Alors, un de ces soirs, Junior et moi sommes sortis nous amuser. Nous nous sommes vraiment bien amusés, et j’avais également un peu trop poussé sur l’alcool. Ce soir-là, Junior et moi avons décidé de rentrer à pied et, bien sûr, nous avons coupé par la plage, c’est le chemin le plus court.
Vous le savez déjà, je me sentais désormais mieux dans l’océan que sur terre. Alors, passer près de l’océan comme ça me donnait une envie irrépressible d’y entrer. L’appel des vagues était presque physique, comme si l’eau elle-même me murmurait de la rejoindre.- DILANE (l’excitation dans la voix) : Il faut que je me baigne un peu.
Dis-je de façon très subite.- JUNIOR (surpris, les yeux écarquillés) : Hein !? Tu es fou ? Tu sais quelle heure il est ? C&r
Laissez-moi vous dire, avant de commencer à vous raconter mon histoire, qu’avant que tout cela n’arrive, il y a des années de cela, j’étais moi-même sceptique à l’idée de l’existence d’un autre monde à part celui que vous et moi connaissons. Pour tout vous dire, en ce qui me concerne, tout ce dont on pouvait parler était soit des contes de fées, soit des histoires destinées à effrayer les plus jeunes ou les personnes trop curieuses. Laissez-moi également ajouter que même en cet être unique d’Israël, Jésus-Christ, le Saint Esprit ou alors Dieu, je n’y croyais que parce qu’il fallait bien croire en quelque chose… Mythologie grecque, le Coran, le bouddhisme, et j’en passe, moi, face à toute ces pensées et croyances, j’étais totalement sceptique.Et si on m'avait dit qu'un jour, une série d'événements devait me confronter à cette réalité à laquelle je ne croyais pas, mais qui bel et bien existait, mais surtout existait encore. Et bien… Je crois que j’aurais rigolé, j’aurais même ri à plei
Après ce soir-là, un jour où je rentrais de mes promenades, ma mère m’avait accueilli avec mes valises et mon billet d’avion. C’était le jour J. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine, comme si il voulait s’échapper de mon corps. Je respirais difficilement, comme si l’air était devenu trop lourd à supporter.- DILANE : Alors c'est...- MAMAN : Le vol est seulement prévu pour demain mon ange, mais monte déjà dans ta chambre voir ce que tu pourrais encore prendre.Je voyais dans le regard de ma mère une énorme tristesse qu'elle essayait tant bien que mal de dissimuler derrière des sourires. Alors, je ne voulu pas davantage compliquer les choses. - DILANE : D'accord maman, je vais monter et regarder s'il y a quelque chose que tu n'as pas oublié de mettre.Alors que je la dépassais pour me diriger vers les escaliers et monter jusqu'à ma chambre, elle m'interpelle encore.- MAMAN : Dilane ?Sans répondre, il s'arrête et se retourne pour regarder sa mère.- MAMAN : Est-ce q
Je venais donc ainsi d'arriver dans mon pays natal et d’origine, le Cameroun. Je descends de l’avion et je me dirigeais vers la salle d’attente, quand j’aperçus mon oncle et Junior qui m’y attendaient déjà.- ONCLE : Te voir derrière un écran, c’est une chose, mais te voir en vrai en est une autre… Mais c’est que tu es tout un gaillard là. Bref, comment était le vol ? Junior, cherche quelqu’un là qui va nous aider avec tes valises.- DILANE : Ça a été… J’ai trouvé ça plutôt court puisque j’ai passé le temps à dormir.- ONCLE : Ah, d’accord… Tu n’étais pas trop serré.- DILANE : Pas du tout, maman m’a prise une place en première classe.Pendant que nous étions en train de parler, Junior avait déjà trouvé un porteur qui nous accompagnait avec mes valises et puis on arrive enfin à sa voiture.Quand je la vis, le souvenir de l’avoir vue une fois m’était revenu. Et en effet, il y a trois ans de cela, mon père avait prévu d’en acheter une du même modèle, donc il l’avait fait, et c’était pou
Ma chambre était grande avec en son centre un lit de deux places sans drap. Non loin de la porte juste à ma droite il y avait un bureau et une chaise en face de ce bureau j’avais une grande penderie. Mais ce qui m’avait surtout fait choisir cette chambre, était sa grande fenêtre qui donnait une vue imprenable sur l’océan.J’étais placé debout devant la fenêtre de ma nouvelle chambre à observer l’océan lorsque Junior entra avec des rideaux.- DILANE : Ce sont des rideaux ? C’est pour quoi faire ?- JUNIOR : Tu sais, ici tu ferais mieux de mettre des rideaux à ta fenêtre. Tu pourrais accidentellement voir dans la nuit quelques choses que tu ne devrais pas voir… Aussi, ces rideaux feront en sorte qu’ils ne puissent ni te voir ni entrer.- DILANE : Euh… Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu es en train de me dire, qui ça il ?- JUNIOR : On n’a rien dit à propos de ce qui peut souvent arriver ici ? Ta mère ? Ou peut-être ton père ?- DILANE : Oui, ma mère m’en a touché quelques mots a
Le matin, j’ai été réveillé par des voix, celles de mon oncle et de sa femme qui se chamaillaient tôt le matin… En regardant mon téléphone, il était 7 h 47.Je me suis redressé sur mon lit, j’ai baillé et j’ai passé mes mains sur mon visage. Puis j’ai voulu descendre du lit, mais dès que mes pieds ont touché le sol, j’ai senti du sable.Bien sûr, je me suis demandé à ce moment-là comment j’avais pu ramener du sable à la maison et jusque dans ma chambre. Étaient-ce mes chaussures ? Je n’étais quand même pas ivre hier et j’en étais certain : mes chaussures étaient propres quand nous sommes rentrés hier. En plus, sur la plage j’avais enlevé les chaussures pour sentir le sable sous la plante de mes pieds.Ce qui était étrange, c’était la direction prise par ces traces de sable : elles allaient vers la fenêtre, ou plutôt venaient de la fenêtre… Je n'avais pas tiré les rideaux avant de dormir.Je me lève pour suivre les traces de sable. J’arrive devant la fenêtre et je l’ouvre. Je me rends
Ma première journée entière s’était terminée et je venais de passer ma seconde nuit et à mon grand bonheur, à mon réveil, il n’y avait rien : pas de sable, rien du tout. Nous étions donc vendredi, j’étais censé aller à l’école, mais je préfèrerai commencer lundi une fois.La journée se passait lentement, et je commençais à m’ennuyer alors je suis sorti pour me rendre à la plage, afin de marcher un peu.La plage étant juste derrière la maison… J’y suis allé pour passer le temps et marcher quelques mètres au bord de l’eau.Puis un moment, après m’être perdu dans mes pensées à regarder cette immense étendue d’eau salé, je me suis assis sur le sable et les vagues faisaient arriver l’eau jusqu’à mes pieds et chaque fois, j’avais une sensation bizarre comme si quelqu’un me touchait quand l’eau submergeait mes pieds. C’était plutôt agréable, et comme je n’avais pas l’habitude d’être souvent à la plage avec les vagues qui me mouillaient les pieds, j’ai trouvé ça, même très normal.C’était tel
Une fois sur ma chambre, après avoir passé quelques minutes à le tourner et retourner sur mon lit à cause de cette envie que j’avais de parler à ma mère ou même à mon père, car depuis le message que j’avais envoyé à ma mère, elle ne l’avait toujours pas ouvert. J’avais même essayé de l’appeler plus d’une fois, mais toujours rien.Comme je ne parvenais pas à trouver le sommeil, alors je me suis levé et je suis allé me tenir près de ma fenêtre pour regarder l’océan. Le reflet argenté de la pleine lune donnait une ambiance magnifique pratiquement envoûtant. C’était tellement beau que je ne puis m’empêcher de regarder. Plus je regardais, plus je me sentais attiré par elle. Soudain, j’ai eu l’impression de voir quelque chose, ou quelqu’un nager. Bien sûr, je me suis demandé qui pouvait nager à cette heure de la nuit. Il était pratiquement 22h et il n’y avait même plus personne à la plage, en plus du froid qu’il faisait. J’observais la scène qui m’avait presque envoûté, puis j’ai entendu le
C’était samedi, et le samedi ici était apparemment rythmé comme dans l’armée.Malgré la grandeur de la maison, ma tante refusait catégoriquement l’aide de domestiques, hommes ou femmes. Tout devait être fait par nous-mêmes.Ce matin-là, elle s’en prenait à Marie-Louise qui, d’après elle, n’était plus censée dormir à cette heure-là, alors qu’il n’était que 7 heures. La voix de ma tante résonnait dans toute la maison, elle aurait même pu faire trembler les murs.- TIFFANY : SORS DE CETTE CHAMBRE ET VA IMMÉDIATEMENT FAIRE LA VAISSELLE !J’étais encore allongé sur mon lit quand Junior entra.- JUNIOR : Eh ! Tu es encore couché ? Tu n’entends pas cette mégère qui hurle déjà ? Lève-toi, il vaut mieux éviter qu’elle ne débarque ici. Je vais te montrer quelle corvée tu peux faire pour qu’elle te fiche la paix. Crois-moi, elle cherchera toujours un prétexte pour te crier dessus.Je me lève aussitôt et le suis. Avec Junior, nous étions occupés du menage dans la maison comme dans toute la conces
Alors, un de ces soirs, Junior et moi sommes sortis nous amuser. Nous nous sommes vraiment bien amusés, et j’avais également un peu trop poussé sur l’alcool. Ce soir-là, Junior et moi avons décidé de rentrer à pied et, bien sûr, nous avons coupé par la plage, c’est le chemin le plus court.Vous le savez déjà, je me sentais désormais mieux dans l’océan que sur terre. Alors, passer près de l’océan comme ça me donnait une envie irrépressible d’y entrer. L’appel des vagues était presque physique, comme si l’eau elle-même me murmurait de la rejoindre.- DILANE (l’excitation dans la voix): Il faut que je me baigne un peu.Dis-je de façon très subite.- JUNIOR (surpris, les yeux écarquillés): Hein !? Tu es fou ? Tu sais quelle heure il est ? C&r
Ça avait été l’instant le plus magique et le plus intense quej’aie jamais connu jusqu'à ce jour. Kaï-Lani m’avait fait découvrir une facette de l’intimité que je n’aurais jamais pu soupçonnée. C’était comme si, pendant que nous nous partagions, je ressentais son plaisir et elle ressentait le mien. Nous échangeions bien plus que des caresses et des baisés : nos émotions, nos pensées, nos âmes semblaient se fondre l’une dans l’autre. Je ne trouve pas de mot assez correct et précis pour vous décrire à quel point cette expérience était unique. Mon cœur battait à un rythme effréné, et chaque fibre de mon être vibrait d’une énergie nouvelle, comme si j’avais été traversé par de multiples ondes et cela parcourrait tout mon corps.Après avoir terminé, nous étions allongés sur mon lit et elle avait sa tête posée sur ma poitrine. Du bout de mes doigts je carresais délicatement son dos. Je crois qu'à cet instant je souhaitais que le jour n'arrive jamais, mais néanmoins, je m'inter
Simulant des révisions, je m’étais très vite retrouvé dans ma chambre cette nuit là. J’étais allongé sur mon lit et le sommeil fini par me traîner. Mais je me réveil subitement quelques heures plus tard, harcelé par ma vessie. Je m’étais précipité vers les toilettes pour me soulager.Pendant que je suis en train de soulager ma vessie, j’ai les yeux fermés quand j'ai la sensation que quelqu’un pose un bisou sur ma joue.Rapidement je mets ma main sur ma joue et il y avait quelques goûtes d’eau. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Alors pour en avoir le cœur net, je me précipite dans ma chambre. J’ouvre grandement et rapidement ma porte et elle est là, elle me sourit.Moi j’étais sublimé de la voir allongé sur mon lit… avec des jambes. Dans sa posture s
Marie-Louise m’avait surpris en train de parler tout seul, mais moi j’avais encore été plus surpris de voir la personne qui l’accompagnait… Où plutôt, qu’elle accompagnait.- MARIE-LOUISE : Je te ramène ta femme. Elle m’a carrément dit qu’elle ne connaissait pas la route de ta chambre. Tu t'en rends compte ?Puis je vois venir derrière elle Danielle. Choqué, je la regarde sans parler. Je ne savais même pas qui était vraiment là, Danielle ou bien Kaï-Lani. En une minute, un millier de questions m’avaient traversé l’esprit, chacune plus pressente que la précédente.Puis Marie-Louise s'en va alors très vite, comme si elle savait qu'un moment crucial se jouait entre Danielle et moi.- MARIE-LOUISE : Bon, moi je vous laisse en amoureux.Danielle se tient debout un moment, puis elle s’ava
Pendant la journée qui suivit, je n’avais de cesse de m’imaginer comment ce serait. C’était à peine si je pouvais rester concentré sur tous les évènements de cette journée là.Plus le temps de se voir se rapprochait, plus j’étais en train de stresser à l’idée de faire l’amour à une sirène. Tout me passait à l’esprit. En réalité, tout ça me dépassait complètement. Je ne savais même pas si je devais prendre des préservatifs ou pas, mais quand même j'en avais pris.Il était déjà un peu plus de 21 heures, je m’étais installé au salon de la terrasse perdue dans mes pensées, le regard dans le ciel, quand j’entendis la voix de Junior qui me ramena sur terre.- JUNIOR : Hehoo ! Ici la terre !- DILANE : Hein !?-
Après ce magnifique dîner, pour la première fois empreint de chaleur, je me retire dans ma chambre et, dès que j’entre, je découvre Kaï-Lani qui était déjà là.- DILANE (avec un sourire taquin) : On dirait que tu m’attendais.- KAÏ-LANI (avec un regard affectueux) : J’étais impatiente de te revoir…- DILANE (se rapprochant avec lenteur) : Mais ils sont encore tous éveillés. Junior pourrait arriver à tout moment…- KAÏ-LANI (d’une voix douce) : Alors dépêche-toi de m’embrasser, mon Dilane… Là, au moins, si je dois partir plus tôt, je m’en irai avec le goût de tes lèvres sur les miennes.- DILANE (avec une lueur d’audace dans les yeux) : Tout compte fait, je ne crois pas que quelqu’un viendra. Et même si c’est le cas, je n’
Le corps sans vie de ce poisson reposait à bord de la pirogue, sa silhouette argentée luisait sous les rayons du soleil. Ses nageoires en ruban ondulaient gracieusement, presque comme si elles dansaient au rythme des mouvements que faisaient la pirogue sous l’effet des vagues. Sa peau lisse, dépourvue d’écailles, capturait la lumière, et lui conférant une aura presque surnaturelle. Dilane n’en était que plus que content.- DILANE (avec un air galvanisé) : Ohohohooo ! Tu as vu ce morceau, Junior ?! Ahahaaa, yes ! Pas mal pour un novice en pêche, n’est-ce pas ?- JUNIOR : Ouais, ouais, la chance du débutant. Mais je n’avais jamais vu un tel poisson.- DILANE : Ah bon ? En tout cas, j’espère qu’il est comestible.- JUNIOR : Il n’y a qu’une seule façon de le savoir.- DILANE : Je crois qu’on pense à la m&
Je ne l'avais pas entendu se lever, du coup il me surprend en train d’écouter tenu à la porte d'entrée.- ONCLE : Dilane ? C’est comment ? Demande-t-il en levant la main pour inviter Dilane à s’approcher. Dilane s’avance et son oncle pose sa main sur son épaule.- DILANE : Je me porte bien tonton.- ONCLE : Okay. Il paraît que tu as trop dormi ce matin.- DILANE : Oui… J’ai dû réviser toute la nuit, du coup...- ONCLE (lançant un regard à sa femme) : Je vois… Il faut tout de même te ménager, hein… Je suis en train d’aller au débarcadère. Tu veux venir ?- DILANE : Euh non, tonton. J’étais en train de chercher Junior.Le portail s’ouvre et c’est Junior qui entre.- ONCLE : Ah, voilà le marcheur national qui arrive ! Bon, moi je pars.Mon oncle s’avance vers la sortie et s’arrête un peu pour causer avec Junior. Tandis que moi, je reste sur la terrasse. J’évite autant que je peux de regarder dans la direction de ma belle ta
Une fois que je ferme les yeux, je m’endors. Mais mon réveil est brutal. Ma belle-tante entre dans ma chambre car je suis encore endormi alors que c’est déjà le matin.- TIFFANY : Mais qu’est-ce que cela signifie ? Tu es encore endormi ? Dépêche-toi de te lever. Et vite !Mais elle a la désagréable surprise de mon comportement face à cette énième provocation.- DILANE : Ma tante… J’ai vraiment essayé, mais là je n’en peux plus. Vas-y, déguerpis.Choquée, elle reste bouche bée.- DILANE : Tu n’as pas entendu ? Je t’ai demandé de sortir… (Il se lève de son lit) Allez ! Allez ! Dégage de ma chambre ! Va embêter quelqu’un d’autre avec nervosité.- TIFFANY : Je ne sais pas pour qui tu t’es pris, mais ça ne va pas se passer comme &c