Après cet épisode de terreur pure, je me retrouvais bel et bien, en chair et en os, dans un univers dont j’avais toujours nié l’existence : les profondeurs mystiques, voire légendaires, d’une partie de l’océan Atlantique.
C’était fascinant de me trouver là-bas. Je ne ressentais aucune différence. J’avais l’impression d’être dans mon habitat naturel. Je respirais sans difficulté et nageais avec une aisance comparable à la marche sur terre.
Tout ce que je voyais me laissait pantois. C’était comme observer une ville illuminée la nuit, grouillante de vie et de mouvement. Une véritable civilisation existait ici.
- KAÏ-LANI : Allez, ne rêve plus les yeux ouverts ! Viens, je vais te présenter à mes amis.
- DILANE : Où sommes-nous ?
- KAÏ-LANI : Ici, c’est Zéphyria.
- DILANE : Zéphyria… Whaou ! Je n’aurais jamais imaginé qu’un tel monde de beauté pouvait exister sous l’eau.
Zéphyria nous offrait des paysages à couper le souffle, chaque z
Je suis certain que vous vous disiez que ce monde n’est que cruauté et peut-être désolation. Permettez-moi de vous dévoiler que, pour l’avoir vu de mes propres yeux, je peux vous dire qu’on en a peur simplement parce que l’Homme a pour principe de se méfier de tout ce qui sort de l’ordinaire ou de l’habituel. Sinon, dans ce monde-là, ils nous voient comme nous les voyons, et vivent là-bas comme nous vivons ici. Et aussi prudent que nous le sommes face à eux, ils le sont tout aussi face à nous.- KAÏ-LANI : Les voilà. Bon, tu m’attends ici, je vais t’annoncer.Elle s’éloigne et se dirige vers un groupe de sirènes. Puis, quelques secondes plus tard, elle revient et me dit:- KAÏ-LANI : C’est bon, tu peux venir… Suis moi.Je la suivis dans un ballet aquatique, fasciné par la grâce d
Une fois que je ferme les yeux, je m’endors. Mais mon réveil est brutal. Ma belle-tante entre dans ma chambre car je suis encore endormi alors que c’est déjà le matin.TIFFANY: Mais qu’est-ce que cela signifie? Tu es encore endormi? Dépêche-toi de te lever. Et vite!Mais elle a la désagréable surprise de mon comportement face à cette énième provocation.DILANE: Ma tante… J’ai vraiment essayé, mais là j’en peux plus. Vas-y, déguerpis.Choquée, elle reste bouche bée.DILANE: Tu n’as pas entendu? Je t’ai demandé de sortir… (Il se lève de son lit) Allez! Allez! Déguerpis! Va embêter quelqu’un d’autre avec nervosité.
Kaï-Lani est trop rapide pour Dilane, et celui-ci fini par la perdre de vue. Désorienté, il avance prudemment, scrutant le moindre mouvement de poisson. Soudain, une silhouette émerge de l’ombre, et Kaï-Lani se trouve devant lui, un sourire aux lèvres et lui dit:- KAÏ-LANI : (taquinant) Ta vitesse ressemble à celle d’un poisson-lune.- DILANE : (riant malgré lui) Quoi ? Viens me redire ça quand on sera sur terre.- KAÏ-LANI : Hihihi ! Nous sommes presque arrivés. Remontons à la surface.L’océan était d’un calme apaisant. J’avais pour habitude de voir l’océan toujours agité avec des vagues, les nageurs, ou des pêcheurs mais cette fois-là, il n’y avait personne. Rien qu’elle et moi.Là où nous étions arrivés se trouvait un écueil, alors elle sortit de l'eau pour y prendre place. Sa queue longue et sinueuse, semblait prendre vie, ondulant légèrement comme si elle était carressée par les vagues. Je m'étais perdu dans mes pensées, l'observant com
Une fois que je ferme les yeux, je m’endors. Mais mon réveil est brutal. Ma belle-tante entre dans ma chambre car je suis encore endormi alors que c’est déjà le matin.- TIFFANY : Mais qu’est-ce que cela signifie ? Tu es encore endormi ? Dépêche-toi de te lever. Et vite !Mais elle a la désagréable surprise de mon comportement face à cette énième provocation.- DILANE : Ma tante… J’ai vraiment essayé, mais là je n’en peux plus. Vas-y, déguerpis.Choquée, elle reste bouche bée.- DILANE : Tu n’as pas entendu ? Je t’ai demandé de sortir… (Il se lève de son lit) Allez ! Allez ! Dégage de ma chambre ! Va embêter quelqu’un d’autre avec nervosité.- TIFFANY : Je ne sais pas pour qui tu t’es pris, mais ça ne va pas se passer comme &c
Je ne l'avais pas entendu se lever, du coup il me surprend en train d’écouter tenu à la porte d'entrée.- ONCLE : Dilane ? C’est comment ? Demande-t-il en levant la main pour inviter Dilane à s’approcher. Dilane s’avance et son oncle pose sa main sur son épaule.- DILANE : Je me porte bien tonton.- ONCLE : Okay. Il paraît que tu as trop dormi ce matin.- DILANE : Oui… J’ai dû réviser toute la nuit, du coup...- ONCLE (lançant un regard à sa femme) : Je vois… Il faut tout de même te ménager, hein… Je suis en train d’aller au débarcadère. Tu veux venir ?- DILANE : Euh non, tonton. J’étais en train de chercher Junior.Le portail s’ouvre et c’est Junior qui entre.- ONCLE : Ah, voilà le marcheur national qui arrive ! Bon, moi je pars.Mon oncle s’avance vers la sortie et s’arrête un peu pour causer avec Junior. Tandis que moi, je reste sur la terrasse. J’évite autant que je peux de regarder dans la direction de ma belle ta
Le corps sans vie de ce poisson reposait à bord de la pirogue, sa silhouette argentée luisait sous les rayons du soleil. Ses nageoires en ruban ondulaient gracieusement, presque comme si elles dansaient au rythme des mouvements que faisaient la pirogue sous l’effet des vagues. Sa peau lisse, dépourvue d’écailles, capturait la lumière, et lui conférant une aura presque surnaturelle. Dilane n’en était que plus que content.- DILANE (avec un air galvanisé) : Ohohohooo ! Tu as vu ce morceau, Junior ?! Ahahaaa, yes ! Pas mal pour un novice en pêche, n’est-ce pas ?- JUNIOR : Ouais, ouais, la chance du débutant. Mais je n’avais jamais vu un tel poisson.- DILANE : Ah bon ? En tout cas, j’espère qu’il est comestible.- JUNIOR : Il n’y a qu’une seule façon de le savoir.- DILANE : Je crois qu’on pense à la m&
Après ce magnifique dîner, pour la première fois empreint de chaleur, je me retire dans ma chambre et, dès que j’entre, je découvre Kaï-Lani qui était déjà là.- DILANE (avec un sourire taquin) : On dirait que tu m’attendais.- KAÏ-LANI (avec un regard affectueux) : J’étais impatiente de te revoir…- DILANE (se rapprochant avec lenteur) : Mais ils sont encore tous éveillés. Junior pourrait arriver à tout moment…- KAÏ-LANI (d’une voix douce) : Alors dépêche-toi de m’embrasser, mon Dilane… Là, au moins, si je dois partir plus tôt, je m’en irai avec le goût de tes lèvres sur les miennes.- DILANE (avec une lueur d’audace dans les yeux) : Tout compte fait, je ne crois pas que quelqu’un viendra. Et même si c’est le cas, je n’
Pendant la journée qui suivit, je n’avais de cesse de m’imaginer comment ce serait. C’était à peine si je pouvais rester concentré sur tous les évènements de cette journée là.Plus le temps de se voir se rapprochait, plus j’étais en train de stresser à l’idée de faire l’amour à une sirène. Tout me passait à l’esprit. En réalité, tout ça me dépassait complètement. Je ne savais même pas si je devais prendre des préservatifs ou pas, mais quand même j'en avais pris.Il était déjà un peu plus de 21 heures, je m’étais installé au salon de la terrasse perdue dans mes pensées, le regard dans le ciel, quand j’entendis la voix de Junior qui me ramena sur terre.- JUNIOR : Hehoo ! Ici la terre !- DILANE : Hein !?-
Alors, un de ces soirs, Junior et moi sommes sortis nous amuser. Nous nous sommes vraiment bien amusés, et j’avais également un peu trop poussé sur l’alcool. Ce soir-là, Junior et moi avons décidé de rentrer à pied et, bien sûr, nous avons coupé par la plage, c’est le chemin le plus court.Vous le savez déjà, je me sentais désormais mieux dans l’océan que sur terre. Alors, passer près de l’océan comme ça me donnait une envie irrépressible d’y entrer. L’appel des vagues était presque physique, comme si l’eau elle-même me murmurait de la rejoindre.- DILANE (l’excitation dans la voix): Il faut que je me baigne un peu.Dis-je de façon très subite.- JUNIOR (surpris, les yeux écarquillés): Hein !? Tu es fou ? Tu sais quelle heure il est ? C&r
Ça avait été l’instant le plus magique et le plus intense quej’aie jamais connu jusqu'à ce jour. Kaï-Lani m’avait fait découvrir une facette de l’intimité que je n’aurais jamais pu soupçonnée. C’était comme si, pendant que nous nous partagions, je ressentais son plaisir et elle ressentait le mien. Nous échangeions bien plus que des caresses et des baisés : nos émotions, nos pensées, nos âmes semblaient se fondre l’une dans l’autre. Je ne trouve pas de mot assez correct et précis pour vous décrire à quel point cette expérience était unique. Mon cœur battait à un rythme effréné, et chaque fibre de mon être vibrait d’une énergie nouvelle, comme si j’avais été traversé par de multiples ondes et cela parcourrait tout mon corps.Après avoir terminé, nous étions allongés sur mon lit et elle avait sa tête posée sur ma poitrine. Du bout de mes doigts je carresais délicatement son dos. Je crois qu'à cet instant je souhaitais que le jour n'arrive jamais, mais néanmoins, je m'inter
Simulant des révisions, je m’étais très vite retrouvé dans ma chambre cette nuit là. J’étais allongé sur mon lit et le sommeil fini par me traîner. Mais je me réveil subitement quelques heures plus tard, harcelé par ma vessie. Je m’étais précipité vers les toilettes pour me soulager.Pendant que je suis en train de soulager ma vessie, j’ai les yeux fermés quand j'ai la sensation que quelqu’un pose un bisou sur ma joue.Rapidement je mets ma main sur ma joue et il y avait quelques goûtes d’eau. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Alors pour en avoir le cœur net, je me précipite dans ma chambre. J’ouvre grandement et rapidement ma porte et elle est là, elle me sourit.Moi j’étais sublimé de la voir allongé sur mon lit… avec des jambes. Dans sa posture s
Marie-Louise m’avait surpris en train de parler tout seul, mais moi j’avais encore été plus surpris de voir la personne qui l’accompagnait… Où plutôt, qu’elle accompagnait.- MARIE-LOUISE : Je te ramène ta femme. Elle m’a carrément dit qu’elle ne connaissait pas la route de ta chambre. Tu t'en rends compte ?Puis je vois venir derrière elle Danielle. Choqué, je la regarde sans parler. Je ne savais même pas qui était vraiment là, Danielle ou bien Kaï-Lani. En une minute, un millier de questions m’avaient traversé l’esprit, chacune plus pressente que la précédente.Puis Marie-Louise s'en va alors très vite, comme si elle savait qu'un moment crucial se jouait entre Danielle et moi.- MARIE-LOUISE : Bon, moi je vous laisse en amoureux.Danielle se tient debout un moment, puis elle s’ava
Pendant la journée qui suivit, je n’avais de cesse de m’imaginer comment ce serait. C’était à peine si je pouvais rester concentré sur tous les évènements de cette journée là.Plus le temps de se voir se rapprochait, plus j’étais en train de stresser à l’idée de faire l’amour à une sirène. Tout me passait à l’esprit. En réalité, tout ça me dépassait complètement. Je ne savais même pas si je devais prendre des préservatifs ou pas, mais quand même j'en avais pris.Il était déjà un peu plus de 21 heures, je m’étais installé au salon de la terrasse perdue dans mes pensées, le regard dans le ciel, quand j’entendis la voix de Junior qui me ramena sur terre.- JUNIOR : Hehoo ! Ici la terre !- DILANE : Hein !?-
Après ce magnifique dîner, pour la première fois empreint de chaleur, je me retire dans ma chambre et, dès que j’entre, je découvre Kaï-Lani qui était déjà là.- DILANE (avec un sourire taquin) : On dirait que tu m’attendais.- KAÏ-LANI (avec un regard affectueux) : J’étais impatiente de te revoir…- DILANE (se rapprochant avec lenteur) : Mais ils sont encore tous éveillés. Junior pourrait arriver à tout moment…- KAÏ-LANI (d’une voix douce) : Alors dépêche-toi de m’embrasser, mon Dilane… Là, au moins, si je dois partir plus tôt, je m’en irai avec le goût de tes lèvres sur les miennes.- DILANE (avec une lueur d’audace dans les yeux) : Tout compte fait, je ne crois pas que quelqu’un viendra. Et même si c’est le cas, je n’
Le corps sans vie de ce poisson reposait à bord de la pirogue, sa silhouette argentée luisait sous les rayons du soleil. Ses nageoires en ruban ondulaient gracieusement, presque comme si elles dansaient au rythme des mouvements que faisaient la pirogue sous l’effet des vagues. Sa peau lisse, dépourvue d’écailles, capturait la lumière, et lui conférant une aura presque surnaturelle. Dilane n’en était que plus que content.- DILANE (avec un air galvanisé) : Ohohohooo ! Tu as vu ce morceau, Junior ?! Ahahaaa, yes ! Pas mal pour un novice en pêche, n’est-ce pas ?- JUNIOR : Ouais, ouais, la chance du débutant. Mais je n’avais jamais vu un tel poisson.- DILANE : Ah bon ? En tout cas, j’espère qu’il est comestible.- JUNIOR : Il n’y a qu’une seule façon de le savoir.- DILANE : Je crois qu’on pense à la m&
Je ne l'avais pas entendu se lever, du coup il me surprend en train d’écouter tenu à la porte d'entrée.- ONCLE : Dilane ? C’est comment ? Demande-t-il en levant la main pour inviter Dilane à s’approcher. Dilane s’avance et son oncle pose sa main sur son épaule.- DILANE : Je me porte bien tonton.- ONCLE : Okay. Il paraît que tu as trop dormi ce matin.- DILANE : Oui… J’ai dû réviser toute la nuit, du coup...- ONCLE (lançant un regard à sa femme) : Je vois… Il faut tout de même te ménager, hein… Je suis en train d’aller au débarcadère. Tu veux venir ?- DILANE : Euh non, tonton. J’étais en train de chercher Junior.Le portail s’ouvre et c’est Junior qui entre.- ONCLE : Ah, voilà le marcheur national qui arrive ! Bon, moi je pars.Mon oncle s’avance vers la sortie et s’arrête un peu pour causer avec Junior. Tandis que moi, je reste sur la terrasse. J’évite autant que je peux de regarder dans la direction de ma belle ta
Une fois que je ferme les yeux, je m’endors. Mais mon réveil est brutal. Ma belle-tante entre dans ma chambre car je suis encore endormi alors que c’est déjà le matin.- TIFFANY : Mais qu’est-ce que cela signifie ? Tu es encore endormi ? Dépêche-toi de te lever. Et vite !Mais elle a la désagréable surprise de mon comportement face à cette énième provocation.- DILANE : Ma tante… J’ai vraiment essayé, mais là je n’en peux plus. Vas-y, déguerpis.Choquée, elle reste bouche bée.- DILANE : Tu n’as pas entendu ? Je t’ai demandé de sortir… (Il se lève de son lit) Allez ! Allez ! Dégage de ma chambre ! Va embêter quelqu’un d’autre avec nervosité.- TIFFANY : Je ne sais pas pour qui tu t’es pris, mais ça ne va pas se passer comme &c