblait être une émotion exagérée.« Qu’est-ce qu’il y a ? » Ysaline a ri avec résignation. « Tes pleurs sont de plus en plus faux maintenant. »Simon a immédiatement arrêté ses faux pleurs : « C’est urgent ! J’ai un rendez-vous arrangé, viens vite ! »Ysaline a levé les yeux au ciel : « Cette fois-ci, ce ne serait pas le tour de Winnie ? »« Je n’arrive pas à joindre Winnie, il ne me reste que toi ! Dépêche-toi, je t’attends ! »« Allô ? »De l’autre côté, il avait déjà raccroché.Ysaline avait mal à la tête.Elle ne comprenait pas pourquoi la famille de Simon était si pressée. Il n’était pas si âgé, mais depuis un an, on lui arrangeait constamment des rendez-vous avec les filles.Mais Simon ne voulait absolument pas se marier, et à chaque fois, il demandait à Ysaline ou à Winnie de se faire passer pour sa petite amie pour saboter ces rencontres.Ysaline ne voulait pas y aller, mais e
Pendant la pause déjeuner, Ysaline est revenue de la cantine et a rencontré Xavier qui marchait lentement dans le couloir intérieur, soutenu par Grégoire.« C’est pas mal. », a-t-elle dit.« Ta condition physique est vraiment bonne, tu peux déjà te lever et marcher. L’activité physique accélère la guérison, mais ne te fatigue pas trop. », a félicité Ysaline.« Oui, docteur. », a répondu Grégoire sincèrement.Alors qu’elle allait partir, Xavier l’a retenue : « Attends un moment. »« Tu as besoin de quelque chose ? » Ysaline s’est tournée.« Tu... » Xavier semblait un peu gêné. « Qu’est-ce que tu aimes ? »Hein ? Cette question sortie de nulle part a laissé Ysaline perplexe.Ses grands yeux clignaient.Ses cils battaient comme un éventail.« Pourquoi tu restes plantée là ? »Xavier a dit avec mécontentement : « Tu te plaignais que je ne t’avais pas remerciée. Avec l’incident de Quentin, je vais te remercier comme il faut. »Ysaline a compris : « Tu veux me faire un cadeau ? »Elle n’a pa
Ysaline s’est concentrée sur les soins, ne regardant que la blessure.Il n’a pas pu s’empêcher de parler en premier : « Tu es en colère contre moi ? »« Hein ? »Ysaline s’est arrêtée pendant un moment, perplexe : « En colère ? Moi ? Contre toi ? Vraiment ? »Sa voix était faible et rauque : « Tant mieux si ce n’est pas le cas. »Oh. Ysaline ne comprenait toujours pas, mais elle n’a pas insisté en se penchant pour ajuster le drain de la plaie.Xavier a demandé : « Quand pourra-t-on retirer ce tube ? C’est très gênant. »« Pas si vite. »Ysaline a dit : « Pour faire simple, il faut d’abord évacuer toutes les impuretés. Sinon, une infection abdominale serait problématique. »Après cela, elle restait silencieuse.Quel silence pesant.Xavier, les yeux mi-clos, a dit : « Tu n’as rien d’autre à me dire ? »« Ah ? »Ysaline était surprise, et alors qu’elle allait parler, Xavier l’a interrompue.« Ne me parle pas de la blessure. »Ysaline a sursauté, ses cils ont papillonné comme des plumes, p
À ce moment-là, Xavier avait sa chemise largement ouverte et tenait une belle femme dans ses bras, créant une scène d’une intimité extrême devant les médecins.Cependant, en raison de son statut, personne n’osait faire de commentaires.Tout le monde faisait semblant de ne rien remarquer, évitant soigneusement de regarder la scène.Ysaline restait particulièrement calme, présentant le cas au médecin qui prenait la relève.« C’est un patient avec une blessure par couteau, avec une pénétration de 3,2 cm dans la cavité abdominale, sans atteinte aux organes internes... »Xavier n’avait pas envie d’écouter ce qu’elle disait.En soutenant Mila, il sentait tous les pores de sa peau frémir. Il se sentait même mal à l’aise, n’osant pas regarder Ysaline.Bien qu’il ait déjà mentionné qu’il avait quelqu’un qu’il aimait vraiment, c’était la première fois qu’Ysaline rencontrait Mila.La situation semblait étrange. Il ressentait un sentiment de culpabilité dans la poitrine, comme s’il avait fait que
Ysaline avait les mains dans les poches et fixait Mila sans rien dire. L’air entre elles était chargé d’une tension inexprimée, chaque femme jaugeant l’autre dans le couloir éclairé par des lampes fluorescentes.Elle était la petite amie de Xavier. Elles allaient forcément se rencontrer un jour, mais elle ne s’attendait pas à ce que ce soit si tôt.Mila regardait Ysaline fixement et son esprit était en ébullition ! Ses yeux étaient grands et intenses. Son cœur s’accélérait avec un mélange d’anxiété et de défi.Les souvenirs de la frénésie des réseaux sociaux lui sont revenus.La veille au soir, elle avait aussi vu les tendances sur les réseaux sociaux et voulait venir à l’hôpital immédiatement.Mais quand elle avait contacté Sibert, il lui avait dit que ce n’était pas approprié et lui avait demandé d’attendre.Le refus froid de Sibert l’a laissée prise au piège. Elle faisait les cent pas dans sa chambre toute la nuit, son téléphone serré dans la main, dans l’attente de nouvelles. Pour
Xavier lui a jeté un coup d’œil et a dit : « Je m’en fiche ! C’est toi que je veux ! »Xavier ne l’a pas lâchée, semblant même un peu blessé.Ysaline ne savait même pas quoi dire.Blessé, Xavier était devenu obstiné comme un enfant.Ysaline l’a traité comme Clovis et l’a consolé : « Docteur Yvrard est mon professeur, c’est une autorité nationale en chirurgie générale... »« Qui est ce n’importe qui ? Je ne lui fais pas confiance. », a dit Xavier avec un visage impassible.Il n’y avait plus moyen de raisonner.Alors qu’Ysaline était désemparée, Sibert est entré.Il lui a dit : « Ysaline, tu devrais t’en occuper. Récemment, Xavier a rencontré beaucoup d’événements étranges, pour l’instant, nous ne pouvons faire confiance à personne. »« Mais... », Ysaline ne comprenait pas. « Pourquoi me faire confiance ? »Il semblait la détester.« Hmpf. », Xavier est devenu plus pâle, mais son ton restait arrogant.« Ce n’est pas une question de confiance ! C’est juste que t’écraser serait aussi facil
Le titre en tête des recherches était saisissant.Le serveur était très lent et Ysaline a dû attendre longtemps avant de pouvoir cliquer.Après un passage de texte, il y avait une vidéo.Elle avait été filmée à l’entrée de la Ville des Montagnes et des Mers. Sous l’angle d’une caméra de surveillance, l’image n’était pas très claire.On pouvait seulement voir Xavier sortir. Le portier de la Ville des Montagnes et des Mers lui ouvrait la porte, quand soudain, ce portier s’est retourné vers lui et l’a poignardé !Xavier est resté figé pendant deux secondes, puis d’une manière inexplicable, il a immédiatement renversé le portier au sol.La vidéo s’arrêtait là.Mais c’était suffisant pour faire frémir Ysaline !Dans la salle de repos, les discussions allaient bon train.« Ce coup de couteau n’était pas léger ! »« Les affaires des familles riches sont vraiment compliquées ! »« Je me demande dans quel hôpital Xavier va être transporté ? On dit qu’il est très beau... »L’infirmière en chef e
Les stands de nourriture dans la rue derrière l’Université de Marville étaient particulièrement animés la nuit.« Monsieur, deux sandwichs, s’il vous plaît ! »Winnie, tenant le bras d’Ysaline d’une main et se frottant le ventre de l’autre, se plaignait : « C’est la faute de Lewis, il m’a fait rater mon repas. »Ysaline avait également faim et elle avalait sa salive : « Winnie, j’ai envie de gâteaux aux noix. »« D’accord ! J’y vais tout de suite. »Winnie avait accepté spontanément, puis elle s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas. Elle l’observait d’un air suspicieux.« Tu manges de plus en plus ces derniers temps. N’est-ce pas un peu trop tard le soir ? Tu n’as pas peur de grossir ? »Ysaline ne pouvait rien dire.Elle l’avait remarqué elle-même : son appétit avait augmenté, et elle savait bien que c’était à cause du petit être dans son ventre.« Les sandwichs sont prêts ! »« Bien. »Winnie sortait son téléphone pour payer.Ysaline a demandé : « Combien ça coûte ? Je te